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 Une forêt, aux abords du château...

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Pheolir
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Thalie
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Thalie
Muse de l'Air
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MessageSujet: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeDim 21 Mai - 12:35

[Ouais! Mon premier mess! Apportez le champagne!
Pour l'instant, c'est privé la conversation, avec Valentin (et peut-être Mel, mais vu que je fait ça parce que justement elle est partie...enfin)mais après, d'autres pourront squatter Razz ]

Thalie était arrivé au port de Wilwarin, il y avait déja une semaine. Tout son cheminement avait pour l'instant échoué. Deux cent ans à parcourir les quatres continents pour n'avoir découvert que trop peu de choses au final. Elle semblait désoeuvrée, presque à bout. Toute son entreprise n'avait rien donné...enfin, rien de bon dans tous les cas. Les ennuis la guettait à chacuns de ses pas, son visage n'était plus souvent aussi serein. Elle ne savait plus que faire.
Si elle devait résumer sa vie en un mot: rien. Oui, rien. Elle n'avait absolument R-I-E-N fait. Elle s'était pourtant fait bon nombre de promesses. Et elle avait surtout une mission...Une mission qui attendait au fond de sa sacoche depuis près de 200 années de sa vie. En fait, elle ne savait plus trop où elle en était. Devait-elle suivre la route qui devait - un jour où l'autre - la conduire vers le Déesse de l'Air? Ou bien emprunter un autre chemin? Celui qui s'enfonce vers les sombres for....
Non, non , et non! Pas question de baisser les bras! Il en était hors de question! Elle devait se montrer forte, comme lorsqu'elle avait été prisonnière du pire des hommes. Elle ne devait laisser passer les mauvaises ondes en elle, elle ne devait pas tout abandonner...Pas maintenant.
Au fond d'elle, elle savait qu'elle allait presque toucher quelque chose - un indice - qui l'a mettrait sur la bonne voie. Quelque chose qui l'a menerait à ses soeurs, ou encore mieux...à Sylphe en personne. Même si elle avait très peu de chances de la trouver sur le continent de la Terre, ça c'était même évident... Mais, savait-on jamais?

Elle soupira, elle se faisait beaucoup trop de soucis. En fait, elle avait surtout peur de se faire emprisonner une nouvelle fois. Maintenant qu'elle connaissait les intentions des pires êtres sur le monde, elle savait à quoi s'en tenir. Elle avait maintenant assez d'expérience pour ne plus se faire avoir, et réussir à se faufiler dans la population, comme une jeune femme normale. Pourtant, au fond d'elle, elle voulait aussi réessayer ses pouvoirs de visions sur des gens. De préférence, des Loyalistes, bien sûr, mais... Elle aimait ça. Elle aimait voir des étincelles dans les yeux des autres. Voir quelque chose qui vient juste de se réveiller au fond d'un inconscient méprisé. Donner un sens à la vie des gens qui n'ont plus le goût de celle çi. Elle avait très souvent, dans son existence, reniée ce pouvoir - pourtant merveilleux -. Celui çi avait été la plus grande source à ses problème d'Antan; mais pourtant, il n'est pas d'autre joie que de revoir un sourire dans un être des plus tourmentés par son existence impure et rejetée. Donner un sens à la vie en faisant surgir en eux leur plus grande fierté dans le monde de l'Art. Ca. C'était pour ça qu'elle voulait continuer à croire en elle, et à ses chances de trouver un jour ce qu'elle cherche depuis sa naissance. Elle devait de toute évidence se reprendre en main, et pour cela, elle aiderait la première personne qu'elle rencontrerai (et qui semblera pommé) en essayant de lui prouver que sa vie ne se résume pas qu'à boire et à manger, ou à faire des choix presques inutiles.

Elle se mit donc en route. Plus question de penser et repenser encore une fois au sens de sa vie. Elle s'était donnée un autre but, et elle tiendrai jusqu'au bout. Si elle réussissait, il est clair qu'elle reprendrai bien plus confiance en elle.
La sacoche ballotant sur son épaule, elle s'avança vers la route de terre qui menait à la ville la plus proche. Il ne lui fallut que quelques heures pour arriver dans celle çi, et, n'étant pas humaine, elle n'avait aucun besoin de manger ou de boire, mais elle aimait faire comme si, histoire de ne pas sembler bizarre aux yeux de la population. Elle se dirigea vers une auberge, car la nuit commençait à pointer tranquillement son nez, et elle préférait ne pas s'engager dans les forêts en pleine nuit, histoire de ne pas avoir mauvaise surprise d'être suivie, ou attaquée sur le chemin. Thalie prit donc une chambre, pas spacieuse, mais assez large pour y dormir en toute tranquilité. Cependant, avant d'aller se coucher, elle sortit une carte. Une carte des 5 continents du monde. Dès qu'elle l'a rouvrit, un brin de nostalgie s'empara d'elle. En fait, c'était Wilstroo le vieil Ermite qui lui avait dessiné, puis confié, en signe d'amitié. Elle laissa son regard vagabonder sur la vieille carte. Et...Et si, elle allait lui rendre visite? Elle pourrait le revoir, et...et rester une bonne fois avec lui! C'était son seul véritable ami sur qui elle pouvait vraiment compter. Il était surement vivant de toute façon, et il pourrait peut-être lui donner d'autres indices sur sa quête, ou sur ses soeurs! Oui! Elle allait faire ça!
Restant quelques instants dans une euphorie fictive, elle se reprit contre son gré. Non, elle s'était promis quelque chose, et elle ne devait pas dévier de sa décision. D'ailleurs, si elle revenait après tant d'années, en revenant bredouille, que dirait-il? Ce ne serait pas très glorieux, pour sûr. Non, il fallait s'en tenir au plan habituel. Son sourire s'effaca aussi vite qu'il était apparu. Il était temps de dormir...

Elle se réveilla à l'aube. Elle était encore fatiguée, mais elle préférait quitter le plus tôt possible Wilwarin pour éviter de repenser à Wilstroo. Comble de malchance, il pleuvait des cordes, et le ciel était assombrit par des nuages imposants. Elle s'étira longtemps dans son lit, ne voulant pas assaillir ses jambes du froid de la chambre. Elle se leva après un instant d'hésitation, fit rapidement sa toilette, puis descendit après s'être soigneusement habillée. Il y avait le gérant, fidèle à son poste à chaque heure du jour, elle lui fit un petit geste et sortit dans le froid.
Quelques personnes travaillaient. Le forgeron était levé depuis longtemps, malgré le temps pluvieux. La jeune femme se dirigea vers les écuries et sonna la petite cloche devant la grange. Un homme vint l'accueillir. Elle marchanda pendant quelques minutes, et parvint à avoir, à un prix tout à fait convenable, l'heure de passage de la carriole, en partance pour Mynorie.
Elle l'attendit pendant une heure environ, observant attentivement les faits et gestes de chaques personnes de la petite ville. Lorsque celle-ci arriva, elle y monta sans attendre.
Le voyage dura 2 jours, avec des arrêts fréquents dans des petites villes, pas plus grandes que celle où elle avait dormi. Lorsque le trajet fut terminé, elle s'était retrouvée dans un village de Mynorie, en bordure de forêt. Au loin, on pouvait même apercevoir l'immense château qui se découpait dans le ciel, devenu maintenant bleu. Et si elle optait pour aller au château? Elle pourrait même rencontrer le roi! ... Bien sûr, cela la changerait complétement de son objectif principal, mais...s'était si tentant...tellement tentant...
Elle prit sa tête dans ses mains, en se maudissant encore une fois. Elle devait simplement aider des personnes sans avenir! Le roi avait déja un avenir tout tracé! A quoi bon lui venir "en aide". Il avait tout ce qu'il voulait, quand il voulait! C'était un roi, bon sang! Pas un pauvre paysan sans le sou! Elle devait arrêter de changer d'avis à chacune de ses sautes d'humeurs, ou de ses envies farfelues! Elle devait tenir sa promesse...
Bien plus facile à dire qu'à faire...
Détournant ses yeux du château, elle s'enfonca dans la forêt de Mynorie, en se dirigeant tout de même vers l'Est, là où se trouvait le château. La sacoche lui scindait les épaules. Si bien qu'après une marche de près d'une ou deux heures dans la forêt (le château se situe à environ 2 km de là où elle se trouve), elle s'arrêta devant une source d'eau. Elle s'y approcha avec étonnement. Une source d'eau, içi? En Mynorie? C'était très étrange, trop étrange. Pourtant, elle avait une sorte d'attirance pour cette eau, qui semblait si pure. Elle enleva ses sandales, et les déposa sur le côté. Puis, avec la plus grande délicatesse, et enfonca ses jambes dans l'eau. Un frisson la parcourut, c'était si fantastique. la sensation était merveilleuse malgré le froid qui l'envahissait. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eut de rapport aussi proche avec la nature du Continent de la Terre.
La jeune femme prit alors soin de regarder autour d'elle, voir si elle était seule dans la forêt. A priori, c'était le cas, elle pouvait alors surement tenter le coup.
Elle se déshabilla, et entra complètement dans le liquide mi-bleu, mi-vert. Quelques poissons vinrent la frôler. Elle fit quelques brasses, en observant la nature, si charmante. Elle y resta une quinzaine de minutes, puis revint sur le bord. Elle se rhabilla rapidement, pour ne pas attraper froid, et, alors qu'elle remettait ses pieds, encore mouillés, dans ses sandales, un craquement se fit entendre. Elle tourna la tête très rapidement, un noeud se formant dans son ventre. Observant tout autour d'elle, non, elle ne voyait rien... Et pourtant, il semblait y avoir une présence. Elle voulut parler, crier même, en dégageant l'horrible noeud qui st'était formé sous la peur du moment. A la peur...Elle savait l'éprouver, mais détestait ce sentiment. Sentiment injurieux pour une Muse, elle devait...elle devait se reprendre. Malheureusement, ses membres tremblaient, et elle ré-entendit un autre craquement, plus proche d'elle cette fois çi. La peur la hantait, elle n'arrivait pas à se contrôler. En fait, ce sentiment revenait souvent, lorsqu'elle repensait à l'homme qui l'avait emprisonnée pendant 50 ans. Elle avait peur de revivre le même cauchemar. Elle avait peur que des hommes viennent la chercher, et l'empêchent de revivre. Prenant, très difficilement sur elle, Thalie parvint à ouvrir la bouche pour parler:

"-Qui est là?! Montrez vous!"

Elle ne put en dire plus. A peine avait-elle terminée sa phrase, qu'elle en face d'elle une masse sombre s'avançait d'entre les taillis. Celle-ci s'avança d'un pas, puis de deux. Puis, elle put enfin voir le visage de l'intrus.


[euh, promis, la prochaine fois, je fais pas aussi long (mais je dois tenir ma réput, quand même!)]
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Valentin
Invité




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MessageSujet: Re: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeDim 21 Mai - 14:04

Valentin n'était toujours pas rassuré. Cela faisait plus de trois heures que Melvinie le guidait dans cette forêt lugubre et terrifiante (claire et agréable aux yeux de n'importe quel autre individu, fallait-il préciser), quelques pas seulement en tête, dans le plus parfait des silences. En fait, le mutisme de sa compagne de voyage était en partie de sa faute, car lorsque l'inventeur était nerveux, il parlait. Beaucoup. Beaucoup trop pour la pauvre voleuse. C'est ainsi que, quelques minutes seulement après avoir apprit qu'ils se rendaient désormais au continent du mal, le jeune homme s'était mis à citer les dates et les procédés de créations de tous les ancêtres des inventions révolutionnaires d'aujourd'hui, de la batteuse à grain jusqu'au moulin passant par le bouton à quatre trou. Nul besoin de dire que la fillette en avait eu assez bien vite, et avait même été jusqu'à menacé Val de son menaçant petit bâton pour le faire taire. L'inventeur s'était donc tut. Un bon cinq minutes. Depuis cet évènement, trois heures plus tôt, sa cousine en tête le boudait obstinément. À chaque fois qu'il tentait de s'excuser ou de débuter une nouvelle conversation, il se frappait à un mur de silence ou à un regard noir particulièrement dissuadant. Une petite voix moins naïve que les autres dans le coin de sa tête lui disait qu'elle ne voulait tout simplement pas avouer qu'ils étaient perdus. Car Valentin avait une excellente mémoire photographique lorsqu'il n'avait rien d'autre à faire qu'observer le paysage, et il était positif que c'était la quatrième fois qu'ils croisaient cette pierre ronde aux angles étranges. C'était, d'un côté, parfaitement compréhensible; la fillette ne venait pas du coin, et ne pouvait donc pas possiblement connaître la géographie des environs. Elle devait donc être franchement rancunière pour ne pas le laisser diriger. Le grand homme soupira misérablement.

"Mais ce n'était pas de ma faute..." marmonna-t-il d'un air désolé. "Je ne pouvait pas savoir qu'en évitant la ville nous allions arriver dans un... champ..."

Cet épisode particulièrement embêtant s'était déroulé lorsque le duo s'était mis en tête de quitter la ville natale de l'inventeur. Valentin avait naturellement pris les commandes, étant le plus qualifié pour s'y retrouver, mais s'était rendu compte à mi-distance que sortir du village signifiait passer à travers le village. Et cela ne signifiait autre chose que croiser du monde. Beaucoup de monde. Il avait donc nerveusement proposé de contourner le village, prétendant que cela ne les ralentirait pas tant que ça. En bout de ligne, ils avaient errés toute une après midi dans un champ de blé avant de rejoindre la route, Valentin au prise avec un effroyable rhume des foins et Melvinie en prise avec une effroyable envie d'étrangler son compagnon. Depuis ce temps, c'était la gamine d'une douzaine d'année qui se promenait en tête, ne laissant place à aucun compromis. Le jeune homme ne tenait pas à être de nouveau menacé par son effrayant petit bâton. Malheureusement, après quelques temps, il avait bien dut se rendre à l'évidence que le manque de sens de l'orientation était dans les gènes familiaux.

"Mel..." tenta-t-il avec hésitation en ramenant sa monture à une distance respectueuse de celle de la voleuse (soit trop loin pour se faire atteindre d'un coup de bâton) "P- Peut-être devrions-nous... Ehm, bifurqué à droite de ce r- rocher au lieu de tourné à gauche c- comme les trois dernière fois..."

Contrairement à toute attente, la voleuse, qui d'abord n'avait pas fait mine d'entendre, tourna effectivement à droite. Bien qu'elle affichait toujours la tête haute et une moue boudeuse sur le visage, elle avait elle aussi dut se rendre compte qu'ils tournaient en rond. Valentin soupira, un petit sourire timide au coin du visage. Il ne savait pas encore si il devait se réjouir ou s'inquiéter du fait qu'ils soient désormais sur la bonne route. Une expression soucieuse remplaça le soulagement à cette idée, et Valentin de replaça nerveusement sur son cheval.

*Ah, si seulement nous n'avions pas à aller sur à cette place tellement dangereuse...* soupira-t-il mentalement. *Le continent du Mal! Pourquoi a-t-il fallut que notre famille soit maudite par un druide maléfique...? Elle n'aurait pas put s'attirer les foudres d'une inoffensive dryade? Ah, non. Il est vrai qu'une dryade n'aurait pas put jeter une malédiction m- mais...! Pourquoi a-t-il fallut qu'ils s'attirent une malédiction en premier lieu! Ahhh... Cruelle ironie.*

L'expression de l'inventeur faisait désormais penser à celle d'un petit garçon rechigneur qui ne voulait pas prendre son bain. La seule différence étant qu'elle était plutôt celle d'un très grand inventeur peureux qui ne voulait pas aller sur le continent du Mal. Soudain, Melvinie s'arrêta brusquement en face de lui, manquant d'effrayer son cheval par la soudaineté de la chose. L'inventeur afficha d'abord un air confus juste avant d'entendre ce qui causait cet arrêt soudain. Des bruits réguliers, sans aucun doute de présence humaine. Un large sourire éclaira le visage de l'inventeur qui passa en tête pour aller à la rencontre des sons, ignorant les avertissements de la voleuse à ses côtés. Avec un peu de chance, quelqu'un là-bas pourrait les aidé à retrouver leur chemin! Voyant que les arbres se resserraient à cet endroit, Valentin dut descendre de sa monture pour passer à travers le barrage feuillu. Plus facile à dire qu'à faire lorsqu'on mesure plus qu'un cadre de porte et qu'on a jamais été plus de deux fois en randonnée pédestre de sa vie. Il manqua de trébucher au moins trois fois sur des racines, se retenant à chaque fois sur des feuilles en échappant un petit 'Eeeh! Oooh!' À chaque fois. Résultat; tout un boucan. Cela dut attirer l'attention de quiconque se trouvait derrière le rideau vert car les bruits cessèrent aussitôt. Arrivé dans une zone plus claire de la forêt, la première chose que l'inventeur remarqua fut l'eau. Un jolie et claire étendue d'eau à travers cette lugubre forêt, un véritable signe du ciel! La deuxième chose qu'il remarqua fut une voix féminine à travers un buisson. Un voix qui lui demandait d'ailleurs de se montrer. Sans aucune trace de méfiance, l'inventeur franchit donc les derniers pas le séparant de la source pour finalement découvrir... Une femme. Chose peu étrange lorsqu'on a été interpellé par une voix féminine. La pauvre créature semblait pourtant bien effrayé (un peu comme lui quelques minutes plus tôt dans cette sooombre forêt...). Il lui dédia donc le plus large de ses sourires, qui lui donnait d'habitude un air un peu niais. Mais le grand air avait dut lui faire du bien, parce que cette fois Valentin eut moins l'air d'un mort-vivant attardé. Juste un petit peu simple d'esprit, voilà tout.

"Ah... N'ayez pas peur, je ne vous veux aucun mal. Je suis Valentin." fit-il en effectuant une petit courbette, autant pour arriver à un niveau convenable que par respect. "Et voici-... Er, Melvinie devrait bientôt arriver."

Quelques secondes plus tard, la petite voleuse rejoignait l'inventeur. Celui lui donna quelques secondes pour détaillé avec curiosité son interlocutrice. Une bien jolie jeune femme, du moins plus belle que ses cousines directes, les dernières femmes qu'il ait vraiment connues. Il en vint même à se demander si elle n'était pas une sorte de créature fantastique. Cette idée l'émerveilla aussitôt, car l'inventeur avait rarement vu autre chose que des humains. Mais avant que la question sur ses origines ne franchise sa bouche, il capta un autre détail. Les yeux du jeune homme s'arrondirent lorsqu'il remarqua que la jeune dame était mouillée.

"Oh, sincèrement désolé!" bredouilla-t-il en rougissant d'embrassement. "Nous vous avons interompus alors que vous vous baigniez? Ah, toutes mes excuses madame... V- Vous voyez, nous ne connaissons pas v- vraiment les environs, et nous sommes un tout petit peu perdus alors... Nous ignorions qu- qu'il y avait un lac ici... Nous cherchions seulement quelqu'un capable de nous guider et- et ah, sincèrement désolé, vraiment..."

Se confondant de plus en plus dans ses excuses, le discours de Valentin se termina en un ricanement nerveux sous le regard profondément désespéré de Melvinie. L'inventeur avait décidément encore beaucoup à apprendre sur les relations interpersonnelles en général...

[Tu pourras ajouter un peu de dialogue lorsque tu reviendras Mélichérie. Désolé de te traîner comme une marionnette... ^^''
Au fait Thalie, je ne t'en voudras pas du tout de faire des posts moins longs, autant j'aime tes longs romans... Ils n'en demeurent pas moins des romans. ^^'']
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Thalie
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MessageSujet: Re: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeMer 24 Mai - 7:51

[merki, c'est kro zentil ^^]

Thalie eut un sursaut lorsque l'étrange personnage se révéla au grand jour, et pourtant, il ne semblait pas méchant...Pas du tout même... Il semblait même presque un peu niais. Il était grand, pas très costaud, et d'une pâleur mortelle. Ses lunettes lui donnaient pourtant l'air intelligent, comme si sa seule fonction était de réfléchir. Il avait l'air désorienté, et lorsqu'il avait prit la parole, Thalie, libérée de sa peur, avait failli rire aux éclats, comme si la présence d'hommes pas très fut-futes la rassurait au plus au point. Pourtant elle se retint.

"Ah... N'ayez pas peur, je ne vous veux aucun mal. Je suis Valentin... Et voici-... Er, Melvinie devrait bientôt arriver."

Valentin? Joli prénom, peu commun même. Mais, qui était cette Melvinie? Sa compagne? Sa fiancée? Thalie eut, sans le vouloir, une certaine méprise pour cette fille. Pourtant, elle ne l'a connaissait même pas... Mais, en fait...Elle....Pourquoi réagissait-elle comme cela? Son rôle n'était-il pas de donner du bonheur aux gens? *Oui, mais...* Oui, en fait, au plus profond de son inconscient, elle se rendait maintenant compte de quelque chose. Elle souhaitait ardemment qu'un homme l'aime pour ce qu'elle était, et non pour ses pouvoirs, aussi grands étaient-ils. Elle voulait qu'on éprouve pour elle ce sentiment qu'elle avait déja vu sur tant de femmes. L'amitié? Non, elle l'avait déja eut avec Wilstroo. Non, celui plus fort que tous...Ah! Voila qu'elle en avait oublié le nom. Qu'était-ce déja?... la mémoire lui faisait une fois de plus défaut. Il était loin ce temps où elle savait les réponses à ses questions. Un temps déja fort regretté par la Muse. Si seulement elle aurait pu retourner en arrière, et éviter toutes les erreurs du passé...Malheureusement, c'était bien évidemment impossible... Elle releva la tête vers le dénommé Valentin, et soupira... Elle devait se ressaisir, elle avait déja assez traînée dans ses missions, et elle allait s'éparpiller encore plus. Et puis, ça la prenait comme ça, d'un coup?! C'était plutôt incongru. Et, elle sentait un certains poids sur ses épaules. Pourtant, elle n'arrivait pas à détacher son regard du jeune homme. Elle lui trouvait un certain charisme. Etait-ce cette âme qu'elle devait aider?
Avant qu'elle n'ait pu prendre la parole, d'autres bruits de pas vinrent troubler le silence. Une jeune fille..Enfin, une fillette plutôt, ou même gamine...était maintenant aux côtés de Valentin. Elle marquait un grand contraste. La naine et le géant. David contre Goliath. Remarque stupide de sa part. Cependant, la dénommée Melvinie ne mesurait pas plus de 3 pommes. La situation était presque comique. Pourquoi deux personnes aussi différentes effectuaient un voyage dans les bois. Pour chercher des champignons, peut-être, du moins, de quoi se nourrir. Ils étaient peut-être frères et soeurs? Alors, qu'elle se posait toutes sortes de questions, elle vit le regard de Melvinie posé sur elle, la détaillant sans le moindre gêne, puis avisant un regard vers Valentin, elle remarqua ses yeux ronds, grands comme des assiettes. Elle fronça légèrement les sourcils, et alors qu'elle allait demander la raison de cette observation, ce fut le jeune homme qui la devança:


"Oh, sincèrement désolé!" commença t-il à bredouiller. "Nous vous avons interompus alors que vous vous baigniez? Ah, toutes mes excuses madame... V- Vous voyez, nous ne connaissons pas v- vraiment les environs, et nous sommes un tout petit peu perdus alors... Nous ignorions qu- qu'il y avait un lac ici... Nous cherchions seulement quelqu'un capable de nous guider et- et ah, sincèrement désolé, vraiment..."

Celui avait commençé à rougir et à se confondre en excuses, si bien que ses dernières apparurent inaudibles aux oreilles de Thalie. Lorsqu'elle remarqua que ses vêtements étaient bel et bien mouillés, elle fut quelque peu gênée, mais elle n'avait pas non plus la caractéristique d'être pudique, contrairement à bons nombres d'humaines. Pour éviter qu'on ne la trouve bizarre, elle chercha vainement à se protéger. En fait, elle n'en avait rien à faire, mais, c'était toujours mieux que rien de ne pas avoir l'air d'un être bizarre, comme dans l'un de ces vieux contes joués par des gens dans une ville, il y a longtemps, parlant d'êtres très méchants arrivant des étoiles. Tout le monde les avaient hués. Normal, quoi de plus anormal que des pseudo-monstres arrivant de la Lune. Pff, comme si on pouvait voler aussi haut. D'ailleurs dans le genre bizarre et monstrueux, ont avait déja le le continent du mal. Pourquoi s'enquiquiner à parler d'êtres venant d'ailleurs? Si ils auraient voulus faire une bonne histoire (et une bonne rentrée d'argent), ils auraient dût faire beaucoup plus commun, à l'avis de la jeune femme. Enfin, là n'était pas le sujet, elle devait se reconcentrer sur les dires du jeune homme face à elle.
Alors ils étaient perdus? Etrange. Pourtant, elle savait que la forêt se situait non loin du château. A environ 2 km exactement. Elle les observa un instant. Un guide? Et ils cherchaient un guide dans la forêt, encore plus bizarre. Si ils voulaient un guide autant aller en ville. La jeune femme se mit à réfléchir plus intelligement. Devant la peur qui l'avait terrorisée quelques minutes plus tôt, son cerveau s'était quelque peu ramolli. Elle respira quelques instants, cette fois çi évitant tout regard vers les inconnus (de toute façon, ils étaient trop occupés à chercher des excuses buvables pour faire attention à elle et à ses réflexions). Hmm, si ils étaient dans la forêt, il était normal qu'ils cherchent un guide, surtout si ils étaient perdus. Son cerveau était vraiment lent. Normal qu'ils cherchent un guide, puisqu'ils étaient perdus! Tss, elle se cogna la main à la tête. Qu'est ce qu'elle pouvait être sosotte des fois. Enfin, ils semblaient dire la vérité. Thalie voulait utiliser son pouvoir, mais jamais devant les deux voyageurs. Ils pouvaient très bien être aimables, tout en étant profondément anti-loyalistes. Bon, elle devait prendre une décision plutôt vite, sinon, ils pourraient croire n'importe quoi (par exemple qu'elle était un être extrabizarroïde venu conquérir les 5 continents et infliger au monde sa terreur...Oui, c'est ce qu'ils pouvaient en effet croire). Elle se ressaisissa de ses pensées loufoques et parvint à leur parler:


"-Ohh...Hum, ce n'est pas grave..La forêt est à tout le monde, c'est de ma faute, je ne vous avez pas entendu arriver..." commença t-elle. "...Hum, je ne viens pas du continent de la terre, ce sera donc plutôt difficile pour moi de vous aider...Euhm, je me nomme Thalie, et je viens plus précisement du continent de l'Air" *Et je suis une Muse venue pour tous vous sauver* , mais elle se garda bien de l'ajouter.

"-...Je cherchais justement des gens avec qui faire un bout de chemin, vous savez, les temps sont durs et... traverser les continents pour une jeune femme est dangereux.. Vous seriez d'accord pour que...que je vous accompagne? Bien sûr, vous n'êtes pas obligé de dire oui, mais...enfin...voila." tenta t-elle, en regarda le jeune homme dans les yeux.


[bon, les messages courts, j'y arriverai pas... Rolling Eyes ]
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Valentin
Invité




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MessageSujet: Re: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeMer 24 Mai - 18:30

Valentin n'avait jamais été reconnu comme étant quelqu'un de doué avec les femmes. Au contraire, il se souvenait très bien des railleries de ses cousins à propos de son 'indéniable talent à faire fuir la gente féminine'. À cette époque, le commentaire l'avait blessé, comme tout les mauvais commentaires le faisaient habituellement à cet âge. Il n'avait par contre pas compris le sens exact de leur moqueries; il avait autant d'amies filles que d'amis garçons! Alors pourquoi l'accusait-on d'effrayer les filles? 'Effrayer' n'était d'ailleurs pas le mot exact. Soit il les ennuyait avec ses innépuisables explications sur les insectes et leur mode de vie, soit il les endormait carrément avec sa théorie personnelle sur le principe de mouvement des moulins hydrauliques. Il faut dire que même dans ce temps (soit lorsqu'il avait environ neuf ans...), il n'était pas comme les autres gamins; il ne jouait pas dehors, il ne mangeait pas de sucreries dans le dos de ses parents, il n'énervait pas les servantes du manoir et il ne tirait pas les cheveux de ses soeurs. Non. Lui, il lisait, il apprennait, il observait, il s'émerveillait des choses les plus anodines; bref, tout ce que les enfants de son âge trouvaient ennuyant. Peut-être était-ce parce que juste après, sa famille commença à se dissiper, mais toujours est-il qu'on ne lui refit plus le commentaire qu'il finit par oublier.
Jusqu'à présent.
C'est un peu ridicule de savoir qu'un inventeur tout à fait cultiver comme Valentin, capable d'expliquer la différence entre l'importance de l'azote et celle du gaz carbonique dans l'air, ne sache pas la différence de comportement à adopter vis-à-vis une femme. Il avait, bien sur, compris à ses dépens qu'elles pouvaient agir de façon inpredictible, aléatoire voir carrément étrange, mais n'avait jamais eu l'occasion d'observer assez de 'specimen' pour comprendre comment agir en leur présence. Et voilà qu'il se retrouvait devant une merveilleuse occasion de renouer ses liens avec le monde extérieur d'une autre façon que les 'méthodes radicales' de Mel, et il se prennait à hésiter. Thalie était une femme, et bien qu'il n'ait pas beaucoup de savoir en ce domaine, une très belle à ses yeux. À tout coup il allait tout gâcher, l'embarasser ou embarasser Mel (si ce n'était pas déjà fait) par son manque de connaissance en société... Il se souvenait de toutes ces railleries d'enfance désormais, et bien qu'il ne saisissait toujours pas les sous-entendus que ses cousins y avaient mis à cette époque, il en comprenait assez pour savoir qu'il risquait de faire fuir la jeune dame en face de lui. Et en bon samaritain, Valentin ne voulait faire fuir personne, bien entendu.


*Ah, mais quelle façon pessimiste de penser!* se gronda-t-il en secouant légèrement la tête pour effacer son expression soucieuse. *C'est le moment où jamais d'en découvrir plus sur les habitants de cette belle planête! Les femmes ne doivent pas être si difficiles à comprendre, après tout. Père exagérait toujours lorsqu'il était frustré de toute façon... Dame Thalie doit s'y connaître, elle, en société, et ne doit certainement pas voir le monde des même yeux que Melanie... Melinie... Enfin, Mel. Comme le disait toujours mon vieil instituteur; ne jamais se fier au point de vue d'une seule personne pour juger quelque chose. ... et puis elle en sait sûrement beaucoup sur le continent de l'air aussi. Ah! Comme j'aimerais visiter cette contrée paisible, plutôt que de m'aventurer sur des terrains inconnus et lugubres...*

Mais visiblement, l'idée du savoir lui avait rendu son optimisme. Les sombres présages des gaffes éventuelles derrière, c'est avec enthousiasme que l'inventeur hocha de la tête. Son habituel sourire chaleureux suivit de près, ramenant quelques couleurs à son visage aussi blême par souci que par la tension que provoquait en lui cet endroit 'lugubre'. Savoir qu'il n'était plus seul dans cet endroit avec sa cousine au sens de l'orientation aussi misérable que le sien était innexplicablement rassurant.

"Bien entendu!" s'exclama-t-il joyeusement en jetant un regard à Melvinie pour son approbation. Il se frappa à un dessus de tête blond particulièrement innexpressif. Logique lorsqu'on dépasse quelqu'un d'au moins quatre tête... "Ce serait un honneur de vous, er... Bien, pas vraiment guider, disons donc excorter jusqu'à ce que nos routes se séparent."

Ce qui allait sûrement se faire beaucoup plus tôt que désiré, lui rapella une petite voix nasillarde au fond de sa tête. Aucune chance qu'une frêle damoiselle avec tant de grâce et de fragilité ait dans l'idée d'aller passer des vacanses à un parc aux aspects lugubres sur le continent du Mal... Quoi que, quelles étaient les probabilités pour qu'un inventeur en devenir à peine capable de faire pousser des cheveux sur un crâne et plus peureux que sa cousine de douze ans tente sa chance? Peu élevées. D'accord, cela excluait le fait que le dit inventeur était maudit et risquait de mourir dans à peine plus d'un an et trois quart... Cela excluait également sa cousine lointaine un rien plus courageuse et cynique que lui. Détails, bien entendu.

"Au fait, où comptez-vous aller dame Thalie?" demanda-t-il avec curiosité. "P- Pas que cela importe beaucoup pour l'instant, car de toute façon le but premier est de sortir de cette forêt mais..." Valentin pausa un instant, en prise avec une grand indécision quant à la prochaine chose à dire, puis finalement alla droit au but, toujours souriant. "Nous allons sur le continent du Mal. Vous?"

La scène était en toute honnêteté plutôt absurde. Un très grand homme, squelettique de stature et une minuscule fille d'une douzaine d'année à peine plus lourde qu'un atlas, en route pour le continent le plus dangeureux de tous. Ajoutez à cela le fait que la fillette s'occupe de la défense à l'aide d'un bâton comparable à une branche et que le très naïf inventeur se charge des connaissances requises et de l'organisation, vous aurez Mel et Val. Leur confiance évidente en leur possibilités de survie additionné au tout, il était plutôt difficile de les prendre au sérieux.

[... tout cela pour dire que Valentin n'est jamais tombé en amour et donc n'a jamais compris pourquoi on lui disait que les filles ne 's'interessaient pas à lui'... Rolling Eyes
Je t'aime quand même pauvre petit naïf... *hug Val*
Mais bon. J'aime moyen ce post, désolé pour le charabia innutile... ^^'']
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MessageSujet: Re: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeVen 26 Mai - 15:59

[pas grave! Very Happy ]

Thalie observa le jeune homme. Il semblait soucieux, mais ne comprenait pas quelle pouvait en être la raison. Etait-ce elle qui le gênait? D'un autre côté, si elle était un pot de colle, il y aurait longtemps qu'ils ce seraient excusés, et seraient parti sans demander leur reste. Mais, enfin, quand même...

Elle releva alors la tête, soucieuse de son verdict. Allait-il accepter? Enfin, allaient-ils accepter? Cependant, la fillette ne semblait pas dire grand chose, c'était surement son frère qui prenait ce genre de décision.
Elle fut cependant soulagée de le voir hocher la tête. Ouf. Enfin quelqu'un pour discuter... Et surtout faire du chemin. En fait, ça ne l'aurait pas gênée de continuer sa route seule, mais il était préférable pour elle qu'elle soit accompagnée. D'ailleurs, ils semblaient sympathiques. Elle pourrai surement leur faire confiance non?
Valentin lui décocha un sourire, et lui dit:


"Bien entendu!...Ce serait un honneur de vous, er... Bien, pas vraiment guider, disons donc excorter jusqu'à ce que nos routes se séparent."

Elle lui répondit à son tour, en souriant le plus agréablement possible:

"-C'est vraiment très aimable à vous, ..Valentin....Je vous en suis totalement reconnaissante.."

Thalie le remercia d'un léger mouvement de tête. Les laissant un instant seuls, elle se dirigea vers la source d'eau, et reprit sa sacoche , envérifiant qu'elle n'avait rien oublié. Non, tout y était, la Fiole de Sylphe, sa gourde - même si elle lui était inutile - et sa bourse remplie d'or. Elle ferma hermétiquement celle ci, et se redirigea vers ses nouveaux compagnons de voyage. Alors qu'elle allait prendre la parole, Valentin la devança:

"Au fait, où comptez-vous aller dame Thalie? ... P- Pas que cela importe beaucoup pour l'instant, car de toute façon le but premier est de sortir de cette forêt mais..."

Elle allait lui répondre, mais il semblait vouloir ajouter quelque chose. Il prit une mine quasiment consternée, comme s'il regrettait de l'avouer.

"Nous allons sur le continent du Mal. Et vous?"

Oh. Le continent du Mal. Rien que ça. Elle compris instantanément son comportement de dernière minute. C'était plutôt difficile d'avouer aller dans un tel endroit, et pourtant, celui ci le lui disait comme si de rien n'était. Thalie sentit une boule nouer son ventre. Alors, ainsi, ils étaient maléfiques? Cependant, il n'était pas difficile de ne pas le croire, cela semblait tellement normal. Un homme aussi maigre qu'un clou, accompagné d'une gamine de 12 ans, dotée d'un bâton faisait deux fois sa taille. Comment n'avait-elle pas vu l'étrange scène qui s'offrait à elle? Il se pouvait très bien qu'ils soient des être buveurs de sang, ou encore des goules déguisées en humains. (Réflexion faite, les goules étaient peut-être assez intelligentes pour savoir se fondre facilement dans la population, ce qui n'était assurément pas le cas des deux personnes face à elle). La jeune Muse les observa tour à tour. Ah! Si seulement elle pouvait utiliser sa sphère de prédilection, elle saurait de suite à qui elle aurait à faire! Malheureusement, aucune possibilité pour qu'elle le fasse devant les deux êtres face à elle.

Cependant, avant de conclure quoique ce soit, elle les observa plus attentivement. D'un autre côté, deux êtres servants le mal devraient être beaucoup plus imposants, et devraient dégager une aura particulière. Mais, le jeune homme et la gamine ne semblaient pas très "maléfiques". Ce n'était peut-être qu'une simple illusion d'optique, seulement, elle avait vraiment beaucoup de mal à croire pareil chose. Ils étaient peut-être des habitants d'un autre continent - surement celui de la Terre - en route contre un ennemi. Oui, c'était peut-être ça la véritable raison. Pas besoin d'en faire tout un plat. Cependant, Thalie était devenue plutôt méfiante, surtout côté "plan foireux". Elle ne prendrait pas le risque de se faire emprisonner une deuxième fois, ça non. Elle reprit donc tranquillement sa respiration et leva la tête vers Valentin:


"-Pourquoi allez vous sur le continent du Mal? Quels sont les raisons pour entreprendre un si terrible voyage? Vous êtes des habitants de celui çi, si je comprends bien..." dit-elle, avec un ton emplit de reproches. "Pas question que je vous donne une quelconque indication sur moi tant que vous ne m'aurez pas dit la vérité..."

[Elle est un poil suspicieuse Razz ]
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MessageSujet: Re: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeVen 26 Mai - 17:55

[Mais non, mais non... Seulement moi naïve que Val, mais le contraste est gros je comprend... Razz]

Lorsque la jeune femme ramena le sujet de leur destination, l'inventeur reprit un air consterné. En fait, c'était le mot 'terrible' qui ne lui inspirait rien, et en bon peureux, il ne pu s'empêcher de s'inquiéter de nouveau. Bien sûr, il savait que le Continent du Mal ne portait pas son nom pour rien (logique), mais il n'avait pas encore évaluer l'ampleur du danger encouru en y faisant un tour- ou plutôt, il avait préféré ne pas y penser. Si il y avait bien une chose qu'il savait à son sujet, c'était qu'il avait tendance à laisser ses phobies le guider vers l'exagération et la panique. Mais bon, puisque Melvinie n'avait pas semblée si troublée, ce ne pouvait pas être si pire, non? C'est juste à ce moment là qu'il se rappela que la dite voleuse avait une dizaine d'années de moins que lui, une malédiction encore plus pressante à contrée, et un ridicule bâton soudainement beaucoup moins effrayant. Il était si perturbé par ses constatations qu'il faillit ne pas entendre les accusations subtiles de Thalie. Aussitôt, son attention revint plus vite qu'une porte claquée et ses yeux s'agrandirent plus vite que quelqu'un s'apprêtant à la recevoir en pleine figure. Eux, des habitants de ce Continent damné?! La pensé même de cohabiter avec des monstres assoiffés de cervelle et autres créatures démoniaque glaçait le sang dans les veines de Valentin. Inutile de dire qu'il s'empressa de nier.

"Q- Q- Quoi?!" s'exclama-t-il, reculant d'un pas sur le fait comme si la ravissante jeune fille venait de se transformer en vampire. Mais il dut se rendre compte de l'énormité de sa réaction car à peine ce geste finit, il laissa échapper un léger rire nerveux en revenant à sa position initiale. "Bien sûr que non! Je veux dire, je ne vous en veux pas de vous méfier m- mais... Ah! Nous n'habitons pas sur ce Continent, et en sommes plutôt contents..."

L'inventeur marqua une pause. Normalement, Melvinie se serait aussitôt empressée de raconter l'histoire de leur malédiction, mais elle dut penser à la même chose que lui à ce moment-même car elle demeura muette. La dernière fois, on leur avait rit sous le nez, et pourtant, c'était la stricte vérité. N'auraient-ils pas été si proches de la dame, la petite voleuse lui aurait probablement chuchoté de trouver une idée, car il serait bien dommage de gâcher une si belle opportunité de sortir de cette (lugubre) forêt avant la nuit. Mais aucune chance de consultation à ce moment précis. Le silence s'éternisa donc un peu trop longtemps, Valentin tentant de jeter un regard subtil à sa compagne pour l'interroger des yeux. Peu facile à faire lorsque la dite compagne fait plus de quatre têtes de moins que soi... Il se résolut donc à tenter le tout pour le tour, priant mentalement pour que Melvinie ne se décide pas à parler en même temps. Et à dire quelque chose de complètement différent, par la même occasion.

"En fait, vous voyez..." commença l'inventeur avec un sourire un peu crispé. Il regretta aussitôt d'avoir parlé en premier. Il était pitoyable en explications non-reliées à la science. "Nous n'allons pas vraiment là-bas de plein gré... En fait, nous y sommes un peu forcés. Même beaucoup. Vous voyez, nous sommes cousins- à je-ne-sais-quel degré - et nous sommes, disons... au prise avec un petit problème. Un petit gros problème. Il s'agit en fait d'une sorte de... malédiction qui touche notre famille. Ou plutôt touchait, parce qu'à part nous, il sont tous morts." Ricanement nerveux. "Bref, si nous ne controns pas cette malédiction, nous mourrons aussi. Enfin, un après l'autre... Nous ne savons pas exactement comment nous sortir de ce cas, et puisque la plupart des druides noirs se trouvent sur le continent du Mal..."

L'inventeur ne put s'empêcher d'être fier. Il avait fait une explication cohérente pour la première fois depuis la mort de son frère! Il faut dire que Deuxième avait toujours eu un don pour poser les questions exactes pour l'aider, mais cette fois, il l'avait fait sans aide du tout! Ce sentiment aurait parut ridicule à généralement n'importe qui d'autre- qui se félicitait d'expliquer quoi que ce soit? Mais Valentin n'était pas n'importe qui; il voulait devenir inventeur, et les inventeurs doivent naturellement expliquer leurs inventions. Ce pourquoi, le jeune homme, d'un naturel timide, nerveux et incohérent, avait dut se pratiquer encore plus à expliquer qu'à inventer. Un sourire ravi se dessina sur son visage. Prochaine étape; l'expliquer à plus d'une personne. Le sourire se fada momentanément, un frisson le parcourut. D'accord, une étape à la fois. D'abord combattre l'incohérence, puis l'agoraphobie viendra... éventuellement.

"Ah! Mais nous avons une piste!" ajouta-t-il, se souvenant soudainement de leur pièce à conviction.

Il fit passe son sac à terre, et s'accroupit bien bas pour fouiller dedans. À travers les parchemins, boussoles et inventions diverses, il sortit le poussiéreux volume qu'ils avaient 'emprunté' à la bibliothèque du château. Barré à l'aide d'une petit mécanisme de l'invention de Val; une sorte d'assemblage de barres de métal en forme de ruban d'emballage cadeau, il était évident que le livre datait et risquait de se détacher sans l'(ingénieux) système qui faisait la fierté du jeune homme. Pas pour son originalité en fait, seulement pour son utilité auprès des lecteurs. Lui-même avait longtemps souffert de la fragilité des trop vieux livre, mais c'était une autre sombre histoire. Il tendit l'ouvrage à Thalie, pour qu'elle puisse bien voir le titre écrit dans un langage qui lui était inconnu.

"Nous ne comprenons pas cet ouvrage, mais il parle semble-t-il d'un endroit nommé 'Parc-Ô-Fantomes'" expliqua-t-il, des étincelles dans les yeux à l'idée de la découverte. "C'est notre destination..."

Les billets qu'ils avaient trouvé entre les pages? Pour Valentin, ce n'était qu'un détail. Une fois partie dans ses théories sur le dit 'Parc-Ô-Fantomes', plus rien autours ne semblait exister. Heureusement qu'il ne savait que le nom; il venait ainsi d'épargner sans le savoir la pauvre Muse et sa cousine.
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MessageSujet: Re: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeSam 27 Mai - 18:51

Continent du mal? Malédiction? Parc-Ô-fantômes? Quel était ce délire? Bon, encore elle aurait pu gober qu'ils veuillent se venger en allant sur le continent du Mal, en tuant une quelconque personne. Mais de là à parler de malédiction, et de mort préméditée, ça faisait trop gros pour être avalé en entier. Pourquoi lui avoir raconté cela? Essayait-il de l'embobiner pour mieux la piéger? Thalie resta sur ses gardes. Cependant, elle voulu revoir la situation en détail.
Deux cousins, un jeune homme, du type sérieux et qui ne semble pas fait pour voyager; et une gamine, pas plus haute que trois pommes; qui voyagent ensembles vers le continent le plus dangereux de tous, pour contrer une malédiction qui pouvait les faire mourir à tout moment... Dans le genre déséspéré, c'était potable. Et puis, au fond, qu'ils disent la vérité ou pas ne changerai rien, non? Elle s'était promit d'aider la première personne en difficulté qu'elle rencontrerai. Valentin faisait le parfait pommé! De quoi se plaignait-elle, hein?

Elle hocha la tête à ses explications. La première partie de celles-ci étaient convenables. Cependant, l'histoire du parc-Ô-fantômes à deux balles, c'était complètement déjanté. Depuis quand y-avait-il des parcs d'attractions au continent du Mal? Qui était le fou qui avait voulu dépenser son âme et son argent à la construction d'un ensemble, où personne ne viendrait, à part goules, vampires, et lycanthropes affamés? Peut-être voulait-il relancer l'économie du pays? Après tout, même les méchants avaient le droit de vouloir que leur pays se remette convenablement en route, non? Ah la la, si seulement les gens étaient plus tolérants. En fait, peut-être que le parc était un parc tout à fait convenable, dont le nom aurait été: Parc-Ô-Humains, avec beaucoup d'attractions, et que, lorsque les gens du Bien l'ont rejeté, il s'est renommé Parc-Ô-fantômes, dans la grande détresse du constructeur. C'était tout à fait plausible, non?

Bref, revenons en à nos moutons.

Thalie observa attentivement Valentin, lorsqu'il eut finit toutes ses explications, et lu attentivement le titre que lui tendait le jeune homme. Elle ne connaissait pas cette langue, et de toute façon, n'était pas vraiment intéressée. Elle réfléchissait surtout à sa décision. En fait, elle l'avait déja prise, mais retournait toutes les possiblités dans sa tête. Elle allait les suivre, de toute façon, elle ne voulait pas revenir sur sa promesse.


"-Bien, j'ai peine à vous croire, mais je veux bien vous accompagner...Quant-à ma route, elle était indéfinie, alors, si...si ça ne vous dérange pas, j'aimerai bien voyager avec vous, et par la même occasion, faire plus ample connaissance."

Elle lui souria. En fait, elle en avait assez de croupir dans cette forêt, elle voulait voyager de nouveau, vivre de nouvelles aventures! Et si possible aider Valentin dans la quête du bien-être intérieur.....
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MessageSujet: Re: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeDim 28 Mai - 9:37

(O.o... Je crois que j'ai manqué un bout, hein? Quelqu'un pourrait me faire un résumé? C'est que je suis un peu découragée de tout lire^^'')
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MessageSujet: Re: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeDim 28 Mai - 17:30

[Bon, je vais essayer... *Se retrousse les manches*

Val et Mel, ayant quittés le château, se sont perdus dans une forêt. Puisque tu n'étais pas là, j'ai improviser en disant que Mel conduisait, ne savait pas du tout où aller mais boudait Val pour une raison que Mel trouvait bonne (Il les avait perdus dans un champ). Bref, raison pour expliquer que tu parles pas. (^^'') Lorsqu'ils ont entendu du bruit (Thalie), Valentin est allé voir et a donc rencontrer la charmante dame que voici, qui est en fait une Muse des Arts à la rechercher de Sylphe pour lui redonner une partie de ses pouvoirs. La dite Muse se méfie d'ailleurs de Valentin pour des raisons personnelles, ce pourquoi notre cher inventeur a dut lui raconter toute l'histoire de la malédiction. Pendant ce temps, Mel fait ce qu'elle veut, mais visiblement ne parlait pas. ^^]


L'inventeur ne cacha pas sa surprise lorsqu'elle leur demanda la permission de voyager à leurs côtés. Le Continent du Mal était un endroit dangereux, et bien qu'il ne pouvait pas nier être plutôt pour l'idée d'avoir autre personne qu'une gamine d'une douzaine d'années pour combler sa faiblesse physique, il avait également peine à concevoir comment une dame aussi frêle que Thalie pouvait bien être prête à risquer sa vie pour accompagner des étrangers. Elle cachait peut-être des pouvoirs extraordinaire derrière cette apparence, mais l'aventure était tout de même risquée. Quoi que... Ce n'était pas un peu ce qu'il avait fait? Accepter de suivre une fillette se prétendant être sa cousine dans une aventure insensée? D'accord, il n'avait plus de doute sur le fait que Mel était bel et bien sa cousine, mais il n'avait eu en premier lieu aucune raison de la croire, et pourtant il l'avait fait. Ce devait être l'intuition, c'était peut-être ça qui poussait la jeune femme à les aider, en quelque sorte. La dite intuition devait être un peu en retard si elle ne croyait pas complètement leur histoire pour l'instant, mais qu'importe! Valentin lui sourit en retour; de son sourire un peu naïf, comme d'habitude, mais c'était de bon cœur. Même si sa compagnie se révélait être de courte durée, ce serait toujours un pas de plus pour lui vers la réintégration à la civilisation. Tranquillement, pas après pas, il finirait par surmonter tous ses monstres d'enfances qui lui faisait craindre les foules plus que la mort. Il se retourna vers Mel, enthousiaste, et oublia presque de baisser la tête avant de s'adresser à elle. Il avait eut beaucoup de problème à se discipliner ainsi, car même étant aussi grand, Val avait rarement rencontré de personne si petite que le son de sa voix voyageait mal lorsqu'il parlait au-dessus d'eux.

"N'est-ce pas une fantastique idée, Mel?" s'égaya-t-il en tapant ses paumes l'une contre l'autre. "Nous qui étions si- enfin, moi qui étais si inquiet de la tournure de ce voyage! Comme dirais le dicton; deux têtes valent mieux qu'une, et comme ajoutait mon père; une troisième ne te ferais pas de tord Sigismond!"

Emporté dans ses paroles, il ne s'aperçut que trop tard de son erreur. Mais lorsqu'il le fit, tout ce qu'il allait dire se figea dans sa gorge lorsqu'il plaqua brusquement ses mains sur sa bouche, les yeux agrandis comme si il venait de révéler un secret effroyable. C'était une réaction un peu grande; il ne venait, après tout, que de laisser glisser son véritable prénom. Mais pour lui c'était grave. Car dans le rayon des souvenirs d'enfances douloureux, il avait encore la mémoire fraîche des rires qu'il recevait lorsqu'il se présentait. Pas des rires méchants; seulement des ricanements de surprise ou des moqueries légères, mais dans sa tête de jeune garçon, c'était de lui qu'on se payait la tête. Depuis ce temps, il s'était toujours introduit par son nom de famille, et jamais avait-on cherché plus loin. Mais maintenant que le masque était tombé, qu'allait-il faire si on riait de lui de nouveau? Il ne pouvait tout simplement pas supporter l'idée des regards qu'on lui donnerait. Alors, dans un élan de courage, il se résolut à mentir.

L'inventeur était probablement le plus horrible menteur que cette planète ait portée. Lorsqu'il planifiait ses fausses histoires, c'était à coup de dix, et donc, la plupart du temps, elles sortaient toutes ensembles (À l'insu de Val qui ne s'en rendait compte qu'après). Non seulement cela, mais la nervosité paraissait non seulement sans sa voix; tremblante et bégayante, mais aussi dans son corps ravagé de tics nerveux et d'anomalies. Le jeune homme n'avait jamais réussi à mentir sur quoi que ce soit; à part peut-être sa véritable couleur de cheveux, qu'il avait réussi à changer.


"Ah ah... O- Oui, vous voyez, j'avais ce f- frère... S- Sigismond." commença-t-il avec le sourire qui trahissait déjà l'histoire. "Il était plutôt intelligent mais vraiment bête e- et ous savez, mon père l'aimait beaucoup, mais l'avait un peu en grippe a- alors il le trouvait un peu naïf vous voyez... C'est pour ça qu'il lui disait t- toujours ça."

N'aurait-il pas parlé du tout, personne ne se serait rien douté. Mais ça, naturellement, l'inventeur ne s'en aperçut qu'après. Il replaça distraitement ses lunettes, un sourire crispé au visage, et enchaîna immédiatement, voyant que le silence s'éternisait.

"Bon! Par où commençons-nous?" fit-il, désirant dévier le sujet et, par-dessus tout, éviter les moqueries qu'il savait proches de la part de Mel.
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Melvinie
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MessageSujet: Re: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeMar 30 Mai - 8:23

(Ok, merci! Alors je ne ferrai pas un retour sur tout ce qui est arrivé avant et vais commencer au dernier message de Valentin (car il est très important pour le surnom que va lui donner Mel^^))

Melvinie en avait plus qu'assez d'attendre à rien dire (si elle n'avait pas tant la tête dure, elle aurait parler depuis longtemps, et beaucoup), aussi décida-t-elle qu'elle avait assez bouder Valentin et qu'il était temps qu'elle s'affirme avant que quelqu'un d'autre décide de les accompagner. Non qu'elle ait quelque chose contre la dame, seulement... disons qu'elle avait assez de son cousin comme personne à traîner partout. Aussi, lorsque son cousin lui demanda si ce n’était pas une fantastique idée de voyager avec elle, eu-t-elle fortement envie de rétorquer quelque chose du genre de ''Non, c'est vraiment mauvais comme idée, j'ai pas du tout envie que la p'tite dame nous accompagne parce que je suis déjà pas mal encombrée de toi alors...'' ainsi que (tant qu'a critiquer) ''J'me fou totalement de ton dicton idiot qui n'existe même pas pour vrai, moi j'veux juste ne plus avoir la malédiction avant de mourir...'', mais l'air que prit Valentin après avoir prononcer le mot ''Sigismond'' attira sa curiosité et elle réussit à retenir les paroles qui aurait fait dévier la conversation. La jeune fille eut alors devant les yeux un spectacle tout à fait pitoyable: Val tentant de mentir. Même un enfant (sans rapport au fait qu'elle en était une, merci) aurait deviner qu'il était loin de dire la vérité. En fait, elle l'aurait crû davantage s'il avait parler d'éléphant rose volant...

Alors, Sigismond, ce devait être son prénom... Melvinie faillit rire aux éclats lorsqu'elle parvint à cette conclusion, mais elle se contenta de bouffer un peu et de mettre sa main devant sa bouche. Sigismond! Tu parles d'un nom! Elle imaginait bien sa mère l'appeller... ''Mon Sigismond d'amourrr? Ou es-tu? Sigiiiischou?''. Déjà que Valentin, c'était pas super, Sigismond c'était tout simplement affreux. Mais pourtant, ça lui allait très bien… Sigismond Valentin, inventeur de renom. La jeune fille sourit et se promit qu’elle ne manquerait jamais une occasion de lui rappeller l’erreur qu’il avait faite en lui donnant son vrai prénom. Et autant commencer tout de suite… en accompagné les ‘’Sigischou’’ de ce qu’elle aurait voulu dire plus tôt et pendant toute la conversation entre les adultes (soit, beaucoup de choses.)


-Je ne sais pas, Sigis. On pourrait commencer par sortir de la forêt, peut-être. Ensuite, mais je dis ça comme ça, on pourrait peut-être faire notre itinéraire de voyage, tu ne crois pas, Sigischou ? Et, tant qu’a faire, on pourrait se décider à passer dans des villages pour ne plus se perdre. Puis on pourrait trouver une façon de voyager rapidement et d’arrêter de parler pour rien dire. Ah ! Aussi, on pourrait ne plus parler de notre malédiction à tout le monde et ne plus faire confiance à la première dame qu’on croise dans la forêt. Non que j’aie quelque chose contre vous, seulement, j’en ai pas mal assez de vous attendre parler… ‘’Je peux vous accompagner ?’’, dit-elle en imitant Thalie. ‘’Oh, oui, je crois’’, continua-telle avec une voix imitant celle de Valentin. ’Oh je ne sais plus, vous êtes probablement méchant avec la petite la et son féroce bâton’’… ‘’Ah c’est qu’on est pris a-avec une ma-malédiction ! C’est triste, non ?’’, ‘’Alors d’accord ! C’est super ! J’ai tellement envie d’aller sur le continent du mal !’’, ‘’Youpi Mel tu n’es pas contente ?’’. Alors, Sigisd’amour, on pourrait repartir et arrêtez de perdre de notre précieux temps, parce que je te rappelle que dans moins d’un an je vais mourir moi. Et , Sigis, tu connais le dicton qui dit ‘’C’est bien beau parler mais faut agir aussi’’? Moi je le connais et j’aimerais bien le mettre en pratique. Alors on y va, ok ?

Elle ? Sur le bord de la crise de nerf ? Non, pas du tout. Il faudrait plutôt dire qu’elle était sur les nerfs, et que tout son énervement venait d’exploser à ce moment précis. Il fallait dire que sa situation était assez désastreuse : une malédiction allait la faire mourir d’ici moins d’une année, elle se promenait avec un inventeur naïf qui avait peur d’aller dans un village et elle devait aller au continent du mal accompagnée de deux incapables (enfin, à son avis, car Thalie n’avait pas l’air d’être le genre de personne qui pourrait aider). Mais malgré le fait qu’elle croyait que tout ce qu’elle avait dit était justifier, elle réalisa bien vite qu’elle était allée trop loin, et que ça ne servait à rien de s’énerver (Sigismond aussi devait en avoir assez, après tout). Et puis, Valentin n’était pas un compagnon si pénible. Bon, c’est certain qu’il y avait mieux, mais en matière d’inventeur intelligent, il faisait très bien. Et puis, au moins, il n’avait pas l’air d’un noble (il n’était donc pas hypocrite, vantard, désireux d’argent et de pouvoir et toutes les autres choses que les nobles étaient).

-Sigis, j’m’excuse. À vous aussi, madame. Elle soupira. C’est que je suis un peu sur les nerfs, là. Mais ça change rien au fait qu’il faut bouger. Aller, on va chercher nos chevaux.

Sur ce (je deviens comme ma prof de math !) et sans un mot de plus, elle se dirigea vers l’endroit ou elle avait pris soin d’attacher les chevaux (puisque Val était partit en les laissant libre de fuir).

(Pas super comme message :S... C'est sortit tout seul^^'')
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Valentin
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MessageSujet: Re: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeMar 30 Mai - 18:04

[Désolée du post lamentable, je reviens d'une activité sportive avec un mal de tête plutôt embêtant...]

Dès que Melvinie ouvrit la bouche, le sourire de l'inventeur se figea. D'abord d'horreur lorsqu'il s'apperçut que sa cousine avait deviné la vrai origine du nom 'Sigismond' malgré sa (lamentable) tentative de le cacher, puis de peur lorsqu'elle mentionna les villages pour finalement disparaître complètement lorsqu'elle commença à les imiter. Valentin avait toujours été un enfant au fond de son coeur, et comment se porte le coeur d'un enfant quand on le moque? Mal. Renversé. Et le pauvre homme ne pouvait pas s'empêcher d'être blessé par les moqueries car, malgré son âge, sa sensibilité était bien une chose dont il n'avait jamais réussi à se débarasser. Qu'on raille ses paroles était déjà quelque chose, mais qu'on se moque de sa façon de parler... Melvinie était pourtant la mieux placée pour le savoir! Si il bégayait, c'était par manque d'habitude et par timidité, il n'y pouvait rien. Le visage de l'inventeur se crispa en une mine déconfite lui donnant un air de chien battu.

*Et puis quoi encore!* se reprocha-t-il en secouant la tête avec frustration, sentant les larmes monter dans ses yeux. *Je n'étais pas obligé de l'accompagner moi, pourquoi faut-il toujours qu'elle soit si... si... si peu reconnaissante! C'est mon argent qu'on dépense aux dernière nouvelles et- et... Ah! Je n'aurais jamais dut accepter d'aider si vite, voilà tout. Je serais mort tranquile dans ma tour, sans savoir que la malédiction était vraie, heureux à la perspective d'inventer...* Son visage s'assombri. *Mais maintenant... Je ne peux plus reculer. Maintenant que je sais ce qui m'attend, je ne peux pas laisser ma vie me filer entre les doigts, pas sans avoir vécu mon rêve...*

L'inventeur n'entendit que d'une oreille les excuses de Mel. Le mal était déjà fait, le moral du jeune homme vennait de s'affaiser. Sans un mot, d'une démarche lente et traînante, Valentin se dirigea à la suite de sa compagne vers leurs chevaux. D'un mouvement distrait, il caressa la crinière de Joachim, sa propre monture, et soupira.

"J'aurais mieux fait de rester dans ma tour..." fit-il dans un murmure, fixant un point vague à l'horizon.

En quelques minutes, les trois voyageurs furent prêts à prendre la route, la petite voleuse en tête, Thalie devant l'inventeur (car Aaron, le cheval de Mel, était beaucoup trop petit pour elle) et Valentin en bon dernier, toujours aussi déprimé. Les bons côtés étaient pourtant nombreux; maintenant qu'ils avaient un troisième avis, il risquait moins de se perdre, et la compagnie d'une fillette d'une douzaine d'année serait moins pénible si il avait quelqu'un d'autre à qui parler. Par chance, Valentin s'en rendait bien vite compte la plupart du temps; ses baisses d'humeurs étaient rares et très brèves.

[Suite --> ... Ehm, aucune idée?]
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Itzalina
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MessageSujet: Re: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeSam 9 Sep - 4:57

Itzalina était passée par les bois.... Elle les avait toujours préféré aux chemins qu'elle jujeait trop fréquentés.
Cela pourrait parraitre paradoxal a certains mais, elle s'y était toujours sentie en sécurité.
Depuis toujours, elle avait appris à y vivre et à s'y nourrir.

Elle avait quitté son campement de Wilwarin en début d'après midi et avait tout d'abord marché sans faire attention à ce qui l'entourait. Elle connaissait par coeur le royaume de l'automne perpétuel.
Elle avait ensuite été surprise d'aprercevoir quelques fleurs parci, par là. Peu après, elle avait commencé à distinguer des feuilles vertes parmis celles rousses qui couvraient les arbres.
Elle avait continué a marcher, la nature se recolorant peu à peu au fil de sa marche.
Puis, tout a coup, ce fut une explosion de couleurs.

Itzalina avait atteind le royaume de Mynorie.

L'automne y avait, chose étrange fait place au printemps sans même passer par l'hiver. C'était déroutant...

A chacun de ses pas, Itzalina s'étonnait de la débauche de couleurs qui l'entourait. Après les orangés du royaume à l'automne perpétuel, Mynorie paraissait comme irréelle. Tellement vivante après la tristesse de Wilwarin; partout, l'activité y foisonnait: les oiseaux se chamaillaient dans les branches et des insectes bourdonnants butinaient la multitude de fleurs qui entouraient l'elfe.
Dans le ciel, nul nuage. Celà lui fit un effet étrange. Itza se sentait plus libre.
A Wilwarin, le ciel était presque toujours menaçant et une grosse pluie pouvait tomber à tout moment.
Ici, le soleil qui ne rencontrait aucun obstacle pouvait réchauffer librement l'âme de l'elfe des bois.

Elle marcha longtemps sans se rendre compte du temps qui passait, émerveillée par ce paysage dont elle avait perdu l'habitude.
Pour elle, ce fut comme son premier printemps. Elle était restée si longtemps a Wilwarin qu'elle en avait oublié la beauté d'une nature qui s'éveille...

Pourtant, elle fini par sentir l'air rafraichir.
Le soleil commençait à descendre: Le soir approchait déjà et, le ciel sans nuage prommetait une nuit froide.

Itzalina sortit de son paquetage une cape légère qu'elle enfila à son cou.
Elle était d'un vert terne qui, au lieu de dissimuler l'elfe, la faisait ressortir, ombre sur le paysage coloré de ce pays au printemps perpétuel: Obscurité sur les jeunes feuilles aux verts tendre et les fleurs colorées des végétaux.
Dans ce paysage aux multiples couleurs, Itza dans sa cape semblait un fantôme venu d'un autre temps et ayant emporté avec lui ses couleurs défraichies et sa tristesse...

Elle continua à avancer...

Enfin, elle rejoignit un chemin et arriva dans une ville. Elle passa juste à côté de ce qui semblait être une maison abandonnée...
Se disant qu'elle pourrait peut-être y passer la nuit, elle se dirigea vers la batisse....

Arrow Taverne du chien qui aboie
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Itzalina
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MessageSujet: Re: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeJeu 9 Nov - 14:34

Itza avait donc prit la tête....
Elle marcha quelques temps vérifiant de sa fine ouïe d'elfe que les autres ne la suivaient pas de trop loin....

Elle avait choisi ce chemin car, il était peu fréquénté mais, elle hésitait maintenat à se rendre directement au chateau....
Là bas, il y aurait beaucoup de monde et, si Théodoric perdait le contrôle, un carnage serait assuré....

Elle n'avait vu personne sur sa route et n'avait donc pas vraiment eut à remplir son rôle d'éclaireuse dans le sens ou il lui avait été inutile de convaincre qui que ce soit de s'éloigner de son chemin....

Si les bois lui avaient parrus si enchanteurs lors de son premier passage, l'elfe aux yeux noirs n'y pretta cette fois pas la moindre attention. ils étaient toujours aussi magnifiques mais, elle, ne les remarquaient même plus.
Elle était inquiète.... Après réflexion, ammener dans l'enceinte du chateau Théo qui pouvait devenir à tout instant un monstre sanguinaire et impossible à stopper ne la rassurait pas le moins du monde....
S'il avait une crise (car c'est ainsi qu'Itza appelait les moment ou le démon en lui prenait le contrôle total du géant) au chateau, ou pire, dans une ville, beaucoup d'innocents mourraient encore et, elle n'était pas sûre de pouvoir le supporter...

Elle s'arréta donc en bordure du chemin et attendit le reste de la compagnie....
Après tout, si Berganon savaient où trouver les déesses ou, au moins l'une d'entre elle, peut-être pourrait-il l'ammener en ces lieux plus tranquilles...
Il pourrait eventuellement la faire venir sous escorte si la déesse avait à craindre quoi que ce soit....

En pensant aux déesses, Itzalina se souvint du but qu'elle s'était fixé quelques temps plus tôt, en quittant les bois de Wilwarin...
Autrefois, elle voulait faire payer les grandes divinités pour ce qu'elle avait souffert à cause de "leur guerre".
Cette idée même la faisait a présent sourire... A quoi bon... Elle ne ferait par celà que de répeter l'histoire... Une vie pour une vie....
Elle perpéturait seulement ses erreurs passées... Tuer sans autre raison vallable qu'une famille qu'elle avait perdu 2 siècles plutôt....
Mais, les déesses étaient-elle seulement mortelles?
De plus pensait l'elfe, si elle-même n'était pas même parvenue à blesser Théo, comment pourrait-elle ne serait-ce qu'égratigner des être d'une puissance telle qu'elle pourraient débarasser le monde d'un fleau comme ce geant sans âme....
Plus elle réfléchissait plus l'elfe se disait que sa quête de base (retrouver son frère) était sans espoirs et que peut-être les déesses elles-même ne pourraient l'aider...
De plus, éliminer Théo les "rachèteraient" aux yeux d'Itza. il avait déjà fait tant de mal....
Et puis après tout, qu'est-ce que les déesses avaient-elles vraiment à se faire pardonner?
Après tout, que savait réellement une simple elfe des bois de cette fameuse guerre? N'avait-elle pas elle-même fait perdre des êtres chers à des personnes qui ne le méritaient pas?

C'est sur ses sombres pensées qui lui étaient à présent habituelle qu'elle attendit Théo et les autres.
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MessageSujet: Re: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeSam 11 Nov - 8:33

Le paladin prenait la tête, suivant Itzalina d'un quart de lieu environ, il tenait par la main son destrier noir de jaie sur lequel révait tranquillement la fillette qui faisait rayonner sa pierre.
Il l'observa un moment, sans trop savoir que dire, puis il port la main a son torse et plongea sa main dans son surcot pour y pecher son médaillon a l'effigie d'un dragon, orné d'une pierre élémentale. D'un mouvement précis, il la désenchassa et la tint dans son poing un moment, a la contempler. Puis il tendit le bras vers la petite fille et lui déposa dans la main. Il vit la pierre reprendre sa couleure verte-ambrée et réyonner doucement, dégageant une douce chaleur.


-Qui etes vous?

Sa voix avait perdu ses accents autoritaires et froids, non cette fois elle était calme, posée et chaleureuse, pour mettre ne confiance la petite.
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Pheolir
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MessageSujet: Re: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeDim 19 Nov - 21:49

[i]Pheolir marchait à l'arrière quand il remarqua une légère brume se lever au sud. Rien d'extraordinaire, mais cela pouvait les ralentir. Il porta la main à son épaule grossièrement resoudée tentant de penser à quelque chose de plus agréable. Malheureusement, la douleur était telle qu'il avait le corps maculé de sueur et nulle pensée n'aurait pu le détourner de cette abobinable torture que lui faisait subir son articulation fraîchement brisée et réparée. Le rôdeur s'éfondra au sol, sans que personne n'en n'eut conscience. Il tentait tant bien que mal d'avertir le reste de la troupe, mais cela fut en vain. Déja sa peau virait au blanc et des signes de moins en moins subtils laissaient présager que les force vitales de l'être se vidaient. Bientôt sa forme humaine serait impossible à garder et il devra se montrer sous sa vraie nature.

*La fiole!* Pensa-t-il.

Pheolir tendit le bras vers le minuscule bouteille accrochée à son cou, la saisit faiblement et l'ouvrit. Le rôdeur, fortement affaiblit, porta la fiole à ses lèvre. Il ne restait que quelques minimètres lorsque la créature blessée échappa la fiole au sol. Cette dernière se vida toute entière dans l'herbe de la forêt.

Sans cette petite potion, pheolir était destiné à une mort douloureuse. Il sombra dans un sommeil profond, à moins que ce fut un coma temporaire.


//HJ: (À vous de jouer Razz )//
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Torak
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MessageSujet: Re: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeLun 20 Nov - 14:12

Torak suivait le groupe, un peu derrière, mais il n'avait pas envie de s'y joindre pour l'instant. Il marchait donc tranquillement dans cette magnifique forêt de Mynorie mais, regardant devant lui, Torak aperçut un membre du groupe tomber lourdement sur le sol. Il le voyait, en train de tenter de boire un liquide se trouvant dans une fiole mais le malheureux la fit tombée et le liquide se répandit dans l'herbe. Torak acceléra l'allure et rejoignit le pauvre homme, il s'était évanouit.
Torak reconnut alors cet homme, c'était le rodeur que le géant démon avait blessé d'un coup à l'épaule.
Torak le secoua à peine tout en tenant son épaule, et prononçant des paroles elfiques pour tenter de tirer ce rôdeur de son coma.
Voyant qu'il ne pouvait rien faire il regarda le groupe dirigé par Berganon et cria:

-Seigneur Berganon, venez m'aider! L'un de vos est à terre et il est en mauvais état!
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Némésis
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MessageSujet: Re: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeLun 20 Nov - 22:43

Némésis suivait le groupe se sentant quelque peu impuissante. Elle était là seulement parce qu'elle s'était donnée comme mission d'aider Théodoric. Toutefois, maintenant que Berganon avait pris l'affaire en charge, elle se sentait bien inutile. Ses pensées vagabondaient comme elle le faisait elle-même. Elle ignorait où ses pas allaient la mener. Elle ne savait pas quels obstacles elle aurait à traverser à l'avenir. Elle ne parlait pas à ses compagnons de voyage, elle n'était pas très bavarde - du fait qu'elle était perdue dans ses pensées. Le souvenir de ses parents qu'elle recherchait toujours lui revint à l'esprit. Elle avait quelque peu divergé de sa quête initiale... Elle entretenait toujours un profond dégoût pour tout ce qui avait trait à la magie. D'autant plus qu'elle attribuait la présence des démons à la magie. C'était un autre élément négatif de cette force qu'elle trouvait maléfique.

Autour d'elle, le paysage était féérique, mais la guerrière s'en rendait à peine compte. Elle avait vu trois saisons différentes en peu de temps et elle ne s'en émerveillait plus. Elle était en train de perdre son énergie. Elle en avait trop utilisé pour tenir tête au géant. Maintenant qu'elle avait d'autres personnes pour l'épauler, elle sentait la force qui lui permettait de survivre la quitter. Elle ne voyait plus vraiment pourquoi elle était là, pourquoi elle devait continuer, pourquoi elle vivait. Sur ses sombres pensées, elle observa les autres en quête de réconfort.
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Théodoric
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MessageSujet: Re: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeMar 21 Nov - 2:01

Théodoric ne voyait personne. Seulement un épais brouillard partout autour de lui. Semblant de panique, le géant eut été déséquilibré s'il avait été capable d'éprouver une telle émotion que celle de la peur. Pourtant, les hommes et les femmes de l'expédition étaient là, à quelques mètres de lui à peine. Il n'appercevait pas Berganon, il n'appercevait pas Pheolir ni Torax. Il n'appercevait pers.... Ho ! Enfin. Némésis. Théodoric s'approcha de cette lumineuse présence. Lumineuse, mais qui au contraire de l'aura des protecteurs de la lumière n'irritait pas ses sens.

Le colosse fit quelques pas vers elle, se planta devant la petite chasseuse.
- Que se passe t-il maintenant ? demanda neutrement le monstre. Aucune inquiétude ni aucune impatience. Seulement cette neutralité robotique dénuée de toute humanité, de toute substance.

Et Théo se retourna vers Lusina. Bingo. Baal-Peor avait deviné. Il n'était pas si dingue, après tout... Cette chose possédait une grande puissance. Était-ce une déesse ? Surement pas mais... Les yeux rouges ne voyaient même pas Berganon. Seulement cette... chose.. Source d'un semblant d'espoir, d'une part, et d'un trésor à détruire, d'une autre. À peine quelques enjambées et la créature causait déjà des désagréments à la petite troupe, se plantant près de la titane et s'apprétant à l'empoigner dans ses bras puissants, comme si jamais le roi de la terre n'avait existé...
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MessageSujet: Re: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeMer 22 Nov - 14:46

Par Guerluse, il cherchait à les ralentir ou quoi? Le rodeur était soudainement tombé, Berganon ne s'en était aperçu que lorsque Torak l'avait appelé. Une solution, vite, ilne pouvait pas s'encombrer d'un blessé, alors il faudrait le laisser sur place? Non, impossible, le mieux serait de l'installer en sécurité.

-Torak, enmenez cet homme à l'auberge, elle est à moins d'une demi-lieue derrière nous, on ne peut pas se permettre de ralentir... Rejoignez nous si vous le désirez ensuite.

Ils ne pouvaient pas se permettre de ralentir, car le géant pouvait provoquer une hécatombe à chaque instant. Ils arrivèrent alors au niveau d'Itzalina.

-Prenez une demi lieu d'avance et dite a tout le monde que vous croiserez de changer et de nous contourner sur une lieue. Nous allons au château de Mynorie.

Il laissa Itzalina s'éloigner d'assez loin avant de se retourner vers la petite Lusina, assise en amazone sur son destrier. Il esperait regarder dans ses yeux, y déceler ne serait-ce qu'une faille, mais la petite refusait obstinément de le regarder.
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MessageSujet: Re: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeMer 22 Nov - 18:06

Une vive lumière apparut dans l'horizon de vu du jeune rôdeur avant qu'il ne se réveil brusquement. Il sentait sa blessure s'empirer, mais ne comptait pas faillir à son devoir en se lessant ainsi écarter de la troupe. Pheolir ouvrit les yeux et brusquement, et non sans douleur, se releva avec peine du sol.

-Il me faut de l'eau et des fleurs de gouret. Écraser les fleurs et mélanger avec l'eau le liquide obtenu. Je crois qu'il, il prit une courte pause pour reprendre ses esprits, y a un mortier un on pilon dans mon bagage. Il ne vous restera qu'a secouer violament la mixture et me la faire ingérer. Je me chargerai du reste. Fit-il.

Observant Berganon et Torak, pheolir attendit qu'ils partent à la recherche de la plante.

Le gouret était une plante commune pour les habitants du continent de la terre, car elle faisait office de poison puissant pour les assasins. En effet, si ingérée à l'état pure, elle peut causer la mort d'un homme en quelques heures. Un plante dangereuse pour sûr, mais qui avait aussi l'étrange propriété d'accélérer la guérison de nombreuses blessures, tel les plaies et les fracture diverse. Cette capacité que la plante possède n'est connu que de ceux qui ont une formation de médecine avancée et des rôdeur les plus aguerris. Le goret était une plante de petite taille, quelques centimètre, tout au plus et possédant l'une des fleurs les plus ideuse connue par les habitant du continent.

Pheolir pensif, songeait au hypothétiques questions qui pourraient être posées par ses compagnons de voyage et décida après mûr réflection de dire la vérité sur sa nature, si question était posée à ce sujet.

Le rôdeur resta silencieux dans l'attente d'une réponse quelconque de la part de Berganon ou Torak
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MessageSujet: Re: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeJeu 23 Nov - 13:35

Ecoutant attentivement le rôdeur, Torak, grand connaisseur de la médecine elfique et humaine, chercha dans tous les noms de plantes médicinales qu'il connaissait, celle dont parlait Pheolir.
Il se souvint alors de cette plante très mortel mais paradoxalement possédait des qualités de guérison puissantes. Il s'adressa alors au blessé:

-Je vais chercher la plante dont vous parlez, je ne mettrais pas bien longtemps

Sur ces mots, Torak se dirigea au bord du chemin, mà où se trouvait le plus souvent cette plante à la fleur hideuse. Cherchant quelques minutes il finit par trouver deux de ces plantes, il les cueilla avec précaution puis revint vers Pheolir et Berganon.
Il sortit donc le mortier et le pilon, il écrasa alors les plantes, sortit une fiole de ses étuis, y versa de l'eau puis y déposa les plantes écrasées.
Il secoua alors violemment comme le rôdeur lui avait dit. Une fois la mixture prête, il amena la fiole aux lèvres du blessé.
Tous en faisant ingéré le remède à Pheolir, Torak se tourna vers le roi et déclara:

-Seigneur ne perdez pas votre temps ici je m'occupe de tout, prenez de l'avance, Pheolir et moi vous rejoindrons rapidement.


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MessageSujet: Re: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeJeu 23 Nov - 18:22

Peu avant de quitter les lieux afin de faire son travail d'éclaireuse, l'elfe demanda au roi en indiquant Théo du menton:

"Etes-vous sur que ce soit une bonne idée de l'ammener dans l'enceinte du chateau ?"

Théo qui pouvait devenir à tout instant un monstre sanguinaire et impossible à stopper ne la rassurait pas le moins du monde.... Encore moin dans un lieux où beaucoup de personnes seraient présentes...

"S'il a une "crise", beaucoup d'innocents riqueraient encore de perdre la vie... Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous mais, je ne suis pas sûre de pouvoir le supporter... A moin que vous ne soyez sûr qu'il n'y ai aucun danger... Ce géant est vraiment très dangeureux....."

Elle savait parler un peut trop directement au paladin qui était après tout le roi du continent de la terre mais, ne pu garder un tel doute pour elle-même....

Elle attendit la réponse du roi prête toutefois à lui obéïr s'il jujait vraiment important d'ammener Théo dans une zone à la population si dense que le chateau...
Elle pouvait écarter les voyagers mais, qu'en serait-il du reste du peuple? Qui écouterait une humble elfe des bois leur demandant de quitter toutes les zones où Théo risquait de les suivre.... Qui la croirait?
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MessageSujet: Re: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeLun 27 Nov - 14:16

- Qui êtes-vous ?

Au ton de sa voix, il tentait de la mettre en confiance. La fillette qu'elle semblait être voulut sourire, mais se figea bientôt quand une étrange sensation l'envahit. Elle se retourna, pour réaliser qu'un de ceux qui auraient dû les suivre gisait à terre. L'un d'entre eux s'en était-il rendu compte ? Oui, manifestement. L'homme blond au visage masqué qui discutait avec Berganon dans la taverne s'était porté à son secours, et appelait le paladin à l'aide.

Elle n'eut pas vraiment le temps de s'en soucier, que le géant destructeur se plantait auprès d'elle, visiblement près à l'attraper, et elle doutait fort que ce fut pour une étreinte amicale.

Berganon avait demandé à Torak de ramener le blessé à la taverne, puis à Itzalina de prendre de l'avance, mais elle ne s'en souciait plus. A ses poignets, les branches de lierre s'agitait, sentant le danger qui menaçait leur maîtresse.

"Ca, ça ne va pas du tout..." songea-t-elle. Et aussitôt un mur de lierre se forma devant elle tandis que des racines jaillissaient du sol pour enserrer les chevilles du géant. Maigre défense contre le colosse. Elle espérait seulement que celui qui partageait sa monture avec elle réagisse rapidement...
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Théodoric
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MessageSujet: Re: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeLun 27 Nov - 18:14

Théodoric était capable, à l'aide des pouvoirs que lui conféraient Baal-Peor, de briser des murs de pierre à mains nues, tordre l'acier et défoncer toute chose... Mais si la perte de son âme signifiait la disparition de toute trâce d'épuisement physique, elle signifiait aussi la perte de tout entrain, de toute vigueur, de toute détermination. C'est ainsi que Lusina se découvrit, et que la force monumentale du monstre se laissa surprendre par ce tour de magie pourtant banal ; aux yeux du démon majeur, bien sur. Depuis qu'il avait prit possession de ce corps, c'est à peine s'il pouvait lancer le moindre sortilège, tant la carcasse puissante du guerrier de la terre était molasse à toute acte de finesse.

Sans montrer le moindre signe d'étonnement, Théodoric baissa les yeux pour constater que des vignes et des liannes, des racines et des forces naturelles terrestres étaient en train de l'empêtrer, de l'immobiliser. Placide, le géant prit un moment avant de réagir le moindrement. Lentement, son épée fut dégainée et mit en pièces le mur érigé pour le séparer de la titane. Trop tard bien sur pour pouvoir s'en approcher. Théodoric jeta son regard sans substance sur Lusina. Pas de haine, pas de surprise, pas de rien du tout. À peine un constat, et encore il était si vague que Théo se laissa fixer le néant, immobile, comme si l'opium lui trafficotait les méninges.

Quelques coups d'épée, et voilà le grand homme libre de se déplacer. Les coups de lame, imprécis, ont tailladés ses chevilles, qui tranquillement se regénèrent... Ce qui vient de se passer ; Lusina, son appui par Berganon, le reste... Vient maintenant mettre en péril le royaume entier, ainsi que son gardien élémentaire officiel. Sur les visages des spectateurs, ce n'est pas de la joie que de trouver en leur souverain l'un de ces ignobles loyalistes. Et au milieu de cette situation tendue et dramatique, Théodoric souffre, comme si l'huile bouillante le brûlait de fond en comble. Il s'en fout. En ce moment, personne ne le voit.

Il ne ressent rien que l'homme ne connait. Il se fiche des affaires des hommes. Il veut trouver sa mort. Enfin. Enfin mettre fin à son supplice qu'il ne peut même pas ressentir, une nuance intangible et insaisissable qui dévore son être et lie dans les ténêbres le diable fou et la coquille puissante et vide de sens qui fut autrefois un respecté champion et baron sur un territoire pas si lointain... Théodoric Stahlfaust.

Un instant plus tard, le géant balance puissament l'immense épée prise à Arkanne au hasard, l'égarant entre les plantes et les cours d'eau...
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MessageSujet: Re: Une forêt, aux abords du château...   Une forêt, aux abords du château... Icon_minitimeMar 28 Nov - 6:40

Le Paladin acquiesca d'un signe de tête, Torak s'en occuperait, lui il devait continuer, mener ce démon au péril.

-Je ne suis pas encore assez stupide pour l'ammener dans mon château. Non, vous resterez tous a la lisière de la forêt dans une petite clairière, j'ai quelqu'un a aller prendre au château, quelqu'un qui pourras nous débarasser du démon.

Derrière lui, le paladin entendit de lourds pas s'avancer petit à petit, un regard en arrière lui confirma ses doutes, le géant approchait, il avait l'air de vouloir s'en prendre à Lusina, celle ci d'ailleurs réagit rapidement et ne fit qu'amplifier les soupçons de Berganon. Elle fit pousser sous les pieds de Théodoric un enchevêtrement de racines et de plantes grimpantes. Mais il se débarassa des lianes qui l'empéchaient d'avancer et ô surprise! Envoya son épée dans les airs! Un signe de rédemption? Probablement pas celui du démon, les démons combattent jusqu'a la mort, il s'en souvenait...

L'assaut, si on pouvait le qualifier ainsi, était repoussé, mais il reviendrait à la charge, obligatoirement, et sous peu. Berganon plus prudent que jamais, car cette fois ci il n'avait pas que sa vie à sauver, mais aussi préserver celle de ceux qui le suivait, accelera légerement l'allure du destrier et se tint sur ses gardes, pret, non pas a le taillader à coups d'épée mais plutôt à coups d'arguments sonnants. Le Paladin était en mesure de lui offrir la mort, et il pouvait tres bien décider de ne jamais l'y mener.


[Le fait de l'amener vers une déesse qui provquera sa mort, c'est de ça dont je parle.]


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