La Bibliothèque

La bibliothèque est une grande salle circulaire où de grands livres sont entassés dans des étagères. La salle a changé d'aspect, car les livres avaient été déplacés. Plusieurs étagères sont vides... Beaucoup de savoir a été perdu, mais peu importe... Si vous cherchez des informations sur quoi que ce soit, et bien venez ici, car il n'y a pas meilleure source d'information sur le continent du feu!

Derek fut stupéfait de la condition de la salle. Elle avait complètement changé d'aspect. Il cherchait un moyen de retrouver Azilys. Il s'était d'abord dit que trouver des informations sur les Déesses serait imposible, mais il se détrompa. Il y a longtemps, elles avaient été révérées, il devait donc rester des ouvrages sur elles, et un moyen de les contacter. Peut-être que s'il en trouvait un, cela ne marcherait pas, les Déesses étant affaiblies. Mais Derek ne baisserait pas les bras. Il n'aura de répit que quand les Déesses redeviendront ce qu'elles étaient, quand les élémentalistes étaient bien vus. Il aurait tellement vivre à cette époque... Mais bon... Pour changer le monde, il faut y mettre énormément d'épreuves... Il se mit donc à chercher parmi tous les bouquins qui passaient à sa portée, car des indices avaient peut-être été dissimulés... Mais il n'y avait pas beaucoup d'informations... Quand il croyait avoir trouvé quelque chose, il se rendait compte qu'il s'agissait d'autre chose... Il commençait à se décourager, lentement...

Depuis quelques temps, Octavia venait dans ce lieux paisible. Elle venait y méditer, penser à sa pauvre vie. Cette bibliothèque était devenue en quelques sorte son repère. Personne ne savait qu'elle était ici, et personne ne le saurait jamais. Elle était à l'abris des regards indiscret, derrière les lourd rayon de bois supportant des rouleau et des livres massif. Les rayon partaient des l'extrèmités du cercle, et convergeaient vers le centre, laissant un petit espace en forme de ovale. Elle y était bien, et quelques fois, elle s'amusait à prendre sur ses genous une des lourd ouvrages poussiéreux. Elle l'ouvrait, et admirait les mistérieux glyphes tracés d'une écriture fine et souple, sans rien comrendre de l'histoire qu'ils racontaient. . Elle pouvait rester des heures ainsi, à tenter d'imaginer qui avait pût écrire cet ouvrage. Parfois, il y avait des images sublimes, représentant en général quatres femme assises, et un homme leur faisant face, entièrement vêtue de noir.

Puis cet homme avait violé "son" sanctuaire. Il était venu violé l'intimité qu'elle avait avec les livres. Au début, il commençait à flâner un peu partout, fouinant dans les livres, à la recherche d'une information que lui seul semblait espérer. Il allait, venait, retournait sur ses pas, puis hésitant, repartait dans la direction contraire. Mais jamais il n'était venu dans son rayon, et il ne l'avait pas encore découverte. Elle souhaitait que ce moment n'arrive jamais, car elle était morte de peur. Elle était toujours un peu intimidée de vant les inconnus, et celui-là lui faisait vraiment peur. Il n'vait rien de spécial, mas elle en avait peur, c'est tout. Elle se fit toute petite en éspérant qu'il en passa outre, et qu'il ne la remarqua pas. Mais si elle pouvait se cacher dans l'ombre, elle ne pouvait pas retenir sa respiration, qui sifflait dans l'air lourd et incomodant de l'ancienne bibliothèque. Maintenant, c'est sûr, l'homme devait avoir remarqué sa présence, et il allait la trouver, la disputer de s'être introduite dans ce lieu.

Pour tenter de calmer son anxiété, elle tenta de penser à sa vie, mais ce evènement tragiques ne firent qu'agraver sa peur. elle avait peur, oui. Une peur phobique s'emparait d'elle, de son âme, et gagnait chaque parcelle de son corps. Les battements de son coeur s'accélérèrent, de plus en plus vites, de plus en plus fort. Il lui semblait qu'ils étaient si fort, qu'ils pourraient bien faire exploser son coeur. Mais maintenant, plus aucun doute n'était possible. Les sourds battements de tam-tam de son coeur avait averti l'étranger de sa présence. Elle manqua de s'évanouir, mais concentra sa volonté sur le fait qu'elle devait rester consciente, pour pouvoir défendre chèrement sa vie.

(HJ: Merci d'être venue me voir, je me sentais un peu seul...)

Il lisait à présent un gros bouquin rempli de choses sans intérêt... Bon Dieu, il ne trouverait jamais rien! Cette recherche ne menait à absolument rien. Il se releva donc, alla remettre cette brique à sa place et saisit un autre livre au hasard, intitulé: Contes et Légendes... Bah, ce n'était que des histoires pour enfants... Mais il s'intéressa au dernier chapitre, sur les Déesses. L'écrivain devait détester les Déesses, à en voir la façon d'écrire... Un bruit le dérageait sans cesse... Si seulement il pouvait faire taire cette personne qui respirait aussi fort... Il se leva don, et regarda autour de lui. Les gens qui l'entouraient était tous très silencieux. Il se leva donc, suivant le bruit du regard... Ce dérangeur de lecture devait se cacher dans un des rayons... Probablement un idiot... Non, pas dans celle-là... Ni dans celle-là... Dans elle non plus... Où est donc cette personne...

Il arriva alors devant la rangée de la petite fille et s'apprêta à lui dire de se taire, mais il vit à son air qu'elle ne faisait pas exprès. Son air respirait l'innocence. Elle devait être très jeune, et ses yeux éblouirent l'élémentaliste. Quel magnifique visage... Elle était presque trop belle pour être réelle. Il s'avança donc, mais s'arrêta après un pas. Elle allait peut-être être effrayée par cette approche. Derek se pencha donc à sa hauteur et lui demanda, d'une voix douce:

- Bonjour ma petite... Je m'appelle Derek. Toi, comment t'appelles-tu?

Il se dit qu'en commençant par se présenter, elle allait peut-être lui faire plus rapidement confiance que s'il lui demandait ce qu'elle faisait là. Il s'assit sur le sol, regardant la jeune fille avec un air honnête et gentil. S'il l'effrayait, elle pourrait faire un vacarme épouvantable et il serait très dommage de le chasser de la bibliothèque, bien qu'il doute quant à l'utilité de ses efforts de recherche. Bien entendu, ce n'était pas pour ça qu'il était venu voir la fillette. Il aurait voulu uniquement la faire taire, mais en voyant ce joli visage appeuré, il choisit d'uniquement la consoler et la ramener à ses parents. Il ignorait bien sûr que les parents de l'enfant étaient morts...

Si seulement l'étranger était resté loin d'elle ! Si seulement elle avait pût retenir le flot impétueux de la peur montant en elle ! Si seulement ... Toute sa vie se résumait à ces deux pauvres mots. Et maintenant, l'étranger était devant elle, la prenant pour une demeurée, lui parlant comme au enfant de deux ans, et elle, elle devait réprimer son envie de fuir à toutes jambes. L'homme était grand, mais à cet âge tout le monde vous paraît grand... Lorsqu'il s'approcha d'elle, elle ne pût s'empêcher d'avoir un recul instinctif de peur. Pourtant, tout dans l'attitude de l'homme, qui disait s'appeler Derek, montrait qu'il ne lui voulait aucun mal. Mais la peur viscérale d'Octavia pour les étranger était telle, qu'elle ne prenait même plus en compte les recommandations les plus élémentaires que lui donnait sa conscience...

S'enfuir ? Ou pas ? Elle plongea dans une véritable lutte intérieure pour savoir que faire. Si elle s'enfuyait, l'homme n'aurait aucun mal à la rattraper, mais si elle restait, il ferait d'elle ce qu'il voulait... Alors ? De toute façon, s'enfuir était exclu. Cela était contraire aux règles de respect. Mais finalement, qu'avait-il de si terrible cet homme ? Il était peut-être temps de cesser d'avoir peur de toux ceux qui étaient plus grand qu'elle. Peut-être était il temps d'ouvrir son coeur à une âme protectrice, qui la choierai comme une mère. Peut-être était-il temps... Mais comment le savoir ? Une partie de son esprit lui conseillait de s'enfuir, alors que l'autre lui ordonnait de tendre sa main, et d'accepter les présentations. Ce fut cette dernière qui finalement gagna. Mais une trace de peur et d'appréhension traînait tout de même dans sa voix.

"- Je ... je ... je me nomme Octavia."

Puis, joignant le geste à la parole, elle tendit la main, geste universel de demande d'alliance. Qu'allait faire l'étranger ? Allait-il accepter ? Ou au contraire allait-il la rejeter ? Maintenant qu'elle y pensait, elle ne voulait plus s'en aller. En y regardant bien, l'étranger représentait pour elle tout ce qui est bon : chaleur, protection, et il semblait chercher quelque chose de précis, sans toutefois parvenir à assouvir sa soif. Peut-être pourrait-elle l'aider, ne sait-on jamais, bien que sur ce dernier point elle ai de fort doutes pour que l'étranger accepte. Pour la première fois depuis qu'il lui avait adressé la parole, elle releva lentement la tête, et infligea un regard scrutateur et intrigué à l'étranger, lui infligeant la gêne de se faire dévisager publiquement. Mais enfant, on ne se soucie guère de ses chose-là, et c’est totalement inconsciemment qu'elle le faisait. Derek était assez grand, et avait le visage curieusement bronzé, ce qui était totalement inconnu à Octavia, elle qui avait la peau si blanche. Il avait des cheveux long, coupés à l’épaule, magnifiques, soyeux. Ses magnifiques yeux bruns reflétaient une âme douce, et cela vainquit la dernière résistance d’Octavia…

"- Je ... je ... je me nomme Octavia."

Elle tendit la main vers Derek, qui la prit avec un grand sourire. Il s'assit sur le sol, en face d'elle. Le plancher de la bibliothèque n'était guère confortable... Mais il ne s'en préoccupait guère. Cette jeune fille était tout ce qu'il avait à l'esprit. Elle avait éveillé sa curiosité. Que pouvait donc faire une aussi jolie enfant dans cette bibliothèque toute seule? Où étaient ses parents? L'avaient-ils abandonnée? Où s'était-elle enfuie? Aucune idée et il ne voulait pas la brusquer en lui posant beaucoup de questions aussi indiscrètes. Il allait tout d'abord s'efforcer de gagner sa confiance. En ces temps troublés, la plupart des gens se méfiaient des étrangers. Octavia devait aussi se méfier des étrangers, à voir l'hésitation qu'elle avait eue avant de lui dire son nom. C'était excellent, car si elle avait été trop confiante, d'autres personnes mal intentionnées auraient pu la maltraiter. Quelle chance qu'elle soit tombée sur lui! Mais bon... Elle semblait le détailler du regard. Comme si elle le jugeait... Mais ce qu'elle voyait en lui ne sembla pas l'alerter, car elle n'esquissa pas un geste apeuré... Il lui sourit.

- Qu'est-ce qu'une aussi jolie petite fille comme toi peut bien faire ici? demanda-t-il avec un ton enjoué et un peu curieux.

Il se saisit d'un livre au hasard et commença à le lire, tout en étant concentré sur sa jeune interlocutrice. Ce livre parlait d'une guerre ancienne... Du temps des Déesses... Il y avait quelques images, comme celle d'un vampire, à en juger par son allure, qui était en train de lancer un sort... Une créature semblable à une chauve-souris... Un magicien du feu combattant un guerrier noir, et ce combat sembla être très intense, comme une représentation du Bien contre le Mal. Une sorcière combattant un vampire... Un vampire... Derek plissa les yeux, un air étrangement pensif s'installa sur ce visage. Qu'avait-il de spécial ce vampire? Il semblait étrangement familier... Mais bon, il regarderait cette image plus tard... Il posa ce gros livre sur son étagère à côté de lui. Puis il se retourna vers cette enfant, un nouveau sourire éclairant ce visage honnête.

Que pouvait bien chercher cet homme dans ces livres ? Depuis tout à l'heure où elle l'avait remarqué, il ne cessait de regarder, de feuilleter des volumes anciens. Cela mystère. Surtout qu'il ne semblait pas vouloir se confier a elle pour lui demander de l'aide, car Octavia voyait bien qu'il cherchait quelque chose, mas qu'il ne trouvait pas. Peut-être avait-il trop d'honneur pour demander à une fillette de l'aider dans ses recherches... Le regard d'Octvia fouilla l'âme de Derek avec sagacité, sonda, tâta, et ne trouva rien de mauvais. C'était une âme (presque) pure, car aucune âme dans ce monde ne pouvait être pure. Octavia voyait parfaitement où Derek voulait en venir : en ce moment, il cherchait à la convaincre, à ne pas l'effaroucher. Elle ne se disait pas cela clairement dans sa tête, mais c'était une sorte d'instinct, que les paroles douceureuses de l'homme avaient réveillé en elle...

Puis il avait posé sa question idiote, et l'estime qu'avait Octavia pour lui tait totalement retombée. Que pouvait-elle bien faire ici ? Elle même ne le savait pas, et cette abscence de réponse la plongeait dans un état de frustration intense. Et de toutes façons, qu'est-ce que cela pouvait bien faire à l'homme ? Elle était là parceque .. elle n'avait nulle par où aller. Elle était ici parcequ'elle le voulait bien, et elle serait ailleur si elle voulait être ailleur. Car, ce que les adultes on souvent du mal à comprendre, c'est que les enfants ont une sorte de passeport pour aller partout où il veulent, quand ils veulent. Les enfant seuls, bien entendu... Mais que répondre à l'homme ? Cette endroit était en quelque sorte sa maison, même si la chaleur d'un foyer et d'une mère manquaient, mais elle s'y considérait comme chez elle... Elle était bien installée a travers ces lourds rayons de bois, regorgeant de livres avec de si belles images. Et puis, quand elle avait faim, elle sortait et allait chaparder quelque chose à la cuisine. Elle ne s'ennuyait pas.

"- C'est chez moi"

Enfin elle s'était décidée à parler. Et ce qu'elle venait de dire était l'entière vérité. Non pas qu'elle avait un tittre de propriété, comme tant aiment à avoir les adultes, elle n'avait que faire de cela, mais ici, elle se sentait un peu comme une rine, et ses sujets étaient les rats et les souris, qu'elle pouvait martyriser autant qu'elle le voulait. De toute façon personne au monde, a part ce Derek, ne savait qu'elle était ici. A ce moment, une grande peur la saisit : et s'il allait raconter a tout le monde qu'elle était là ? elle serait peut-être chassée, voir même maltraitée, et elle ne retrouverait plus jamais un endroit aussi paisible que celui-ci. Elle le savait. Quelque chose au plus profond de son âme le lui disait.

"- S'il vous plait monsieur, ne dites pas que je suis ici..."

Sa voix avait pris une expression suppliante, comme seuls savent le faire les enfant quand ils veulent convaincre quelqu'un. Elle avait mit toute son âme, toute son émotion dans ces paroles, et elle espérait qu'elle avait été convainquante , et que Derek ne le dirait pas. Ce qu'elle ne savait, et qu'elle ne pouvait pas savoir, c'était que pendant un court un instant, dans ses yeux était passé une telle détresse, une telle peur du monde, que le plus barbare des homme aurait hésité avant de détouner le regard. Mais cela elle ne le savait pas...

Ainsi donc, elle disait être chez elle. Étrange... *C'est le fille du propriétaire, probablement...* déduisit-il. Car, si ce n'était pas le cas, la seule autre explication aurait été qu'Octavia soit une sans-abri et qu'elle ait trouvé refuge dans la bibliothèque... Ce qui mettrait Derek dans une situation très inconfortable... Si seulement Cristal était là... Elle aurait su aider cet enfant beaucoup mieux que lui... Il remarqua alors que sa soeur lui manquait. Elle était partie, sur le continent de l'air, voir le roi de ce pays... Était-elle arrivée? Avait-elle eu des ennuis? Était-elle en ce moment même mourante? Devait-il cesser de tenter de retrouver la Déesse du Feu et se porter au secours de sa petite soeur? Mais non, elle est plus que capable de se défendre seule... Leurs retrouvailles seraient-elles pour bientôt? Impossible à prédire... Il redirigea ses pensées verss sa jeune interlocutrice... Son air fit fondre son coeur... Un air innocent, qui démontrait sa peur des étrangers, une telle peur... C'était un air qui semblait ne pas avoir sa place sur le visage tellement parfait de la jeune Octavia, et il l'entendit lui dire, d'une voix triste et un peu suppliante:

"- S'il vous plait monsieur, ne dites pas que je suis ici..."

Il aurait été tenté de lui dire: "Ne t'inquiète pas, ce sera notre petit secret." Mais ç'aurait sonné beaucoup trop enfantin, alors que l'enfant devant lui était visiblement en détresse. Elle n'était pas en train de jouer à cache-cache... Il lui répondit, d'une voix aussi réconfortante que possible:

- Ne t'inquiète pas, personne ne saura que tu es ici. Je serai muet comme une tombe.

Il lui sourit, et réfléchit à un moyen de l'égayer un peu, ou du moins de l'occuper pour ne pas qu'elle replonge dans la tristesse.

Cette homme avait été sur le point de dire quelque chose, mais quoi ? Il s'était retenu au dernier moment, voulant éviter de dire qelque chose. Pourquoi les adultes voulaient-ils tant paraître ... adulte ? Ne serait-il pas plus simple s'ils se comportaient tous comme de simples enfants ? Ainsi Octavia aurait-elle su ce que Derek voulait dire... Mais il ne l'avait pas dit, et puis tant pis ! Elle n'allait pas se perdre dans des tergiversation interne. Elle n'était pas adulte tout de même ! Alors elle n'allait pas se comporter comme ces grands gamins. Elle fonçait dans la vie, tête baissée, et refléchissait à ses actes seulement après les avoir commis ! De toutes manières, ces adultes sont trop étranges, et Octavia laissa à jamais tout espoir de les comprendre. Pourquoi laissaient-ils planer tant de sous-entendus, de choses implicites, alors qu'il serait si simple de dire tout clairement ! En grandissant, ils semblaient se transformer, et ne plus appartenir à la même race. Etrange.

Ce pensant, Octavia éclata de rire. Cette pensée fugace et pourtant si réaliste, la faisait rire. Pendant quelques instants, elle ne pût s'arrêter. Son fou rire gagna en puissance, et il résonna dans toute la bibliothèque, brisant le silence glacial qui était de mise en cet endroit. Mais elle n'y pouvait rien : la vague du rire irrésistible l'emportait, et transperçait le silence. Tout ça à cause d'une simple pensée qu'elle avait eu. Elle aussi devenait bizarre. Cela fit redoubler son fou rire. Elle rigolait tellement qu'elle en avait mal au côtes, et le souffle coupé. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas rit franchement, pour une bêtise qui en autre ciconstance ne faisait pas rire du tout. Mais ce Derek, avec sa tête étonnée, il la faisait rire. En le regardant, son fou rire qui commençait à s'apaiser repartit de plus belle. Elle se roulait par terre. Son visage qui était si terrorisé quelques instants plus tôt s'était complètement transformé. Il s'était transformé comme seuls savent se transformer les visages des enfants. "Jean qui rit, Jean qui pleur !" dirait-on communément... A présent, elle s'en moquait qu'on les expulse d'ici. Elle avait rit. Pour la première fois depuis la mort de Max.

Enfin son rire se calma. Elle se mit debout, regardant de haut l'homme qui, rien qu'en ayant l'air de retenir ses paroles l'avait presque fait mourrir. Elle reprennait lentement son souffle, en se plongeant dans les yeux ahuris de Derek. Ne contrôlant même plus ses émotions et ses gestes, elle se jeta dans ses bras, le renversant sur le dos, et posa sa tête contre sa poitrine, goûtant ce contact privilégié avec Derek. Celui-ci semblait de plus en plus surpris, et le ciel lui aurait tombé sur la tête qu'il n'aurait pas eut une autre expression. Elle sentait que son rire la reprennait, elle la vague irrésistible le prit de nouveau, l'emmenant sur l'île paradisiaque du rire.

"-Merci..."

Ce mot franchit soudainement ses lèvres enfin apaisées. Elle disait merci à Derek de l'avoir fait rire pour la première fois depuis bien longtemps. De l'avoir un peu égayée. De s'être occupé d'elle, même si ce n'ait que lui prêter un peu d'attention. Elle le remerciait d'être là, en dessous d'elle, ne fuyant pas le contact de son corps... Du moins pour l'instant... Une vague de gratitude la submergea, et elle eut soudain envie de couvrir ce visage surprit et hilarant de Derek. Mais la décence avait reprit le dessus sur les émotions, et elle se contenta d'un simple baiser sur le front de ce si beau visage...

(HJ: Me voilà de retour! (pour vous jouer un mauvais tour... ^^) Pardon de ton attente, j'espère que tu ne veux pas me trucider... Razz

)

La situation était des plus étranges. Lui qui était venu dans la bibliothèque afin de trouver des informations sur les Déesses se retrouvait maintenant en compagnie d'une jeune fille qu'il soupçonnait d'être une sans-abri. Quelle situation peu orthodoxe! De plus, elle était très... particulière. Mais il ne put mettre le doigt sur cette particularité, la jeune fille éclatant de rire. Un rire pur et enfantin. Elle qui était un instant sérieuse et implorante, elle devenait pleine de joie. Quel changement soudain! il prit Derek au dépourvu. Il dut l'air très comique avec son air de stupeur absolue, car dès qu'elle semblait sur le point de cesser son hilarité, elle repartait de plus belle. Son rire venait briser le calme monotone et ennuyant de la bibliothèque.

Finalement, elle se tut et se leva, toisant le jeune Oracle avec un sourire. Il lui répondit par un autre sourire. Soudain, faisant la dernière chose que Derek s'attende à ce qu'elle fasse, elle sauta dans ses bras. Pris par surprise, il glissa sur le dos. Octavia posa son visage sur la poitrine de l'élémentaliste. Elle le surprit encore plus en disant:

"-Merci..."

Puis elle l'embrassa sur le front. Il eut alors des sentiments qu'il n'avait jamais éprouvé. Ayant été élevé tout seul, et vécu une majeure partie de sa vie seule, il ne put reconnaître un sentiment d'amour fraternel, ou même paternel... Il se sentit bien un moment, puis la regarda. Elle était tellement fragile... Tellement jeune et inoffensive... Elle aurait sûrement besoin d'aide... Comment vivait-elle? Quand avait-elle mangé? Elle semblait tellement petite pour une fille de son âge... Il attendit quelques instants puis dit, d'un air enjoué:

- Est-ce que tu pourrais me libérer?

(HJ--> je sais pas, je suis tentée ... Je peux ? Euh... il y aura peut-être quelqu’un qui viendra, c'est une gamine aussi Tu va avoir l'air d'un baby-sitter XD)

Oh... Oups ! Octavia avait totalement oublié qu'elle écrasait Derek de tout son poid, même si celui-ci n'était pas faramineux... Confuse, elle se remit debout. Ses long cheuveux rouges étaient humides des larmes de rire qu'elle venait de verser, et ses yeux étaient gonflés et rouges. Quiconque n'aurait assisté à sa crise de fou rire de tout à l'heure aurait put croire que Derek avait maltraité l'enfant, ce qui était totalement faux. Au contraire, il avait redonné à Octavia le gout et l'envie de vivre, de découvrir le monde et ses richesses.

Depuis le début et jusqu'à maintenant, Derek avait feuilleté les lourd volumes de cuir, semblant vouloir désespérement trouver quelque chose connu de lui seul. Octavia se sentait vexé qu'il l'exclue ainsi de ses préocupations. Mais après tout, elle n'était qu'une enfant, et pourquoi un adulte pourrait bien penser qu'une gamine pourrait lui être d'une quelquonque utilité dans ses recherches ? Surtout que, d'après ce que Octavia avait comprit, et à son air quelque peu dépité, Derek n'avait pas trouvé ce qu'il cherchait...

En effet, comment admettre devant un enfant, que ses propres recherches ont été infructueuses ? Surtout que s'il trouve en quelques instant là où vous avez cherché pendant des heures, c'est là honte ! Peut-être que beaucoups de problème dans le monde des quatres éléments pourraient être résolus si on demandai leur avis aux enfant innoncents, et pas aux personnes haut-placés, mais interréssés.

- Qu'es-ce que tu cherche ?

Des mots enfantins, prononcés dans le seul but de rendre service. Octavia avait que Derek pourrait hésiter avant de lui confierr la source de son problème, et elle espérait qu'il mettrait de côté son orgueil, au moins pour prouver à Octvia qu'elle était digne de sa confiance. Dans les yeux de l'enfant se lut une lueur d'appréhension...

[HJ--> dsl pas beaucoups d'inspirations...]

[HJ: Aucun problème, je n'ai qu'à lire un livre de gardiennage 101. Et t'inquiètes pas si t'as pas d'imagination, j'en manque aussi...]

-Qu'est-ce que tu cherches?

La question le prit au dépourvu. Quelle question embarrassante! Devait-il le lui révéler? Devait-il annoncer à cette si jolie enfant qu'il cherchait des informations sur les Déesses? Dilemme... Devait-il aussi lui donner la foi en les Déesses? Elle était beaucoup trop jeune... Lui-même ne l'avait appris que pendant son adolescence... (Je crois, j'ai la flemme d'aller regarder dans ma présentation) Comment allait-il lui dire cela? À moins qu'il ne lui dise pas... Ah! Comme c'est difficile! Saleté! Mais il se devait de lui répondre... Comment lui répondre? Il trouva un stratagème destiné à égayer Octavia tout en lui laissant à lui, Derek, du temps pour réfléchir.

Il leva la tête vers elle, avec un air très secret. Il se releva (Il était toujours couché sur le dos) puis fit signe à la jeune fille de ne pas bouger et de rester silencieuse. Il recula vers l'entrée du couloir et inspecta les alentours. Bah, tout le monde était tourné vers eux, les sourcils froncés. Leur calme avait sûrement été brisé par le rire tonitruant de la jeune Octavia. Il leur fit un signe qui signifiait: "Excusez-nous, on a oublié qu'on risquait de vous déranger..." Comment s'y était-il pris pour mimer ces paroles pour que tout le monde comprenne restera un mystère. Néanmoins, les gens retournèrent à leur lecture, les laissant tranquilles et libres de parler librement. (Libre et librement dans une même phrase... Sans commentaire ^^) Il se rapprocha d'elle et lui demanda, d'un ton très secret (Encore une fois "Secret"... C'est un mot incontournable, décidément!):

- Est-ce que tu es capable de garder un secret?

Cette question avait pour but de piquer sa curiosité et de lui laisser le temps de choisir entre la vérité et le mensonge. La vérité risquit de la mettre en danger, mais le mensonge est quelque chose qu'il abhorrait totalement, ne l'utilisant que pour sauver sa peau. Mais cette fois, mentir sauverait la peau de cette belle enfant, encore innocente. Devait-il lui révéler sa foi en les Déesses, au risque de la faire mourir?

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