A la recherche d'un endroit paisible.

Une verdure incroyablement grande s’étendait à plusieurs kilomètres sur les contrées de Cianàn, des troncs marrons disposés qui formait un rond difforme, avait un peu plus loin des arbres éparpillés par-ci, par-la comme pour indiqué la fin de ce cercle emplis de feuilles et de verts aveuglant, le vent agitait tout sur son passage, les arbres, qui perdait leur feuilles mortes par la suite, les brins d’herbes qui volaient et qui retombaient sur le sol doux et humide. Ces feuilles mortes, s’envolant au gré du vent pour ressurgir sur d’autres contrées, où bien disparaître à tout jamais. Ce vent frais qui parcourait des dizaines de kilomètres pour se perdre dans l’air, dans les cieux inaccessible par tout mortel transportant n’importe quel type de matière légère ou même non voyante pour nos yeux.

Le vent changeait sans cesse de direction, variant de force, parfois violent, arrachant tout son passage, feuilles, branches ou parfois doux comme une simple et rafraîchissante brise d’été, ou même voir parfois inexistant.

Tout ceci, Daläwerm pouvait l’apercevoir, le sentir, d’où il était, assister à ce spectacle qui pour ces yeux, paraissait magnifique. C’est aussi assez normal, en aimant la nature, on ne pouvait que apprécier cette scène jouer en tout harmonie et jouer d’une puissance qu’on ne peut égaler nous-même.

Se promenant au milieu de la forêt, regardant autour de lui, touchant avec la paume de sa main les arbres ou les feuilles douces des branches, sentant cette odeur que pouvait produire une forêt, cette odeur pure, agréable à respirer et rassurante pour l’esprit de Daläwerm.
Se déplaçant discrètement mais égale à une vitesse de marche normal, Daläwerm s’aventurait tranquillement dans cette environnement calme et nullement perturber par quelqu’un ou quelque chose.
Il prenait son temps d’observer les moindres coins, endroits, pour trouver un air de repos ou il pouvait se reposer après ces longues et fatigantes heures de marches, un air ou personne ne pourrait le surprendre ou même le déranger dans son sommeil tourmenté.

Au bout de quelques minutes de recherches, Daläwerm trouva un petit coin avec un étang semblable à celui qu’il fréquentait dans son enfance.
Il ne tarda pas à s’allonger sur l’herbe douce et mouillée, regardant le ciel où quelques oiseaux volaient et vire voletaient, il ne pouvait pas être, on ne peut plus mieux. Le soleil qui dardait quelque fois le visage angélique de Daläwerm le réchauffait et était caché à certains moments par des nuages gris.

Fermant ses yeux pour quitter ce monde et rejoindre celui des rêves, Daläwerm se concentra pour s’endormir, se laissant prendre par les bras de Morphée, il s’endormit au bout de quelque minutes.

[topic libre]

Une scène d'horreur se jouait dans son rêve, Daläwerm était tout seul entouré de bête innombrables et à la fois immonde, ces bêtes qu'il avait rencontré dans son village quand il fut envahis, certaines dansaient, d'autres le griffait de temps en temps, ou criant à n’en plus finir, tout ce spectacle horrifique se mouvait devant Daläwerm, celui-ci ne pouvait rien faire d'autre que regarder et attendre ce que ces bêtes préparaient, l'elfe redoutait le pire

Des créatures s'écartèrent pour laisser passer deux personnes que Daläwerm reconnut, c'était ses parents. Les mots maman et papa, s'échappèrent des lèvres du pauvre garçon, il voulait se débattre ou faire fuir toutes ses bêtes mais il avait beau se démener comme un fou, il n'y arrivait point.
Des larmes coulèrent sur son visage, il ne les contrôlait plus, elles n'arrêtaient pas de tomber et d'éclabousser le sol ou ses pieds, en émettant des flips et des flops.
Même en dehors de son rêve, les larmes coulèrent sur les joues blanches et crémeuses de Daläwerm.
Ces larmes si petites mais qui contenaient en elle une profonde tristesse, cette eau envahit de souffrance qui noyait les joies et les bons moments vécut, ces grandes joies qui se lisait sur une bouille d’enfant, ces grandes joies qui laissait des traces sur un visage, ces grands joies qui permettait de faire des sourires, de rire, ces grandes joies qui sont à présent, perdue dans ses larmes.

Ses parents n'arrêtaient pas de crier, ces cris qui signifiaient qu'il fallait partir et fuir ses bêtes sans cœur et sans pitié. Le pauvre Daläwerm était perdu, il se savait plus où donner toute sa tête, il cherchait et regardait partout, pas une seul arme rien du tout qui pouvait aider le jeune elfe à sauver ces parents de ces bêtes immondes.
D’un geste rageur, il tapa du pied, de la poussière se propagea dans l’air, une poussière qui retomba sur ses pieds avec désespoir.
Tout les cris, les gémissements des monstres s'arrêtèrent en l'espace d'une seconde, on n'entendait plus que des cris d'humains, des cris de détresse et de supplice, ces cris qui résonnaient dans tout le corps de Daläwerm.

Se retournant lentement, tout en regardant toutes ces bêtes ignobles et tellement sales, ces bêtes qui le regardait lui aussi, figer telle des statues de pierre et attendant un verdict, un événement.
Les yeux de Daläwerm se dirigèrent vers ses parents, deux bestioles tenaient chacune dans leur bras, un parent. Les yeux grand ouvert, Daläwerm semblait lui aussi immobile puis observant la scène redoutant le pire, il vit que les deux bestioles plantèrent avec furie, un couteau dans diverses endroits du corps de son père et de sa mère.
La bouche grande ouverte, le sang giclant sur le sol, aucun son ne sortit de la bouche des parents du pauvre garçon, ces sons muets qui signifiaient qu'il était impossible de décrire la douleur qu'ils ressentaient.

La scène tourna comme un tourbillon autour de Daläwerm, un trou béant s’ouvra sous les pieds de Daläwerm puis il tomba, dans sa chute tout tournait à vivre allure autour de lui, des éléments vert et bleus s’ajoutèrent puis le tourbillon ralentis pour laisser place à un décor familier aux yeux de Daläwerm, il sursauta puis se mit à hurler tout en bougeant ses bras dans le vide.

"Nooooooooon"

Dégoulinant de sueur, respirant avec beaucoup de mal comme-ci, il avait couru pendant une éternité, Daläwerm revînt à la réalité. Fixant l'étang en face de lui, l'elfe avait encore la bouche ouverte et sa respiration ralentit au fils des minutes qui découlaient.

*Ce n'était qu'un cauchemar, qu'un simple cauchemar*

Il se releva avec lenteur et alla boire à l’étang pour se désaltérer et se rafraîchir afin d’oublier cette horrible cauchemar.
Il décida après tout cela de partir de cette endroit, il s’était assez reposer et il était maintenant prêt à marcher, son envie de dormir ne se déclarera pas pendant un bon bout de temps.

[Suite = => Elenwë]

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