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 La bibliotheque de Gjeldan

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Berganon
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Berganon


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MessageSujet: La bibliotheque de Gjeldan   La bibliotheque de Gjeldan Icon_minitimeDim 9 Avr - 10:56

C'est une maison comme els autres en apparence, mais dès que vous passez le seuil de la porte, l'odeur de nombreux livres vous emplis les narines, un homme d'age avancé, bedonnant, avec des cheveux gris en bataille, une barbiche poivre et sel et un nez en bec de corbeau vous apparait, il n'as pas l'air commode comme ça mais dès que vous parlez de livre il vous explique tout ce qu'il sait et ce qu'il a pu apprendre d'eux.
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Melvinie
Invité




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MessageSujet: Re: La bibliotheque de Gjeldan   La bibliotheque de Gjeldan Icon_minitimeLun 10 Avr - 20:02

(<---La grande porte)

Melvinie eut d'abord envie de frapper le soldat et de passer quand même. D'abord parce qu'il ne voulait pas les laisser passer, et ensuite parce qu'il leur conseillait d'aller dans une bibliothèque. Le premier point était compréhensible (les rois étaient souvent occupés avec des choses idiotes, comme des réunions avec des nobles), mais le deuxième l'énervait au plus au point. Bien sûr, ce n'était pas de la faute du soldat. Enfin, pas tellement. Il était normal de penser qu'ils pourraient trouver de l'information dans une bibliothèque. Mais pour elle, chercher dans une bibliothèque semblait être la chose la plus inutile à faire. D'abord parce qu'elle ne savait pas lire, ce qui entraînait les autres raisons: pas envie de rester des heures à regarder Valentin lire, pas envie de rester dans une bibliothèque poussiéreuse, pas envie de s'ennuyer, en gros. Et la seule raison pour laquelle elle pourrait vouloir aller dans une bibliothèque, c'était pour y voler quelques livres. Car, aussi étrange que ça pouvait paraître, certains livres semblaient valoir autant que des bijoux, ou même plus. Aller savoir pourquoi: ce n'était qu'un ramassis de feuille jaunis et recouvertes d'encre. Mais, étant donné que la bibliothèque semblait être sans trop d’importance (il aurait pu leur conseiller d’aller à celle du château, non ?) elle ne croyait pas pouvoir y voler le moindre objet de valeur. Elle s'apprêtait donc à répliquer un truc du genre ''Je m'en fou de votre bibliothèque'' lorsque Valentin décida que, lui, il avait tout à fait envi d'aller lire des livres. Malheureusement. Il semblait même trouver que c’était une excellente idée, probablement parce que, dans une bibliothèque, il n’y a pas foule (on se demande bien pourquoi…). Avant même que la voleuse ait pu répliquer quoi que ce soit, le géant la tira par la manche et l’amena vers la maisonnette.

Avant même qu'elle est pu réagir, elle se retrouva au milieu de centaines de bouquins qui semblaient tous plus ennuyeux les uns que les autres. Elle soupira et se tourna vers Valentin, bien décidée à ne pas rester dans la maison bien longtemps.


-Valentin, je sais pas lire ! J’ai pas envi de rester dans une bibliothèque toute l’après-midi, moi ! Et puis, je suis certaine qu’on trouvera rien, ici !

Elle soupira et fit le tour de la pièce du regard… et aperçut un objet en or qui brillait assez pour avoir une grande valeur. Le visage de la fillette se couvrit d’un large sourire, et elle s’empressa de rectifier ce qu’elle venait de déclarer.

-Finalement, on peut rester… J’ai trouvé quelque chose à faire.

Mel fit mine de se promener entre les rangers de livres, mais, en vérité, elle voulait simplement se rapprocher de la statuette d’or.
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Berganon
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Berganon


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MessageSujet: Re: La bibliotheque de Gjeldan   La bibliotheque de Gjeldan Icon_minitimeMar 11 Avr - 7:11

Un homme aux cheveux grisonnants s'approcha des deux nouveaux venus, mais en passant, il fit tomber de la table une statuette dorée avec un fracas métallique.

-Salleté de bibelot, maugréa l'homme en la ramassant et la reposant sur la table. La statuette était légèrement égratignée et laissait paraitre sous une infime couche dorée... de l'acier!

-Je peux vous aider jeune homme? fit il en se trournant vers Valentin qui parcourait les étalages avec une fébrilité folle. Je m'appelle Gjeldan, je suis le propriétaire de cette bibliotheque, j'ai toute sortes de livres même si ceux traitants la magie sont plus rares et en sont que des copies dont le roi possède les originaux et, a mon avis, il manque certains passages. Bref vous pouvez tous les consulter mais j'en possède d'autres dans ma réserve, ceux-ci sont plus dangereux pour être lus par tout le monde.
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Valentin
Invité




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MessageSujet: Re: La bibliotheque de Gjeldan   La bibliotheque de Gjeldan Icon_minitimeLun 17 Avr - 19:53

[I'm aliiiiiiiive!]

Sur le chemin menant à la bibliothèques, plusieurs têtes s'étaient tournées pour suivre avec crédulité l'étrange course de Mel et Val. Il faut dire, ce n'était pas tout les jours qu'on voyait un géant souriant plus grand qu'un cadre de porte entraîné- ou plutôt tirer avec lui une minuscule fillette qui ne semblait pas du tout aussi enthousiaste. Mais l'inventeur, trop content de revoir enfin des livres, hors du décor imposant du château ne leur portaient même pas attention. Lorsqu'il arriva en trombe dans la pièce, la première chose qu'il fit fut de reprendre son souffle à grandes inspirations, comme si l'odeur de l'extérieur était insoutennable comparé à celle des livres. En fait, c'était principalement parce que Valentin était dans une forme physique horrible, ce qui ne l'empêcha tout de même pas d'aussitôt se précipiter sur les rayons. Tant de livres, se dit-il avec émotion, ses doigts fébriles effleurant la couverture des ouvrages. Aussitôt, la présence de Melvinie fut relayée à l'état de souvenirs. D'un geste machinal, il se saisit de son étuit, accroché à sa ceinture et changea aussitôt ses grosses lunettes de voyage pour ses énormes verres de lecture, sans toutefois détourné son regard des précieuses étagères. Oui, il aurait put rester des jours ainsi, même des mois à lire tout ce qu'il n'avait pas déjà lut, mais la voix d'un homme, présumé propriétaire de la bibliothèque, le ramena à la réalité. Il resta un momenet en silence, immobile, autant pour se ramener à la réalité que pour enregistrer l'information. Lorsqu'elle rentra en revanche, un large sourire, semblable à celui d'un enfant devant une friandise apparut sur son visage.

"Ah! Si ce n'est pas trop d'ennui monsieur, j'aimerais bien avoir accès à la dite réserve." fit-il en courabant la tête pour se mettre un peu plus au niveau. "Voyez-vous, nous recherchons des indices à propos d'une malédiction, et je doute fort que nous trouverons notre bonheur dans des atlas."

Soudainement, on aurait dit que toute la timidité maladive de l'inventeur s'était evaporée. En fait, parler de livres étaient presques la seule chose qu'il savait faire en oubliant son manque d'expérience en relation sociales. Il se tourna vers Melvinie, de qui il vennait subitement de se souvenirs, et lui fit part d'un geste de s'approcher, histoire qu'il ne l'oublit pas derrière.
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Melvinie
Invité




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MessageSujet: Re: La bibliotheque de Gjeldan   La bibliotheque de Gjeldan Icon_minitimeMar 18 Avr - 12:55

[Ma statuette! T_T Maintenant j'ai plus rien à faire ici...]

Melvinie s'approchait de la statue lorsque le bibliothécaire l'accrocha et la fit tomber sur le sol. Les yeux de Mel s'agrandirent; pourvu qu'il ne l'est pas cassé! Non, heureusement, le bibelot n'était pas cassé. Soulager, la voleuse continuait sa route vers l'objet lorsqu'elle aperçu l'acier sous la fine couche d'or. Elle s'immobilisa et serra les dents pour s'empêcher de crier. Il aurait pas pu la garder intacte, sa maudit statuette? Comme ça, elle aurait pu escroquer quelqu'un en lui disant qu'elle était toute en or. Mais là... Un objet en acier ne valait rien. Qu'est-ce qu'elle faisait, maintenant? Elle n'avait pas envie de rester ici. Il y avait peut-être quelque chose d'autre à voler, mais ça l’étonnerait; la bibliothèque ne semblait pas contenir beaucoup de trésors, sauf les livres, bien sûr... Elle s'apprêtait donc à déclarer qu'ils ne restaient pas ici, qu'elle n'avait pas envie de s'ennuyer pendant une éternité et que les livres, ça sert absolument, mais Val parla avant elle. Lui, il semblait vouloir y aller, dans la réserve. Et elle sentait qu'elle ne serait pas capable de lui en empêcher (il était tellement heureux qu'il semblait l'avoir oublier...). Bien sûr qu'ils ne trouveraient pas leur bonheur dans un atlas... Il ne trouverait pas leur bonheur dans des livres tout court, en fait. Melvinie soupira. Elle n'avait pas vraiment le choix... L'inventeur lui fit un signe pour l'inviter à le suivre dans la dite réserve. La jeune fille soupira et s'approcha de lui, bien décidé à donner son point de vue, même si elle ne croyait pas avoir la moindre chance.

-Valentin... Moi, je veux pas rester ici! Je sais pas lire! Tu te souviens? Je te l'ai dit tentôt! Alors on s'en va, ok? Les livres, ça apprend rien! C'est écrit par des vieux idiots pour des vieux idiots...

Mel s'arrêta, pensant que Val pourrait très bien appartenir à la catégorie ''vieux idiots''... Enfin, peut-être pas vieux, mais probablement idiot. Elle lui jetta un regard et devina que quoi qu'elle dise, l'inventeur était décidé à aller jetter un coup d'oeil aux livres de la réserve.

*Peut-être qu'il y aura des trucs à voler dans la réserve...?* Pensa-t-elle, cherchant de l'espoir. *C’est ça, tu peux toujours rêver…*, continua-t-elle en revenant à la dure réalité.

Valentin, le bibliothécaire et elle (de force) entrèrent dans la réserve. Mel soupira en voyant le nombre de gros livres sur les tablettes et l'absence de tout objet de valeur. Déçue (malgré qu'elle n'espèrait pas vraiment trouver quelque chose à son gout...), elle s'assit à la petite table de bois placé au centre de la pièce. Elle se mit à se balancer sur les deux pattes de la chaise et perdit soudainement l'équilibre, tombant par en arrière vers une étagère de la bibliothèque. Elle la percuta violament en la faisant trembler, fesant bouger chacun des gros bouquins. Elle resta quelques secondes immobiles, puis le dossier de la chaise, qui suportait maintenant tout le poids de Mel, chose pour laquel il n'était pas fait, se brisa et la jeune fille tomba sur le sol, en même temps que certains livres qui avaient décidé qu'il était temps de bouger vers l'avant et de tomber. Heureusement, aucun n'atteint la voleuse, qui tenta de se relever tant bien que mal, observant le dégat qu'elle venait de faire et frottant son dos qui la faisait souffrir.


-Aie..., commença-t-elle, parlant autant de son mal de dos que de la situation qui la mettait dans de beaux draps. 'Sont pas solide, vos chaises, hein? Elle devait pas valoir cher, hein? Et les livres... bah, désolée pour les livres... Ça arrive à tout le monde?

Melvinie n'espérait plus qu'une chose: que l'homme ne leur facture pas le prix des dégats. Vraiment, aller à la bibliothèque aura été la moins bonne idée que Val aura eu...

(XD un autre dégat pour Mel! Vraiment, qu'elle est maladroite! On voit qu'il y a une malédiction sur elle^^)
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Valentin
Invité




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MessageSujet: Re: La bibliotheque de Gjeldan   La bibliotheque de Gjeldan Icon_minitimeJeu 20 Avr - 20:23

[Petite précision : Nous avons contacté et eu l'approbation d'un admin avant d'entreprendre ce qui suis]

L'inventeur, toujours aussi enthousiaste à l'idée de se mettre un bon livre sous la dent, avait presque oublié le but principal de leur venu. Façon bien gentille de dire que, plongé dans un atlas de la taille de trois dictionnaires, il avait effectivement tout oublié de la malédiction. Chose assez étrange chez le jeune homme, lorsqu'on parlait de goût et de priorité, il semblait plutôt à l'opposé de la population normale. Si les uns aimaient les récits d'aventures où il s'empresseraient de raconter en détail toute les cascades, Valentin lirait un livre sur la broderie d'où il sortirait avec passion la description et l'origine du fil et de l'aiguille. C'est peut-être pourquoi, dans son petit registre personnel, ajouter un ou deux anciens noms d'endroits oubliés à son registre déjà impressionnant de géographie passait avant sauvé sa peau et celle de sa cousine en recherchant quelque chose sur une terrible et dangereuse malédiction. Heureusement, dans la plupart des cas comme celui-ci, quelque chose vennait interompre ses 'fascinantes recherches' pour le ramener à la réalité. Sauf que cette fois, au lieu d'être son petit frère s'étant apperçut de son absence de deux jours, ce fut Melvinie entrainant une nouvelle catastrophe.

Au son de craquement, Val commença d'abord par se figer. Déjà, interieurement, il se repassait en mémoire toutes les fois où un bruit semblable l'avait éveillé de ses rêveries. Bris de l'escalier menant à sa tour, arbre se faisant déraciner, vieille bibliothèque cruellement recyclé et bien sur, l'accident d'il y a quelque jours avec son bureau de travail. Il se rendit donc avec horreur à la conclusion que cela n'annonçait rien de bon. Effectivement, il n'eu pas le temps de détacher ses yeux des fines écritures de son ouvrage que déjà, le son assourdissant des livres percutants le sol lui parvint. Voilà. Une autre gaffe signé Mel. Lorsqu'il se précipita vers le lieu de l'accident, les premières pensées de l'inventeur se tournèrent vers les pauvres livres. Puis, s'appercevant de l'immoralité de cela, il se tourna ensuite vers la pauvre chaise. Après une giffle particulièrement bruyante de sa conscience, il se résolut à se tourner vers Mel.


"R- Rien de cassé?" demanda-t-il en tentant tant bien que mal de redresser la chaise tout en aidant Mel à se relever. Puis, Valentin fronça les sourcils. Chose très rare dans son cas. "Comment as-tu réussi à briser cette chaise pour l'amour des livres! Mon vieux bureau, j'aurais pu comprendre mais-..."

Il ne termina pas sa phrase, interrompu de façon très peu polie par un énorme livre qui lui tomba sur la tête. Nouveau désavantage à être grand; la possibilité d'accrocher les volume au-dessus de l'étagère avec sa tête. Celui-la d'ailleurs devait avoir croupi très longtemps; les pages tombaient presque en poussière. Valentin en vint même à se demander depuis combien de temps il n'avait pas été ouvert... Aussitôt, gronder Mel et s'excuser au bibliothécaire passèrent deuxième sur sa liste et, d'une mouvement expert, il ramassa avec précaution l'ouvrage qu'il disposa sur la table. Le titre, une fois le monticule de saleté repousser d'un revers de main, se révéla tout à fait lisible. Encadré d'un magnifique dessin à relief et soigneusement enluminé, la couverture semblait presque hypnothique.

"P.-O.-F." lut distraitement Valentin, sans s'appercevoir qu'il pensait tout haut. "Quelles étranges initiales. On ne dirait pourtant pas un journal..."

Les doigts fins de l'inventeur glissèrent avec la précision d'un pianiste sous les fragiles parchemins. Le livre entier semblait avoir été fait de ce matériel, le lecteur en vint même à se demander combien de chèvre avaient été tuées pour sa confection. Sans compter la couverture, qui était faite d'un bien drôle de matériel... Lorsqu'il ouvrit l'ouvrage en son centre, il s'apperçut que le livre entier était bien drôlement fait. Dessins, pictogrammes, pages vierges, reliefs et le tout décrit dans une langue qui lui était complètement étrangère. À ses cotés, Melvinie guettait. Il passa proche de lui demander si elle y comprenait quelque chose mais se ravisa, préférant encore poursuivre son exploration avant toute chose. Après quelques minutes pourtant, c'est avec un soupir las qu'il ferma de nouveau l'étrange bouquin.

"J'ignore de quoi il est question..." fit-il pensivement. "Mais je crois que nous sommes sur la bonne piste. Après tout, ce livre semble magique! Je dis que c'est un bon début, il ne nous reste plus qu'à trouver quelqu'un qui pourra nous lire de quoi il est question..." Son expression s'illumina. "Oh! Mais je crois avoir vut un très bon livre sur les langues dans les étagères à l'avant. Je me demande si il n'y aurait pas de l'information..."

Une fois de plus concentré sur ses propres choses, Valentin se leva vivement et se dirigea d'une démarche un peu maladroite vers la porte de la réserve. Il était si emporté qu'il ne remarqua pas lorsque deux minces bouts de papiers se glissèrent hors du livre qu'il traînait sous son bras. C'était bien dommage, car alors il aurait peut-être compris la signification des initiales qui l'intriguaient tant. Car sur ces deux billets cartonnés aux bordures dorés se trouvait, de la même écriture scintillante, un grand titre tout simple; 'Parc-O-Fantomes'. En revanche, ce détail n'eut aucune chance d'échapper au regard aiguisé de la petite voleuse qui se trouvait alors encore dans la salle...
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Melvinie
Invité




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MessageSujet: Re: La bibliotheque de Gjeldan   La bibliotheque de Gjeldan Icon_minitimeVen 21 Avr - 21:44

[mdr les livres? La chaise? Ah! Mel^^]

Melvinie ne put s'empêcher de sourire lorsqu'un livre tomba sur la tête de Valentin. Bien fait pour lui! Il n'avait qu'à ne pas venir dans cette maudite bibliothèque. Son sourire s'effaça légèrement lorsqu'il lui demanda comment elle avait pu réussir à casser la chaise, car elle n'en avait pas la moindre idée. C'était comme le bureau; il avait pu soutenir des tonnes de livres mais dès qu'elle s'y était assise, il avait cassé en deux. Et ça lui arrivait souvent de casser des choses comme ça, surtout lorsqu'elle était chez quelqu'un d'autre (comme si les meubles de chez elle était protéger contre les dégâts qu'elle pouvait faire), ce qui aurait pu être mauvais si elle avait été quelqu'un de normal mais, en temps que voleuse, elle avait l'habitude de ne pas rester sur ''le lieu du crime'' et de s'éclipser sans que personne ne se rende compte de ce qu'elle venait de faire. Mais le fait restait que le nombre de choses qu'elle avait réussi à briser dans sa courte vie était assez... grand. Il fallait dire qu'elle le cherchait un peu et que, la plupart du temps, elle se mettait dans le pétrin en faisant quelque chose de pas très prudent ou de déconseiller, mais tout de même... On aurait dit que les accidents comme ça lui courrait après. À moins que ce ne soit elle qui leur courrait après? C'était possible...

Son sourire disparu lorsqu'elle vu que le livre tombé de la tablette semblait intéressé Valentin. On aurait dit qu'il contemplait un des trésors qui vous laissent bouche bée tellement on pourrait se faire d'argent en vendant tout ce qu'il contient. Mel soupira. Il risquait de passer des heures à lire le gros volume... La jeune fille faillit se rassoire mais se ravisa: elle n'avait pas envie de casser une nouvelle chaise. Aussi resta-t-elle debout, accotée contre le mur. Elle ne porta pas attention à ce que Valentin disait (il pensait tout haut, ça semblait lui arriver souvent...) jusqu'à ce qu'il prononce le mot ''magique''. De la magie? Alors, le livre pourrait peut-être les aider! Elle le souhaitait. Même si c'était un livre. Même si les livres n'avaient rien à lui apprendre... Malheureusement, ce qu'il dit ensuite ne l'intéressait pas du tout. Une traduction? Ça risquait de prendre beaucoup, beaucoup de temps, et ils n'étaient même pas certains de trouver quelque chose d'intéressant. Elle décida tout de même de le suivre, n'ayant rien d'autre à faire (peut-être que par là, il y avait un objet de valeur? Quoi? Elle avait le droit de rêver, non?), mais elle ne le fit pas.

Deux bouts de papiers attirèrent son attention. Normalement, du papier ne l'aurait jamais intéressée, mais l'éclat de l'écriture dorée qui les couvraient et le fait qu'ils provenaient du livre supposément magique de Valentin attira son attention. Melvinie les ramassa, curieuse de voir ce que ça pouvait bien être. Deux cartons marqués d'un sort puissant pouvant contrôler le monde (et valant donc plus d'argent que ce que le plus riche des voleurs pouvaient avoir)? Deux cartons magique qui permettaient à leur possesseur d'être protéger contre les malédictions (ce qui serait très utile)? N'importe quoi d'autre qui pourrait les rendre riches? Les possibilités toute plus idiotes (il faut le dire) les unes que les autres se poussaient dans sa tête. Elle les prit lentement, resta immobile un moment, attendant que quelque chose arrive, puis revint à la réalité. Elle s'était attendue, naïvement, à ce qu'un courant magique la traverse lorsqu'elle allait les touchés, ou que quelque chose arrive, mais rien ne s’était passé. Elle secoua la tête en pensant qu'il était idiot de croire que deux bouts de papiers pouvaient être magique… Franchement. Non, vraiment, ce n’était que deux bouts de carton que quelqu’un avait décoré avec de l’or pour faire joli, rien de plus. Elle soupira, déçue. Ce n’était pas aujourd’hui qu’elle allait trouver un remède contre la malédiction… et encore moins quelque chose qui pouvait avoir la moindre valeur. Elle allait les jeter malgré leur provenance, convaincu qu'ils ne leur serviraient à rien (à moins que Valentin y trouve un intérêt et se mette à se renseigner sur sa provenance, ce qu'elle ne désirait pas qui se passer) lorsque eu une vision.

Elle voyait un homme écrire dans le livre, rapidement, comme s'il avait peur que le temps lui manque. Elle voyait un autre homme prendre le livre pour le consulter. Elle voyait des gens se le passer, de mains en mains, de père en fils. Elle voyait quelqu'un y glissé les deux bouts de cartons avec un sourire. Elle voyait cette même personne placée le livre sur la tablette. Elle voyait Valentin le prendre. Elle vu un fantôme sourire, puis plus rien. Melvinie resta immobile un moment, surprise par ce qu’elle venait de voir. Il lui était déjà arriver de voir des images du passé, mais elle avait toujours cru que c’était le fruit de son imagination. Mais là… Ça lui avait semblé si réel ! Elle observa de nouveau les billets d’un point de vu nouveau. Est-ce que, en fait, ils pourraient servir à quelque chose ? Elle ne voyait pas comment, mais… Si seulement elle savait lire ! Au moins, elle pourrait déchiffrer l’inscription. Mais pour savoir ce que signifiaient les lettres d’or, elle devait demander à Valentin. Elle hésita un moment. C’était peut-être totalement inutile ; sa vision avait peut-être été causé par sa chute… Elle aurait l’air folle de penser que les cartons pourraient les aider à vaincre la malédiction. Mais qui ne risque rien n’a rien… Mel décida donc de les montrer à Val. Elle prit quelques minutes à le localiser dans la bibliothèque. Elle le trouva le nez dans un livre, à la recherche de la signification de ce qui était écrit dans le livre.


-Val ? J’ai trouvé quelque chose. D’après moi c’est n’importe quoi, dit-elle, désireuse de ne pas passer pour folle, mais bon, on ne sait jamais, hein ? Et puis peut-être que ça a une valeur, une fois qu’on sait ce qui est écrit dessus. Elle doutait que ce soit le cas, mais ça faisait une raison autre que ‘’je crois que deux bouts de papiers pourraient nous sauver’’.

Elle tendit les deux billets à l’inventeur et attendit sa réaction, espérant qu’elle soit positive

[Première utilisation de mon pouvoir^^ Fallait bien qu'elle aille une raison d'aller le montrer à Val, la pauv tite^^]
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Valentin
Invité




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MessageSujet: Re: La bibliotheque de Gjeldan   La bibliotheque de Gjeldan Icon_minitimeLun 24 Avr - 19:53

Un des rares talents de Valentin, en tant qu'inventeur qui se respecte, était son habilité à bâtir une recherche rapidement et efficacement. C'est ce qu'on pouvait assez facilement déceler lorsqu'il se mettait, tout comme maintenant, à courrir les rayons de la bibliothèque et à aggripper avec expertise tous les livres interessants sur son passage. Oui. Contrairement à certains qui préférait se spécialisé dans l'innutile art de la chasse ou de la pêche, le jeune homme était devenu un maître du bouquinage. En quelques minutes, une pile impressionnante de livre s'était amoncelée autours la petite table sur laquelle ses intrument de calligraphie étaient posés. Premier conseil d'un expert; ne jamais laissé une pile de livre près du chandelle. Après avoir manqué de près de mettre le feu à sa précieuse tour, Valentin avait sut retenir la leçon. Machinalement, l'inventeur se saisit de la dite source de lumière pour la poser stratégiquement loin de ses parchemins. En moins de temps qu'il n'en faut pour dire 'théorie de la gravité', le premier livre de la pile se retrouvait entamé. Plusieurs qui aurait passé à ce moment là aurait rit. Comment un homme pouvait-il espèrer lire tout cela en quelques heures avant la fermeture? Personne, sauf peur-être notre cher inventeur qui déjà remplissait de ses notes fine et serrée sa surface de travail. Malheureusement pour lui, à peine eut-il arrivé à la moitié d'une page qu'il se retrouva brusquement interompu par sa cousine dont il avait momentanément oublier la présence. En fait, brusquement n'était pas vraiment le mot pour décrire la façon dont Mel l'interrompit alors. 'Efficacement' le serait plus. La fillette avait définitivement commencer à mémoriser les meilleures façons de le défaire de sa légendaire concentration; lui bloqué la vue étant l'une d'elles. Embêté, Valentin n'eut d'autre choix que de prendre d'un geste l'obstruant bout de papier. Aussitôt, Mel repartit à l'état de constatation inconsciente. D'un oeil interessé, l'inventeur parcourrut des yeux les lettre dorées, sourire aux lèvres.

"Fascinant!" s'exclama-t-il en se retournant enfin vers la voleuse. "On dirait une sorte de... billet! Quel drôle d'endroit aussi; Parc-O-Fantomes. Ce pourrait-il que ce guide soit une sorte de... de guide touristique? Oh, oui! C'est tout à fait merveilleux! Il s'agit peut-être de l'habitat d'une autre civilisation a en voir l'étrange language! Peut-être est-ce là notre chance de découvrir un moyen de combattre cette malédiction!"

Intérieurement, Valentin pensait plutôt à l'aspect découverte. Si il avait accepté en premier lieu de quiter sa précieuse tour, c'était pour des raisons morales, mais également scientifiques. L'inventeur pensait à tout ce qu'il pourrait découvrir avec les peuples étrangers; technologie, culture, techniques... Bien sur, le petit fait qu'il ne soit pas du tout tailler pour le voyage n'était qu'un mince soucis. Mais depuis le début du périple, on devait bien avouer que sa situation se soit améliorer. Lentement, il se prennait d'affection pour la 'charmante' gamine, bien qu'extérieurement il ne laisse parraître que ses réprimandes. Il y avait, sur un point physique, un changement plus marqué. Bien que toujours pâle comme la neige, le jeune homme avait perdut son arrière-teit verdâtre et ses fièvres et maux de tête étaient moins fréquent. Niveau endurance par contre, l'histoire ne vennait que de commencer... Niveau social aussi. Bien que Mel soit son premier contact humain depuis des années, il s'en était plutôt bien tiré à ce sujet. Le seul problème était que même les minuscules groupes qu'ils avaient rencontrés sur leur route l'effrayait. Il allait sans dire que la marge à franchir jusqu'aux foules des villes était énorme. L'inventeur s'en retourna à son travail, désirant au moins trouver l'endroit du dit Parc qui l'intriguait tant. Il trouva une carte entre les pages parcheminées de son ouvrage mais fut surpris d'y voir d'anciennes notations. Ainsi, le livre était vraiment si vieux... Curiosité plus piquée que jamais, Valentin s'empressa de trouver une nouvelle carte de référence avec laquelle comparée.

"Voyons voir où ce cache notre parc..." marmonna-t-il en inclinant légèrement son atlas et en plissant les yeux.

Alors se produit un évènement que plusieurs classifieraient d'impossibilité mathématique; Valentin pâlit. Pas juste un peu d'ailleurs, sont visage devint si blanc qu'on l'aurait dit mort les yeux ouverts comme des soucoupes, mort de stupeur. Il dut rester figer ainsi un bon bout de temps car, lorsqu'il se reprit, on eut l'impression à le voir qu'il n'avait pas mangé depuis des siècles.

"C- Conti- ti- tinent d- du M- M- M- Maaaaal?!"

Ainsi ce jours resta graver dans l'histoire en tant que jour où Valentin haussa la voix dans une bibliothèque.
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Melvinie
Invité




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MessageSujet: Re: La bibliotheque de Gjeldan   La bibliotheque de Gjeldan Icon_minitimeJeu 27 Avr - 19:02

Melvinie espérait qu'elle avait vu juste, et que le billets pourraient les aider à vaincre la malédiction ou, au moins, à se ramasser un peu d'argent. Malheureusement, sa question semblait destinée à rester en suspens encore quelques temps, car la réponse de Valentin n'éclaircissait pas le moins du monde son esprit. Bon, en fait, ça expliquait sa vision d'un fantôme. Mais sinon, ''Parc-O-Fantomes'', ça ne lui disait rien du tout. Et puis c'était probablement juste un village qui avait été ravagé par la magie il y a longtemps, et que les divers phénomènes qui y arrivaient effrayait tout ceux qui s'y aventurait. Voyageur qui devait tout de suite croire que tous les phénomènes anormaux étaient lié à des fantômes... La voleuse ne croyait pas aux fantômes. Elle croyait en la magie (elle-même avait déjà réussi à faire pousser un pommier très rapidement...), en les magiciens aux pouvoirs extraordinaire, en les élémentaristes loyaux aux déesse (même si elle ne croyait pas vraiment aux déesses...), mais pas en des esprits errant qu'on nommerait fantômes. Quand on meurt, notre âme va au paradis ou en enfer, mais, d'après elle, il ne restait pas sur terre. Valentin, pour une raison qui lui échappait totalement, semblait croire que les billets venaient d'une vieille civilisation et que le livre était un guide touristique... Si c'était le cas, ça rendrait le tout beaucoup moins intéressant. Car, malgré le fait qu'elle ne croyait pas aux fantômes, se rendrent à un endroit ''hanté'' l'excitait beaucoup. Contrairement à découvrir une civilisation qui ne pourrait probablement pas les aider... Et qui retiendrait probablement toute l'attention de l'inventeur, évidemment. Ce qui la découragerait au plus au point. Disons qu'elle n'avait pas envie de suivre un espèce de fou qui était plus intéresser par les découvertes scientifiques qu'il pourrait faire que par sauver sa propre vie.

Non qu'elle n'aima pas Valentin. Malgré ses grosses lunettes qui lui donnaient un air bizarre, malgré ses réactions lorsqu'il se trouvait face à 3 personnes ou plus, malgré le fait qu'il s'intéressait à tout ce qu'elle détestait, Mel l'aimait bien. Les contraires s'assemblent, non? Et elle aimait bien pouvoir chialer (même intérieurement) sur quelqu'un, et Valentin était très bien placé pour ce rôle. Pour le moment, il semblait chercher dans un atlas la location du parc... Chose qu'elle n'aurait jamais pu faire seule, étant donné son incapacité à lire. C'est à ce moment-là qu'un évènement tout à fait impossible arriva. L'inventeur pâlit. Melvinie fronça les sourcils, se demandant ce qui avait bien pu le rendre aussi pâle. Si avant on aurait pu le comparé avec un grave malade, maintenant on pouvait tout simplement le qualifié de mort-vivant. Et il semblait avoir très peur. Le coeur de Mel battit plus fort, comme pour la prévenir que Val n'avait pas trouver que le Parc se trouvait dans un champ de fleur (mais elle n'avait pas besoin de son coeur pour le savoir...). Et, lorsque Valentin balbutia l'endroit ou se trouvait le Parc, malgré sa témérité que rien ne semblait pouvoir ébranlé, malgré les airs de jeune fille courageuse qu'elle se donnait, malgré la promesse inconsciente de ne jamais avoir peur qu'elle s'était faite, Melvinie frémit et pâlit elle aussi, ne serait-ce que l'espace d'un instant.


-Le continent du mal... chuchota-t-elle, comme pour rendre plus réel le fait qu'ils allaient devoir s'y rendre.

Puis elle revint à son enthousiasme habituel, tentant d'oublier que le continent du mal était... mal, justement. N'était-elle pas elle même du côté des mauvais, en tant que voleuse? Et puis il serait intéressant d'aller là-bas. Ça ferait différent des gens plates qui passent leur temps à lire des livres (et je dis ça sans viser Valentin). Vivre dans l'inquiétude perpétuelle de se faire attaqué par des assassins, des voleurs ou pire encore... Marcher sur la même terre que la déesse du mal... Vivre de l'action, quoi! Oui, ça risquait d'être intéressant. De toute façon, constata-t-elle amèrement, elle n'avait pas vraiment le choix de trouver ça intéressant, car si elle n'était pas certaine de vouloir y aller, jamais elle ne pourrait convaincre l'inventeur de s'y rendre. Elle était la personne responsable, dans tout ça. Façon de parler. Mel venait de casse une chaise, on ne pouvait pas tellement dire que c'était responsable comme action...

-Le continent du mal!, dit-elle d'un air plus joyeux. C'est tout à faire le genre d'endroit ou on pourrait trouver des trucs bizarres pour trouver un remède à la malédiction! Alors il faut y aller! Aller, Val, faut pas avoir peur! Je suis certaine que ça sera amusant...

Elle s'approcha de la pile de livre, tentant de deviner lesquels pourraient leur être utile. Malgré que l'étrange bouquin ou se trouvait les billets feraient probablement amplement l'affaire (accompagné d'un traducteur ou quelque chose du genre, évidemment...). La voleuse fronça les sourcils en s'apercevant qu'elle faisait, même un peu, confiance à un livre. Mais... elle n'avait pas le choix, non?

-Bon! Choisis les livres que tu veux amener, ajouta-t-elle avant que son orgueil lui dicte de ne pas apporter de bouquins. Je vais les voler sans que l'autre là s'en aperçoive.

Elle espérait que Valentin ne réalise pas ce qu'il faisait avant qu'il soit rendu à destination... Même si c'était pas mal impossible. Mais on peut toujours espérer...

(Je sais pas quoi dire d'autre pour faire avancer... :/)
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Valentin
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MessageSujet: Re: La bibliotheque de Gjeldan   La bibliotheque de Gjeldan Icon_minitimeVen 5 Mai - 19:36

La réponse de Valentin face à celle de Mel ne se fit pas attendre. Il s'empourpra violament sous l'agitation, passant du blanc neige au rouge tomate, se mit à agiter les bras dans tout les sens (ce qui peut se révéler être particulièrement dangereux considérant sa taille), ne put pas parler pendant environ trente seconde, souffle coupé par les mots qu'il tentait de débaler tous en même temps, et finalement, se rendant enfin compte que cela ne servait à rien, se força à rester immobile. À peine fut-il assez calme pour parler de nouveau qu'il commença à débaler d'une voix étrangement étouffée.

"M- M- Mais tu est malaaadeuh?" s'exclama-t-il à une vitesse étonnante. "L- Le continent du MAL?! Mais c'est bourré de montres ignooobleuh et- et de centaines de brigands! Des foules de brigands! Et plein de vampires qui nous croqueraient tout rond, de croque-morts pas nets, de- de zombies, d'esprit maléfiques, de vilains et de-..."

Sous l'effet de l'énervement, l'inventeur en avait litéralement oublié de bégayer. Debout en avant de sa table, ayant manquer à plusieurs reprise de mettre l'endroit en feu en renversant sa chandelle, l'air plus hystérique que jamais, son train de parole faisait davantage penser au plaintes d'une mère qui vient d'apprendre qu'elle ne peut pas voir son enfant. Mais ce qu'il s'apprêta à dire le fit soudainement passer de la femme énervé au vieil homme. Son expression se changea à celui de la résignation et ses yeux exprimèrent alors une extrême fatigue. Mou comme du beurre fondu, tremblant comme une feuille, il se laissa tomber sans retenue sur sa chaise, amenant sa mais vascillante jusqu'à son front redevenu cireux. C'est dans une voix à peine audible qu'il dit, d'un ton presque triste.

"... druides noirs. Le style à jeter des malédictions. Tu as raison. Bien entendu." Un petit rire sans joie rappelant un oiseau qu'on achève suivit."Ah... Mais dans quoi me suis-je embarqué?"

Valentin avait toujours été quelqu'un de très peureux. Peur du noir, peur du vide, peur du feu, peu de l'eau, peur des foules... Mais étant originaire d'une famille aisée, il n'avait jamais eu a affronter ses peurs qui, au fil des années, s'étaient accumulées, modifiées, augmentées et mélangées pour former une sorte de boule diforme de phobies. De toute la sphère, la partie la plus grosse et la plus visible était certainement sa peur des légendes. Des fables. Des mythes. Et quel mythes étaient plus effrayants que ceux que l'on savait vrai? L'inventeur n'était jamais allé sur le continent du mal, mais il assumait, par naïveté, que ce que on lui en disait était la pure réalité. Lui aurait-on avoué qu'il avait en partie raison, il se serait peut-être évanoui à cet instant même. Mais maintenant, le choc passé, le jeune homme était étrangement calme vis-à-vis l'idée de devoir affronter pour la première fois ses pires craintes; ces monstres fantasistes qui hantaient les légendes du folklore de sa région. Mais naturellement, Valentin n'égale pas abbatement très longtemps. Un pâle sourire, plus sincère que le première, se hissa à son visage fièvreux à l'idée de ce qu'il pourrait découvrir sur le continent de la terre et rapporter dans les bliblothèques du coin. Si il survivait. Mais pour l'instant, presque d'instinc, son esprit repoussa les mauvaises pensées sinueuses qui risquaient de détruire ses résolutions comme un château de carte. Ainsi apprit-on que la détermination était un trait plus fort chez l'inventeur que la phobie, contre toute attente. Car après quelques minutes de silences, c'est avec une énergie renouvelée et presque aucune trace de sa crise momentanée que Valentin se releva, tout sourire. Presque enthousiaste, il attrappa d'un mouvement le mystérieux livre et se retourna de nouveau vers Melvinie. Si une si petite fille se sentait capable d'accomplir le voyage, il l'était aussi! Certes elle était voleuse, mais cela faisait d'elle une meilleure combattante aussi.
N'est-ce pas?


"Bon bon!" fit-il énergiquement en secouant la tête comme pour se débarasser des dernières pélicules d'idées noires. "Il faut bien partir quelque part, non? Nous devrions nous dépêcher de faire les préparatifs, le voyage s'annonce long et ardu! Oh, mais ce ne sera pas nécessaire de voler! J'ai une copie de la carte avec une estimation assez précise de l'endroit que nous cherchons, et pour le livre, il est si vieux que le cher bibliothécaire ne se souvient sûrement même pas qu'il le possède!" Puis, après réflexion, son air passa au légèrement soucieux et il ajouta, avec un ricanement nerveux. "... quoi que... Tu pourrais toujours le placer, bien, hors de vue... Juste... Au cas où..."

Une fois le livre entre les mains de la fillette, c'est avec entrain que l'inventeur se dirigea vers la sortie, innocement inconscient des dangers que représentait ce voyage pour quelqu'un comme lui. Autant physiquement, comparé aux capacités de son faible corps malade que mentalement pour un homme aussi crédule et pur, doté d'un coeur fragile et curieux d'enfant. Non. Pour lui, Melvinie était la seule personne qui risquait quoi que ce soit avec sa petite taille.
Il avait tord.


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