Le concile de trois

Administrateur Nombre de messages : 602 Date d'inscription : 12/03/2006

[Je tenais à mettre le titre... Rolling Eyes

]
[Réservé au monsieur de l'Inquisition et à Vermiliar]

Sorcier(ère) Nombre de messages : 250 Date d'inscription : 05/01/2006

Décidément, quel duo incrédule. La pire rivalité en ce monde devenait, du jour au lendemain, allié de somme. Chacun ayant besoin des talents de l’autres, ils ce trouvaient tout deux dépendant de son ennemi. La belle journée qui avait vu le jour de nombreuses heures auparavant promettait d’être surprenante pour Stalers qui n’arrivait tout simplement pas à installer l’idée dans sa tête qu’il devait suivre les ordres d’un bout d’homme.
Bien sûr, il suivrait ses demandes à la lettre, comme s’il ne pouvait en faire autrement. Sa survie dépendrait de la loyauté de Malvyn.
Le seigneur noir sourit, devant une telle impasse.

Ils arrivèrent alors devant le château. Majestueux, il s’élevait sur plus d’un lieu de hauteur. Une vraie merveille pour les hommes. Sa construction avait du prendre près d’un siècle à s’achever. En y regardant de plus prêt, Stalers pu noter la présence, bien entendu, de l’architecture du continent de l’eau mais aussi, celle du continent du feu et de l’air. Ce château était donc dressé lorsque Stalers était tombé … Il avait bravé les âges comme le plus anciens des chênes.

Malvyn et Stalers passèrent les premières portes en acier avec l’assistance de ce qui semblait être la garde royal. Quelques paysans furent assez téméraires pour tenter de passer la porte mais, les gardes firent un murent d’homme pratiquement hermétique, repoussant paysans et mendiant jusqu’à la fermeture de la porte.
Ils marchèrent encore pendant quelques temps avant d’atteindre les deux grandes portes d’or qui donnait dans le hall du château. Surpris de banalité des lieux, Stalers suivit Malvyn en silence, tel que recommander. Comme prévu, tout ce déroulait à merveille.

S’assurant que personne ne regardait, Stalers claqua des doigts. Une sensation de propreté l’envahi alors que sont corps se lavait par lui-même, comme par magie. Une odeur de fleurs séchées remplaça l’habituelle odeur de chair brûlée puis, un habit de noble remplaça le costume blanc de Vermiliar. La seule chose ne satisfaisant pas Stalers fut quand il passa devant une glace. Ce ne fut pas le visage qu’il s’attendait à voir.qu’il perçu. Déçu, il poursuivit son chemin.

Les deux nouveaux compagnons s’arrêtèrent dans une grande pièce au plafond en dôme. La pièce faisait facilement 60 pas sur 100. Des colonnes tombaient du toit pour se fixer au sol tel les griffes d’un aigle dans sa proie. Les murs, or et bleu, étaient parsemés de dessins, probablement peint par les artistes du château. La plupart représentant des scènes de combat, il fut ravis d’en découvrirent une sur lequel il figurait. Au milieu de la pièces, une grande table attendait que les hôtes prennes place.

Inquisition (Eau) Nombre de messages : 68 Date d'inscription : 05/01/2006

Après avoir sécurisé le château, Prosarius avait tenu à rester personnellement dans la demeure des rois de l'eau au cas ou un fanatique quelqu'once aurait voulu prendre le contrôle durant la crise qui frappait actuellement le continent de l'eau. Il était conscient que l'inquisition ne pourrait gouverner ce continent sans utiliser la force, surtout après la démonstration de force d'un de ses officiers au port de Mairenn. Celui-ci était d'ailleurs maintenant à coté du vieille inquisiteur et s'attendait à recevoir des sections grave pour avoir pertubé considérablement l'état de la population. D'après son opinion, Reinard avait agit dans l'intéret de la sécurité du continent mais son acte resterait extrêmement compliqué à réparer a moins d'un miracle.

-L'incident qui c'est produit au port dernièrement à ébranlé la population et conduit plusieurs personnes à une révolte et même de nombreuses. Non pas que je crains une révolution mais je crains pour la survie du continent. L'armée c'est retourné contre nous au port ce qui signifit qu'on ne peut plus leur faire confiance et réduit considérable les effectifs dont nous disposions auparavant. Malgré la gravité de l'acte que vous avez commit aucune sanction disciplinaire ne sera appliqué à votre égard seigneur Reinard. D'abord parce que vous êtes un élément efficace dans notre mouvement et ensuite parce que vous punir ne ferait que nous nuir plus qu'autre chose. Toutefois, si vous désordonnez de nouveau une situation aussi délicate une seconde fois, vous serez jugé par le conseille disciplinaire de l'inquisition. Ai-je été assez clair?

-Plus que clair mon seigneur! Acceptez mes excuses pour avoir manqué gravement à mon devoir et pour avoir fait atteinte à notre réputation. Reinard était à genoux devant son supérieur et n'osait le regardé dans les yeux.

-Excuses accepté seigneur Reinard et maintenant relevez-vous! Pour ce qui est de notre réputation vous n'avez pas à vous en faire. Je crois malheureusement qu'elle a atteint le fond du précipiste. De multiple tentative d'assassina ciblant les inquisiteurs en mission nous ont prouvées que le peuple ne peut plu nous supporter. La population de l'eau était notre dernière allié mais ils vient de nous glisser entre les doights. Je ne peux nier que je suis inquiet à propos de la suite des choses. Si la royauté décide de ce retourner à son tour contre mes hommes, ils tenteront de nous exterminer tôt ou tard.

Un homme s'approcha lentement des deux inquisiteurs en discution. Excusez-moi de vous déranger messieux mais les hommes que vous attendiez sont arrivés et vous attendent.

-Parfait! Maintenant veuillez me suivre Reinard. Vous autant que Don Corvelis assisterez à la conversation.

Sans dire un seul mot, Reinard prit un peu de recule tout en restant proche des hommes qui furent rejoins ensuite par dix colosses en armure ainsi qu'un homme ressemblant à un soldat tout ce qui à des plus banales mais les apparences sont parfois trompeuses. Arrivé dans la salle ou se trouvait les deux hommes, les soldats prirent places à une certaine distance de la table tandis que les deux inquisiteurs s'assirent. L'autre homme resta debout proche de la table tout en observant les inconnues. Pourquoi le subtile désirait-il rencontrer des hommes dont qu'ils n'avaient peut-être jamais vu auparavant, ce dit-il le militaire. Il eut un court silence avant que Prosarius décide finalement de prendre la parole.

-Salutations messieux! Je me nomme Prosarius Helvetis et suis en charge du continent actuellement. Je ne m'attarderais pas sur les détails et vous demanderais de m'expliquer les raisons qui vous ammènent ici.

(Désolé d'avoir pu vous faire attendre)

Administrateur Nombre de messages : 602 Date d'inscription : 12/03/2006

(Eh bien... Allons à l'essentiel. ^^")
Prosarius Helvetis…
Ses yeux fixèrent ses yeux, un court, mais intense moment. En un mouvement délicat d’hypocrisie, il reçut les salutations du seigneur. Aussi, par politesse (et par politesse seulement) les lui renvoya-t-il d’un sourire qui soulignait quelques rides menteuses sur ses joues jeunes cependant. Malvyn laissa passer un temps ; avec un intérêt bien simulé, il observât quelque peu « ceux-là », devant lui. Il s’attaqua à une plutôt courte, mais nécessaire présentation.

« Certains me clament déjà Empereur ; je suis celui que quelques-uns baptisèrent le Miracle, celui qui, il y a un temps déjà calma la tempête et fit revenir le soleil en un petit village de Mairenn. » Il dévisagea Stalers un court instant. Pas question de le laisser sans surveillance, celui-là… « Cet homme qui m’accompagne est mon serviteur, un confident tout autant qu’un ami dévoué et fidèle, mentit-il. (Sûrement connaissez-vous, monsieur Helvetis, toute l’importance de côtoyer ce genre de gens). Si je suis ici, messires, c’est pour proposer de reprendre les rênes de ce Continent dont j’ai tant le bien-être à cœur. Loin de moins l’idée de vous chasser, mais une régence militaire comme celle-ci affole la population, et je crains qu’une Reine décédée et un prince en cavale aient quelque difficulté à assurer la bonne gestion du pays. » Finit-il avec un humour qu’il craignait d’être mal accueilli. Il jeta la faute sur Pochi : celui-ci semblait en effet commencer à recouvrer ses esprits. Et de plus, il le faisait beaucoup trop tôt au goût de Malvyn. Car s’il reprenait toute sa force avant…avant… avant que le continent soit à lui, avant qu’il ait uni sa vie à celle d’Éléonore… Non, cela n’arrivait pas ! Cela n’arriverait pas ! Malvyn aurait le temps de tout faire. Tout faire. Il aurait le temps. C’était impossible qu’il ne l’ait pas. Il était si près, si près du but. Sa victoire était prochaine. Pas question que ses plans soient déjoués par une créature imbécile et un Tyran qui, de plus en plus, s’effaçait !

Il chassa tout cela de ses pensées et entreprit de sourire. Sourire, tout simplement, tout bêtement, et avoir l’air d’un bon dirigent, juste, équitable et qui possédait tout ce cortège de qualités futiles... Cela était essentiel, s’il voulait qu’on lui cède l’Eau sans avoir à recourir à la force brute.

Sorcier(ère) Nombre de messages : 250 Date d'inscription : 05/01/2006

Stalers, quelques pas de son souverain, observait avec attention la scène se déroulant sous ses yeux. La scène semblait ridicule, surtout vue de derrière « l'empereur ». Connaissant la véritable identité du nouvel empereur, un être aussi stupide que ses pieds (Stalers ne savait plus très bien s'il s'agissait de Pochi ou de Malvyn ), il rigola intérieurement de l'avenir du royaume. Comme les feuilles, elles mourraient et tomberaient pour être apportées par le vent. Il frissonna, toutes feuilles renaissaient au printemps.
Il ne laissa cependant rien croire de ses pensées en gardant un visage composé d'un sourire forcé et d’yeux plissés, comme s'il tentait de comprendre les lourdes paroles du nouvel empereur.

Le seigneur des ténèbres tentat de s'éclipser comme les étoiles le matin.

« Cet homme qui m’accompagne est mon serviteur, un confident tout autant qu’un ami dévoué et fidèle ... »

Maudit soit-il. Stalers s'inclina majestueusement en regardant Malvyn avec des yeux furieux. Quand il décourba l'échine, ses yeux pétillaient d'honneur. Quel comédien!
Alors, il vit une chose qui le fit sourire. Malvyn venait de flancher. Pour une raison qui échappait à Stalers, Malvyn venait de prendre une attitude, non physique, mais psychologique, beaucoup plus fermée qu'auparavant.
Ironique, Stalers lui envoya ses pensés. Par un simple procédé, il s'assura aussi que personne dans la salle, ou même sur le continent de saurait en capter l'essence.

** Que se passe-t-il mon ami ? Je ne te sens plus aussi fringant**
Sans quitter l'interlocuteur d'Infernox de son regard pénétrant, mais tout aussi vitreux, il sonda le château pour trouver un endroit calme où ils pourraient se reposer. Même s'il ne lui avait pas avoué, Stalers fatiguait. Depuis trop longtemps sont âme flottait sans corps pour la retenir de voler. Maintenant qu'il reprenait conscience de toutes les imperfections du corps vivant, il pleurait ses chevilles et maudissait le poids de son corps. La magie, encore une fois aurait pu le tirer de ce mauvais pas, mais, il craignait de laisser, son identité a découvert. Même s'il ne craignait pas d'être associé à Stalers, il savait que le peuple gardait une attitude agressive devant les mages.
Ainsi, voilà contre qui il devrait disputer la guerre pour gagner le trône et l'offrir à Malvyn. La rencontre, bien qu'ennuyante jusqu'à maintenant, promettait de devenir intéressante sous peu. Mais s'il ne pouvait précipiter les choses, il pouvait très certainement les envenimer.

« Ce que mon seigneur veut dire, expliqua-t-il d'une plus courtoise qu'à l'ordinaire, c'est qu'il est temps pour vous de lui rendre les reines qui lui reviennent de droit. Le peuple aime et soutient cet homme alors que vous... et bien disons que le peuple n'est pas enclin a rester très longtemps sous votre juridiction. Il faut les comprendre, vous n'êtes pas des politiciens. Je ne veux pas vous vexer mais ... un homme de guerre reste un homme brutal et sans pitié.»

Il lança un sourire charmeur à Helvetis, qu'il comprenne qu'il avait affaire à un homme d'honneur et d'humilité ... il en était tout autre ...

Inquisition (Eau) Nombre de messages : 68 Date d'inscription : 05/01/2006

« Ce que mon seigneur veut dire, expliqua-t-il d'une plus courtoise qu'à l'ordinaire, c'est qu'il est temps pour vous de lui rendre les reines qui lui reviennent de droit. Le peuple aime et soutient cet homme alors que vous... et bien disons que le peuple n'est pas enclin a rester très longtemps sous votre juridiction. Il faut les comprendre, vous n'êtes pas des politiciens. Je ne veux pas vous vexer mais ... un homme de guerre reste un homme brutal et sans pitié.»

Prosarius avait écouté attentivement tout ce que les deux hommes avaient pu dire durant ses quelques minute. Il trouvait toutefois que ceux-ci se montrait un peu trop arrogant de venir au continent de l'eau exiger le pouvoir. Comme plusieurs nobles du royaume, le personnage qui se trouvaient devant l'inquisiteur avait l'appuis d'une partie du peuple. Il passa sa main dans ses cheveux blancs en signe de réflexion intensive. Pendant ce temps, Reinard observait les deux hommes tout en fouillant ses pensées dans le but de savoir s'il avait déjà vu ce noble auparavant. Il se leva par la suite et se dirigea vers l'homme qui se trouvait proche de la table. L'inquisiteur lui fit signe de s'éloigner quelque peu de la table pour pouvoir discuter un instant en privé. Rendu assez loin pour ne pas que les invités ni son chef puissent l'entendre et il se retourna vers son interlocuteur.

-Je ne leur fais pas du toute confiance. J'ai déjà vu bon nombre de noble de son continent et ses deux hommes sont tout simplement de parfait inconnu. Il se montre beaucoup agressif dans leur propos que les autres prétendants à la couronne. Tous ceux qui se présentent dans cette pièce ont l'air aussi incompétent les uns que les autres. En plus, je ne crois pas qu'il soit très sécuritaire de confier le continent à des nobles qui débouche de nul part.

Don Corvelis commença à parler à son tour: Tu ne crois pas que t'inquiète un peu trop. Tu as tenu des propos semblables en vers chaque prétendant s'étant présenté à cette table. J'ai bien écouté ce que ses hommes ont dit et ils ont raison sur quelques points. Le peuple nous déteste et ce continent perdra tout ce qu'il a d'accueillant si notre confrérie reste au pouvoir. Je suis toutefois d'accord avec toi par rapport au fait que ceux-ci parle un peu trop librement mais peut-être que c'est ce que Prosarius recherche. La plupart des hommes qui se sont présenté à cette table étaient belle et bien tous des petits nobles profitant un peu trop de leur autorité.

Prosarius pour sa part n'avait tenu aucune objection au fait que Renaird se déplace durant la rencontre. Il s'attendait d'ailleurs à ce que ses officiers se consultent. Il décida de ne pas attendre le retour des deux hommes pour continuer le débat qui avait commencé depuis peu. Pour l'instant, il trouvait que Pochi n'avait rien de plus que les autres prétendants. Comme les autres, il s’était présenté devant le préfet du continent de l’eau en exigeant le pouvoir comme s’il était chez lui.

Vous n'êtes malheureusement pas la seule personne à vouloir prendre les reines du continent et comme vous, ils ont un certain appuis du peuple. Personnellement, ma confrérie est au pouvoir actuellement parce que nous devons nous assurer que la relève de l'hérétique Éléonnore sera digne de confiance. C'est uniquement de sa faute si le royaume est devenu aussi chaotique. À ce jour je n'avais jamais osé dépasser ma juridiction mais la trahison de la reine m'oblige à revoir mes valeurs. Nous croyions pouvoir lui faire confiance et c'est pour sa que nous ne la surveillions pas particulièrement. Si vous tenez à avoir votre chance vous devrez comme les autres prétendant prouver que vous avez les caractéristiques nécessaires pour devenir le souverain de ce continent.