[Je suis une piètre écrivaine, donc si vous trouvés des fautes dans le texte, ne me chicaner pas trop!
lol! ]
Chaque 5 000 ans, une des déesses bénit un nouveau-né. Chaque enfant reçoit des caractéristiques différentes selon la déesse qui les a choisis.
Purs, généreux et sensibles pour l’air,
Déterminés et forts de caractère pour le feu,
Sages et patients pour l’eau
Et réservés, aimables et l’instinct maternel développé pour la terre
ainsi qu’un don personnel de la déesse…
L’enfant est destiné à vivre une vie de loyaliste, mais cette fois-ci, la tradition a malheureusement changé…
La déesse de l’air glissait au-dessus de l’herbe vers la petite chaumière de briques blanches. Son regard restait fixé sur la maison, son but. Elle ne ralentit même pas quand elle arriva nez à nez avec le mur, et passa au travers. Dans la modeste pièce, un couple constitué d’un elfe aux cheveux d’un blond très pâle et d’une fée aux cheveux bruns soyeux dormait profondément dans un lit à la droite de la pièce. À la gauche, un berceau de bois de rose contenait un nouveau-né. La déesse s’y approcha, et sourit de ses lèvres vermeilles à la petite filles aux yeux noirs. Elle la prit dans ses bras et souffla sur la petite fille. Une brise enveloppa la fillette, s’infiltra par tous les pores de sa peau, si bien que ses yeux prirent une douce teinte violacée.
-Bryséïsse, dit la déesse de l’air, Tu t’appelleras, Bryséïsse…
De nul part, elle sortit une dague émoussée, dont le pommeau était serti d’Améthyste, et l’introduisit dans les couvertures blanches de Bryséïsse
, qui était calée contre son cœur. La déesse pointa son regard vers le couple endormi. En un souffle elle leur fit oublier tout ce qui pouvait avoir rapport à leur enfant. Satisfaite, elle sortit dans la brume du matin, l’enfant toujours contre son cœur. Bryséïsse s’était endormie.
Maintenant, on apercevait le Royaume de l’air, la demeure du roi de l’air. Devant la porte du château toujours endormi, elle posa la petite sur le seuil de la grande porte. Bryséïsse agita ses petits poings frénétiquement pour reprendre sa place si confortable. La déesse la calma d’une simple caresse. La petite avait trouvé une petite place dans son cœur…
-Nos routes se séparent petite… Un jour nous nous reverrons… Dans de meilleures conditions..
Elle partit, et disparut dans la brume….
À son réveil, le roi, mu par une force indéfinissable, courut à la porte de son château… Il regarda en bas, et vit deux grands yeux mauves et un immense sourire qui ne cessait d'emmettre des sons incompréhensibles. Sous les « Gabouloulou! » de la petite, le roi se mit à sourire, puis à rire et puis soudainement, il entendit ce message, venant de nul part…
« Cette enfant est mise sous ta protection… Protège la comme la prunelle de tes yeux, aime la comme ta propre fille, éduque la comme une princesse et montre lui le bien et le mal! Tu la nommeras Bryséïsse…»
Le roi, accepta, sans même savoir à qui la mélodieuse voie appartenait..
Depuis ce jour, il enferma presque Bryséïsse dans le château. Elle ne pouvait sortir que rarement, et toujours accompagnée de plusieurs gardes du corps. Dans le palais elle passait le plus clair de son temps dans la salle de classe.. Elle aimait apprendre mais se lassait vite et son regard finissait toujours par se perdre dans le ciel. Toujours le ciel. Bryséïsse était toujours en train de le contempler. Elle ignorait pourquoi et elle se demandait si les autres personnes le contemplaient à chaque instant ainsi. C’était très important aux yeux de Bryséïsse d’être « normale », comme les autres. Elle avait toujours besoin de l’accord des autres, mais pouvait faire un choix d’elle-même, bien entendu. Bryséïsse cherche la stabilité, elle déteste les surprises ! La jeune princesse, après les classes, courait voir les domestiques à la cuisine, voir sa nourrice qu’elle appelait en secret « mère » n’ayant jamais connu la sienne…Bryséïsse aime travailler aux tâches ménagères avec eux. Elle aime quand tout est propre.
Le jour de ses 16 ans, elle se prépara à la fête « surprise » que son père avait organisé avec les domestiques. Bryséïsse s’était arrangée pour déjà tout connaître du déroulement (je vous l’ai dit, elle n’aime pas les surprises !) mais voulait le paraître pour faire plaisir à son père qu’elle aimait tendrement ! Elle enfila alors son éternelle robe de fin lainage mauve (le même que ses yeux) et mit un simple collier d’argent qui retombait presque entre sa poitrine légèrement découverte. Elle mit son petit diadème renversé qu’elle était obligée de mettre pour démontrer sa royauté et porta aussi sa dague émoussée, comme porte-bonheur. Son père lui avait affirmé que sa grand-mère lui avait donnée avant de mourir. Bryséïsse n’aime pas les gros bijoux et les grandes robes de bal. Elle est modeste et préfère les choses simples, ce qui lui accorde souvent les regards sarcastiques des invitées. Après s’être fait un chignon, elle descendit et fit un grand -HOOOOO !!!!! - les yeux fermés et le sourire aux visages!
-Merci papa, maman, merci de tout cœur! dit-elle.
Elle rouvrit les yeux et son père était assis seul sur son trône sa mère à ses côtés, l’air mélancolique. Il n’y avait aucune décoration, aucun invités… et Bryséïsse en était soulagée… Mais aussi gêner de s’être montrée si peu subtile! Son père ignora son étrange conduite et alla droit au but…
-Bryséisse.. Je…Je ne t’ai pas faite de petite fête surprise car ce que je vais maintenant te dire, va sûrement et …malheureusement ne plus te donner le cœur à la fête… dit-il.
Il semblait hésiter et Bryséïsse commençait à paniquer.
-Bryséïsse… Tu es ma fille de cœur.. Mais… Tu…Tu n’es pas ma fille de sang… Je t’ai trouvée sur le pas de la porte du château et je n’ai pas eu le cœur de te laisser là… Je ne connais pas tes parents… Je crois que tu es une orpheline. expliqua-t-il tristement…
Les jambes de Bryséïsse fléchirent à ces paroles si inattendues ! La reine baissa la tête, chagrinée…
-Je… je ne… dit Bryséïsse.
Ce fut ces seules paroles avant de partir en courant dans sa chambre, la rage et la peine au cœur… Si elle n’était pas la fille du roi… Qui était-elle? Son présent et son avenir étaient maintenant instables, son passé étant inconnu ! Comment devenir quelqu’un, quand on ignore qui on a été? En regardant la fenêtre de sa chambre, grande ouverte, elle eut l’immense envie de sauter… Écoutant ses envie, elle s’approcha lentement de la fenêtre et regarda en bas… C’était très haut, mais la princesse n’avait plus toute sa tête ! Elle grimpa sur le rebord….et sauta… Elle tomba, les yeux fermés, quand elle sentit soudain qu’elle remontait! Elle se mit a battre des bras, l’envie de mourir totalement envolée. Elle se posa sur une branche d’arbre en haletant.. Comment tout cela était-t-il possible! Elle essayait de trouver la réponse quand elle essaya de s’étirer… Elle regarda ses bras et poussa un cri terrible ! Ses bras étaient des ailes! Son corps, celui d’un oiseau doré… ELLE ÉTAIT UN OISEAU! Après avoir sauté partout, hystérique, elle se calma… Quel était ce pouvoir…c’était de la pure magie! À ces mots, Bryséïsse frissonna… « Mais oui…de la magie!!, Ho non! » Si quelqu’un apprenait qu’elle avait des pouvoirs magiques, ils la tueraient! Comme si elle pouvait avoir un rapport avec ces déesses de malheur ! Elle cracha à terre au mot déesse… « Bon… j’essaierai d’utiliser le moins possible mon pouvoir…et…je…Je QUOI justement? » Ne sachant que faire, Bryséïsse sauta de l’arbre et commença à voleter maladroitement de plus en plus haut… Qu’il était bon de voler! Elle prenait maintenant plaisir à son pouvoir, et cela lui faisait honte. Elle remonta à la chambre de sa fenêtre et espéra pouvoir redevenir une femme… À ces mots, elle le redevint… Et elle frissonna de nouveau… Bryséïsse était lasse… Tant de bas dans une journée! Elle se coucha, prête à une nouvelle journée… Elle s’endormit en se disant :
« Si ce sont les déesses qui m’ont donné cette…malédiction…si ce sont elles qui m'ont séparée de mes vrais parents… je les maudis! JE LES MAUDIS TOUTES!! »
Au moment où ses paupières se fermaient. La pluie commença à tomber sur le royaume…