La suite de la princesse Bryséïsse Dorea

[Suite de l'épisode à l'enceinte]

-Voilà c'est chez moi!
Dit Bryséïsse en rentrant dans la vaste chambre tamisée par cette chaude soirée. Elle pria Maya d'entrer et alluma des chandeliers. On entendait légèrement les chants des oiseaux de sa volière, et elle mourrait d'envie de montrer celle-ci à la cousine de son père mais ce dit que tout cela pouvait bien attendre. Maya était visiblement exténuée! Bryséïsse sonna une petite clochette de bronze et une vieille domestique s'engouffra dans la chambre silencieusement, tête baissée. Elle fit une révérence.

-Oui Princesse Bryséïsse? Dit la domestique.

Bryséïsse souria et s'approcha de la dame.

-S'il vous plaît Catherine, pas tant de manière avec moi!

Elle releva le menton de la domestique qui souria de ses dents croches, visiblement ravie. Elle demanda:
-Que désire madame?
-J'aimerais les oreillers les plus confortables ainsi que nos couverture les plus soyeuse pour mon invita que voici. Une autre viendra sûrement donc apporter le lit transportable en double je vous prie. Ho!

Elle alla chercher une de ses peinture dernièrement complété. Elle démontrait une madone, qui tendait la main à un oisillon qui arborait des plumes plus éclatantes que les couleurs de l'arc-en-ciel.

-Donner ceci de ma part à votre fille, je sais qu'elle l'aimait particulièrement et amenez moi le repas de ce soir dans ma chambre et ce immédiatement. Je ne mangerais pas avec père ce soir, je suis lasse.

Elle renvoya la domestique avec un sourire et celle-ci revint presque aussitôt avec tout le nécessaire que Bryséïsse avait demander. La princesse s'assit à la table et invita son hôte.

[Il faudrait faire vite car cette nuit, je dois aller rendre visite à Zéphyr!^^]

Tout s'était passer immensément vite! Bryséïsse n"avait même pas finie son assiette que Maya lui demandait d'aller se coucher, chose qu'elle trouvait déplacé à demander et déjà...elle dormait! La princesse ria intérieurement! D'un côté, elle était déçu de devoir se séparer de son invitée si vite...il n'était que 22:00! Bon sûrement que tout le château dormait déjà... 'un autre côté, elle était heureuse car elle allait pouvoir s'échapper des quatre murs de sa chambre comme chaque nuit. Elle s'approcha lentement de la grande baie vitrée, ne la quittant pas des yeux, un sourire accroché à ses lèvre. Elle ouvrit la porte et le faible vent vit voler les rideaux et les jupes de la princesse. Elle s'avança vers son but, fermant à peine les portes derrière elle. Arrivée à la balustrade de son porche, elle ferma les yeux... Tout son corps sentait l'appel de la liberté et les tumultes du vent de la nuit. Elle tournait lentement sa tête de gauche à droite, sentant la brise lui caresser le visage... Les yeux toujours fermés, elle monta sur la balustrade et sauta en bas. Elle se laissa tomber pendant quelque minute avant de se transformer en petit oiseau aux couleur turquoise et indigo. (VOIR PHYSIQUE) Elle voleta et pirouetta dans l'infinie du ciel, libre de toute ses charges....
[suite chambre de Zéphyr, mais Maya reste là...à ronfler!]

[ Hj: peit poste inutile: Shamil est sous els décombres de la tour et attend votre arrivée... ]

[=> suite chambre de Zéphyr]

Une effraie se posa silencieusement sur le rebord de la fenêtre de la princesse. Celle-ci regarda une dernière fois la forêt, huma une dernière fois l'air de la nuit et voleta rapidement dans la chambre et se posa sur la lit à baldaquin. Un cocon mauve l'entoura pendant quelque seconde et une jeune femme souriante, aux yeux fermés s'étendait en croix sur le lit. Ses pensée était pleine du jeune dragonnier qu'elle avait rencontrée! Sa grandeur, la finesse de ses membres... Ses yeux... Elle repensait à quand ils étaient seul dans le placard et fut déçu de ne pas avoir prêter assez d'attention pendant ce moment. Elle soupira. La princesse était plus qu'heureuse d'avoir rencontrée cet homme... Elle avait maintenant un ami du sexe opposé! C'était quasiment irréaliste pour elle. Les hommes l'avaient toujours beaucoup intimider, et elle sentait que ce lien avec Zéphyr renforcerait son caractère. Déjà, Bryséïsse voulait se faire connaître du monde!

*Mon père ne peut plus me retenir dans ce château! Je suis son héritière légitime et le monde doit le savoir! Qui plus est, je veux ma libertée. J'en est le droit! Je veux pouvoir connaître les paysages du continent que je vais gouverner! Je veux connaître ses sujets...*

Une idée fabuleuse vient dans la tête de la jeune femme.

*Un bal!!! Mais oui! Je pourrais faire une petite hum...présentation de mes talents, me faire connaître au peuple! Tout le monde du continent de l'air sera invité!! Les pauvres, les riches, les petits et les grands! Ho oui!*

Bryséïsse était maintenant encore plus heureuse! Demain, première lueur du jour, elle devrait aller voir son père et lui expliquer son idée. S'il refuse... Et bien elle fera une fugue ou... ou... elle... Non il ne pouvait pas refuser ça à sa fille!

La princesse s'endormit donc, le sourire aux lèvres.
Première fois depuis de nombreux moments.

[Hj: si personne viens chercher Shamil je la laisse mourire c'est CLAIR???? j'ai eu un léger imprévue et je n'ai pas pu poster avec elle.. j'ai donc fait pour qu'elle soit enterré dans les décombres de la TOUR bon désolé de ma crise colérique mais sa fait quand même un bon 2 mois que j'attends qu'une personne vienne me chercher ! -.- ]

Le fantôme du roi apparut à sa fille. Elle serait peut être secouée d'apprendre sa mort mais il fallait que le royaume survive, pour elle et son avenir. Il s'approcha doucement de celle ci et lui dit:

- Ma fille, je viens de succomber! ...Il ne faut pas que tu sois triste, ce sont des choses qui arrivent! ... Désormais, tu es reine et reine tu seras à ma place, pour le bien du peuple d'Elenwë! Dit à ma sœur que je suis désolé de la laisser ainsi toute seule, mais à vous deux le royaume prospérera, j'en suis sûr! ...Adieu Bryséïsse, je t'aime ma fille! ....

Le roi disparut dans un scintillement doré....


FIN DU PERSONNAGE DE JONAS

La jeune princesse se réveilla en sursaut, ramenant ses genoux sous son menton et se cachant avec les draps.
Une forme fantomatique s'approcha d'elle... À chaque pas qu'il posait, on aurait dit un léger souffle de vent...
Bryséïsse avait peur, énormément peur! Dans la pénombre, elle ne voyait rien et regretta de ne pas être encore une chouette pour voir dans le noir. Au moins, elle savait que si la... chose lui voulait du mal, elle saurait s'enfuir ou s'il le fallait, attaquer. Elle attendit que la forme passe dans la parcelle de lumière blanchâtre que la fenêtre ouverte laissait passer. Quand elle vit son père, elle fut d'abord intriguée.

Que ce passait-il? Son père semblait...vaporeux et elle pouvait voir sa porte derrière lui! Serait-il...un fantôme? Non, c'était impossible, elle avait vue son père la journée même! Il ne pouvait pas être mort dans une nuit!

- Ma fille, je viens de succomber! ...Il ne faut pas que tu sois triste, ce sont des choses qui arrivent! ... Désormais, tu es reine et reine tu seras à ma place, pour le bien du peuple d'Elenwë! Dit à ma sœur que je suis désolé de la laisser ainsi toute seule, mais à vous deux le royaume prospérera, j'en suis sûr! ...Adieu Bryséïsse, je t'aime ma fille! ....

Bryséïsse pâlit et se sentit faiblir. Son père était vraiment mort! Pourtant, les larmes ne venaient pas à ses yeux... Toutes ces paroles se cognaient et se rencognaient dans sa tête, pour effet de la rendre complètement confuse. Une seule chose restait. Son père était mort. Et dire que les derniers mois passés avec lui avait été tendu ... Son père n'était jamais souvent là pour elle mais c'était normal, il avait au delà de millier d'enfant à gouverner.

Dans un scintillement doré, le roi disparu.
C'était terminé.
Tel était maintenant mort le roi tant aimé du continent de l'air...

La princesse...La reine, se leva lentement, dépliant ses jambes avec douceur. Elle s'approcha de l'emplacement où son père avait disparut. Elle passa la main dans le halo argenté que la lune projetait sur les carrelages avant de la poser sur son coeur. Elle inspira longuement en fermant les yeux. Elle ne voulait pas pleurer... Elle ne devait pas pleurer. Commençait maintenant son statue de reine et elle ne devait montrer aucune faiblesse.
Bryséïsse serra les mâchoires.

*Que c'est-il passé?! Qui l'a tué!*
La rage transperça le coeur de la jeune, trop jeune reine. Son père était un homme bon! Pourquoi l'aurait-on tués?
Avec rage, elle mit un châle de grosse laine noir sur ses frêles épaules et sortit sans douceur de sa chambre.

[Suite: "Rage au coeur, question plein la tête"]

[ => Rage au cœur, questions plein la tête]

Sa mère l'avait bordée, embrassée et laissée seule avec elle même. Quand la porte se referma doucement, le seul son qui se laissait entendre était le vent qui agitait les pâles rideaux de soies. La lune filtrait toujours à travers la fenêtre ouverte, encore plus vive que quand la princesse l'avait laissée. Celle-ci marcha et s’arrêta là où son père était il y a quelque heures. Ce dernier instant avec lui n’avait duré que quelque minutes. Un frêle papillon, impossible à tenir. À présent, elle ne voulait pas bouger. Tout ce silence l'emplissait d'un tel bien être. Bryséïsse ferma les yeux et inspira longuement. Le vide l'attirait comme un aimant. Elle savait la porte menant à son balcon ouverte. Elle savait aussi que si elle continuait sur le balcon... qu'elle montait sur la rambarde...
Elle savait ce qu'il y avait en dessous. Bryséïsse sentit pendant quelques instants l'effet ressentie quand on tombe de haut. Un sentiment d'excitation mêlé à la peur et à la liberté. Oui, c'était ça la liberté. Savoir que tu tombes, que tu vas droit vers la mort mais qu'un seul mouvement de ta part te ferra remonter. Alors, l'impression de tenir sa destinée entre ses mains est à son comble. Et rien n'était plus jouissif pour la princesse que tout soit planifiés et laissés sans aucune surprise.
Bryséïsse fit donc un pas... Et un autre... Elle laissa ses pieds glisser jusqu'a ce qu'elle sente les fins rideaux frôler ses paumes tendus. Le vent pénétrait par sa peau, elle le sentait. Elle avait un grande complicité avec ce vent et cela la troublait. Était ce dû à sa qualité de métamorphe ailé?
Bryséïsse sentait le vent pousser ses cheveux vers l'arrière jusqu'à sa racine. Elle pouvait même y goûter!

*Rien n'est aussi doux que la caresse du vent sur notre peau*

Sa vieille robe de nuit, qui avait échappée à la poubelle grâce à sa grande douceur et à son confort, se laissait balancer de droite à gauche par la brise froide de la nuit. Ce n'était pas frais, mais froid. C'est comme ça que Bryséïsse aimait le vent. Froid et dur. Pur et glacial. Elle sortit donc de l'entremise de la porte et se retrouva sur le balcon de marbre beige. À présent, le vent n'était pas que caresse. Il était beaucoup plus fort et entremêlait les cheveux fins de la princesse. Cheveux qui soit dit en passant, réussissait à échappée à l'emprise de n'importe quelle tresse, aussi serrer soit-elle. Plutôt déplaisant de toujours devoir laisser ses cheveux libre. Mais pas vraiment pour Bryséïsse. Savoir ses cheveux libre lui donnait le sentiment de l’être plus à son tour.

La princesse continua à avancer. On aurait dit qu'elle était en transe. Dans sa jeune tête, elle faisait maintenant partie du vent. La robe était donc inutile et encombrante. Elle l'enleva rapidement, les yeux toujours fermés. Bryséïsse pencha ensuite la tête en arrière et leva ses bras au ciel avant de sauter dans le vide.
Encore ce sentiment! Ce si doux sentiment de liberté! Vous l'aurez remarquer, la liberté est sûrement la valeur première de la princesse. Elle aurait voulue passer sa vie comme cela, entre ciel et terre, en tant que, littéralement, la fille du vent. Malheureusement, Bryséïsse sentait maintenant le besoin urgent de se transformer en oiseau et de remonter. Sinon, c’était la mort.
En l'espace de quelque secondes, un cocon mauve l'entoura et laissa à sa place, une chouette blanche aux yeux mauves. Ses pattes plumées frôlèrent le seul avant de définitivement quitter la terre. Un cri perçant, "perça" le ciel.

Elle était partie.

En contemplant la forêt de ses yeux de chouette, captant la plus infime lueur, entendant le plus silencieux des campagnols, elle vit un éclat bleutée vers le refuge de son père. Ce refuge était une forêt mise en place par l’homme. Une magnifique forêt où la nuit, de bonne petit souris dodue venait vivre.

*Ressaisie toi Bry! Ce n’est pas demain que tu te mettras à manger des souris! *

C’est le seul petit problème quand on est métamorphe. Si on ne fais pas attention, l’instinct de l’animal dont nous avons la forme et les capacités prennent parfois possession de notre esprit!
La princesse se concentra donc de nouveau sur la lumière qui était maintenant beaucoup plus forte.
Sa curiosité piquée, la chouette "piqua" vers l'endroit d'où la lumière venait. Vous pouvez remarqués que je suis un merveilleux narrateur, car je mets des jeux de mots amusants dans mes textes!
Hum...
Revenons à l'histoire...
Bref, elle volait vers la forêt d'Ordreth, proche de l'ancienne tour noire.


[=> Suite dans la forêt d'Ordreth! LE SUSPENSE EST À SON COMBLE!]

*J'ai eu deux paysans, trois fermier, sept agriculteurs...*

Bryséïsse était dans sa chambre à faire le registre des cas qu'elle avait traitée. Elle avait vue son père faire la même chose jadis et le fait de marcher sur ses traces la remplissait de joie... Vite effacer quand elle vit l'écriture en patte de mouche de son cher père. La princesse toucha les lettres du bout des doigts lentement... et tourna la page rapidement. Si elle se remettait à pleurer, elle ne serait pas prête pour la journée de demain. Maintenant, elle comprenait pourquoi son père ne la voyait pas après son service. S'occuper d'un royaume est très, trop exigeant. Certains sujets étaient si immature! Elle avait reçu deux éleveurs de poule qui se chamaillaient pour une poule trouver entre leurs deux maisons. Les deux la désiraient. Cela dura pendant une bonne heure avant qu'un des deux décident qu'il fallait arrêter cela. Il décida de laisser la poule à l'autre. Quand l'autre en question s'éloigna la poule sous le bras, Bryséïsse donna une poule plus grosse à l'éleveur "perdant"

-Pour votre grande maturité!

L'éleveur de poule était intrigué. Qui était cette jeune femme qui se disait reine, et que la lettre de l'ancienne reine Earwen confirmait le titre? Elle paraissait jeune. Vingt ans peut-être. Un peu trop jeune pour être reine, pourtant, l'éleveur se sentait en confiance avec elle. Elle avait un regard franc et bon, et était très douce et compréhensive. Oui. Bryséïsse Phenixia Dorea serait une bonne reine, il en était sur.

Le reste des personnes rencontrées était surtout des nouveaux arrivants qui voulait se faire une petite place au continent. Ne connaissant pas vraiment le continent car son père ne l'avait jamais laissé sortir du château, elle leur indiqua le village d'Iermus ou sa campagne...

La princesse s'apprêtait à fermer le livre quand un nom attira son regard.
Avait-elle bien vue le nom, Zéphyr? LE Zéphyr? Elle tourna les pages rapidement mais ne retrouva pas celle qu'elle cherchait...
Dommage, elle aurait peut-être pu en apprendre plus sur lui...
Enfin!
Elle se coucha donc... encore tout habillée.

-------------------------LE MATIN--------------------------------

Bryséïsse ouvrit les yeux. Elle s'était de nouveau levée tard! Son nouveau rôle de reine lui enlevait toute ses bonnes vieilles habitudes tant appréciées! Rageuse, elle se leva et alla se regarder dans le miroir. Au moins elle n'était pas cernée, c'était déjà sa!

*Ne tant fais pas, tu vas pouvoir relaxer aujourd'hui! Tu n'as qu'un rendez-vous... Un seul rendez-vous!*

En fait, c'était un rendez-vous très important. Le plus important qu'elle n'ait jamais eu. Mais elle ne le savait pas encore. Elle savait seulement que cela avait rapport avec un autre continent. Bryséïsse allait sûrement rencontrer un grand dirigeant ou quelque chose dans le genre. Il fallait donc quelle sois à son meilleur. Ouvrant sa garde-robe, elle pencha pour une tenuecuivré, qui faisait ressortir le brun de ses cheveux. Elle mit même un corset, pièce de linge qu'elle déteste car il fait ressortir un peu trop à son goût sa maigre poitrine. Pour ses cheveux elle se fit un chignon duquel s'échappaient plusieurs mèches de ses cheveux minces. Quelques bijoux, son diadème et elle était prête. En attendant qu'on l'appelle, elle se coucha sur sa chaise longue, sur son porche.

[==> Salle d'audience ]