Erian réflechissait. Comment avait-il pu se retrouver dans une telle situation. Il avait été arreté et emmené aux cachots pour un meurtre qu'il n'avait pas commis et un autre qu'il avait bien commis. Mais enfin, il avait l'habitude des erreurs judiciaires. C'est ainsi qu'il resta calme, à attendre patiemment son heure d'évasion en repensant à cette affaire...
~ Tout avait commencé dès son entrée en ville. Il recherchait des informations sur la confrérie des voleurs qui avait massacré ses amis et sa mère adoptive. Il demandait imprudemment aux passants tout ce qu'il voulait savoir, mais personne ne put lui répondre.
Près de deux heures plus tard, vint enfin un inconnu qui accepta de donner les réponses qu'Erian attendait.
- Venez chez moi, je vous dirai tout, dis l'homme.
Une fois arrivé, l'inconnu lui revela que la confrérie était arrivée en ville quelque semaines avant Erian. Il lui donna des informations sur le lieu du quartier général, les membres, etc...
Soudain, un carreau d'arbalète traversa la vitre et se ficha dans le cou de l'homme. Un deuxième siffla aux oreilles d'Erian, mais manqua sa cible. Rapide comme l'éclair, le jeune homme ouvrit la porte et grimpa jusqu'a la source de l'agression, sur un toit. Un meurtrier s'enfuyait à grandes enjambées. Erian prit alors son arc et décocha trois flèches, qui se plantèrent toutes dans la chair de l'agresseur. Celui-ci tomba en plein de la rue, au milieu des passants et des gardes. Erian fut rapidement rattrapé, il indiqua pour sa défense la position du corps de l'inconnu, ce qui lui valu d'être inculpé d'un double meurtre. Après un rapide jugement, il fut envoyé dans les geoles, en attendant d'être executé. Voila oû il en était. ~
Il était maintenant minuit. Erian se leva de son lit, prit une cuillère que l'on donnait aux prisonniers pour qu'ils se nourrissent, et crocheta la serrure de se cellule avec cet ustensile. Le Semi-Elfe devait maintenant récuperer ses affaires, dans la tour des gardes. Avec sa capacitée à voir dans le noir, le voleur se fraya un chemin entre les gardes, sans jamais être aperçu. Après avoir recouvré ses biens, il s'enfuit de la ville.
* Dirigeons-nous vers Wilwarin, je suis sûr que la confrérie s'est déplacé dans une autre contrée en apprenant le décès de son tueur. Je me demande pourquoi ils m'évitent, ces crétins de tueurs...*
Et c'est ainsi, dans le calme de la nuit, Erian se dirigeai d'un pas vif vers Wilwarin, son arc et ses flèches dans son carquois, son passe-partout bien rangé dans sa poche.
Ven 21 Juil - 15:32