Galathée Ker'Osken [OK]-

Indications personnelles

Nom : Ker’Osken

Prénom : Galathée Noriane Arabelle

Surnom: Galabelle (par feu son père), Nory (par les quelques personnes qui peuvent l’appeler ainsi sans se faire décapiter), Gal (par moi parce que ça va plus vite que d’écrire tout le temps Galathée)

Âge : 19 ans (née le 1er août)

Continent & Royaume : Continent du feu.

Race : Humaine

Tendance : Du côté du bien, Gal est très intéressée par la magie élémentaire, bien que ne l’ayant jamais pratiquée. Elle a déniché de nombreux livres dans la bibliothèque de son père, qui racontent l’ancien temps et le règne des déesses. Elle croit en leurs existence, mais a des doutes quant à leurs pouvoirs. Pourquoi, si elles étaient si puissantes, pourquoi donc avaient-elles abandonné leurs royaumes?



Indications physiques:

Apparence Physique : Ses parents l’appelaient Galabelle à juste titre… Enfant, la jeune reine était déjà une adorable petite fille, mais en s’épanouissant, elle est devenue une femme sinon parfaite, du moins pleine d’un charme original. On pourrait au premier abord la prendre pour une petite fille, ou mieux encore, pour un lutin. Elle a une silhouette tout en finesse. Plutôt petite, gracile, elle semble extrêmement fragile. On a l’impression que le moindre courant d’air risque de la faire voler en éclat. Des cheveux roux longs et flamboyants, tantôt tordus en des coiffures compliquées, tantôt laissés libres comme une crinière, un petit nez retroussé, un teint pâle dénué de taches de son et de grands yeux bleus, légèrement étirés sur les côtés,presque blancs sous certaines lumières, font penser à une poupée de porcelaine. Des formes harmonieuses mais guère exceptionnelles complètent cette image de petite fille. Elle accentue ce phénomène en ne portant que des vêtements de coupe très simple, qui la font ressembler à une enfant. Son regard plein de détermination et un brin ironique dément toutefois cette image, et on s'aperçoit bien vite qu'elle est plus âgée que ce qu'on croit.

Signe Particulier : Son oreille gauche est percée de deux trous: l’un pour les bijoux normaux, l’autre pour accueillir une boucle d’oreille sertie d’un unique rubis, symbole des princes et princesses de sang royal, qu’elle porte en permanence.


Indications mentales

Caractère : Dotée d’une remarquable intelligence et d’une mémoire encyclopédique, Galathée est une jeune femme exceptionnellement cultivée et sûre d’elle. En public, elle affiche toujours un masque de calme, voire même de mépris, qui cache un cerveau sans cesse en ébullition. Elle ne s’énervera jamais, sauf sous le coup d’une injustice ou d’une insulte personnelle. Pour vider une querelle, quelques répliques mordantes lui suffisent. Elle ne renoncera jamais à ses projets lorsqu’elle sait qu’il est possible de les réaliser, mais cependant sait s’arrêter avant de dépasser complètement les bornes, que ce soit dans ses actions ou dans ses paroles, bien qu’elle puisse parfois manifester une ironie et une franchise très dérangeantes. Cependant, rester sereine en permanence l’épuise, et en fin de journée, il lui arrive souvent d’être en proie à de violentes crises de nerfs, qui se soldent par des sanglots et des sautes d’humeur. Bonne comédienne, très observatrice, elle sait remarquablement manipuler les gens. Elle s’en sert comme une joueuse d’échec de ses pions, sans tenir compte de leurs états d’âme tant que l’intérêt de son pays est en jeu. Car la Reine peut parfois paraître détestable en contrôlant ainsi les événements, mais il faut admettre qu’elle n’est pas égoïste au point de s’en servir pour elle-même. En effet, la jeune fille a très peu de souhaits personnels, et peut même avoir tendance à s’oublier totalement et à ne jamais s’économiser, ce qui la rend extrêmement vulnérable. Lorsqu’elle quitte son bureau et oublie pour un temps les affaires de l’état, la souveraine devient une jeune fille curieuse de tout, un brin mélancolique, et parfois avide de réconfort et d‘attention, qui allie un tempérament volontaire à une sorte de lassitude secrète, comme si du haut de ses 19 ans, elle avait déjà tout vu de la vie.

Ce que votre personnage aime : Une des valeurs que défend le plus Galathée, c’est évidemment la justice. Elle possède également un goût très prononcé pour l’art sous toutes ses formes, et cultive une passion pour les vieux manuscrits et les légendes anciennes.

Ce que votre personnage déteste : La Reine aime prendre ses décisions et les appliquer elle-même, elle a horreur de déléguer ses pouvoirs. De plus, elle déteste les gens indécis, ceux qui ne feront jamais rien de leur vie, en un mot, les « médiocres ». L’hypocrisie est le défaut qu’elle déteste le plus chez les gens. Pour elle, c’est l’apanage des faibles, et malgré son don pour influer sur le comportement des gens, elle sera toujours d’une franchise exemplaire.

Ses plus grandes peurs : Après ce qui lui est arrivé à cause de son cousin, Galathée a développé une méfiance aigu envers les hommes, et sa confiance en eux s’en est vivement altérée. Elle ne supporte pas le moindre contact physique avec un membre de la gente masculine. De plus, en voyant ses parents mourir et son cousin la trahir, est née en elle une véritable angoisse de perdre ceux qu’elle aime. C’est pourquoi elle ne s’attache pas souvent, et lorsque cela arrive, la jeune fille devient extrêmement possessive.

Rêve(s)/Espoir(s) : Le premier but de Galathée est évidemment de faire prospérer son peuple. Elle aimerait trouver le temps d’écrire une histoire complète de son pays, ce qui peut-être considéré comme un rêve. De plus, son vœu le plus cher est de ressembler à sa grand-mère Aesmillian, qu’elle admire énormément. Et comme toutes jeunes filles, elle voudrait, en temps voulu, se marier et avoir des enfants.

Talents/Pouvoirs/Capacités : Son intelligence en fait une grande manipulatrice. De plus, elle a déjà fait un rêve prémonitoire, et bien que jusque là l’expérience ne se soit pas renouvelée, on peut supposer qu’en cas d’événements graves des intuitions de ce genre l’avertiront…

Indications Historiques

Histoire : L’installation de la dynastie Ker’Osken sur le trône remonte à la guerre qui déchira les continents et durant laquelle les déesses perdirent la confiance des mortels. Il semblerait même que le baron Edhyr, premier des Ker’Osken à accéder à la royauté, devrait sa prise de pouvoir à la déesse Guerluse… Mais évidemment, il ne s’agit que d’une légende. Cette croyance populaire a cependant eu du bon, puisqu’elle garantit chez le peuple la légitimité de leurs souverains, et la meilleure preuve de cet attachement est le fait que cette famille soit toujours en place après des dizaines d’années de règne…
Raconter ici toutes l’histoire de ces illustres souverains ne serait guère une perte de temps, mais pourquoi paraphraser les archives se trouvant dans les bibliothèque du palais royal? Les poètes de l’ancien temps le firent certainement avec plus de talent, c’est pourquoi il est inutile de s’attarder là-dessus. Revenons donc à notre personnage et à l’époque plus récente…
La reine Aesmillian, souveraine du continent du feu, se maria très jeune à Méandyr, un prince sans grande envergure du royaume de l’eau. Celui-ci se fit d’ailleurs bien vite tuer lors d’une expédition hasardeuse en mer… Cependant, Aesmillian en eut deux fils, qui avaient moins de deux ans de différence d’âge. Le premier se nommait Galaël, et le second Illidyr. Le royaume prospéra sous le règne de la reine. Mais malgré tout, celle-ci, peu intéressée par le gouvernement, s’apprêtait à donner le pouvoir à son fils aîné, Galaël. Celui-ci reçu le pouvoir à l’âge de 22 ans, ce qui est tout à fait raisonnable pour un roi. Le peuple, déçu de ne pas voir sa souveraine rester plus longtemps sur le trône, se félicita cependant de son choix, car Galaël, après des débuts quelques peu difficile (il était en effet plus doué en politique intérieure qu’en diplomatie), semblait apte à gouverner. Son règne se plaçait donc sous de bons hospice. Illidyr, son frère, resta au palais, et sembla durant les premières années tout prêt à aider Galaël. Il lui servait de diplomate, de Premier Ministre, de Conseiller… Tous étaient convaincus de sa bonne volonté et de sa loyauté. Ce fut le premier à se marier, Galaël désirant choisir avec soin celle qu’il nommerait Reine. Illidyr épousa une demoiselle de bonne famille, une jeune fille effacée et mélancolique, à la santé fragile, qui avait cependant l’avantage de lui offrir des terres et des soldats. Dès la première année de leurs mariages, les époux eurent un fils, nommé Tamar. Malheureusement, la jeune mère ne survécut pas à son accouchement. Après deux mois durant lesquels elle s’étiola dans l’obscurité de sa chambre et devant l’incompréhension des médecins, elle finit par laisser échapper son dernier souffle, laissant à son mari un bébé qu’il destinait à servir ses plans. Pleurant la mort de sa femme, à laquelle il s’était finalement beaucoup attachée, le frère du roi éleva son fils avec soin, en faisant son allié inconditionnel dès son plus jeune âge.
Deux ans après Illidyr, Galaël finit par trouver une jeune héritière à épouser. Maëva ne possédait pas une grande fortune, mais sa beauté et sa douceur en faisait une Reine parfaite. Un an après leur mariage, ces deux-là aussi eurent un enfant. Cette fois, il s’agissait d’une fille, qu’ils appelèrent Galathée, selon le prénom de son père…
Dès son plus jeune âge, on s’aperçu que la petite Galathée se trouvait dotée d’une mémoire prodigieuse et d’une soif inextinguible de connaissances. Dès qu’elle su déchiffrer l’alphabet en vigueur dans son pays, on ne la trouva plus qu’à la bibliothèque. Elle s’intéressait à tout, des archives économiques du royaume aux grands stratèges militaires, en passant par les philosophes, les contes et légendes, et les manuels de médecines. Elle engrangeait des informations, de sorte que vers l’adolescence, elle savait déjà en théorie comment gérer un royaume, et conseillait son père en matière de politique extérieure. Ses parents, voyant en cette petite une héritière taillée sur mesure, ne négligèrent en rien son éducation. Cours de musique, de danse, de littérature, de maintien, d’équitation… Rien ne manqua à la jeune princesse, qui s’éleva dans l’idée que nul ne lui résisterait si elle s’en donnait la peine. Le prince Tamar, qui grandissait lui aussi au palais et avait trois ans de plus qu’elle, devint rapidement son compagnon de jeu. Très doués tous les deux dans des domaines fort différents, ils apprenaient beaucoup (mais avec plus ou moins de succès…)l’un de l’autre. Galathée lui enseigna l’amour de l’art et en particulier de la littérature, tandis qu’il l’entraînait au maniement de l’épée et au tir à l’arc. Ils se confiaient tout. Il s’agissait d’ailleurs de la seule personne à qui Galathée laissait voir ses états d’âme, elle qui, dès l’enfance, avait appris par elle-même à ne rien montrer de ses émotions, se cachant sous un masque de calme implacable. Cette amitié fut cependant rompue le jour où Illidyr fut envoyé en mission diplomatique sur le Continent du Mal. Il emmena Tamar, qui avait alors 16 ans, afin de lui « faire voir du pays », selon sa propre expression. Malheureusement, le prince et sa suite furent retenus prisonniers par le tyran en place sur ce continent infâme. Il fallut de longues tractations et de nombreuses expéditions pour finalement parvenir à les libérer, trois ans plus tard. Lorsqu’enfin le père, son fils et sa suite purent rentrer chez eux, un bateau affrété par le roi vint les chercher. Quand ils franchirent les portes du palais, ils n’avaient plus rien à voir avec les hommes plein de noblesse qu’ils étaient au départ. Ils furent accueillit par le roi en personne, resplendissant tandis qu’eux se trouvaient sales et émaciés. Cependant, ce ne fut pas l’accueil chaleureux de Galaël qui retint le plus l’attention de Tamar, mais la présence d’une splendide jeune femme à ses côtés. Après quelques minutes d’ébahissement, il s’avança vers elle, et Galathée, d’ordinaire si peu démonstrative en public, se jeta à son cou. Attendrie par l’état de son ami, elle se montra une infirmière et une confidente dévouée pendant les semaines qu’il fallut au jeune homme pour se remettre de sa détention. Et celui-ci, enchanté par la transformation de sa cousine, son intelligence aiguë et son dynamisme juvénile, tomba sous son charme.
Quelques mois après le retour des prisonniers, alors que les deux jeunes gens se promenaient dans l’immense parc royal, Tamar, n’y tenant plus, attira sa cousine à l’abri des regards dans l’idée de lui déclarer ses sentiments. Mais lorsqu’il la vit devant lui, splendide dans sa robe dépourvue de toute décoration inutile, et les yeux pleins d’une totale confiance, sa gorge se noua, et, ne sachant plus comme s’exprimer, il n’eut d’autre recours que de l’embrasser. Surprise, l’adolescente se laissa faire. C’était bien la première fois qu’un garçon agissait de la sorte avec elle, mais après tout, elle savait que Tamar ne lui ferait jamais de mal. C’est là qu’elle se trompait, justement, mais elle ne se rendit compte de son erreur que trop tard. Déjà elle se retrouvait plaquée sur le sol par son cousin qui l’empêchait de crier et de se débattre.
Après son moment de folie, le garçon, atterré par son geste et terrorisé à l’idée d’être retrouvé sur les lieux de son crime s’enfuit à toutes jambes. La pauvre princesse, qui n’était plus qu’un corps tremblant et rempli de douleur, dû attendre plusieurs heures avant de pouvoir se relever et clopiner jusqu’au château dans sa robe déchirée. Incapable de revoir le visage de son bourreau, elle demeura dans sa chambre durant une semaine complète, sanglotant sur la traîtrise son cousin et l’affront qu’il venait de lui faire. Elle prétexta une maladie contagieuse, si bien que personne ne vint la voir, la laissant tout entière à sa souffrance physique et morale. Quant enfin elle osa ressortir de sa chambre, elle appris que Tamar était parti en voyage dans le sud du pays, et ne reviendrait que quelques mois plus tard. Un peu soulagée, la jeune fille tenta de reprendre une existence normale. Elle ne révéla à personne ce qui s’était passé, car elle savait que si on l’apprenait, son cousin risquait la mort, et malgré ce qu’il lui avait fait, elle ne pouvait se résoudre à condamner ainsi quelqu’un. Mais même les livres et la musique ne parvenaient pas à la sortir de ses sombres pensées. Une crainte se faisait insidieusement jour dans son esprit, et elle ne réussissait jamais totalement à la chasser. Et si elle était enceinte?

Son angoisse se confirma quelques jours plus tard, lorsque l’adolescente découvrit qu’elle n’avait pas ses règles. Durant quelques semaines, elle ne sut que faire. Mais inexorablement, sa taille s’épaississait, sa poitrine s’alourdissait et elle finit par devoir commander de nouvelles robes. Bientôt ses domestiques s’apercevraient de quelque chose, et alors…
Prenant son courage à deux mains, se refusant à élever l’enfant de celui qui l’avait si odieusement bafouée, Galathée se rendit de nuit à la ville. Tremblante, elle entra dans la maison que lui avait indiqué Myrka, sa nourrice, la seule personne à partager son secret. Là, la jeune fille découvrit une femme d’un âge mur, aux yeux emplis de bonté. Elle lui raconta son histoire en pleurant, et la magicienne, l’écoutant avec patience, lui confia lorsqu’elle ressortit une fiole contenant un liquide violet, qui, si tout se passait bien, devait provoquer une fausse-couche.
Décidée malgré les risques à tenter l’expérience, la princesse s’enferma dans sa chambre en compagnie de sa nourrice, et avala l’amer breuvage. Presque aussitôt, elle tomba inconsciente. Myrka fut tentée d’appeler à l’aide, mais elle avait assez vécu en compagnie de jeunes filles pour savoir ce qui allait se passer. Assistée de sa nourrice, qui refoulait les visiteurs trop curieux et veillait sur elle, Galathée resta durant deux semaines entre la vie et la mort. Dans ses délires, elle revivait la scène de son viol, faisait des cauchemars horribles. Quand enfin elle ouvrit les yeux, signe que la potion avait fait son œuvre, les premières paroles qu’elle prononça étonnèrent Myrka, qui, dévouée, avait passé ses journées à son chevet:
« Illidyr… Il va tuer le roi.. Je l’ai vu… »
La domestique tenta de la rassurer, de la calmer, rien n’y fit. La jeune fille, même après plusieurs semaines, restait persuadée que ce qu’elle avait vu était vrai. Cependant, lorsqu’elle voyait son père, elle hésitait à lui faire part de sa prémonition, car pour cela, il aurait fallu tout lui raconter. Elle tenta de s’en ouvrir à sa mère, mais Maëva, très terre à terre, finit par la convaincre qu’il ne s’agissait que d’un cauchemar reflétant son angoisse, et non d’un quelconque don de devineresse. Entre temps, Tamar était revenu de voyage. Les jeunes gens, l’un honteux et l’autre terrorisée, s’appliquer à ne jamais se voir en dehors des repas et des cérémonies officielles. Tous remarquèrent que leur ancienne complicité avait disparu, mais personne ne trouva le temps de s’en préoccuper En effet, des rumeurs étaient parvenues au roi Galaël indiquant que son frère et son neveu complotaient contre lui. Mais ces accusations restaient formellement démenties, tandis que les enquêtes piétinaient. Durant deux ans, la vie au château se poursuivit comme auparavant, seulement troublée par ces suppositions à l’encontre du frère de Sa Majesté. Mais comme il n’existait pas de preuve, Galaël faisait mine de ne rien croire et Illidyr multipliait les preuves d’amitié.
Cependant, ce fragile équilibre fut rompu le jour de l’anniversaire du roi. Galathée, elle, venait d’avoir 19 ans. On lui avait présenté de nombreux prétendants, mais sa terreur des hommes, née de ce jour ou son cousin était devenu fou, l’avait empêché d’en choisir aucun. D’ailleurs, le mariage ne l’intéressait pas. Il serait toujours temps d’y songer plus tard…Le soir de son anniversaire, selon la tradition, le monarque avait ordonné la préparation d’une fête, à laquelle était conviés tous les membres de la famille royale et de la haute aristocratie. Prise d’un sombre pressentiment car jamais elle n’avait oublié le rêve fait lors de son avortement, la princesse ne quitta pas son père d’une semelle durant première partie de la fête. C’est alors que Tamar, à qui elle n’avait pas parlé en privé depuis plus de deux ans, se décida à l’inviter à danser. La jeune fille refusa tout d’abord, ne parvenant pas à chasser les images qui lui revenaient en tête. Mais le garçon insista tant et si bien, et son père, s’apercevant de sa réticence, la poussa si littéralement dans ses bras, qu’elle ne pu se dérober, et à son grand regret, laissa son père au milieu d’une foule de courtisans, alors qu’elle-même tremblait de peur. Tandis qu’ils dansaient, il lui sembla que Tamar jetait des regard par-dessus son épaule, comme s’il surveillait quelque chose qui se déroulait derrière elle. Soudain, on entendit un gémissement, le choc sourd d’une chute sur le carrelage de la salle de bal. Se dégageant des bras de Tamar, qui tentait de la retenir, et sachant parfaitement ce qu’elle allait découvrir, Galathée bouscula l’attroupement de gens endimanchés qui encerclaient les lieux du désastre, et se retrouva à genoux auprès de son père. Celui-ci était tombé après avoir bu dans sa coupe. Illidyr, le frère du défunt, paraissait le plus désespéré de tous. Mais la jeune fille eut le temps de voire briller dans ses yeux un éclair de satisfaction. Elle n’eut pas le temps de dire quoique ce soit, car la Reine Maëva, effondrée, la reconduisit dans sa chambre. Après avoir pleuré tout son soûl, la princesse fit ce qu’elle savait le mieux faire. Réfléchir. Ainsi son rêve disait vrai. Illidyr avait chargé son fils de détourner son attention tandis qu’il versait du poison dans le verre de son père… Évidemment, elle n’aurait jamais de preuve… Et à présent que le roi était mort, son frère allait tenter de s’imposer comme son successeur… alors que c’était elle, Galathée, la fille du roi, qui devait lui succéder! Jamais elle ne laisserait son pays aux mains d’un assassin! Se jura-t-elle avant de sombrer dans un sommeil baigné de larmes.
Quelques jours après l’enterrement du roi,comme l’avait prévu la jeune fille, son oncle pénétra dans la salle du trône. Ce jour-là, elle était seule à siéger, car sa mère, rendue malade par la mort de son époux, avait gardé sa chambre. Illidyr, croyant que sa nièce serait facile à manipuler, n’y alla pas par quatre chemins. Il ne croyait pas en la capacité de Maëva à régner seule, c’est pourquoi, il se proposait de l’épouser afin de la seconder, ce à quoi Galathée répondit très calmement que sa mère, n’étant pas de sang royal, n’avait aucune raison de régner, et que c’était à elle que se transmettrait le trône.
- Vous? S’esclaffa Illidyr en hochant la tête… Jamais vous ne pourrez, à votre âge, attirer le respect de vos sujets.
- Croyez vous donc, Messire, que le peuple va accepter d’avoir à sa tête un assassin?
- Vous n’avez aucune preuve! S’écria-t-il, soudain inquiet.
Toujours très calme, presque arrogante, la jeune fille lança un argument qui lui faisait horreur, mais qu’elle savait capable de faire reculer l’usurpateur:
- Soit, pas de preuve que vous l’ayez fait… Mais rien ne m’empêche d’accuser votre fils Tamar, du viol qu’il a commis envers moi il y a presque trois ans. J’ai des témoins, des preuves tangibles de ce fait-là. Ce sera alors la parole d’une princesse contre celle d’un homme qu’on soupçonne depuis longtemps d’ourdir un complot contre le roi.. Si vous voulez sauver votre fils, renoncez à vos projets…
L’échange glacial se poursuivit, mais à la fin, vaincu, le frère du défunt monarque dû se retirer sur une dernière réplique violente et une malédiction. Quelques jours plus tard, la Reine Maëva, afin de protéger les intérêts de sa fille, fit un discours publique annonçant qu’elle abdiquait afin de laisser Galathée sur le trône. Quelques jours plus tard, l’ancienne souveraine s’éteignit sans un bruit, son devoir accompli.
Dès l’instant où elle entra dans son bureau en tant que Reine, la jeune fille publia un avis d’envoie en exil à l’intention de son oncle et de son cousin. Elle les engageait à disparaître discrètement avec leurs possessions, ne pouvant se résoudre à les tuer malgré le crime qu’ils avaient commis. Sa seconde décision fut de rendre une visite diplomatique à chacun des souverains des autres continents, afin de faire connaître ses intentions quant au gouvernement de son pays et des liens qu’elle souhaitait tisser avec les autres souverains…


Fonction : Reine du feu.

Inventaire:

Armes: Galathée possède un arc et un carquois, offerts par son cousin, mais à présent, ces armes lui font horreur, et elle ne s’en servira qu’en cas d’extrême nécessité. Elle garde en permanence sur elle une dague, qu’elle ne sait pas très bien manier, mais qui se révélera certainement utile un jour ou l’autre.

Bijoux: En tant que Reine, la jeune fille possède tout une panoplie de joyaux de toutes sortes. Néanmoins, la seule chose qu’elle porte en permanence est sa boucle d’oreille de rubis, signe de sa haute naissance. Elle a remplacé la lourde couronne d’or portée par ses ancêtres (et qui est à présent exposée dans la salle d’apparat de son palais) par un diadème moins massif et plus élégant qu’elle assorti à sa tenue.

Vêtements: Gal change de toilettes à une vitesse ahurissante, moins par coquetterie que parce qu’elle connaît l’impact qu’auront chacune de ses tenues sur l’assistance. On la voit le plus souvent habillée d’une longue robe resserrée à la taille, taillée dans les matériaux les plus fins et les plus nobles, mais lors de ses escapades ou de ses voyages incognito, elle peut également se vêtir en paysanne ou en petite bourgeoise.

Autres: Elle possède le journal intime de sa grand-mère Aesmillian, dont on lui a toujours dit qu‘elle lui ressemblait énormément, même si la jeune fille ne l‘a pas connu. Il s’agit en quelque sorte d’un talisman, d’une Bible qu’elle relit pour se donner du courage et avoir un modèle.

(désolée pour tous ces postes... Si vous ne voyez pas trop de fautes acceptez moi, sinon j'aimerai pouvoir me relire!)

Présentation Acceptée

Tu dois m'envoyer un mp en précisant l'endroit où se trouve ta capitale ainsi que la description de ton château (qui sera en sous-forum)

(Mais je laisse le topic ouvert 24 heures pour que tu puisses te relire. )