Nom : D'El Monte
Prénom : Adrian
Surnom* : Aucun
Âge : 31 ans
Continent & Royaume :Natif du royaume de Valaurakar sur le continent du mal, il vie maintenant de voyages sans fin, le rendant dur à retrouver en travers le continent.
Race : Humain
Tendance : Il y a de cela quelques années, une terrible guerre éclata. À son terme cependant, les coups d'épées et les rugissements incessants des guerriers en furie avaient depuis un moment prit fin au moment où les divinités apparurent enfin. Devant tous et toutes, les déités venaient déclarer une victoire...mais tout ceci n'étaient que LEUR victoire. Une femme prit donc parole.
-TOUT EST DE VOTRE FAUTE !
Depuis ce jour, beaucoup de gens délaissent ces grandes puissances que sont les dieux et déesses...Adrian n'en fait aucunement exception mais là n'est pas seulement sa seule désapprobation. La magie élémentaire se tient aussi en dehors de ses principes...s'acharnant à penser que seule la nature devrait contrôler les éléments, qu'il est anormal de toucher à l'essence même des quatre grandes forces de ce monde.
Indications corporelles
Apparence Physique : De longs cheveux blancs, lisses et légers qui s'agencent bien à son teint pâle et dénué d'expression, tombent en cascade sur ses épaules afin de terminer un peu plus bas, à mi chemin de sa colonne vertébrale. La brise, faisant souvent flotter quelques mèches devant ses yeux...blancs ? Non ! Ses yeux ne sont pas réellement blancs. Tel un aveugle, l'iris de l'homme n'est seulement que dépourvu de couleur, offrant un reflet grisâtre de sa part mais tout à la fois envoûtant. Alors...La brise, faisant souvent flotter quelques mèches devant ces yeux étranges qui regardent vers l'horizon, semble glisser et valser sur sa peau de velours. Son corps, grand, élancé et souple, est proprement soigné à l'apparence première. Vêtu noblement, le bleu sombre et la couleur du bronze et de l'or lui donnent une allure richârde et digne d'un quelconque respect social. À ses hanches, une épée à lame mince mais longue y repose dans son fourreau fait sur mesure laissant croire de celui-ci un honorable duelliste. Frôlant ses pantalons du même bleu que son par-dessus, ceux-ci semblent amples et confortables alors qu'ils finissent par entrer dans les bords de grande bottes de cuir brun.
Signe Particulier* : -
Indications mentales
Caractère : D'une noble politesse et d'un comportement plutôt respectueux, Adrian est un homme qui connaît les arts, autant de la locution que tout autre sorte d'art. Ayant hérité du charme naturel que les vampires portent et de l'imposante ambiance qui règne autour d'eux, il ne passe jamais inaperçu, que ce soit par sa simple présence ou encore ses habits plutôt sombres mais d'un chic mystérieux. Cependant, la nostalgie règne en son coeur maintenant hybride de malédiction et de vitalité humaine. Un deuil éternel abrite son coeur...son hôte vampirique étant la dernière personne le rattachant à de profonds sentiments, il déteste parler de ce moment de son passé et cherche à éviter toute allusion à cet événement puisque celui-ci s'évapora tel un rêve devant ses yeux...
Ce que votre personnage aime : La bonne compagnie lui est très appréciable. Son amour perdu ainsi que les soirées autour d'un bon repas. Il adore les arts de toute sorte mais la musique l'apaise plus que tout.
Ce que votre personnage déteste: Le sang mais est dans l'obligation de s'en abreuver sous peine de périr par la faim. Les vampires et leur horrible malédiction.
Ses plus grandes peurs : Ayant vu la mort de près et vivant avec celle-ci depuis le début de sa malediction, Adrian est continuellement chassé par celle-ci. Vivant entre la vie et la mort, son destin est lié à la mort et ce aussi longtemps que sa malédiction ne sera levée,.. mais seule la mort peut faire cesser celle-ci. Sa plus grande peur réside donc en sa propre mort, sachant que jamais il ne trouvera le repos éternel ni bénédiction à cet horrible maléfice involontaire.
Rêve(s)/Espoir(s) : Qu'un jour, son amour perdu lui revienne...que celle qui lui avait tant promis, viennent assoupir le manque qui lui ai infiniment resté en son coeur.
Talents/Pouvoirs/Capacités :
Talent---Escrimeur
Pouvoirs---Régénération (régénère ses blessures à vitesse supérieure à l'homme mais doit être sous repos)
Marche sur les murs (peut marcher sur les surfaces solides)
Célérité (bouge à une vitesse fulgurante pour l'oeil humain)
Capacités- Voit au double de la distance perceptible par l'homme la nuit
-Une ouïe et un odorat quelque peu plus développer.
Malédiction: - Est aveugle et ne peut utiliser ses pouvoirs de jour
- Dépend du sang de mammifère pour survivre
- Ne peut manger ni boire sans devoir vomir quelques heures par la suite
- Les objets saints et bénis le repoussent mais ne peuvent lui causer de dégâts
Indications Historiques
Histoire : Seul, ses pas continus se perdaient dans la nuit, ne laissant traces de son passage vers le parc de la ville. Désespéré, nul autre que lui-même ne pouvait voir en quoi cet homme pouvait se plaindre. Lui qui semblait avoir tout l’or du monde, lui qui vivait de richesse et de noblesse et vêtu tel un grand personnage…ce brave Adrian D’El Monte. Mais les apparences sont parfois trompeuses car comme l’on pouvait s’y attendre, l’argent ne faisait pas le bonheur. Sa femme, oh oui cette femme qu’il aimait tant, qu’il aurait tout donner ainsi même que son âme contre son amour, venait de partir dans les bras d’un autre homme de plus grande stature. C’est alors qu’il déambulait dans les rues et ruelles mal éclairées de sa ville natale par de simples torches posées aux intersections de celle-ci, intersections étant à une infinie distance les unes des autres, plongeant ainsi ce pauvre homme dans l’obscurité de la nuit.
Dans les parcs, à cette heure tardive de la nuit, aucun homme ne s'y aventurait habituellement. Les paysans, assommés par une longue journée de travail, prenaient du plus grand repos possible afin de pouvoir reprendre une journée chargée de travaux de toute sorte au lendemain alors que les marchands, roupillaient ou restaient dans leurs chez-soi à faire le bilan de la journée et préparant les taxes dûes au seigneur ou roi des lieux. Personne n’y était hormis Adrian, l’âme et le cœur en mille morceaux. S’écrasant contre l’un des bancs du parc, son regard portait vers une grande statue de pierre représentant un cavalier sur son cheval, surment était-ce un héro des temps anciens ou encore un ancêtre du roi. Non loin de ce monument se dressait un immense chêne aux multiples branches et le regard porté dans le vide, la noirceur profonde des ténèbres nocturnes, ses mains trouvèrent rapidement le chemin vers ses tempes et sa tête, trouva rapidement appuie contre ses mains, rapprochant ensuite celle-ci vers l’avant de son visage. Sentant alors la chaleur de ses larmes parcourir la froideur de ses joues, il se jurait qu’à l’aube, il mettrait terme à sa vie une fois pour toute. Découvrant son visage attristé, il ne put que porter un regard vers ce monument.
« Un dernier regard »
se disait-il. Un dernier regard sur ce monde où il avait vécu durant toute ces années mais, toujours entre le chêne et la statue, se dessinait une silhouette. Cette ombre féminine se dirigeait vers lui par une démarche douce et gracieuse pour ne dire fabuleuse. Ses pas, se dirigeant vers l’endroit où il siégeait, étaient tels que son allure en devenait suave. Du bout de ses lèvres qu’il pouvait maintenant discerner de l’obscurité, elle prononça son nom sur un ton doux et envoûteur. Comment aurait-elle pu connaître ce nom si ce n’était que de l’important statut civil qu’empruntait Adrian en tant que Comte et diplomate de la cité. Enfin, elle arriva devant lui, se dressant dans toute sa splendeur. Belle comme personne d’autre, elle perçait son regard souillé de la tristesse et de l’humidité des larmes qui s’y en était écoulé quelques instants avant sa venue puis elle se pencha à son oreille. Murmurant d’un accent apaisant, des mots sans aucun réel sens humanitaire, il se laissait cependant emporter par son agréable odeur et sa voix mielleuse. Ses dires, à la fois lugubre et mystérieux, lui promettaient tant de choses. Lui jurant de lui faire vivre les passions de la nuit et lui offrant l’immortalité, elle lui promettait aussi un amour éternel tout en dépravant le jour et louant la nuit comme s’il s’agirait de deux ennemis mortels dont elle aurait déjà choisi le camps. Son regard passionné transperçait son cœur à chaque battement de paupières. Elle semblait sérieuse, si belle, si imprévisible et si envoûtante…comment refuser à une telle femme?
L’attirant lentement vers elle, il se prit lui-même à s’avancer vers cette inconnue qui lui paraissait telle une ange, sa beauté rayonnant et caressant la fantaisie. Portant une main dans ses longs cheveux noirs, aussi soyeux que la soie elle-même, leurs visages s’avançaient pour enfin laisser leurs lèvres se frôler mutuellement, la chaleur de celle-ci réchauffant lentement le cœur des deux êtres ou du moins celui d’Adrian. Prit d’un extase, d’une transe trop puissante pour y résister, il ne pouvait que savourer cet instant si chaleureux de plus que par cette horrible journée, il ne recherchait que la chaleur d’un être qui pourrait le comprendre. Perpétuant le baiser aussi longtemps qu’il le pouvait, son air abattu n’avait cependant pas disparu alors elle lui fit un sourire. Ses paroles, tout comme sa beauté, enchantaient son écoute, ne le laissant que boire chacun des mots de la femme et lui répondant positivement ou négativement selon le ton qu’empruntait sa voix à chaque mot, chaque phrase. Souriant une seconde fois, il ne comprenait pourquoi mais son regard c’était totalement perdu dans l’océan noir de ses yeux et encore une fois, elle l’embrassa mais cette fois, d’une fougue sans pareil. Ce baiser, si passionné et empli d’émotion, se continuait vers son cou, le plongeant cette fois-ci dans une inconscience partielle. Usant d’une sensualité profonde et implacable, il ne pouvait qu’attirer la belle vers lui, celle-ci ne refusant aucunement le geste. Portant une main sur son torse, il ressentit par la suite une étrange sensation suivit d’une forte douleur au cou…forte mais agréable. Mais qu’était-il en train de faire? QU’ÉTAIT-ELLE EN TRAIN DE FAIRE? Pour tout vous dire, il ne s’en préoccupait plus pour le moins du monde. Ne voulant que la chaleur de son corps contre le sien, qu’ils s’embrassent jours et nuits, mille et un frissons parcouraient son épine dorsale et à travers le corps tout entier. Se relevant lentement, ce n’est qu’à ce moment qu’il perçut le sang qui coulait tel un ruisseau sur son torse, de l’endroit où elle avait plantés ses dents. Confu, la panique se prit de lui mais ce doigt qu’elle vint poser à ses lèvres et ce second baiser à la base du cou vint le réconforter. Lui disant de la rejoindre dans quelques jours, à ce même endroit, elle disait avoir un cadeau pour lui mais que pour l’instant, elle ne pouvait lui offrir sans son accord, disant aussi qu’il verrait de quoi elle parlait.
Adrian ne put comprendre exactement mais la cicatrice à son cou se cicatrisa plus rapidement qu’il ne l’aurait cru. Déjà refermée, le sang qui s’y était égoutté avait disparut aussi. Posant par la suite ses yeux dans les siens, il y voyait une profonde sincérité alors d’un simple mouvement de tête, il aquiescait donc à ses paroles. Se relevant et reculant lentement, le temps semblait lui manquer mais elle ne voulait détacher son regard de l’homme tout comme l’homme ne voulait voir cette inconnue disparaître dans la même noirceur qui l’avait amenée à lui. Lui souriant, elle lui fit un petit signe de la main en guise d’au revoir et aussitôt, une fatigue intense se prit de lui. Fermant momentanément les yeux, à peine avait-il eu le temps de les re-ouvrir que la belle mais mystérieuse femme avait disparut. Hochant la tête, il était clair que le reste de la nuit lui serait consacré par ses pensées…comment un homme pouvait-il oublier une telle chose. Il partit donc vers son manoir, réfléchissant à cet événement des plus étranges.
Ce n’est qu’après quelques nuits de sommeil qu’il se mit enfin à comprendre. Durant ces deux jours qui lui avaient étés interminables pour diverses raisons, il mourrait sur place. Sa peau, d'une blancheur mortuaire, ne faisait que lui donner un avant goût de ce qui l'attendait. Alors qu’il mangeait, rien ne remplissait son estomac et bien souvent, pour ne pas dire à chaque fois, il rejetait son repas aussitôt l'avoir ingurgité. Alors qu’il buvait, rien ne pouvait le rassasier. C'est à ce moment qu'elle lui vint en tête. DAMNÉE!!! Elle l'était et elle lui avait transmise sa malédiction. Pourquoi lui?!?!? Les gens n'avaient donc pas vu à quel point il souffrait déjà?....qu’il n’avait besoin d'une telle chose....LES DÉESSES ÉTAIENT DONC À CE POINT CRUELLES? Peu importe, il désespérait. Il croyait sa vie achevée mais il restait tout de même à attendre...chaque soir, dans le parc où il l'avait rencontrée...elle ne venait plus.
Ce n'est qu'après le septième jour, alors qu’il n'osait même montrer son visage à la lumière du jour, qu'elle lui est apparue. Au centre du village, son corps gisait sur le sol…un homme récitant sacrements et prières en l’honneur des divinités de ce monde et alors, cette femme qui avait su prendre son cœur à son tour, se désintégra sous ses yeux, devant cet homme aux allures de chasseur armé d’un pieu à la main et d’un sceau sacré dans l’autre. Réduite en cendre, il ne savait que faire…jouir de cet instant, à voir cette femme qui l’avait condamné s’être fait désintégrer sous ses yeux? Non, car au fond de lui...il savait qu’ils étaient voués à se revoir un jour, et que ses promesses se réaliseraient! Mais il était trop tard. Une fois de plus, on lui avait enlevé ses rêves et on avait saccagé ses sentiments. Depuis ce jour, Il erre en travers de sa propre malédiction inachevée, tentant désespérément de retrouver un sens à sa vie mais depuis quelques années, la malédiction s’est renforcie. Sa vue faiblit à vu d’œil le jour, il en est maintenant aveuglé par les rayons du soleil…de quoi a t-il l'air maintenant? Un simple vagabond dont la vie et les espoirs sont réduits à néant, le voilà tel un immortel maladif à mener ses pas ici et là. Quelque chose lui dit cependant que son destin n’est pas au terme de sa longévité…un jour il serait sauvé ou il aurait enfin retrouvé celle qu’il cherche.
Fonction : Noble duelliste
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Jeu 10 Aoû - 13:17![Adrian D'El Monte [OK] Terre0yg](https://2img.net/r/ihimizer/img205/4336/terre0yg.jpg)
