La vieille hutte de Kanbonverka

Depuis la bataille contre le dieu du mal, Stalers, Kanbonverka avait perdu énormément de forces. La preuve: elle avait maintenant l'apparence physique d'une petite gamine. Mais malgré tout, il était peut-être préférable de le rester car les loyalistes se faisaient rares. Mais de toute façon, personne allait la reconnaître. Elle allait vivre comme une mortelle dans la société et en faisant connaissance avec d'autres.

* Ce n'est pas si mal que cela... * Se dit-elle avec franchise. * C'est la meilleure chance pour moi pour me bâtir une nouvelle vie. *

Elle essayait le plus possible d'avoir l'air de ce qu'il y avait de plus normal. Elle allait se faire penser pour une petite fille orpheline. Même si elle rencontrait un loyaliste sur sa route, elle n'allait pas lui révéler sa véritable identité. C'était un secret. Seul ses soeurs le savait.

Mais Guerluse, sa soeur, lui a fait beaucoup de peine en l'abandonnant. Elle avait abandonné les derniers et le peu de pouvoir qui lui restait. Il était vrai que c'était une responsabilité énorme d'être une déesse, mais elle n'avait pas pu tenir jusqu'au bout. À la place, elle avait transmis ses derniers pouvoirs à un de ses fidèles. Mais Kanbonverka ignorait de qui il s'agissait encore.

La jeune déesse scruta de ses yeux verts sa vieille hutte, et remarqua que, malgré son âge, la demeure avait tenu le coup. Après tout, elle avait été conçu pour l'hiver, et maintenant c'était l'été en permanence. Un gros changement! La gamine finit par s'étendre dans un petit tas de pelouse séchée pour se reposer un peu.

* Demain matin, je partirai d'ici pour voir à quel point mes continents ont changés. * Décida-t-elle.

Et peu à peu, elle le sommeil vint la prendre.

Grishnak et Ziglik avançaient d’un pas rapide au travers de l’épaisse jungle de Ghiaccia. Ils étaient partis du village d’Herrkran deux heures plus tôt et le voyage s’annonçait encore long. L’humidité ambiante faisait suer Grishnak abondamment, ce dernier ne voyageant pas avec un paquetage léger. Ils progressaient rapidement, le gobelin utilisant sa petite taille au maximum et l’Orque étant parfaitement à l’aise avec le voyage en forêt. Lorsqu’ils aperçurent la vieille hutte, les deux peaux vertes firent une halte, à bonne distance. Grishnak fit signe à son compagnon de rester à distance afin qu’il puisse surveiller les environs. Grishnak s’approcha donc lentement, alerte et sur ses gardes, ne sachant pas trop à quoi il aurait affaire. Lorsqu’il arriva à une dizaine de mètres de la cabane, il vit la fillette étendue sur un tas d’herbes, semblant être plongée dans un sommeil plus ou moins profond. Un sourire se dessina sur le visage de l’Orque. Celui-ci fit un signe à Ziglik d’approcher, qui eût une réaction similaire à Grishnak. Ils s’approchèrent donc sans bruit de la jeune fille et d’une voix grave et rauque il dit en commun :
-Fillette! Ruveille toi… Durmir dans les bois comme cula n’est pas trus trus prudent. Har har har!
Au même moment le gobelin entreprit d’aller inspecter la hutte, voir si ses parents n’y seraient pas…

[HJ]Les U qui remplacent certaines voyelles dans mes paroles veulent juste signifier le commun parlé piètre de Grishnak.[/HJ]

La petite déesse était paniquée. Mais elle fut soulagée en voyant l'éclaireur du roi de la terre approcher, prêt à la secourir. Kanbonverka se fraya un chemin en dessous de la paille et rejoint Loklear à ses côtés. Elle savait qu'elle était en sécurité avec lui, car il portait le signe du roi sur son armure. Mais Kanbonverka se mit à sonder le coeur des deux inconnus. Elle s'aperçut, malgré ses faibles pouvoirs, que Grishnak et Ziglik n'appartenaient pas au mal. C'est tout ce qu'elle savait.

* Présentez-vous! * Exigea-t-elle

Quand elle avait été déesse aux grands pouvoirs, Kanbonverka avait eu l'habitude de donner des ordres. Mais soudainement, elle se souvint qu'elle n'était qu'une petite fille. Mal à l'aise et gênée, Kanbonverka devint cramoisie. Elle se tut et baissa ses yeux verts vers le sol.

[Hors-Jeux: Nous sommes à l'extérieur de la hutte, à quelques dizaines de kilomètres de celle-ci.]

Kanbonverka se sentait bien avec lui. Même si elle ne le connaissait pas. Mais elle savait qu'il était au service du roi.

* Je vous remercie de m'avoir sauvée.... En faîte, j'ignore si c'est le bon mot à dire, car je ne sais même pas s'ils étaient là pour m'agresser ou pas. Mais curieusement, je n'ai senti aucune mauvaise aura en eux. *

La petite déesse se tut immédiatement. Elle savait qu'il ne restait plus beaucoup de loyalistes. Il fallait donc faire très attention. Et puis, elle avait dit à ce jeune homme qu'elle n'avait rien "senti'' en eux... et la magie est mal vue par un grand nombre de personnes. Surtout celle qui touche les éléments de la nature.

* Cette vieille hutte était ma maison. Où ont-ils appris les bonnes manières? Rentrez chez les gens comme ça, ça ne se fait pas! *

Cette fois, elle avait trop parlé. Cette hutte, elle venait de lui dire que c'était sa maison! Alors qu'elle avait l'air beaucoup plus vieille qu'elle! Qu'allait-elle dire pour expliquer tout ça?

[............................ Vous auriez pas pu me laisser le temps d'interagir avec vous??? J'ai clairement dit et deux fois dans mes textes que j'avais aucunement l'air hostile... C'est comme... Pas très amusant:(]

[Essaie de nous convaincre... viens nous rejoindre! ]

Kanbonverka fut réveillée par les premiers rayons de soleil. Elle sortit de ses pensées en entendant les gargouillis de son petit ventre, qui lui indiqua qu'elle avait fin. La jeune déesse s'aperçut que le jeune homme la gardait toujours près d'elle, ce qui lui assura une assez grande sécurité.

- '' Debout chevalier! '' Lui dit-elle avec énergie en lui chatouillant les côtes. '' Il faut vous réveiller maintenant... ce n'est pas très sûr de rester dans cette forêt pleine de dangereuses bêtes! ''

En parlant de dangereuses bêtes, un serpent de couleur rouge, blanc et noir s'approcha tranquillement de la jeune fille. Au début, elle ne vit rien. C'est au moment où qu'il s'entoura à l'entour de son cou qu'elle appela le chevalier à l'aide... D'habitude, les animaux étaient ses amis. Pourquoi s'attaquaient-ils à elle depuis qu'elle avait perdu ses pouvoirs?

[Et puis c'est assez rare de voir des gentils orques]

Sans s'alarmer, le chevalier saisit entre son puce et son index le crane du serpent et l'obligea a le refermer, ensuite pour éviter qu'il étouffe le petite fille, il lui pris sa queue et la déroula de son cou, ensuite il s'éloigna et se raprocha des arbres ou il relacha l'animal qui prit la fuite.

Loklear sella son cheval et fit manger la fillette avant de la faire remonter sur le ronçin, ils reprirent ensuite leur route.

-Mais dis moi, quel est ton nom?

Grishnak resta bouche bée lorsque l’homme en armure décolla au galop, la jeune fille avec lui. L’Orque fronça les sourcils et n’eut ensuite qu’une seule idée en tête; suivre cet homme, et surtout la femelle humaine qu’il avait trouvé si jolie, où il iraient. Il entreprit donc de traquer la monture, lui et son compagnon gobelin avançant à un rythme très rapide. Les traces que le cheval laissait dans le sol de la forêt étaient profondes et faciles à suivre. Lorsque le jour commença à tomber, Grishnak trouva les deux humains, assis devant un feu de bois en dégustant les rations du chevalier. Les peaux vertes campèrent donc à une centaine de mètres de là afin de ne pas attirer l’attention. Ce soir là, Grishnak trouva, en guise de nourriture pour lui et son compagnon, un petit arbuste aux fruits jaunes et blancs.
Le lendemain matin, les deux peaux vertes prirent le temps de dormir, sachant très bien que les traces d’un cheval ne s’effaçaient pas comme cela. Lorsqu’ils finirent par lever le camp, ils s’approchèrent doucement de l’endroit où les deux humains campaient la veille. Grishnak était tapis dans les hautes herbes tropicales de la forêt quand il vit, tout près, le chevalier avec un serpent dans les mains. Grishnak plissa les yeux et attendit, immobile. Et comme par pur hasard le serpent, si petit soi-il atterrit tout près de l’herboriste, sifflant et pestant de colère contre ce grand homme qui venait de lui arracher son petit déjeuner. Le serpent s’éloigna, voyant bien que Grishnak et son ami étaient trop coriaces pour lui. Ces derniers entreprirent de suivre les deux humains à une trentaine de mètres derrière eux, toujours en prenant soin de ne pas se faire repérer.
[J'ai capoté pour rien. Pas encore habitué à la forme de ce forum . Oublions tout cela.]

-je me nomme Loklear d'Artcherek, Baron d'Artcherek, envoyé par le roi Berganon en personne, et chargé de ramenerau château les enfants comme toi qui n'ont plus de famille.

Le couple insolite continua de discuter j'usqu'a midi, ils avaient passés l'immence Muraille de Mynorie et le château du seigneur de la terre était de plus en plus proche, malgré la foret étouffant qui l'encerclait, ses pierres vertes, reconnaissables entre toutes se voyaient a des centaines de lieus a la ronde. Encore une heure de chevauchade a grande vitesse et Loklear et Mariquita passèrent la porte principale. Laissant son ronçin aux écuries, Loklear enmenna la fillette dans la salle du trône ou on leur indiqua que Berganon était au terrain d'entrainement. Et c'est donc là qu'ils se rendèrent.

[Suite: Mynorie->château de la terre-> terrain d'entrainement]

Erudrim arriva sous sa forme humaine prés de la hutte , il sentait les traces de sa déesse , il toucha ensuite le sol avec un geste solanelle
L'élémental commenca a établir un liens...

**Déesse , ou vous trouvez vous? Comment puis je vous retrouvez ? Répondez a ma pière silencieuse s'il vous plait**

Une larme composé principalement de sable tomba sur le sol...
Erudrim commença alors sa longue marche en suivant les traces de la déesse

[suite au chateau]