La forêt de Rhydderch

Elle sentit les pics d'acier lacérer le peau déjà blessée de son épaule, mais elle n'y porta qu'une attention minime. Elle continua d'attaquer son ennemi. Elle hurla:

-Mais défendez-vous idiot!

Tania regarda tomber au sol quelques une de ses plumes.

*il va me le payer ! J'aime pas qu'on touche à mes ailes*

A présent la créature s'avançait vers elle. Elle n'avait pas peur, elle reprit son épée à deux mains, maintenant que le démn avait son attention sur elle il entendrais peut-être ses questions...

Qui est-tu ?

Avait agilité et en s'aidant de ses ailes Tania sauta au dessus de l'immense du démon. Elle se retrouva à côté de Jenny.

Tu nous attaque sans aucune raison, c'est pitoyable !

Tania s'abaissa et taillada les jambes de son adversaire en deux coups d'épées. Celà ne l'empêchait pas de continuer à parler.

N'est-tu donc qu'une machine ? Sans âme ?

-C'est une créature démoniaque.. Un homme possédé, damné.. Expliqua Jenny.

Elle pensait à toute vitesse, c'était inévitable cette fois..

-Tania! J'ai peut-être le pouvoir de le détruire, au moins de lui faire éprouver une terrible douleur.. Mais, il va falloir que tu t'écarte.. Je ne maîtrise pas vraiment ce pouvoir.. Tu es d'accord? Fit le jeune femme, en plantant son épée dans le bras de Théodoric.

Elle entaillait légèrement la peau de l'homme-démon.

Se recula a temps pour éviter le coup que Jenny reçu. La femme lui parla d'une attaque dévastatrice, mais à présent elles étaient toute deux bloqué car l'énorme armure était juste devant elle et bloquait tout passage.

Bon ok si tu veux vraiment, j'espère qu'après on pourras l'aider..je veux dire lui enlever le démon qui le possède.

*il croit me retenir, mais jamais on ne m'enfermeras....Jamais.*

Soudainement elle ratrécit et ses ailes, ne furent plus celle d'une ang, mais celle d'un corbeau. En quelques coup d'ailes elle s'envola au dessus de l'être.

Tania malgrès l'aspect critiquent des choses ne manqua pas de faire une remarque.

Hey, on te l'avais dit qu'on était pas des déesse ? Bon alors ?

Mais parler ne servais à rien elle le savait à présent. Il ne restait plus qu'un problème, comment rester vivante !.

Ah lala...on à un gros problème maintenant.

-Bien que je ne prône pas la couardise habituellement..

Elle baissa la voix et ajouta:

-On court? Fit-elle un demi-sourire flottant sur ses lèvres.

Elles se mirent à courir, et malgré leur blessures, Théodoric n'arriva pas à les devancer. Elles étaient jeunes et avaient étées terriblement chanceuses de rester en vie..
Théo ne s'en soucia pas, il ne broncha pas et continua à avancer au hasard dans la forêt. Il avait perdue la trace de la chair fraîche des enfants. Il continua sa marche, toujours égal à lui même, et aperçu ce qui semblait être une habitation...

Suite---> maison de Willer (territoire de Rhydderch)

Tania avait du suivre le mouvement, mais à vrai dire bien que la créature démoniaque soit partit, ellen'avait pas aimer ce procéder. Elle aussi tout de même bien fatigué, s'arrêta, mais elle n'était pas particulièrement joyeuse, car elle avait du fuir lors d'un combats. Fuir, pour elle s'était un déshonneur et sachant qu'elle ne vivait que pour l'honneur, on avait un aperçu de la honte qu'elle éprouvait en ce moment. Elle se reprit assez vite pour s'apercevoir que Jenny était encore bien blesser, mais que déjà elle pensait à d'autre chose.

Tu n'as pas eu le temps de me parler de ta quête...

-Non, en effet..­. C'est un projet plutôt audacieux... Il faut dire que cet arme n'existe peut-être pas. Mais, je suis déterminée à la retrouver. Il s'agit de l'arme des déesses. Elle donne un pouvoir considérable aux humains. Et les rend pratiquement invincibles en combat singulier. Expliqua vaguement Jenny.

Hum...je pourrais peut-être t'aider. Je ne sais pas encore comment mais j'aimerais bien. De toute façon moi j'ai mon épée depuis ma naissance et même pour toutes les épées de ton monde, je ne l'échangerait pas. Donc tu ne peux pas craindre que je veuille la récupérer pour moi.

Le calme revenait peu à peu depuis que le démon était partit.

Je crois que si tu as une idée par où commencer, on pourrait partir maintenant.

-Et bien, je cherche les manuscrit de Funl's et je crois qu'il se trouvent sur notre continent. À partir de là.. Je trouverai certainement une piste à suivre. Lui expliqua pensivement Jenny.

Elle se releva et fit quelques pas dans l'herbe avant de dire:

-Je ne veux pas que tu es une basse opinion de moi. La couardise et la fuite ne sont pas une habitude. Simplement ce démon est invincible et je veux attendre de posséder l'Arme. Car, avec l'Arme je serai invincible. Nous serons égaux.

kaïlina sourit.

De toute façon je n'airais pas tarder à fuir ou mourir sinon. Alors je ne t'en veux pas. Et je suis contente d'être encore en envie, et d'ailleurs fuir un combat qui n'est pas du tout équitable, ce n'est pas un si grnd déshonneur.

Si tu veux je suis prête à t"aider dans ta quête mais si tu veux être seule je pourrais m'en aller et querir d'autre personnes à aider, ça ne devrais pas manquer en ces lieux.

-J'aimerais bien avoir quelqu'un à mes côtés dans cette quête. Et si jamais je perderais la vie, j'aimerais que quelqu'un continuent à chercher l'Arme. Fit Jenny en chassant sa mèche rebelle de son front.

Elle ouvrit son sac et en sortit un pansement qu'elle appliqua sur son épaule. Elle examina la chair sanglante et vit que le muscle avait été en partie sectionné. Certes ce n'était pas son bras d'épée, mais la douleur l'incomodait légèrement.

-Je dois me rendre dans un village en bordure de la forêt selon les écrits. Tu sembles connaître le pays mieux que moi. Pourrais-tu me guider à ce village? Lui demanda Jenny en se tournant vers Tania.

Tania savait que Jenny parlait sérieusement, mais elle hésitait finalement à accepter ce qu'elle avait presque demander, suivre quelqu'un sur une route, dans une quête. Un vent d'air frais passa dans ses ailes et tandis que Jenny passais un pansement sur sa plais, Tania regarsa un instant le ciel. Si elle suivait cet fille sympathique, sa libertée serais sans aucun doute restreinte. Mais la libertée a toujours echapper aux être d'ici et d'ailleurs, personne ne peut se vanter d'être libre, et Tania ne le savait que trop bien, et pourtant, elle aurait aimer l'être; libre... Finalement elle regarda son amie, et hocha la tête.

Oui, je t'aiderais de mon mieux, et ramenerais cet épée sur ta tombe s'il le fallai.

Comme les sermonts qu'elle faisait avant, elle fit une étrange petite cérémonie, elle laissa pousser des ailes, ses ailes de corbeau de façon à faire une marque de plume sur sa paume. La marque en elle-même ressemblait à deux vagues. Puis Tania prit la main de Jenny et posa les paumes l'une contre l'autre, sur celle de Jenny apparut la même marque que celle de Tania.

Voilà, tu auras cet épée, parole d'une ange noire, et même si celà ne veut pas dire grand chose, pour toi, pour moi, si.

Hum....Sinon pour le chemin, je suis encore plus perdue que toi sur ces terres. Enfin, bon, marchons tous droit, ont finira bien par ressortire quelques part.

[Ruines dans un champ de blé]

Au milieu de la clairière, encerclée de grosses fleurs rondes comme un soleil, un sourire plein de douceur s’épanouissait sur les lèvres de la Muse, alors qu’elle effleurait amoureusement la tige d’un tournesol.
–Lysandre… murmura-t-elle avec tendresse, plongée à nouveau dans ses souvenirs fleuris. Lysandre d’Aragon…
Sans vraiment y réfléchir, la Dame d’Aragon exerça une légère pression sur la gerbe de son cœur, et l’éleva à elle pour en humer l’odeur. Toute fraîchement cueillie, comme au premier jour. Cent cinquante ans auparavant, quand ils s’étaient pour la première fois échangés des tournesols.

La première fois, la toute première fois…



Où était-elle, qu’en était-il ? Emportée par ses élans lyriques, elle murmurait à la brise son amour enfuit ; tournoyant telle une dryade parmi les arbres, sans s’en rendre compte, elle semblait entamer une valse avec un cavalier invisible.
Il lui semblait presque, tandis qu’elle fermait les yeux, sentir le souffle glacé de son spectral fiancé lui chatouiller le nez, mais ce n’était que les pétales du tournesol. Mais que ce soit d’illusion ou de réalité, cela lui revenait au même : elle goûtait à nouveau, l’espace d’un rêve magnifique, au bonheur d’aimer un homme, rien qu’un homme.
Son homme, rien que son homme.

Et dansaient Calliope et Lysandre,
Au mariage de Calliope et Lysandre…

[Les champs de blé proches de la route d'Aegnor]

Anya marchait dans la forêt depuis quelques minutes lorsqu'elle entendit quelqu'un chanter... Elle reprit ses esprits, quittant ses pensées anxieuses, pour essayer de savoir d'où venait ce chant. Elle regarda autour d'elle mais ne vit personne, pourtant quelqu'un était bel et bien en train de fredonner : elle pouvait l'entendre ! La jeune femme se dirigea dans la forêt, se laissant guider par les sons qui parvenaient à ses oreilles. Au bout de quelques minutes, Anya aperçut enfin quelqu'un, une femme, qui sembalit danser avec les arbres. Intriguée, mais plutôt amusée, elle s'approcha doucement... Elle n'osait pas la déranger, mais sa curiosité l'emporta finalement et sa bouche lmaissa échapper un mot :

"Bon... Bonjour !"

Anya se rendit compte qu'elle avait prononcé cela beaucoup plus fort qu'elle ne l'aurait voulu...

Une brise, un bruissement, pas grande chose à dire vrai… Et soudain la Muse se glace, se pétrifie dans son geste : déchirement dans l'enchantement, qui s'évanouit en un instant. Elle tremble, tremble d'effroi à ce réveil trop brutal, et de ses mains s'échappe la gerbe, qu'elle laisse choir sans un seul geste. Ses yeux suivent un moment les pétales d'or dans leur chute, et observent avec mélancolie la terre les recouvrir.

Le soleil de ses jours heureux s'est couché, et reste enfoui sous la terre de son aimé. A quoi bon ces illusions, s'il ne faut qu'un mot pour que la réalité vous rattrape ?

–Bonjour, avait-elle dit, bonjour…

La plus cruelle des formules d'usage, alors que la nuit règne dans son coeur de pierre ! Calliope s'accroupit, les yeux brillant des larmes refoulées, et ramassa la fleur tombée par terre.
La fleur, sa fleur…

Elle se tourna vers l'intruse, le visage durcit, ses pensées aussi : l'impudente enfant qui avait interrompu sa rêverie fantasque, visage d'ange qui ne comprenait pas tout le mal.
Quand elle se redressa elle était devenue Baronne, dure et ferme, un maintien impeccable pour une personne de marque. Que lui voulait cette gamine ? Depuis quand ne pouvait-elle plus rêvasser dans la forêt sans être interrompue ?

Mais Callya d'Aragon n'était pas de ces aristocrates à ignorer la roture comme des pouilleux indésirables, aussi lui répondit-elle poliment :
–Bonjour.
Simplement, sans véritable chaleur ni accueil exubérant. Que réclamer de plus à une inconnue en forêt ?

Anya avait attendu un moment, immobile dans la forêt face à la jeune femme qu'elle venait d'interpeler. A l'instant même où elle aperçut la réaction de cette dernière, Anya regretta d'avoir parlé si fort. A ce moment elle aurait aimé ne pas être entendue, que la femme dure et froide qui lui faisait face continua ses danses et ses chants. Intimidée elle poursuivit néanmoins...

"Je... Je suis désolée de vous déranger, je ne voulais pas... je voyage seule, je suis très loin de chez moi... je voulais juste..."

Anya était tellement gênée qu'elle ne put avouer son réel désir : celui de parler, de ne plus être seul, ce désir même qui l'avait sûrement poussée à interpeler quelqu'un qu'elle ne connaissait pas dans la forêt... Elle laissa donc échapper la fin de sa phrase, la première chose qui lui était passée par la tête, d'un air désolé.

"... savoir s'il y a un village près d'ici."

De nature peu confiante en elle-même, Anya se sentait très mal d'avoir si nettement dérangé quelqu'un sans le vouloir. Elle avait envie de tourner les talons et de s'enfuir dans la forêt. De plus la fatigue, aussi bien mentale que physique, des derniers jours l'avait rendue fragile et elle en avait les larmes aux yeux... et tout d'un coup elle sentit un picotement au coin des yeux. Une sensation qu'elle avait déjà ressenti, sans s'en apercevoir. Cela lui rappelait la nuit où...

** Non, Anya, ne pleure pas ! **

La jeune femme essuya rapidement ses larmes sur ses manches d'un geste rapide qu'elle tenta d'effectuer le plus discrètement possible. Puis elle releva les yeux vers la femme qui lui faisait face.

L'enfant pleure quand il est seul, l'enfant pleure quand il a peur... Regardant cette fille dans la fleur de l'âge, la Baronne eut le souvenir d'une autre, une gamine abandonnée par sa mère, une petite fille qui avait voulu bien faire.
Et pourtant celle-ci était courageuse, tremblante dans sa requête elle refoulait les larmes de toutes ses forces. Comme si elle refusait formellement que le brun de ses yeux se fasse rouge de chagrin. En un autre temps, à une autre époque, l’autre fille ne s’en était pas privée, seule dans sa chambre dorée…

Les yeux de Callya se troublèrent au souvenir de ce lointain passé.

L’enfance perdue serait-elle recouvrée ? Avant l’épouse, il y avait eu l’enfant, les drames de ses jeunes années. Comment peut-on abandonner un enfant, seule au cœur d’une forêt car il n’y avait pas que des Baronnes chantant les jours heureux… Avoir croisé la vampire des convictions était une chance quand on pense aux monstres qui rôdent dans ces bois.
Douce, protectrice, la blonde au tournesol caressa la joue de la petite.
–Ne pleure pas, murmura-t-elle en accomplissant ce geste, ne pleure pas.
Plus qu’un conseil, c’était un ordre, un ordre à son âme, son esprit, ses forces ; un ordre duquel on ne pouvait se défaire, et pourtant dit avec tant de délicatesse qu’on pourrait croire qu’il n’en était pas un.
Mais que nenni : quand la Muse Calliope agit ainsi, touchant et parlant à la fois, ses conseils sont comme des ordres, ses mensonges des vérités absolues. Le plus buté des paysans ou le plus convaincu des fanatiques pourrait y résister, mais pas un enfant : un enfant n’en a pas la force.

Ses mots sont comme des ordres.
Sa vie entre son orbe… La Dame aurait pu mourir de ce contact à l’aveuglette, mais elle ne l’a pas invoqué, inutile avec un enfant, inutile, inutile ! Rien ne peut plus l’influencer après ce qu’elle a vécu, rien !
Peut-être sous-estime-t-elle, mais ça lui est égal : elle devait dire à cette fille de ne pas pleurer, que ça ne lui rendrait pas le chemin qu’elle avait perdu, ni ces proches qui l’avaient (croyait-elle) abandonné. Il fallait être forte, être forte et grandir…

Lentement, sans brusquer les choses, l’Eloquente interrompit le contact, libérant la fille de son influence. Il ne fallait pas user de ses dons pour un dessein si démoniaque : elle devait être libre de choisir par elle-même, comme le veulent les Sains Principes de l’Athéisme.
–Suis-moi, fit-elle d’une voix impérieuse, se retournant pour reprendre le chemin de la campagne.