Chaos [Public averti, si possible]

Je ne savais pas si je devais mettre ceci dans histoire ou poème ou même ailleurs... Mais voila, je le met ici.
Le topic consiste en ceci : à la place de polluer la section avec toutes mes histoires à la noix (plus ou moins débiles..), je vais les placer ici, pour que tout le monde puisse lire mes délires de créations de d'autres forums ou d'ailleurs... Je vais mettre des textes, des histoires, et des choses quasi-inclassable...

Par exemple, pour ouvrir en beauté, voici un "roleplay" improvisé sur de la musique, qui consiste en une espèce d'histoire...
http://blackaugust.darkbb.com/viewtopic.forum?p=321#321

Je rajouterai mes textes ici... Et conserve "poèmes" pour la poésie en tant que telle.

*Suffit, maintenant j'arrête d'abuser de vot' bonne patience. Au revoir j'espère que vous aimerez >_<*

Un pianiste souriant, noir, aveugle compose au fond du bar une toune enlevante. Cliché ; Rien n'y échappe, la pièce est juste à la bonne ambiance. Pièce enfumé, des bandits de toutes sortes, avocats, buisenessman et revendeurs éparse dans cet espace restreint. Ce n'est pas long qu'on comprend que l'endroit n'est clair que pour les quelques bonnes âmes qui s'y perdent pour boire un coup ou mater les serveuses. Tout le monde est louche, tout le monde trimballe son histoire et ses petites affaires. Personne n'est normal ici, les gens ordinaires ne s'attardent pas aux bars du niveau 8, et encore moins au Styx.

Look rétro, ambiance peinarde, des gens qui t'ignorent pendant que d'autres te regardent du coin de l'oeil. Pierce ouvre la porte, passant devant deux doorman fort singuliers et leur jetant un clin d'oeil amusé. Souriant, ses dash lookant sur son visage androgyne et blafard, le grand et frêle Pierce Valgral regarde sans se gêner la population du bar. Certains détournaient le regards, d'autres lui répondaient de défi, de malaise ou d'aggressivité. Mais l'homme en costard blanc n'a pas de temps à perdre, il est habitué à de larges games de réactions, et ne s'en préoccupe plus ; montrer son égo monstrueux par cette attitude désinvolte lui suffit. Du coin de l'oeil, il note le reflet d'une lame dans le fond à gauche. Amusé, Pierce garde ce détail en mémoire, puis s'avance vers la personne qu'il voulait rencontrer.

Ses cheveux lui arrivent à mi-dos, sont noirs encre, contrastant avec sa peau et son assortiment. Yeux vert émeraude, allure distinguée, ancienne. Pierce semble avoir une trentaine d'années, mais seuls les plus avertis comprenent qu'il en a bien plus. Se dressant, souriant, devant la table où siègent trois buisenessman, celui en face de lui le remarque et lui fait un signe de tête. Pierce se prend une chaise et s'assoit à la table, regardant les autres respectueusement.

Silence à la table, les gens sourient et se toisent, se jaugent. À la gauche de Pierce, l'homme qui l'a invité semble satisfait. Ses yeux couleur acier semblent emplis d'une maligne lueur. Jerus Antocaste, une barbe parfaitement soignée, coupée court, brune, cheveux aux épaules, brun eux aussi, semble entrer dans la quarantaine et émane calme et sagesse. Son tuxedo bleu foncé et noir rajoute encore à son look de parfait entrepreneur. À la droite du nouvel arrivant, Etarcos Paltirion, ridé et plutôt moche même pour ses 65 ans, se fume tranquillement un énorme cigare en grimaçant. Ses cheveux sont courts, blanc, tout comme sa barbe et sa moustache épaisse. Néanmoins, de ses petits yeux noirs émane une confiance et une intelligence foudroyante.

Pierce tourne son visage vers le dernier, en face de lui. Il s'attarde à ce jeunot, mi-vingtaine maximum, cheveux long jusqu'en bas des épaules, rouge pétant, le teint pâle et l'allure nonchalente. Celui là est pratiquement évaché sur sa chaise, et sa petite silhouette d'un mètre 55 en impose malgré tout, avec son habit chic et noir, et un regard perçant et vicieux.. rouge.

Pierce sourit de plus belle. Il n'est pas entouré de gens désuets. Pas du tout même. C'est l'aîné qui brisa le silence, entre deux bouffées de fumée.
- La parole est d'argent et le silence est d'or... Mais qu'importe, si de nos jours l'or sert à accumuler de l'argent. Et à la base, le temps étant de l'argent, je crois que la pause a assez durée... Si vous vous présentiez monsieur, je ne crois pas qu'on se soit déjà rencontré.
Et le vieillard reprit une bouffée de cigar.
- Désolé j'en oublis mes manières, dit l'homme en souriant. Je m'appele Pierce Valgral, je suis.. humm.. disons.. une connaissance de Jerus. Une vieille connaissance oui..
Sourires en coin, les deux hommes s'échangent un regard amusé.

Apparament satisfait, le vieil homme finit son cigare et en sortit un autre de sa poche intérieure, le huma, le coinça entre ses dents et l'alluma.
Jerus se tourna vers Pierce et commença de sa voix anormalement calme, douce, envoûtante.
- Pierce, je te présente Etarcos, qui tient la fameuse Bibliothèque universelle. Nous étions en train de faire affaire pour des échanges d'information entre lui et ma propre entreprise, The Hive.
Visiblement, le dirigeant de la compagnie en question était plus que fier de sa réalisation ; plus de 10 000 employés humain ainsi qu'une technologie de haute pointe. La compagnie fesait tout ; une immense machine qui répondait aux demandes en tout genre. Gérant les dossiers, fesant de la surveillance, trouvant informations en tout genre, fesant des enquêtes, la firme était polyvalante et toute puissante, et ne cessait de s'accroître. Il avait de quoi être fier, le talentueux buisenessman. Humanitaire, avec beaucoup de suite dans les idées, ce n'était pourtant qu'à contrecoeur que son supérieur en âge fesait affaire avec ce qu'il appelait affectueusement "Biggest Brother".

Partageant seulement de manière détaché le plaisir de son confrère, Pierce fronça les sourcils en s'attardant au cas d'Etarcos.
- La Bibliothèque universelle ? J'en ai entendu parlé mais je dois admettre avoir entendu de nombreuses informations faussées ou contradictoires à ce sujet.
Le vieil homme afficha une moue enjouée, avant de lancer ;
- La bibliothèque est un repère où l'on peut tout trouver tant que vous savez chercher. Ordinateurs, livres, oeuvres d'arts, modèles... Rien de comparable à une bibliothèque ordinaire ou un centre d'information. C'est un flood d'information continue qui y rentre, tout est analysé, tout est en action, à la porté des intéressés.
Continuant à savourer son cigar, l'homme s'adossa à sa chaise avant de poursuivre.
- Je ne fais pas ça pour l'argent... Tout ce dont je n'ai pas besoin, je le donne pour enrichir encore mon oeuvre, ou à ceux qui en ont vraiment besoin. La plupart des gens ne comprennent pas le concept... Et c'est aussi bien ainsi, je préfère encore que l'ignorance ne salisse pas mon établissement, à partir du moment où elle n'est pas accompagnée du désir d'apprendre.

Pierce était intrigué, voir fasciné ; cet homme simple d'apparence semblait doté d'une grande humanité, et d'en être parfaitement conscient qui plus est... Un génie, grognon mais toutefois assez plaisant à rencontrer. Jerus se tourna enfin vers le petit homme particulièrement esthétique, et le présenta à un Pierce curieux...
- Et voici Nagulaz Kriegroth, un important actionnaire de la Hive, qui en est aussi l'un des représentants, avocat et conseiller pour la firme. De plus, il tient son propre bureau de juristes au coeur de Chi-Town, et joue ainsi un rôle importante dans l'économie mondiale.
Le petit homme fit un hochement de tête humble tout en jouant du bout du doigt sur le bord de son verre de martini. Baissant la tête en souriant, l'air gêné, Pierce ne détacha pas son regard de lui une seule seconde. L'homme en blanc sentait que cet homme avait beaucoup d'influence, et autant il était un acteur incroyablement doué, autant il était évident que la flatterie ne le gênait pas pour une miette. Parmis ces égo engrossit, c'était celui du jeunot qui inspirait la crainte à Pierce.

- Et si vous nous disiez ce que vous faites ici au juste ?! dit Etarcos sur un ton de plaisanterie, un sourire sobre sur ses lèvres entourées de barbe.
Pierce se mit à son aise, jeta un regard derrière lui, appercevant la clique de durs en train de le pointer du doigt. Se retournant vers ses interlocuteurs, l'homme répondit tout en douceur ;
- Je suis ici pour prendre des nouvelles, bien sur ! Et aussi parce que mon maître, qui ne pouvait être présent ce soir, tient à faire savoir son intérêt pour la croissance de la Hive, et propose d'envoyer un inspecteur faire toutes les vérifications de ses coutûres avant d'investir une partie de son immense fortune pour doubler d'un coup sa productions et ses moyens. Intéressés ?

- Excellent !, répondit le fondateur de la méga-entreprise. - Si cela peut rassurer votre supérieur, ça me fera plaisir de le laisser inspecter mon organisation. Il sera content de constater que The Hive est sans tâche et absolument dans les normes, et ce malgré un rythme de production fantasmagorique.

Pierce sourit. Tout allait pour le mieux, du moins pour l'instant. Il avait toute confiance en Jerus, cet homme était un véritable ange et l'une des personnes les plus douces et généreuses qui lui était donné de connaître. Néanmoins, son jugement et son assurance n'arrivaient pas à le convaincre ; il était évident qu'il était un brin trop optimiste et dans son utopie n'arrivait pas à imaginer qu'il puisse y avoir le moindre problème. Pierce, pour sa part, sentait qu'il se tramait des choses louches dans cette immense organisation. C'est de ses propres yeux qu'il verrait la véracité de ces hypothèses. Etarcos jeta un regard à l'homme en complet blanc, un regard entendu ; une opinion partagée.

Visiblement, Pierce ne cessait d'être étonné par la présence d'esprit du vieil homme. Il n'aurait bien pas pensé que son ami s'entourait de gens aussi vifs... Nagulaz se râcla la gorge, depuis le début de l'entretient il n'avait pas dit un seul mot. Voix suave, assurée, intriguante...
- Bon et bien tout ça me semble bien clair. Donc, sur ce, je vous dis au revoir. Je vous rappelerai pour de prochaines informations.
Le petit homme se leva et fit une petite révérence polie à chaque membre de la petite assemblée, puis se retira tout en douceur.
Etarcos écrasa son deuxième cigar, souffla sa fumée puis reprit la parole.
- Je crois que je vais en faire autant. Ce fût bien agréable mais je crains monsieur Pierce que vous soyiez arrivé à la fin des négociations.
Le vieil homme fit un sourire franc et amusé, et Pierce ne put réprimer un petit rire face à tant de convivialité. Les deux autres hommes se levèrent, et Jerus régla la note.

Etarcos salua les deux autres et s'en alla sans attendre, prenant un air bonhomme et ne rigolant qu'un cran plus fort devant les regards méprisants de certains des membres de la place. Ne restait que Jerus et Pierce.
- Alors, comment va Valentin ?, demanda le buisenessman.
- Ho et bah tu le connais, toujours les même complexes, toujours le même orgueil.. Mais il se porte plutôt bien sommes toute, et puis il s'est trouvé des hobbies...
Pierce rigolait bien en pensant ainsi à son maître. Capricieux comme tout, ce type méritait somme toute l'admiration de Pierce pour sa tenacité et son caractère terriblement attachant.

Néanmoins, le plaisir fut de courte durée ; une rumeur, un semblant de cri dans l'assistance, et un coup de feu. Jerus grimace de douleur, serrant les dents et fermant les yeux. Tout ce passe si vite... Le brillant buisenessman est projeté contre la table et la fracasse sous l'impact. Il est mort, ou bien inconscient, mais en tout cas sa blessure est sérieuse, béante dans sa poitrine. Pierce se retourne vers la source du coup de feu. Au bout de l'arme se tient un mec aux cheveux verts, en brosse, le regard noir et portant un manteau gris. Avec lui, un espèce de petit dingue jouant avec sa lame, un gros balèze tatoué aux yeux couleur topaze et un autre aux lunettes noires rondes, crâne chauve et style gothique. Tous lèvent vers Pierce leur arme à feu. Blaster à Ion, blaster à particule, blaster blaster toujours blaster.... Pierce soupire. Pourquoi doivent ils toujours choisir les gros calibre ?!

Le petit lâche un hurlement débile alors que les gens se sauvent, se cachent et chialent. Trop de gens trop bien armé, personne n'ose s'avancer. Seul le barman sirote son shnaps et rigole en regardant la scène, accoté contre le comptoir. L'homme en complet blanc retire sa chemise et la lance vivement sur le côté avant de recevoir une puissante salve d'arme lourde dans le corps, le projetant directement dans le mur 4 mètres derrière. Craque dans la paroi, mobilier tassé et endommagé, en plus de beaucoup de poussière. Les truands rigolent, couvrant presque les hurlements de terreur de la foule. Soudain les rires s'arrêtent, la tête du gros recule d'un coup vers l'arrière, éclatant en une longue traînée de sang alors que le corps s'écroule. Les 3 autres sont pétrifiés, se retournent vers l'endroit où devrait se trouver le cadavre refroidit de Pierce Valgral. À la place, ils y apperçoivent entre les débris un homme tout en contrôle de ses moyens, tirant à coup d'un gigantesque revolver entre les morceaux de bois.

Terreur ! Les bandits bondissent pour se couvrir, mais une balle explose le bras du goth, le prennant de court. Les balles fusent, mais les tirs se font plutot à l'aveuglette. Le petit s'approche sans cesse. Le goth relève la tête, destabilisé, et aussitôt la perd et à nouveau s'écroule, pour de bon. Pierce se relève ; son habit est tâché de sang, et il semble éprouver un léger malaise, se tenant le ventre de sa main gauche tout en prenant soigneusement le temps de viser avec son monstrueux canon.

Le petit fonce avec sa lame... Pierce le regarde venir, comme au ralenti... Bruit métallique ; la lame vient s'arrêter contre le canon du fusil. Surpris, le brigand voit avec horreur celui ci se tourner directement devant ses yeux. BANG ! Et un autre qui perd la tête et va s'écraser contre le mur. Un autre bruit étrange... Pierce voit une grenade au plasma voler vers lui. Regard incrédule de la part de l'homme ; ses assaillants n'y vont pas de main morte, semble t-il... Pierce attrape le projectile en plein vol et enfonce son pouce dans le déclencheur, stoppant le compte à rebours.

L'homme au cheveux verts est stupéfait, et rapidement se sauve vers la porte de secours, sous le regard amusé du barman. Vite, Pierce le poursuit, fesant du jogging avec ses grandes jambes éfflanquées. Arrivé dehors, il tombe sur une impasse ; des ruelles. Mais le type n'a pas dit son dernier mot ; Pierce ferme alors les yeux et vise... et dans l'ombre de ses songes, il apperçoit sa cible. BANG !!! Cri un peu plus loin. L'homme marche tranquillement vers sa cible qui a perdu un pied. Arrivant enfin à côté de lui, il voit le blaster le viser... BANG ! Un autre cri quand le dernier brigand perd tout son avant bras dans un admirable spot de sang.

L'air toujours aussi relaxé, Pierce se penche pour mieux observer ce drôle d'énergumène. beaucoup de gens se rebellent contre la Hive ; il est notoire qu'elle réduit considérablement les taux de crimes dans les environs, traquant brigands divers, escrocs, revendeurs... La sécurité de l'industrie est implacable. Et ça, ça en dérange beaucoup. Ça ne prend pas longtemps pour que l'homme ensanglanté en arrive à ces déductions. Se retournant sans rien dire, il laisse traîner le meurtrier malchanceux, et balance par dessus son épaule la grenade en s'en allant. Explosion de flammes gluantes et bleues. Il ne reste plus que des cendres carbonisées du pauvre type.

Pierce revient au Styx et regarde les dégâts, les gens qui sont encore là ont presque repris leurs rythme normal et la plupart parlent de la tragédie comme d'une histoire, pendant que les deux bouncers nettoyent les salissures. Le corps de Jerus n'y est plus, Pierce ne comprend pas. Personne ne l'a vue parait-il... Heureusement, il retrouve rapidement son haut de tuxedo blanc, toujours immaculé. Souriant, essayant de faire disparaitre les tâches rouges sur sa chemise, l'homme sort et retourne chez lui pour attendre la suite, peinard mais suspicieux.

Un grand manoir, sombre à souhait, au bout d'un vaste terrain encerclé de murs de pierre, bien en retrait au niveau 7. Son haut de tuxedo sur son épaule, Pierce s'approche en fumant un cigarillos, arborant toujours son petit sourire en coins. Aucun soleil ne se rend ; tout le niveau 7 est enseveli sous le niveau 4, et du coup le plancher de ce dernier cache toute lueur. Scène étrange, sauf bien sur pour les habitués. Ouvrant la grille avec une belle grosse clé en métal archaïque, style médiévale (comme le château un peu plus loin), le grand gaillard se met à siffler en arpentant le chemin de marbre noir.

Bientôt, il arrive devant l'énorme porte et entre sans même cogner. À l'intérieur, c'est le noir, à l'exception de quelques chandelles disposées un peu au hasard. Pierce ne s'en préoccupe pas ; il voit parfaitement dans les ténêbres, et de toute manière il connait ce gigantesque manoir comme sa poche. Déposant son veston, l'arrivant entend un bruit à sa droite...

DING DING DING !!!! Pierce bloque rapidement trois coups rapides et précis de katana avec la paterre en métal où se trouve son veston. L'assaillant bondit au dessus de lui et tente une nouvelle attaque. Pierce s'esquive avec aisance, maintenant à 10 mètres derrière sa position initiale, souriant toujours, le cigarillos coincé entre ses dents.
- Alors, tu essais toujours de me toucher Valentin ? ricana l'homme en s'adressant à l'autre.

- Erreur "Pear", j'ai niké ton tox , pouffa le maître de maison de sa voix enfantine.
Pierce fronça les sourcils et regarda la paterre qu'il tenait encore dans ses mains, constatant les dégâts ; son haut de tuxedo tomba en lamelles au sol, ne laissant qu'un tout petit morceau accroché. L'homme bougonna et mâchouilla son cigare, perplexe.
- Non mais tu sais tout le mal que j'ai eu à sauver cette pièce de vêtement ? Maintenant ça y est c'est fichu.
Pierce n'était au fond qu'à moitié sérieux, crachant son mégot directement dans le cendrier à quelques mètres et déposant la paterre sans s'occuper des morceaux.

Le gaillard qui s'approcha de lui, tout fier et bouffi d'orgueil, c'était Valentin Price, la peau blanche, cheveux noir, court et impeccable, à l'allure d'un gamin de 15 ans tout au plus... Partout au niveau 7 ; niveau des êtres surnaturels, des "Dimensionnal beings" et du marché noirs, tout le monde le craignait comme étant le Roi des Vampires. Conservant une fougue de jeunesse, ce tricentennaire savait remettre les prétendants au "trône" à leur place. Valentin, tout en sourire en portant un manteau en cuir, ainsi que toute la panoplie assortie ; T-shirt rétro de Black Sabbath, bracelets spiké, jeans noirs rapiécés et bottes à cap d'acier. Un look d'enfer, en somme, pour un type d'à peine 1m68. Celui-ci se sortit une clope, que son homme de main lui retira aussitôt d'entre les lèvres.

- T'es pas un peu jeune pour te ruiner la santé ? nargua sans retenu l'ami et serviteur du Roi vampire, lui adressant un immense sourire aux canines surdévellopées, accentuant encore le ridicule de la blague.
Valentin bougonna, et rattrapa vite l'objet de son désir. Gommelant, il s'alluma. 15 ans d'allure, peut-être, mais il n'avait plus de santé à conserver, et était assez vieux pour faire ses propres choix. Pierce le savait et aimait en rire. Valentin le savait et préférait éviter de s'attarder à ce détail humiliant pour son pesant orgueil.
- Bon, z'vais aller m'sercer un casse-croûte "Pear", en attendant z't'ai laissé une surprise pour ta fête...
Valentin laissa un clin d'oeil à son compatriote, rangea dans son fourreau son katana marqué de runes et, souriant, sortit par la porte pour se chercher à manger...

Pierce leva un sourcil amusé, il était content de servir ce type sympathique et surprenant, aussi gamin qu'au moment de sa mort. Enfin, quelques secondes après la sortie de son maître, Pierce soupira doucement et ramassa les morceaux méticuleusement, puis les porta dans la poubelle. Montant au premier, il mit sa chemise tâchée de sang au lavage et rangea le reste de son habit maintenant incomplet. Quel gaspillage, quand même... Zen, tout à fait à l'aise, le grand homme déposa sur le lit son énorme revolver à balles au plasma, ainsi que ses quelques "quick load". Bientôt, il reprit ses accoutrements de tous les jours ; celui d'homme de maison. Tout distingué, cela fesait des lustres que l'homme se comblait de faire le ménage dans le manoir de son maître, répondre à la porte lorsque des cliques de vampires imbus de pouvoirs voulaient s'en prendre à Valentin, puis ramasser dégâts et carcasses par la suite....

Nan vraiment, Pierce avait toujours servit, et s'en accomodait parfaitement. Ainsi donc, il commença le ménage que son seigneur répendait partout avec un professionalisme juvénile, et en même temps se servit quelques verres de scotch, dans le silence... Il profitait de ce temps mort, repensant à sa vie passée, à l'époque glorieuse des chevaliers, à la décadence, aux fêtes démentes qu'il avait vécus ces derniers siècles, aux drogues qu'il avait essayé, à toutes ses comcubines, à toutes ses victimes... Haaaaa comme il avait changé depuis. Sourire aux lèvres, toute cette bonne humeur lui donnait envis de voir quel était ce fameux cadeau que lui avait laissé son maître pour son anniversaire. Lentement, il retira ses gants et les laissa sur un meuble où se trouvait son petit plumeau et son aspirateur à main, puis il se glissa dans la cuisine...

Aussitôt rentré, une vive lueur apparue.... celle de près de mille bougies disposées sur un immense gâteau qui ressemblait fort à un château tout à fait connu de Pierce. Celui ci fut surpris, fit de grands yeux devant tant de lumières vives et de bonnes attentions, puis il fut prit d'un incontrôlable fou rire. Près du château-gâteau lumineux, l'homme de main trouva une carte, qu'il ouvrit...

~Pour tes loyaux services, et pour fêter ta longue vie !
Je t'ordonne de te servir au moins 5 bouteilles au bar
Et si tu le fais pas c'est ta garde robe qui y passe
Aller mon pote, pour une fois faut que tu fasses la fête

Ton pote King Valentin ~

PS : J'ai trouvé tes infos ; le mec qui avait essayé de dégommer
Jerus y'a de ça 2 semaines s'appele Frencis Gaält, c'est un Juicer
du niveau 6, un vrai chasseur de prime y parait. Tu devrais le
trouver dans les bars du port après 22h. Pas besoin de dire merci.

PS 2 : Les clés de la bécanes sont dans le gâteau, régale toi

Pierce regarda l'immense confection patissière en hochant de la tête et se grattant l'absence de barbe. SLATSH ! La main s'enfonça et retira le trousseau. En un clin d'oeil, l'homme était changé en manteau et linge tout simple, encore ses dash sur les yeux, et apportait avec lui 5 bouteilles de fort et son Super-magnum sur la dite bécane, rugissant et fumant vers le port du niveau 6....

Niveau 4 ; le APC du capitaine Karban roule à toute allure entre les routes, presque désertes à ces heures ci. À raison d'ailleurs ; les malfrats sortent de leur tannière dès 22h, et dans ce quartier, il est fréquent que les brigades de la mort causent plus de dégât qu'ils n'en évitent. Somme toute, le capitaine obéit aux ordres sans s'arrêter sur ces broutilles, le lourd véhicule remplit d'une quinzaine d'hommes fait du 150 kilomètres heure dans les ruelles, et tant pis pour ceux qui se trouvent sur leur route !

La mission est cruciale, l'état d'alerte est sonnée, quelqu'un a essayé d'envoyer un message, ou bien même un virus, à l'ordinateur central de la ville, A.R.C.H.I.E... Quoi qu'il en soit, tenter d'infiltrer le noyau mère de tout l'état est un crime passible du châtiment maximal. Néanmoins, les banques de données du nid sont inviolables, protégées par la meilleur sécurité du monde, ainsi que par des systèmes complexes classés top secret. Personne ne connait A.R.C.H.I.E., outre la famille royale et les quelques membres de l'élite. Pour le compte, c'est certains officiers influants de l'armée coalisée qui se déploient en ce moment même dans la ville de Chi-Town, près à traquer les hackers sans faire preuve d'aucune douceur...

Capitaine Dietrish Karban, 55 ans, portant fièrement sa casquette d'officier CC [Coalition Commander], regarde par la vitre rouge les bâtiments et les gens défiler, près à s'abattre sur son premier suspect. Le véhicule blindé s'arrête alors devant un vaste et noble bâtiment, construit sur un style romain anthique. Alors que le maître de l'établissement monte lentement les marches en essayant d'ignorer la présence coalisée, le capitaine l'interpèle...

- Monsieur Etarcos ! Venez ici je vous pris, nous aurions quelques questions à vous poser si vous le permettez.
Le vieil homme se retourna et toisa la présence blasphématoire qui venait se pointer à sa porte, et se retenant de refuser l'offre, il descendit les marches, transportant avec lui sa valise et un air frustre. Dans son imper aux multiples médailles, Karban attendit le vieillard, souriant de son affreux visage ridé et amoché.
- Vous me voulez ?
- En effet, j'aimerais quelques renseignements... Quelqu'un à tenté d'infiltrer la mémoire d'ARCHIE, et le langage étant codé et inconnu, nous soupçonnons que des "D-Bees", des magiciens ou des Tek-raiders soient en cause dans cette affaire. C'est un travail de haut niveau, et il ne pourrait venir selon nos sources que d'un ordinateur incroyablement performant. Outre, vous êtes l'un des seuls à posséder ce genre d'attirail hors de la jurédiction militaire...
- La sécurité dans la Bibliothèque est infranchissable, et je suis offusqué que vous et vos supérieurs puissent penser que parce que j'instruis la population à la place de bourrer leurs crânes de sornettes puritaines.. que je puisses être un ennemi du bien commun, et l'empire...
Aucune peur dans la voix du sage devant la menace du militaire. Depuis toujours, c'était par simple amour de l'art que la famille impériale acceptait l'institution de la Bibliothèque Universelle. Pour eux, le savoir ne devait pas être au peuple, et devait rester du côté de la noblesse et des militaires. D'ailleurs, aucune éducation n'était fournie à ceux qui n'étaient pas registrés comme civils, ce qui bien sur imposait de nombreuses normes et bien des manigances...

- Humm.. soites soites. Nous ne fesons que vérifier bien sur. Néanmoins, je vous conseille de bien faire vos vérifications, ou bien la fermeture de ces portes sera le moindre de vos soucis. Au passage, pendant que vous y êtes, l'empereur vous serait très reconnaissant de trouver pour lui d'où provient le message initial ; il y a 20 sources de répertoriées, et ARCHIE refuse de donner la moindre information à ce sujet. Alors à la prochaine... Bonne soirée.
Karban jeta sur son aîné un regard à la limite du mépris, puis retourna, l'air amusé, dans le véhicule qui s'éloigna rapidement dans un vrombissement et la fumée. Etarcos était choqué. Chaque rencontre avec ces impertinents et prétentieux personnages lui coupait tout entrain.

Grognant, continuant à fumer son cigare, le vieux entra dans l'établissement. À l'intérieur, des ordinateurs à perte de vue, et plusieurs escaliers menant aux divers étages. Des étagères, pleines de mini-disques, traîtaient de tout et de rien. Etarcos jeta un oeil indifférent à la horde de cyborgs partiel ou complet qui surfaient sur le net comme de véritables... machines. Le vieil homme soupira ; tous ces hommes, plus ou moins modifiés, se sentant de plus en plus comme des choses artificielles, cherchaient le réconfort de leur demi-vie dans l'information. Etarcos en était déçu ; c'était pour l'humanité qu'il avait créé l'endroit, pour l'enrichir et la dévelloper. Pourtant, c'était ceux qui avaient le plus besoin de trouver la vérité qui ne la cherchaient pas...

Le vieux se entra dans un ascenceur et descendit au 4e sous-sol. Là, son ordinateur personnel l'attendait, ainsi que son directeur, en charge de la sécurité de tout le bâtiment. Etarcos entra dans le couloir et composa le numéro de code de la porte, toute banale. À l'intérieur, nec-plus-ultra de technologie ; énorme ordiateur aux multiples écrans, capable d'analyser toutes les opérations du réseau local. Dans le confortable dossier, un grand homme se tient, vêtu seulement d'une robe de chambre et de nombreux tatouages, dont le plus visible entoure tout son cou ; ligne rouge et saignante, comme si on lui avait coupé la tête. Cheveux blond, presque rasé, l'homme aux traits creux, costaud malgré une apparence d'homme dans la soixantaine, 2 mètres de haut et le regard insondable, se leva de la chaise et l'offrit à son supérieur sans dire mot.

- Merci Holoff...
- Monsieur aurait-il un tracas ? Je sens un certain inconfort dans vos paroles...
Prenant place dans le siège douillet, Etarcos se retourna vers Holoff, l'air vaincu.
- Comme d'habitude mon bon ami, vous voyez juste... Des magouilles sont en train de se faire mon cher, et je crains fort que nous ne nous retrouvions bientôt dans un tir croisé entre d'impétueux révolutionnaires et l'armée coalisée...
Holoff fit une moue désolée, conscient de son impuissance dans cette situation. Pendant ce temps, le vieil homme avait cherché et trouvé ce qu'il cherchait ; les 20 sources. L'une d'elles se trouvait au sein même de la Hive... Les autres se dispersaient un peu partout en Chi-Town, surtout vers les niveaux où le marché noir et les Dimensionnal-Being établissaient domicile. Ce serait bientôt une vraie traque dans les niveaux 6, 7 et 10...

Etarcos le sentait, toute cette histoire ne sentait vraiment pas bon... Pour lui, cela était clair ; seule la Hive possédait parmis ces sources assez de puissance pour envoyer le message mère. Les autres n'étaient que des leurres... Jerus aurait du mal à expliquer tout ça...

Alors que les deux érudits réfléchissaient, le point clignotant de la source #13 indiquait les tavernes au bout du port, au niveau 6...

La bécane : réplique des sky cycle de la coalition, celle ci venait du marché noir et n'arborait pas les même design de têtes de mort. Néanmoins, toute noire et tout aussi puissante, le véhicule n'était aucunement conçu pour la ville et ses dédales, avec sa vitesse de croisière de 280 à 400 km/h, et sa vitesse maximale de 900 km/h facile. Néanmoins, Pierce fendait l'air avec une parfaite maîtrise, évitant les obstacles malgré la vitesse. À cette heure, à ce niveau, les gens sortaient... Cherchaient de la bouffe dans les poubelles, ou allaient boire, se droguer, ou n'importe quelle autre passe temps amusant.

Souriant derrière son masque, les cheveux dans le vent, l'homme arriva rapidement au port, où il garra son véhicule. Retirant son masque, rangeant ses affaires, le major-d'homme exentrique vêtu d'un simple manteau avança sur le port, entendant les cris et jurons des fêtards...

Entrée dans le bar. Regard à gauche, regard à droite. Table de pool, arcades, jolie serveuse, deux danseuses nues se dandinant autour de leur poteau, des soaulons communs, un type louche et immobile au fond, et une clique de "juicers" se promenant comme les toxicomanes hyperactifs et survitaminés qu'ils sont un peu partout dans la salle, de la bière (qui ne leur fait aucun effet) à l'arcade, jusqu'à la drague de salope un brin trop artificielle... La chance !

Pierce sourit, attire sur lui l'attention des juicers, surhommes drogués par un attirail complexe 24h sur 24, décuplant leurs capacités mais réduisant aussi leur durée de vie à quelques années... Satisfait, Pierce se rend au bar, étrange et assuré. L'endroit est e mauvais goût, ça se voit... ça se sent. Le nouvel arrivant hume l'air et sourit. Cette ambiance il la connait si bien... il s'y sent à son aise. Même pas le temps de commander une bière qu'un espèce de hippie aux cheveux hirsutes, des "google" téléscopiques dans le visage, vient l'accoster. Juicer...
- Hey toi, tu viens pas du coin huh ? Hehehehe
Pierce resta un moment incrédule devant cet énergumène dégénéré... Pourtant... Du coin de l'oeil, Pierce apperçu ses trois compagnons.. L'un de dos, jouant à l'arcade, un autre en train de draguer la serveuse, lui jetant un coup d'oeil une fois de temps en temps, et l'autre... nulle part. Ça sentait le piège, les juicers étaient peut-être des tarré, mais un seul d'entre aurait explosé sans problème un régiment entier des meilleurs marines de l'âge de l'information... donc le 20e siècle, en somme.

- En fait, je viens du niveau 7, j'avais envis de savoir si votre alcool gouttait votre air, soit le poisson avarié.
Pierce était toujours souriant, et l'espèce de hippie devant lui se mit à rire. Il était bien le seul... Alors que l'autre continuait à rigoler tout seul, Pierce continua...
- De plus, je suis à la recherche d'un certain Frencis Gaält... vous le connaissez ?
Là, tout le monde figea. Plus un rire ni un son, ni même un mouvement sinon celui de regarder aux allentours, incertain...

Soudain... BANG ! Un puissant projectile de rail-gun, se déplaçant à une vitesse supersonique, vint percuter violemment la tempe de Pierce. Tout son corps fut projeté, et s'affala contre le comptoir alors que les trois juicers visibles dégainaient leur arsenal et sous les regards effarés du barman et de la serveuse, s'évertuaient à vider leur chargeur de "big guns" dans le corps du brave homme. Plasma, canon particule, rail gun... les juicers aimaient avant tout les gros flingues et la grosse baston. À nouveau, silence ; le corps fumant sourit toujours.
- J'crois qu'on l'a eu les mecs, lâcha le mec au mohawk à l'arcade, tout en s'allumant une clope.
Le hippie rigola et monta sur le cadavre pour lui coller une balle de plus, alors que les gens dans la pièce n'osaient pas essayer d'aucune façon de retenir les petits caïds, lorsque...

Bruit de métal ; le hippie regarde plus bas et apperçoit un canon pointé contre son ventre. BAM !!! Vol plané jusqu'au plafond, un trou gros comme une pastèque au travers du corps. Le dragueur de service fait des yeux béa, l'autre, la gueule ouverte, échappe sa clope et lève son flingue. Pierce se relève et entendant le son de la gachette du rail gun planqué, se projète en retrait. Les putains se sauvent en criant, la serveuse se planque au sol, le barman se tire en courant et les autres habitants du bars s'éclipsent du mieux qu'ils peuvent.

Aux pieds d'un Pierce confiant et toujours debout, la serveuse hurle de terreur. Une balle passe au travers du mur et atteint le dos de l'homme, le projetant un peu plus loin. Son regard devient blanc comme neige et son sourire dément arbore des canines un rien trop saillantes... Un genoux au sol, le canon vers le mur, sa main gauche, ouverte, sous son bras droit, pointant les deux autres juicers en train de recharger...
- Assath Mefoth. Doriel Grandes. Amal Matras... Compulse...
BAM BAM BAM !!! Alors que les tirs de rail-gun fusent au hasard, les balles du revolver, elles, mirent directement la cible camouflée. Pas un cri, seulement la fin des tirs d'arme d'assault... Et de l'autre côté, les deux juicers restent figés, incapable de tirer. Soudain, le bras du dragueur chauve change de direction et pointe la nuque du mohawk... BAM !

Tête explosée, le juicer s'écroule, alors que l'autre ne comprend pas ce qui l'a poussé... Pierce s'avance, lentement, et retire ses lunettes d'apparat encore en état, regarde de ses yeux émeraudes le derniers juicer debout. Celui ci, tremblant, dégaine une lame... Horreur, l'instant plus tard il constate que son avant bras est coupé net et...
BANG !!! Pierce est derrière sa cible confuse, et dos à lui il lui tire une balle dans le crâne. Autour de lui, c'est le âchi total ; tout est détruit, et le sang se répent partout. Tout à coup, un rire...

Pierce s'approche et s'accroupi devant le hippie se traînant au sol, troublé et euphorique, pissant l'hémoglobine à grosses gouttes.
- C'est lequel Frencis ?...
Rigolant, constatant avec humour qu'il va bientôt mourir, le juicer répond d'un air complètement stone et peace..
- Il est parti. Par là., dit il en désignant la porte arrière, dans le fond de la pièce.
- ... Merde... Et bien merci du tuyau vieux j'espère qu'on se retrouvera en enfer pour se fumer un pétard.
Pierce se leva et, visiblement préoccupé, se dirigea vers la serveuse.
- Hééé heeeu.. merci ! Je le souhaite aussi heuheuheuheu, répondit l'autre zouave, complètement ignoré et en retrait.

- Vous madame, je vais avoir besoin de vous poser quelques questions... Mais pas maintenant, je vous retrouverai le moment voulu.
La dame ne put lâcher qu'un vague "mais"... que déjà le type avait claqué des doigts, la plongeant dans une espèce de trance... Elle s'écroula, inconsciente, puis Pierce retourna vers la sortie.
- Hey merci encore vieux, ça me fera un peu de chair avant d'creuver hehehe
BANG. Un hippies bavard de moins.

Mr. Valgral, être énigmatique référable aux vampires, sortit donc de la barraque...
- Bonsoir monsieur. Cet établissement et votre propre personne semblez en bien piteux état ! Je vous inviterais donc à venir discuter de votre soirée avec moi et mes hommes, en laissant vos armes gentiment sur le sol et en coopérant avec mes agents...
La voix odieuse du capitaine Karban avait tonnée, indiscutable.
Derrière l'officier faussement poli se tenait un véhicule blindé ainsi qu'une escouade de 12 soldats en armure, pointant le regard insistant de leurs canons sur le rescapé malchanceux du bar...

Pierce resta pétrifié, puis s'humecta doucement les lèvres. Outre l'arsenal qui le visait, il y avait le regard de l'officier ; sa réputation le précédait, Karban le psy-stalker, expert chasseur de créatures surnaturelles...

C'est bon, j'aime beaucoup!

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Que pouvais il faire ? Retraiter ? Il ferait mourir cette pauvre femme étendue dans le bar derrière lui. Se battre ? Bah oui, bonne idée ! Comme ça il se ferait poursuivre par les coalisées et bientôt c'est toute ses démarches envers The Hive qui serait compromises... Il ne pouvais bien pas se rendre ! En deux temps trois mouvement cet homme l'aurais appréhendé et tenterait de l'exécuter pour n'importe quel motif douteux ; Pierce était un ancien vampire, et Karban allait le sentir bien vite, si ce n'était pas déjà le cas... Aucune créature surnaturelle ou lanceur de sort n'était autorisé hors des niveaux prévus à cet effet, et même là, ils fesaient mieux de rester tranquille si par hasard une troupe CS passait par là. Et puis un ancien vampire, c'était directement à la potence...

Même les psyoniques n'étaient accepté que lorsqu'ils bossaient pour la coalition. Et encore, ça dépendait lesquels.. L'empereur était un puriste et fondait les bases de son royaume sur les enseignements ancestraux d'un livre que tout homme se devait de connaître ; la Bible.

Pierce pensait vite vite vite. Aucun choix pour lui, même se battre était ici risqué devant ces troupes professionelles ; les renforts ne tarderaient pas, même s'il n'en fesait éclater qu'un ou deux.
- Veuillez obéir monsieur, ou bien nous nous verrons dans l'obligation de faire plein feu sur votre personne...
Le temps manquait. Pierce grogna ; ce qui allait suivre était un véritable bordel, il en était conscient.
- Alath Sieth Ogool Prelit'Naj !!!
Un manteau noir recouvrit instantanément le corps et le visage de Pierce. Impossible de le reconnaître maintenant... Karban rugit, les coups de feu partirent d'eux même. Des myriades de rayons lasers frappèrent le lanceur de sorts, le fesant à peine reculer. Pas de revolver pour ce coup ; la main se dresse et un rayon vert-bleu est projeté contre le tank, causant une importante explosion et endommageant grandement le blindage. Les tirs continuent, mais l'armure de ténêbre semble tout absorber.

Karban dégaine une longue épée ; son pouce enfonce un bouton sur son manche, et la lame se met à vibrer si vite que c'en est imperceptible à l'oeil humain ; capable de trancher du fer comme du beurre, la vibro-blade est une arme extrèmement dangereuse... Dans l'autre main, l'homme boosté par les soins de l'armée coalisé lève sans peine un canon plasma lourd en vide rapidement le chargeur contre son adversaire. Cette fois, Pierce sent le pincement... Le plasma le brûle et perce l'armure magique, alors que ses propres assauts ont à peine mis 2 hommes hors combat ainsi que le petit blindé.

Cette fois, Valgral voit une sortie possible, bondissant sur sa hover-cycle, prenant quelques tirs de plus, l'homme se pousse en vitesse. Bientôt, il n'entend plus les coups de feu... Un soupir d'aise... SA BÉCANE S'ARRÊTE !!! BOOOOM !!!! L'homme finit dans le mur et fait un gros cratère fumant. En plus, ça sent l'alcool, alors que 5 bouteilles d'alcool fort pleine se fracasse et se joignent à donner de la saveur à la petite explosion. Pierce sort avec peine, toujours protégé par son manteau de pure ténêbre. Téléméchanique... son adversaire vient de contrôler à distance son véhicule pour le faire bêtement crasher.. Partiellement assomé, il se dégage de la zone. Autour de lui, des D-Bees surpris le regardent sans comprendre. Certains sont blessés ou morts à cause de l'explosion... Mais Pierce n'a pas le temps ; une lame s'abat sur lui et le endommage encore plus sa défense magique. Karban...

Le capitaine sent à plein nez cette forte puissante magique, et comme tout bon psy-stalker s'en abbreuve à chaque blessure infligée. Dominé par une haine euphorique, Karban frappe et frappe encore avec adresse alors que Pierce bloque du mieux qu'il peut avec sa propre vibro-blade ; format plus petit, qui bientôt risque de céder. Quelques secondes plus tard, Pierce brasse sa tête et reprend ses esprits.

POUF ! Karban frappe dans le vide. Où est-il donc, cet homme en noir ? Karban fulmine, mais bientôt ses sens de chasseur de monstre le guident ; tout près, derrière lui... SLASH. Le bras du capitaine est violemment arraché, et ce malgré l'armure qui le protège, d'un coup sec d'une épée magique et lumineuse. BAM ! Frappe télékinétique, l'officier prit de cours se retrouve violemment repoussé contre un mur plus loin, alors que ses troupes arrivent avec des renforts. Pierce se dégage rapidement et fait disparaître la lame de lumière. Son principal poursuivant semble être assomé, inconscient. Bien vite il est hors de portée de tir, se glissant entre les ruelles devant le regard de D-Bees et mutants qui s'en fichent plus ou moins, et trouvent futil de tenter de stopper ce type déjà plutôt hors du commun, et plutôt résistant aux explosions qui plus est. Le sort s'arrête peu de temps plus tard. Pierce marche dans la ruelle vide avec un manteau déchiré, et sur son corps les marques de bagarres sont visible. Nombreuses écorchures, mais rien de bien terrible. Néanmoins, c'est les répercutions qui effraient le vampire... La coalition est puissante, et ses ressources sont quasi illimités. De êtres de sa trempe, ils ont à faire avec eux tous les jours. Et encore, la plupart d'entre eux ont une armée à leur disposition... Au moins, sans armée, c'est plus facile de rester discret.

Marchant tranquillement, craignant à avoir à repratiquer ses sortilèges d'ici trop peu de temps, l'homme s'éloigne.. Après deux bonne heures de marche, il arrive au manoir avec des semblant d'informations. Il doit retourner voir cette femme d'ici peu, et lui demander les précisions sur ce Frencis Gaält. Il l'a vu... Mais il ne sait toujours pas de quoi il s'agit. Il ne sait pas non plus pourquoi la coalition était là. Surement pour cet homme, eux aussi. Ainsi donc, ce serait de sa faute s'ils ne l'auraient pas capturé.

*Harf* pensa Pierce, *Avoir tant de pouvoirs et faire autant de dégâts inutiles... c'est bien ma chance*
Dans la somptueuse résidence, l'homme se prend un café super caféiné. Il devra se rattraper pour toutes ces bourdes et ces ratés. Taper dans de vulgaire juicers débiles et dans des mercenaires, ça passe. Mais il n'a pas pu sauver Jerus, et il ne sait toujours pas ce qui se trame. Qui est Frencis Gaält ? Que ce passe t-il pour que la coalition passe dans ce secteur ? Damn... et c'est quoi toute cette histoire ?! Un véritable complot se prépare, et le major-d'homme du roi des vampire ne sait fichtre pas par où commencer. Syrotant son café, tout sal et perdu dans ses pensées, Pierce bondit soudain, une lueur de génie dans le regard.

Arborant à nouveau un sourire assuré, l'homme se change en vitesse et laisse une note sur la table ;

~Valentin, j'ai cassé ta bécane
Vraiment désolé.
Je t'en trouverai une autre, promis.
Je suis partis pour quelques jours.
Je vais aux niveaux supérieurs.
Si tu veux me rejoindre, je serai à la Bibliothèque
Universelle jusqu'à demain midi environs.
Après, je sais pas..
Fais pas de conneries et te couche pas trop tard.

Perceval~

Maintenant dans son dernier manteau, gris et tout simple, l'homme ressort à nouveau continuer son enquête, propre et classe avec ses lunettes fumée old fashionned. Vive ces bonnes vieilles dash...

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