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 Essai : les Légendes de Cheth

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Feanor
Invité




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MessageSujet: Essai : les Légendes de Cheth   Essai : les Légendes de Cheth Icon_minitimeVen 25 Aoû - 9:16

Bonjour à tous. Je poste timidement mon petit texte ici, vous me direz ce que vous en pensez. Il s'agit d'un essai de nouvelle basé sur un univers que j'ai créé pour un ancien forum RPG. Le principe est qu'on peut créer des univers à partir de reliques très précieuses et par magie.
Cheth est une ville situé dans un univers médiéval-fantastique indépendant de celui dans lequel on vit. C'est en fait la capitale de la planète NeroJo et elle est situé sur un continent appelé les Terres de Ghimel. Le créateur de cet univers est un dénommé Fergal d'Ethilennor. Comme son nom l'indique, il vient d'un autre univers, lui aussi créé de toute pièce, appelé Ethilennor (du nom de son créateur). Le récit des Légendes de Cheth retrace le parcours de Fergal depuis Ethilennor jusqu'à son rang de dirigeant de Nerojo.
Le titre "les Légendes de Cheth" s'expliquent car c'est en fait Fergal qui a écrit son épopée pour la transmettre aux générations futures.

Bon, voilà le début :

Fergal d'Ethilennor a écrit:

"Avant de vous conter les fabuleuse histoires que sont devenus les légendes de la ville de Cheth, il m’est nécessaire de vous narrer mes origines, c’est-à-dire l’univers d’où je viens. Voilà pourquoi je commencerai par vous rapporter le récit de l’un des plus grands magiciens de tous les temps, et mon exemple direct. Voici l’histoire d’Ethilennor le Grand Sage, telle que rapportée dans la plupart des récits."


Like a Star @ heaven L’odyssée d’Ethilennor

Il y a bien longtemps, en des temps reculés et des lieux non moins éloignés, vivait un homme dont la sagesse et la vertu n’étaient plus contées que comme des évidences. Il avait pour nom Ethilennor et pour condition la noble discipline de la magie. Peu de gens sur sa planète connaissaient son but, mais aucun n’ignorait sa grande bonté ainsi que ses capacités enchanteresses, toujours époustouflantes. Les ragots les plus justes que l’on pouvait entendre dans les tavernes racontaient qu’il cherchait à rejoindre un monde mystérieux. Mais son but visait une ambition tout autre, un projet dépassant l’imagination. Ethilennor cherchait à créer de toute pièce, ce qu’on ne pouvait créer, à fabriquer l’impossible. Longtemps avant lui, d’autres avaient essayé, et parfois même, perdirent leur vie dans ce projet. Ethilennor voulait créer un univers.
Ses rapides passages chez les marchands de potion, les bibliothécaires, les alchimistes, et tous les érudits susceptibles de l’aider apparaissaient au regard limité du peuple moyen comme un non sens, une bizarrerie, une irrégularité qui le faisait mal voir des autorités, malgré son excellente réputation. De plus, ses recherches avaient pour conséquences un changement régulier d’habitat, ce qui restait mal toléré des petites gens de l’époque.
La recherche était longue et pénible la route à travers les planètes pour rassembler tout ce que son projet fou nécessitait. Il réunit finalement tous les éléments excepté un : le plus difficile, le moins accessible et le plus protégé des objets. Ethilennor savait qu’il devrait payer de sa personne, si ce n’est de sa vie, pour récupérer cet objet ; et pourtant il savait également que cet objet était indispensable. Tout être dans la galaxie avait un cœur. Il en était de même pour les univers. Tout univers nécessitait pour exister un centre, un noyau. De cette seule et unique pièce partaient toutes les planètes, les étoiles, les galaxies, les comètes et les composantes chimiques et alchimiques. Il n’en existait aucun sur la terre qu’il foulait. Il devait se rendre en enfer, là ou poussait les instigateurs de son futur chef d’œuvre, là où poussait les protolithes.
Les protolithes sont la première expression de la matière. Ils sont le fruit d’un mélange alchimique naturellement puissant. Il s’agit de la plus vieille légende de tous les temps. Ils sont à l’origine de l’ordre galactique et personne ne sait s’ils existent réellement de même que la planète sur laquelle ils seraient cachés, sobrement appelé l’enfer. Le vrai nom de cette planète était en fait Nargarax. C’était une vieille planète très éloignée qui formait avec une étoile naine un système si petit qu’il a finit par être oubliée des astrographes qui traçaient les cartes des ciels. De plus, le système en entier avait ceci de particulier qu’il se déplaçait. Ethilennor n’en connaissait pas exactement la raison, mais il était déterminé à s’en servir pour l’atteindre. Environ tous les quarante ans, Nargarax passait à une certaine distance de la planète ou il se trouvait, passant pour une simple étoile de plus parmi tant d’autres. Personne ne se doutait qu’il puisse s’agir d’une planète. Le prochain passage s’effectuerait dans deux nuits, ce qui laissait le soin à Ethilennor de préparer assez de potions pour faire un aller. Il se dit que, pour l’instant, les protolithes étaient plus important que son moyen de retour et qu’il y aurait sûrement sur place de quoi le renvoyer. Pendant ces deux nuits, lorsqu’il n’était pas en train de préparer la potion, Ethilennor s’impatientait à l’idée de pouvoir enfin obtenir ce à quoi il avait consacré pratiquement sa vie entière. Et le jour fatidique arriva.
Avant même que le soleil n’en fasse autant, Ethilennor était levé. Sur la place du marché, alors que les rues muettes attendait d’accueillir les habitants réveillés par les habitudes, un homme en robe portait un chaudron et une sacoche remplie de fioles et de sachets hétéroclites. Il posa le chaudron en plein milieu de la place. Sous leurs couvertures, des étendards patientaient en vue d’être vidés puis à nouveau remplis pour le marché suivant. Il est étrange d’observer une place du marché lorsque celle-ci reste silencieuse. Ethilennor profitait du moment. A demi souriant, il prit une profonde inspiration. Puis il prit une fiole, la versa, plongea la main dans un sachet pour en retirer une pincée de poudre, égoutta un flacon avec délicatesse, remua de son autre main. Les gestes était précis et rapides. Enfin, il laissa tomber ses bras le long du corps et murmura « C’est prêt ». Il prit sa sacoche en bandoulière, saisit son bâton et, debout devant le chaudron, il étendit les bras comme pour une bénédiction et prononça des paroles dans une langue qui n’avait pas été prononcée depuis des temps immémoriaux. L’effet fut instantané. Ethilennor disparut dans une volute de fumée éparse et rapidement dissipée, et ne restait sur la place qu’un chaudron vide dont un vil filou s’appropria pour le revendre plus tard comme étant un chaudron porte-bonheur au prix fort.
Ethilennor quant à lui se retrouvait sur Nargarax comme escompté. L’endroit n’était ni sombre ni trop lumineux. La poussière et la pierre dominaient et l’endroit était inhabité, sauf si l’on tenait compte de quelques bestioles rampantes. Ainsi donc, Ethilennor se trouvait sur la fameuse planète légendaire. Il était en enfer. Lorsqu’il examina le sol, il compris que ce n’est pas l’aspect morne, voire effrayant qui avait incité l’appellation populaire d’ « Enfer », mais bien le sol qui était truffé de ferraille rouillée, recouvert d’une couche assez épaisse de sable gris. Ethilennor enfonça une main dans sa sacoche pour en ressortir un feuillet de parchemin de couleur crème : « Cherchons, à présent », pensa-t-il. Et il prononça une courte incantation. Le parchemin se mit alors à luire faiblement. Ethilennor fit un pas d’essai en avant. Pas de changement. Il marcha alors du côté droit. Toujours rien. Il se retourna. Cette fois, la lueur avait vacillé quelque peu. « C’est par là », murmura-t-il, non sans une pointe d’enthousiasme. Et il marcha dans cette direction. Plus il avançait plus le parchemin luisait, et plus il luisait, plus Ethilennor était poussé par la joie. Il marcha, marcha, à la limite de la course, puis tomba nez à nez avec un paroi rocheuse lui barrant la route. La paroi était aussi épaisse que longue, mais tout en haut de celle-ci, une ouverture se distinguait. Ethilennor entreprit de grimper. Après une bonne demi-heure de ce sport, il atteignit l’ouverture et s’y engagea sans autre cérémonie.
L’intérieur paraissait plus verdâtre que gris. Une sorte de fluorescence naturelle dissuadait Ethilennor d’utiliser ses sorts de lumière. Le chemin était en pente légère vers le haut et il grimpa jusqu’à une porte. Il approchait sa main de la poignée lorsque à sa grande surprise, elle s’ouvrit d’elle-même. A cet instant, Ethilennor fut pris de vertige. Un prodige jamais vu s’offrait à lui. Derrière la porte, il n’y avait rien.
Lorsqu’un mage parle de « rien », cela signifie que la lumière, le temps, l'air, les objets matériel et immatériels, tout ce qui peut exister n’existait pas. Là, à une enjambée en face de lui, il y avait un noir total. Ethilennor se retourna. Derrière lui le couloir d’où il venait. Sur les côté, de solides parois rocheuses et devant lui, cette porte avec « rien » derrière. Ethilennor leva son bâton et murmura une petite formule : « **** *** ». L’extrémité de son sceptre luit et il l’approcha de l’entrée de la porte. La lumière ne fit aucun effet, rien n’apparaissait à la lueur de son bâton. Ethilennor respira un grand coup et plongea dans cette masse sombre. C’était comme s’il avait plongé dans une étendue d’eau, mais chaude. Puis, ce fut comme émerger de derrière un rideau. L’espace devant lui était fondamentalement différent de ce qu’il avait vue sur cette planète. Il s’agissait d’un grand jardin en forme de losange. La première pointe du losange touchait à la dernière marche d’un large escalier qui descendait en face de lui. Mais ce n’est qu’à la vue des trois autres pointes qu’Ethilennor comprit que son périple était terminé. Son odyssée touchait à sa fin et son but ultime allait enfin se réaliser. Sur les trois autres pointes du losange trois arbres étaient plantés. Un arbre de couleur bleue au tronc lilas, resplendissant comme un ciel de nuit claire s’élevait à gauche d’Ethilennor et de toute sa stature. A droite, un magnifique cerisier rouge jusqu’à l’écorce imposait à la vue un splendide éclat de feu. Mais les yeux d’Ethilennor furent au comble du bonheur lorsqu’il se posèrent sur le dernier arbre : un époustouflant saule dont les branches et les feuilles du plus pur jaune or tombaient avec légèreté. Une chose cependant clochait parmi ces arbres. Le lilas n’avait pas de fleur, le cerisier ne donnait pas de fruit, le saule n’avait pas de pennes. Et pas une trace des fameux protolithes tant recherchés. C’est alors que le regard d’Ethilennor se fixa sur le centre du losange. Un autel y était érigé. Ethilennor descendit les marches et s’avança vers le centre. L’autel était de forme pyramidale. Sur chacune des faces était dessiné un symbole et devant l’autel, une inscription gravée expliquait ce qui, en langage commun, donnait ceci :

Il est de ces ordres inchangées
Qui restent des ordres inchangeables.
Toi qui vint pour nous visiter,
Si ton seul but aussi coupable
Est malgré nous de tout changer
Sache prendre pour acquis propre
Qu’avant d’atteindre le Pouvoir
Tu auras changer la pression
De chacune de ces saisons

Si en moins d’une unique année
Tu réussis ce grand prodige
Alors tu acquerras le droit
Aux grands pouvoirs qui se défigent.


Ethilennor réfléchit un moment. Il se mit à marcher de long en large, il fit deux ou trois fois le tour du jardin de Nargarax. « Aux pouvoirs qui se défigent » signifiait bien entendu que les protolithes était protégés par un mécanisme quelconque. Les deux dernières phrases de la première partie lui indiquait qu’il fallait changer quelque chose à l'ordre des saisons, apparemment, la pression. Il se bloqua sur le premier vers de la seconde partie. Impossible de trouver comment changer un ordre aussi immuable en moins d’une année. Changer ne serait-ce que les pressions atmosphériques de chaque saison nécessitait des recherches et des études qu’il n’avait pas le temps de faire. De plus, il n’était pas indiqué de quelle planète il devait changer les saisons. Ethilennor faillit abandonner lorsqu’il s’arrêta de marcher. Observant ses pieds sur le gazon, Ethilennor leva son pied droit. En-dessous, il vit son empreinte formé par les brins d’herbe qu’il avait écrasé. Il se retourna vers l’autel et réfléchit : « Les symboles sur la pyramide représente assurément les saisons ». Il fit un pas en direction de l’autel tout en continuant sa réflexion. « Changer la pression… ». Le cerveau d’Ethilennor travaillait à toute vitesse. Alors il s’approcha de l’autel et posa sa main sur le premier symbole. Le symbole s’enfonça comme un bouton et déclencha un bruit significativement mécanique. « Changer la pression des saisons signifie que ces symbole sont des interrupteurs », pensa-t-il. Ethilennor eut un cri de joie et il s’empressa d’actionner les trois autres saisons. C’est alors que les trois arbres s’illuminèrent de leurs couleurs respectives. Mais le prodige arrivait. Au lieu de donner les fleurs, les fruits ou les pennes, le lilas bleu fit pousser sur ses branches ce qu’Ethilennor reconnut comme étant des protolithes bleus. Au centre, des protolithes dorés comme des pépites d’or avait poussé sur les branches du saule, à la place des pennes. Et à droite, le cerisier donnait de magnifiques protolithes rouges. Chaque arbre était entouré d’un prodigieux halo de lumière. Ethilennor ne cueillit qu’un seul protolithe doré. Il l’emballa dans un morceau d’étoffe et le fourra délicatement dans son sac. Puis il partit créer son nouvel univers.
Au fil du temps, Ethilennor fit prospérer son univers. Il ne régnait pas seul mais en compagnie de six autres mages, qu’il choisit parmi les plus grands et les plus puissants. Le peuple des Ethilennes se développait, toujours satisfait de ces mages dirigeants. Ils surnommèrent cette assemblée, le Conseil des Sages. Les éthilennes s’enrichirent au fil des ans sous la direction des sept conseillers, tant culturellement qu’en nombre d’habitants.

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Sir Nordrakul
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MessageSujet: Re: Essai : les Légendes de Cheth   Essai : les Légendes de Cheth Icon_minitimeVen 25 Aoû - 15:50

Je dois admettre que sur les premières lignes, j'étais incertain.
Par contre, en cours de lecture, j'y ai prit goût. Ce n'est pas exactement mon style, mais je dois dire que je trouve le concept très très original, très bien raconté et merveilleusement bien écrit. Parfois il y a de minimes lacunes au niveau de l'impact auprès du lecteur, mais je crois que c'est le seul hic que j'arrive à trouver (sans compter que cette critique est cherchée loin en cal****)

J'ai vraiment apprécié, c'est un excellent boulot et j'espère que tu vas continuer parce que tu as une bonne plume et de bonnes idées. T'arrête pas surtout, t'as au moins une personne qui t'appuis Wink

(par contre, remarque que le mettre en sondage était vraiment pas nécessaire... Neutral )
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Feanor
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MessageSujet: Re: Essai : les Légendes de Cheth   Essai : les Légendes de Cheth Icon_minitimeVen 25 Aoû - 16:45

Bof, le sondages, c'était jsute comme ça.

Merci de tes encouragements. En fait, j'essaie vraiement de raconter ça comme une légende, ou plutôt une légende narrative.
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MessageSujet: Re: Essai : les Légendes de Cheth   Essai : les Légendes de Cheth Icon_minitime

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