Arrivé sur la berge

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La berge sur laquelle le bateau fantôme accosta n'était définitivement pas accueillante, mais ne présentait aucun menace apparente. C'était un endroit désert, rocailleux et très humide, ce qui expliquait la brume lourde qui y flottait comme drap recouvrant l'horizon. La plage au sable grisonnant devait être plutôt difficile d'accès aux marin, car devant elle, la protégeant des intrus, de grand rochers variant en taille et en forme étaient dispersés comme un labyrinthe dans les vagues qui s'y frappaient avec force. L'eau était visiblement agitée, et il était difficile de savoir si une tempête allait avoir lieu car le ciel semblait d'un naturel gris. En raison des conditions atmosphériques, la plupart de la flore qui sinuait ça et là sur la terre était des plantes aquatiques ou résistante à un surplus d'eau. Il y avait même, sur les iceberg de pierres, des sortes de lianes verdâtres de texture molle qui s'entremêlait pour forme une sorte de couverture naturelle. C'est peut-être ce qui sauva la vie des derniers passagers de l'embarcation, car lorsque le bateau se faufila entre les pierres- comme si il savait déjà le chemin- seul le bruit inquiétant des vagues contre la coque vint troubler le silence. La construction de bois se frottait sans bruit sur les plantes ce qui lui évitait ainsi s'abîmer. C'est entre deux rochers particulièrement haut que le bateau s'immobilisa finalement- deux rochers particulièrement bien placés à ce que les passagers s'y agrippe pour descendre. Leur arrivé ressemblait de plus en plus à un piège, mais un simple regard par derrière leur avertit qu'il était d'hors et déjà piégés. Il était impossible de tourné l'embarcation désormais emboîté, et de toute façon, le chemin qu'ils avaient emprunté était désormais difficile à concevoir, tant les pierres, comme des barreaux de prison, étaient rapprochés. Il n'eurent donc autre choix que de ramasser tout ce qui pourrait leur être utile et de descendre sur le territoire inconnu…

[Pas trop d'idée de comment bouger, alors je laisse le sale travail des réactions à une de vous deux... ^^'']

Invité

[J'attendais une réponse de la part de Thalie, mais je vois qu'elle est partie...^^'' Donc voilà, j'ai pas trop d'inspi moi non plus, ça risque de ne pas être un super message.]

Voilà. Ils étaient arrivés sur le continent du mal. C'était très probablement un piège. Mais ça ne servait à rien de paniquer avec ça, car ils ne pouvaient plus rien y faire. Melvinie jeta un regard en arrière, tentant d'apercevoir la mer qu'ils venaient tout juste de quitter, mais de nombreux rochers s'élevaient, lui barrant la vue. Elle se retourna vers son cousin et Thalie. Valentin était plus blanc que jamais, ce qui ne l'étonnait pas du tout. Ils ramassèrent tout ce qui pourrait leur être utile et qu'ils étaient en mesure de transporter sans trop de peine, se qui ne se réduisait pas à grand chose. Heureusement, les chevaux n'étaient pas disparus en même temps que les marins. Peut-être à cause de leur paraisse, qui sait? Mais ils n'étaient pas d'un grand secours, car l'un devait transporter Valentin et Thalie et le petit poney de Mel n'était pas tellement vigoureux. Ils commencèrent leur chemin. En ne sachant pas du tout ou aller. La petite voleuse serrait la poupée vodou contre elle, espérant qu'elle allait s'animer à nouveau pour leur indiquer le chemin. Durant le trajet, Melvinie ne put s'empêcher de tripoter son porte-bonheur. Car oui, avec le temps, elle s'était attachée au médaillon de sa cousine, et elle ne s'en séparait jamais. Alors qu'elle le serait davantage que d'habitude, probablement pour se rassurer, elle sentit son ongle glisser dans une fente. À peine eut-elle le temps de se demander ce que c'était qu'elle ressentit une grande fatigue et glissa lentement du dos d'Aaron.

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Melvinie ouvrit cligna des yeux. Elle jetta un regard aux alentours. Il faisait noir, les étoiles brillaient dans le ciel. Au loin, elle apercevait un grand manoir, étrangement semblable à celui dans lequel avait vécu Valentin. Il sursauta en entendant un murmure près d'elle. La voleuse tourna la tête et remarqua la présence d'une vieille mendiante recouverte de vêtements en loque. La femme resta immobile un moment, observant la demeure au loin, puis elle marcha vers celle-ci. Mel tenta de lui parler, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Elle tenta de la toucher, mais sa main passait au travers du corps de l'itinérante. La fillette commença à avoir peur. Qu'est-ce qui lui arrivait? Ou était-elle? Par réflexe, elle porta la main à son cou, à la recherche de son médaillon, mais il n'était plus là. *Wow, wow, là... Calme toi, Melvie, Calme toi... Tu dois... tu dois rêver...Oui, t'a qu'a penser fort que c'est un rêve et tu vas te réveiller... Non?*, pensa-t-elle. Mais une petite voix lui soufflait qu'elle ne rêvait pas, mais qu'elle ne devait tout de fois pas s'inquiéter. La voleuse décida de jouer la curieuse et de chasser sa peur; elle suivit la dame. Celle-ci arriva devant le manoir et grogna faiblement à la porte. Presque aussitôt, un homme vint lui répondre. Il semblait joyeux, comme s'il était en train de fêter, mais son sourire s'effaça lorsqu'il aperçut la vieille femme.

-Parts! On veut pas d'idiots d'itinérants ici! Vous avez pas ailleurs ou aller? Cria-t-il.
-Je..., sa voix était faible. Une pomme? Juste... une pomme?
-Pff! Tu peux rêver! Comme si j'allais donner une de nos précieuses pommes à une mendiante!

L'homme rit et ferma brusquement la porte. La dame hocha négativement la tête, comme si elle venait voir un enfant faire quelque chose de mauvais. Elle s'éloigna un peu (suivit de Melvinie) et s'installa sous un grand arbre. Elle s'assit, jambes croisées, et sortit une poudre quelconte de son sac en marmonnant quelques paroles que la petite voleuse eut beaucoup de difficulté à entendre. La seule chose qu'elle comprit parfaitement fut la fin de ce qu'on pourrait nommer un rituel, lorsque l'itinérante clama haut et fort: La pleine lune vous tuera un à un, jusqu'à ce que chacun de vos déscendant se soit éteint. Melvinie se sentit à nouveau une grande fatigue s'emparer d'elle, et la voleuse eut tout juste le temps d'apercevoir une petite fille aux cheveux blonds qui les observait par une fenêtre du manoir avant de revenir au monde réel.

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Melvinie bougea un peu. Elle sentait le sable sous ses doigts. Ou était-elle? La voleuse poussa un faible soupir. Elle sentait le soleil sur ses paupières clauses. Elle ouvrit lentement les yeux et c'est à la vue de son cousin qu'elle se rappela de tout. La mort de sa mère, sa rencontre avec Val, la découverte des billets, la malheureusement rencontre avec Thalie, Watoo, la poupée, le navire fantôme et, finalement sa vision. Enfin, ce qu'elle croyait être une vision. Qu'est-ce que ça pouvait être d'autre...? À moins que ce soit, comme disait Thalie, sa peur qui lui jouait des tours? Sûrement pas! Pff! Comment pouvait-elle seulement envisager que la muse pourrait avoir raison?

[J'ai dit ''à la vue de Valentin'' parce que j'imagine qu'il ne va pas rester sur son cheval à la regarder^^ S'il y a un problème, n'hésite pas...! Bah oui, fallait bien que je lui fasse avoir une vision à la p'tite^^]

Le voyage en bateau fut rapidement classé. Il s'était bien trop encastré dans le labyrinthe de rochers qu'il leur été impossible de faire demi-tour vers une terre plus accueillante. Etait-ce une fatalité? Le destin qui s'acharnait à les laisser seuls? Oui, sûrement. Car la logique s'était éteinte depuis le moment où ils avaient posés le pied sur le bâtiment (le bateau quoi). Les visions avaient assurement envenimé la situation, et les dires de la Muse semblait être mal perçus. Ils pouvaient en effet être prise pour une sorte de sorcière, toujours à exprimer de sombres pensées, et à parler avec une philosophie abstraite. Comment pouvait-elle un instant intéresser deux voyageurs en quête d'un avenir plus chaleureux? Surtout pour cette gamine de quelques pincées d'années, qui semblait la prendre en grippe. Elle avait toujours droit à des regards de côtés, et pas la moindre chance d'essayer de nouer un contact: la voleuse l'évitait tout le temps. En fait, elle avait beaucoup de mal à discerner le profil de la gamine. Heureusement, Thalie était loin de le prendre mal. Elle qui était restée cloitrée pendant des années avec un voleur orgueuilleux, on pouvait facilement croire que Thalie y verrai une forme stupide de se venger... Mais pas du tout. Elle avait beau avoir eu énormément de peine et de tristesse face à ce type, Melvinie demeurait être quelqu'un de différent, et quelqu'un d'humain avant toute chose. Le simple fait qu'elle soit une voleuse n'allait certainement pas changer les pensées de la Muse à son égard.

Laissant de côté tout cela, elle suivit les deux autres vers un chemin moins tortueux. Les rochers lui écorchèrent à plusieurs reprises les mains lorsqu'elle essayait de se rattraper, et ses sandales fines n'arrangèrent rien. Mais elle se tut. Elle n'allait pas se plaindre, elle ne voulait pas se plaindre. D'ailleurs, à quoi ce cirque lui aurait-elle servit? A attirer l'attention des deux autres sur sa présence? Ils savaient qu'elle les suivait, et ils devaient d'ailleurs avoir les mêmes problèmes qu'elle, alors à quoi bon? Pourquoi user sa voix alors quelle lui serait utile à des choses plus efficaces? Tout le monde avait les mêmes problèmes, pas besoin d'en rajouter.
Effectuant le trajet sans d'autres encombres, ils arrivèrent sur un paysage plus stable. Un chemin de terre se dessinait sinueusement devant eux. Pas besoin de réfléchir, ils iraient par là. Montant sur le cheval, elle se retrouva derrière Val, après avoir prit soin de remettre ses gants, pour ne pas donner au jeune homme la possibilité de savoir qui elle était réellement. Les deux chevaux côte à côte marchèrent pendant de nombreuses minutes. Le silence était pesant, personne ne prenait la peine de prendre la parole, surtout pour dire ce que tout le monde pensait: ils n'avaient rien à faire dans un endroit aussi glauque, surtout elle. Elle qui devait ramener Sylphe au pouvoir! Quelle décadence de sa part! Une Muse se retrouvant en territoire ennemi! Erf, pouvait-on appeler cela le "pas de pot"? Oui, sûrement. C'était la fatalité qui tombait sur elle, bel et bien la fatalité!

Alors que la jeune femme remuait en elle ses sombres pensées, elle remarqua pendant quelques instants Melvinie qui, le regard dans le vide, semblait tripoter une médaille, au bout de son collier. A peine l'eut-elle touchée, qu'elle fut prise d'un sommeil fulgurant. Elle glissa lentement de son cheval, et atterrissa durement sur le sol. Pourtant, la chute ne la réveilla pas pour autant. Son sommeil semblait presque artificiel...
Sans attendre, elle sauta du cheval en même temps que Valentin. Bien que lui aussi été plongé dans ses pensées, il avait remarqué l'étrange scène. Il se rua sur Melvinie, et dans les quelques phrases qu'il débita, elle sentit la peur lui nouer au ventre. Thalie, prit les rênes des chevaux, les arrêtant dans leur marche passive. Eux aussi semblaient moins vifs... Elle les attacha en un noeud rapide et pas très réfléchi, et s'avança à son tour vers le corps de la gamine. Elle se pencha, tâta son pouls. Elle était vivante, c'était déja ça. Pourtant, c'était étrange, que lui arrivait-il?

"-Tu sais ce qu'elle a?" demanda t-elle dans un souffle à Valentin "Ca lui arrive souvent de tomber de fatigue comme ça?"

Le signe négatif de la tête du jeune homme ne fit qu'amplifier la tension. Tout les deux essayaient tant bien que mal de faire des hypothèses ou des théories pour tenter de trouver le pourquoi du comment, mais ils étaient sur le continent du mal... Tout pouvait arriver... Et si...

Elle n'eut pas le temps de finir sa pensée: Melvinie battit des paupières. Elle observa autour d'elle, l'air hagard. En un instant, Valentin sembla tellement soulagé. Thalie la questionna alors:

"-Eh! Qu'est ce qui t'es arrivé bon sang? Tu nous à foutu les jetons! Comment ça s'fait que tu te soit ainsi endormi?"

[Hum, sans vouloir être désagreable, j'aimerai bien que la situation se débloque un peu. C'est pas que j'ai une fiole à donner à une Déesse, mais enfin si, un peu Rolling Eyes

. Bref, Mel, Val, Z'êtes toujours là?]

Invité

[Moi je suis là... J'ai parlé à Val dernièrement du forum, elle a dit qu'elle avait complètement oubliée... Je l'attendais pour répondre... Je vais lui en reparler en faisant un peu de pression (^^). Au pire, je nous ferez avancer jusqu'au parc. Là, vu qu'on a que deux billets, tu partirais et Val pourrait prendre son temps avant de revenir^^]

[D'acc moi ça me va ^^ . Il est temps que ma pitite muse prenne son envol et parcourt d'autres contrées Razz

]

Invité

[Val a décidé de ne plus venir sur le forum. Je fais un message vi-vite pour te libérer. Et quand je dis vite, c'est vite parce que j'ai pas trop le temps, mais je veux pas t'obliger à rester alors qu'on postera plus^^]

Melvinie rassura Thalie face à son évanouissement. Ça la faisait sourire de voir la muse en panique... Cette fois-ci, c'était pas un tour que nous jouaient nous yeux, hein? Les voyageurs se remirent en route. Après plusieurs jours de voyages de l'hostilité du continent du mal, ils arrivèrent enfin devant le Parc-Ô-Fantômes. La voleuse en était très heureuse: enfin, ils seraient débarasser de Thalie! Et puis, le temps passait. La première lune se raprochait dangeureusement; les deux cousins n'avaient plus un instant à perde. Après avoir fait leur adieux à la muse (faussement émotif et triste du côté de Mel), le duo s'agagea dans la parc. Ils sentaient leur anxiété grandir à chaque pas. Que leur réservait ce lieu sinistre qu'ils connaissaient à peine?

[Voilou, tu es libre, désolée pour la... huh... pocheté du message?]

[EDIT:: *Réalise: je verrai plus ma chtite Mel! Sad

C'est fini... Bouhouhou... Bon bien adieu Thalie... J'aurai passé un bon moment...! J'ai adoré t'hair xD Dommage que Val ne soit plus inspirée... Adieu ma chtite voleuse maladroite favorite!

Et Watoo, si tu lis ça, merci pour ta participation avec ta p'tite poupée Liloo^^]

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