Le village d'Iermus

Darvek et ses hommes traversèrent finalement la forêt après un incident innatendu et arrivèrent finalement au village d'Iermus. Le commandant regarda l'entrée du village et dit à ses hommes:

-Nous allons installer notre campement sur le côté de la muraille, pour ne pas obstruer le passage des nouveaux venus. Par la suite, vous êtes libres de faire ce que vous voulez pour la soirée, en espérant que vous soyez tous là demain matin, pour Cianàn. Alors, profitez-en, une longue route nous attends.

Après les cris de joie de ses hommes, tous les soldats se rendirent sur le côtés de la muraille et installèrent leur campement. Par la suite, plusieurs soldats se rendirent à la brasserie, tandis que d'autres restèrent au campement, allumèrent un feu et bavardèrent tranquillement. Darvek, lui, s'installa dans sa tente, et prit un peu de temps pour relaxer, en repensant à l'incident dans la forêt.

Keana arriva près de 15 mnutes après Darvek. Elle regarda aux alentours et constata que ce village était vraiment mignon. Elle se posa sur le sol et rentra ses ailes. Elle chercha Darvek des yeux sans l'apercevoir. Elle ferma les yeux et pensa à Darvek. Elle le l'occalisa dans une tente non loin de là. Elle aprocha sans bruit. En face de la tente, elle s'arrêta.

-euh... Darvek? Vous êtes là?

demanda-t-elle afin qu'il lui donne la permission d'entré. Elle ne voulait pas entrer à l'improviste comme elle le faisait tellement dans son effance. Elle s'était bien vite corrigée de ce défaut fort heureusement

En entendant son nom, ils se releva brusquement, ce qui le fit tomber de son lit. Il se releva et sortit à l'extérieur pour apercevoir la personne qui l'avait nommé. Il vit que c'était la même dame qui se trouvait sur le bord du lac. Il était un peu prit dans une situation embarssante, c'est alors un grand sourire apparut sur son visage.

-Bien le bonjour gente dame. Pardon pour le bruit à l'intérieur. Hm hm. Vous êtes donc venue. J'en suis heureux.
Hmmmmm, je crois que nous allons rester dehors, c'est un peu à l'étroit la dedans. Ce n'est fait que pour un soldat.

Il l'amena donc plus loin du campement, à l'abri des oreilles indiscrètes.

-Pouvez-vous me répétez votre nom, je ne l'ai pas compris puisque j'étais un peu occupé, comme vous avez pu le voir.

Keana entendit un bruit sourd. Elle eue bien vite peur de l,avoir réveillé ou dérangé. Elle s'appretait à partir quand elle le vit dans toute sa splendeur sortir de la tente. Elle souria et le suivit jusqu'où il l'à mena.

-Je m'appelle Keana, je suis une guerrière du continent du feu è Aegnor...

fit elle en repetant exactement ce qu'elle avait dit l'autre fois. Elle s,asseya sur un rocher près de là. Elle se demanda pourquoi il lui avait demander de venir et ne se gêna pas pour lui demander.

-Euh... pourrais-je savoir la raison de cette invitation Darvek?

Il s'adossa sur un arbre, se défit de ses armes et de sa cuirasse et la fixa un moment.

-Ça devient fatiguant à la longue. Pardon. Et pour ce qui est de votre question, je suis seulement curieux, je ne vois pas souvent de jeune demoiselle guerrière venant du continent du feu. Pourrais-je donc savoir, vous qui venez du continent du feu, que venez vous faire sur celui de l'air? demanda-t-il, intrigué. Je ne vois que très rarement des gens des autres continents.

Keana baissa les yeux, honteuse. Elle les releva après quelque secondes de silence et répondit bêtement et simplement,

-Je... je m'amusait à martyriser un lapin. Car voyez-vous, cela fait si longtemps que j'ai vue un être du mal sur qui tapper que et ben, je m,en prend à des lapins. C'est ridicule. Je le sais bien...

Elle le regarda longement et baissa à nouveau les yeux.

-Tu permets que je te tutoie?

En fait, elle trouvais cela completement ridicule car il ne devait pas être vraiment plus vieux qu'elle. Elle réprima un sourire, certaine que lui aussi y avait pensé.

Cela le fit sourire. Peu de personne lui avait demandé cela. Toutes les personnes le respectaient et le vouvoyaient car il était le commandant, un guerrier très puissant.

-Oui oui, mais alors permets moi de te tutoyer, dit-il d'un ton moqueur. Alors, tu es ici à cause que tu pourchassais un lapin, c'est bien cela?? c'est disons, peu commun. Mais bon, tu as droit de t'exercer comme bon te semble. Moi, c'est contre mes hommes que je m'exerce, de bons et solides soldats qui sont près à mourir pour des hommes comme nous avons rencontré dans la forêt.

Il parlait avec une certaine haine, un certain dégoût.

-Cet homme était stupide. Certes, je le comprends, mais il ne doit pas m'empêcher de faire ce que je dois faire à nouveau.. Mais bon, décrivez vous, je ne connais pas vraiment les gens du continent du feu. Et comment avez-vous fait pour arrivez si vite.. je ne vous attendais que dans plusieurs heures?

Keana souria...

-Voilà beaucopup de question. Je vais commnecer par vous expliquer comment je suis arrivée si vite.

Elle se tu et leva les yeux. Ses ailes sortirent...

-Plutôt étrange non? Je ne suis même pas une fée. C'est pour cela que je peux les entrer en vitesse. Et oui... je voles -dans les deux sens du terme-
Elle souria.

-Et les êtres de feu sont tous comme moi. Alors, quand vous alez bien me connaitre, vous pourrez évaluer comment sont les êtres de feu... Et vous euh... toi? Parler moi de v... ton histoire. Comment es-tu arrivés ici???

Elle se plaqua une main su la bouche de peur d'avoir été trop indiscrète. Elle baissa les yeux en rougissant de partout.

-Désolée...

Il la regarda avec des yeux protecteur, comme si ce qu'il avait vu ne lui dérangeait pas.

-Non non, ce n'est rien. Mon père et ma mère habitent ce continent, je ne sais plus où ils sont, mais ils sont là, je le sais, je le sens. J'ai grandi ici depuis ma naissance. J'ai galoper sur ces terres des centaines de fois. Vous ne me croirez peut-être pas, mais durant ma jeunesse, j'étais le plus faible de mon village, je n'étais même capable de me battre avec une épée à 17 ans. Imaginez le portrait.

Il partit à rire d'un grand éclat, mais se ressaisit tou de suite.

-Mais ensuite, grâce à d'anciens amis, je suis devenu ce que je suis. Avant, j'étais la honte de mon père, mais juste avant que je quitte la demeure de mes parents, j'étais devenu sa plus grande fierté, parce que lui aussi, plus jeune, il était un grand guerrier, un grand homme. Mais bon, ce sont des souvenirs. Revenons à vous....emmm.. eh bien... à toi. Que comptes-tu faire ici sur le continent de l'air??

Keana soupira pour la 30 ième fois,

-Bah... rien! Vois-tu, je me promene sans but précis, tuant le moindre être maléfique que je rencontre... je veux, terminer le travail de ma mère. Ce travail qu'elle na pas eue le temps de finir, rongée par la maladie. Je vais le terminer pour elle. C'est ce qu'elle aurait voulue. Je le sais.

Keana se leva doucement et s'acota comme lui, contre un arbre.

-Après, je vais essayer de retrouver mon père. Ce père, que je n,aie jamais connue. Aussi, je vais me marier. Trouver l'amour, est un de mes plus chers désirs et j'attend qu'il sofre à moi... je l'attenderai...

Elle se tut elle-même surprise par tent de scincerité. Elle baissa les yeux, repenssant à la triste histoire qu,elle venait de raconter. Des larmes envayirent alors ces yeux. Elles coulèrent le long de ses joues. Keana, honteuse, grimpa dans l'arbre et s'accrocha à son tronc, cacher derrière le feuillage épais. Elle pluera en silence, toutes les larmes de son corp, plus capable de s'arrêter.

Darvek, pris au dépourvu devant un telle situation. Lui, étant habitué à ramener des hommes à leur sens parce qu'ils avaient perdu un être cher. Jamais il n'avait eu à faire à un tel cas. C'est pour cela qu'il semblait un peu maladroit. Il marcha vers Keana, la tint par les épaules, mais se dit:

* Ah franchement Darvek *

Alors il la serra dans ses bras pendant qu'elle pleurait toutes les larmes de son corps.

-Je suis désolé pour ce qui est arrivé à votre mère, dit-il un peu maladroitement.Mais ce n'est pas de votre faute.

Il la garda dans ses bras tout le temps qu'elle pleurait.

Après des minutes interminables, elle releva les yeux...

-Je m'excuse Darvek mais à chaque fois que je parle de ma mère, c'est ainsi. Excuses-moi!

Elle se retira et sauta de l'arbre. Qu'avait-elle fait? Elle n'aurait pas du. Elle regarda au loin, perdues dans ses pensées!

Darvek resta sur place, considérant son étrange caractère. Il s'accota de nouveau sur l'arbre sur lequel il était.

-Je comprends votre peine...mais regardez le bon côté. Votre mère est décédée, laissant derrière elle de nombreux ennemis, certes, mais une puissante jeune femme, vous. Elle n'est pas morte en vain, elle a menée une vie honorable. La mort nous attend tous, et elle nous prendra un jour ou l'autre. Dîtes-vous que vous êtes chanceuse qu'elle soit décédée ainsi. -Elle au moins, savait qu'elle laissait derrière elle une grande chose, sa fille.

Il baissa les yeux, comme si quelque chose l'avait soudainement rendu misérable.

-Certains de mes hommes, qui sont à quelque part dans cette ville ou dans notre campement, ont vécu les pires tragédies. Lors d'un front contre l'ennemi dans un village où il y avait les familles de plus d'une quarantaine de mes hommes, ces bâtards ont pris le temps de torturer les enfants et de violer les femmes devant leur maris impuissants. Imaginez la scène. Moi même je ne pouvais rien faire, alors, j'ai crié: << CHARGEZ...>>. Et mes hommes se sont rués sur eux, ceux qui le pouvaient. Les pères de famille, eux, étaient désemparés et en pleine détresse. Ils avaient été témoins de la mort tragédique de leurs êtres les plus chers. À la fin de cette bataille, quelques uns de mes hommes se sont poignarder, incapables de vivre sans les personnes qu'ils chérissaient le plus au monde. Nous les avons honoré de la meilleure que nous avons pu. Ceci, fut la scène la plus épouvantable que j'ai vu durant toutes mes batailles.

Il s'arrêta un instant, pris la gourde attachée à sa ceinture et en prit un bonne gorgée. Il la remis à la même et posa les yeux sur Keana.

-Je suis désolé pour votre mère, mais que ceci ne devienne pas votre faiblesse. Vous comprenez ????

Il soupira longuement.

Un oiseau apparut au dessus de la tête des deux jeunes gens. Il était si rapide que les deux personnes ne pouvaient discerner de quelle race il était. Doucement, il vint se poser tout prés du maître d'arme. C'est alors qu'ils purent constater qu'il s'agissait d'un jeune phénix, âgé d'une centaine d'années. Celui ci tenait un message dans son bec qu'il laissa tomber par terre. Celui ci se déplia et ils purent voire inscrit dessus:
* Darvek, ici le roi Jonas, je voulais savoir si votre mission s'était déroulée sans incidents. Je n'ai pas eu de vos nouvelles depuis un moment donc j'espère qu'aucun événement fâcheux ne vous a contraint à éviter de m'envoyer votre rapport. Je vous attend au palais.
Amicalement Maître d'Armes!
Votre Roi: Jonas*

Elle se leva doucement...

-merci... tu m'as ouvert les yeux. Tu sais, j'ai déjas subit un viol. C'est d'ailleur pour cette raison que ma mère à voulut que j,aprenne le kandoka! Cest horrible. Tu es très courageux d'avoir pu asister à cette scène.

Elle regarda le ciel et it une ombre passer vraiment. Elle ne sens soucia pas puisqu'elle n'avait pas rescentit l'approche d'un être maléfique. Elle le vit poser une lettre près de Darve et le regarda étrangement...

*Étrange ce phénix... n'est surment pas ordinaire!* pensa-t-elle.

Darvek prit le parchemin et le lut rapidement. Il regarda le ciel et ensuite posa ses yeux sur la demoiselle.

-C'est un message du roi, il veut que je retourne au chateau.

Il roula parchemin, l'accrocha à sa ceinture et remis sa cuirasse et ses armes.

-Moi et mes hommes devont partir voulez-vous venir avec nous jusqu'au chateau du roi??

Il attendit sa réponse quelque peu impatient, ce qui le fit sourire légèrement.

-Je ne vous force à rien, je ne fais que vous le proposez.

Elle réfléchit quelques instants... Puis aquiesa d'un signe de tête avant de dire:

-Oui oui... avec pliaisir. Cette petite promenade me permetara de mieux me familiariser avec le continent. je n'y suis jamais venue!

Elle se leva et attendit.

-Maintenant, je suis sous vos ordres, comandant!

elle s'inclina légèrement et souria...

Un sourire éclatant parvint à ses lèvres et il dit à la dame:

-Très bien, maintenant suivez moi.

Il l'entraîna dans au campement où il cria:

-Soldats !!!! Il y a un changement, le roi veut que nous retournions au chateau. J'ai reçu un message. Notre voyage pour Cianàn est donc reporté. Allez, tout le monde en selle, et aller quérir ceux qui ne sont pas là, sinon j'irai les chercher moi-même, dit-il en riant.

Les soldats se mirent à rire à leur tour, car ils savaient ce qui se passeraient. Lorsque des soldats étaient un peu trop lents, il les prenait ou les poussait dans l'eau grâce à ses pouvoirs pour que ceux-ci bougent un peu plus vite.

Il se tourna vers la demoiselle, et lui dit:

-Vous aller chevaucher avec moi, la nuit va tomber, et nous allons être plus difficile à trouver pour vous si vous volez. Laisser un peu de temps à mes hommes pour qu'ils démontent leur tentes.


(suite au chateau de l'air)

Après quelques minutes d'attente et après que Darvek aie du aller chercher lui-même un de ses soldats, la troupe se mit en route pour le chateau de l'air.

Keana accepta d'un signe affimatif de la tête. Elle comprenait qu,elle aurait beaucoup plus de difficulter à les reperrer en volant.elle trouvait celà étrange que chacun leur tour, les hommes éclatent de ire mais elle ne le laissa pas parraitre. Elle attendit donc qu'il soit près et grimpa par la suite derrière lui. Ils chevauchèrent en silence jusqu'au château.

Après un long chemin d'errance, Angelus arriva dans un village qui lui était inconnu : Le village D'Iermus. Un peu perturbé par les évènements passés, il prit soin de s'asseoir sur le pavé et réfléchit. Il avait perdu son compagnon qui était partit avant lui. Plus aucune trace, c'était bien sa veine. Durant son trajet, Angelus s'était rendu compte qu'il lui manquait de la puissance. Aussi, il se dit qu'il se rendrait à la bibliothèque du village pour y apprendre les bases de la nécromancie.

Les réponse de son futur..... Une phrase de vieu sage dérangé.... Tssss n'y pense plus Angelus, cet Homme était fou.

Angelus demanda son chemin à un passant :

- S'il vous plaît. C'est par où la bibliothèque ?

Jonas avait bien fait de suivre le vampire nonchalamment. Il était désormais en lieu connu et cela ne pouvait signifier qu'une chose, que lui était en territoire ennemi!
Pendant le trajet, et suivant les ordres de son épée, Jonas avait créé une barrière empêchant quiconque de voir son aura ou de sentir sa magie! Ainsi, le roi ne devenait plus que le marchand ambulant du royaume du mal!
Ce n'est qu'au bout d'un certain temps que le roi réussit à retrouver la trace de sa proie qui se trouvait à Iermus. Cela paraissait étrange car il n'y avait rien de spécial à Iermus à part...
* La bibliothèque voyons! Là bas sont répertoriés les plus grands ouvrages sur la nécromancie! Mis à part les plus important qui se trouvent au château dans le lieu que tu gardes secret, les autres, plus généraux, sont ici! *
- "Effectivement, mais pourquoi un vampire anti-loyaliste aurait besoin de livres de nécromancie... cette technique était déjà mal vue à l'époque des déesses, elle est encore plus maintenant! ...Ce pourrait il qu'il soit un traître à la nation du mal... ou tout simplement quelqu'un agissant pour autre chose, disons de plus personnel? ..."
* Cela nous le saurons une fois que nous le trouverons, non? *
-" Mince, on vient de perdre sa trace!!!! Où est il maintenant? Il nous faut le retrouver au plus vite sinon..."

- S'il vous plaît. C'est par où la bibliothèque ?

Le vampire se tenait assis devant lui!! Il fallait jouer le jeu jusqu'à démasquer les projets de l'ignoble créature... De plus, son aura était masquée, il ne pouvait donc pas détecter qui le roi était vraiment...
- Qui te permet de m'adresser la parole manant! ...Tiens, tiens, tiens, un vampire éloigné de sa contrée natale... Et qui plus est du continent du mal! Excuse-moi, je t'avais confondu avec un gueux! ...
Je me présente, Vishnarius Enloki, marchand ambulant à la recherche de vieux écrits perdus, et toi?... Tu cherches la bibliothèque? Je m'y rends, tu n'as qu'à suivre! ...
Jonas attendit la réponse de son "nouveau" compagnon! ...

Angelus, de nature très méfiante ne faisait décidément confiance à personne. Le fait que ce marchant soit si poli et qu'il lui adresse la parole ne lui était pas familier, et il avait du mal à croire en sa bonne gentillesse. Cependant, il acquissa d'un sourire et se leva d'un bond. Il imaginait déjà une armée de squelette à ses pieds en train de marcher ensemble unis, et armés jusqu'aux dents. Mais il savait que la tâche ne serait pas facile. Il lui fallait un expert, quelqu'un qui maitrisait cet art comme personne. Quelqu'un comme un sorcier du mal. Mais où en trouvé ? la question n'était pas là. Le marchant lui servirait de dîner si celui si ne s'avererait pas utile. La chance tournait en faveur d'Angelus, tout du moins, c'est ce qu'il croyait !

Suite de mon Histoire à la bibliothèque

Canopée avait longé les côtes de l'Elenwë des jours durant. Armée de son bâton d'If et de son instinct, il avait suivit le doux chant des Fulmars Boréal qui peuplaient la côte sur tout son long. Suite à quoi, il avait réussit à atteindre l'embouchure du fleuve qui traversait en long ce royaume. Se fiant ensuite à la tendresse du son de l'eau venant percuté la roche, il avait remonté l'entière totalité du cours d'eau jusqu'au village d'Iermus où il espérait pouvoir prendre un peu de repos avant de reprendre sa route.

Le village d'Iermus était un vacarme de sons et d'odeurs qui étaient dès plus horrifiant pour l'aveugle. L'amertume de l'essence de fruits, pourris par l'humidité du temps, rendait l'air nauséabond. Sans compter les divers liquides déverser à même le sol par les marchands... ces mêmes liquides, dont les odeurs se mélangeaient pour former un ragoût de puanteur. Quant aux sons, ils étaient si amplifier, que Canopée ne s'entendait plus respiré. Les bruits des chevaux galopant à toute allure sur le parvis, les roulements saccadés des brouettes de bois sur les pavés, les cris incessants des marchants etc.

Enveloppé dans sa cape, l’aveugle remonta le parvis de la place centrale dans le tintement frénétique que provoquait l'encontre de son bâton et des pavés qui constituaient le sol. Il était en quête d’un endroit plus calme, où il pourrait se reposer sans avoir à chasser ses odeurs putréfiant et ces sons dénués de poésie.

Bien heureusement, sa recherche ne fut que de courte durée. En effet, après avoir évité de justesse les quelques passent qui ne se servaient de leurs yeux que pour regarder les personnes du sexe opposé, il arriva non loin d’un chêne séculaire. Amusé par la situation, le jeune aveugle déposa sa main contre son écorce avant de relever la tête pour lui glisser ces quelques mots.

- Vous devez vous sentir bien seul ici… loin des vôtres…

Suite à quoi, le jeune homme s’assit sur l’une des nombreuses racines qui jaillissait du sol. Puis il laissa son front, s’appuyer contre son bâton tout en plongeant son esprit dans une profonde réflexion…

HRP: n'hésitez pas à aborder Canopée, c'est ce qu'il attend :HRP

Keana courait vers Iermus en riant toujours. Arrivée dans le village, elle contempla les rares passants. Certains de ceux-ci là dévisageait comme si elle était habitée par le diable. Elle entendit même un petit garçon appeurer dire, en tirant la jupe de sa mère;

-M'man, elle a les yeux rouges. Elle me fait peur....c'est un monstre!

Et la mère fachée;

-Ne dit pas de sotises Olivier. Va dans ta chambre!

Keana haussa les épaules. Personne ne la comprenait. Elle se perdit bien aussi tôt dans ses pensées. Elle ne vit pas l'aveugle qui se tenait devant elle. Elle trébucha sur son baton avant de s'étaler de tous son long par terre. Elle relva douloureusement la tête.

-Je... pardon!

Elle fut éblouie par la beauté de l'homme. Elle trouvait qu'il y avait tellement de bonté dans son visage qu'elle ne sut continuer.