Sir Nordrakul [OK]

Indications personnelles

Nom : Nordrakul

Prénom : Dalek

Surnom* : -

Âge : 20 ans

Continent & Royaume : Continent de l’air, royaume de Cianàn

Race : Principalement humain, mais le sang démoniaque coule clairement dans ses veines

Tendance : Nordrakul a appris à dédaigner la magie, qu'il considère un outrage à la pureté et la beauté de la nature. Il connait peu les déesses, mais il ne veut pas non plus les connaître, considérant que ces immondes créatures qui se disent maîtresses des éléments ne méritent que d'être oubliées et roulées dans la boue..

Indications corporelles

Apparence Physique : Relativement petit et maigre (1m68, 105 livres), ses origines démoniaques sont particulièrement définies. Ses cheveux sont courts et broussailleux, son visage à la fois basané et blême, ses oreilles pointues le font parfois passer pour une sorte d'elfe, ses yeux de serpent semblent brûler comme le feu, son regard est sévère et sa peau est recouverte de brûlures et de cicatrices. Ses ongles poussent comme des griffes et ses dents sont anormalement pointues.

Signe Particulier* : Ses lèvres gardent de terribles marques après qu'elles aient été cousues par sa mère pour l'empêcher de cracher du sang partout. Il est chétif, perpétuellement malade. La moindre tâche semble pénible, même celle de rester debout. Son corps a tendance à vasciller et il est souvent pris de toux violentes qui finissent généralement par des crachats de sang.


Indications mentales

Caractère : Nordrakul ne fait confiance à personne, sauf aux faibles d'esprits (et à ceux qu'il considère comme tel). La souffrance et le manque d'affection l'ont rendu rude et violent, et il envie secrètement tout ceux qui ont la chance de recevoir le moindre amour. Pour oublier ce manque, il a appris à se faire respecter. Son côté humain lui a apporté l'amour de l'art, de la pureté et de la nature. Néanmoins, la haine qui le possède en fait un personnage sadique, sarcastique et repoussant. Il sait que la mort peut le prendre n'importe quand et son seul désir est d'éliminer tous les ignorants qui l’empêchent de vivre librement. Son passé lui fait mal mais il a appris à passer par dessus. Néanmoins, toute offense à son honneur, à sa valeur, à son père et à son nom le mettra hors de lui et il n'hésitera pas alors à user de tous ses moyens pour abattre l'insolent. Il est conscient de ses faiblesses mais aussi de ses forces, et sa compréhension de l'esprit humain fait de sa seule voix une arme susceptible de causer la mort. Il est fier du peu qu'il connaît de son père et porte fièrement son nom et son arme, Sombrespoir. Il lui arrive à l'occasion, dans des moments d'extrême solitude, de s'adresser à son père au travers de cette épée... Il lui porte donc un soin particulier, même si son esprit supérieur est conscient du peu de rationalité que cela implique. Il apprécie les choses simples, les choses belles, .. mais son esprit tordu prend un malin plaisir devant la complexité d'une arme de guerre ou devant la laideur d'un cadavre truffé de vers.

Ce que votre personnage aime : Il aime d'abord et avant tout surprendre ses ennemis, voir le visage des lâches se tordrent dans l'agonie, montrer ses diverses talents, dont celui du duel, ainsi que sa valeur à ceux qui doutent de lui. Néanmoins, c'est la sensation du vent sur son visage, le bruit de l'eau clair défilant dans un ruisseau, la chaleur et le confort d'un feu, les promenades en forêt, les couchers de soleil et le ciel nappé d'étoiles qui font réellement vibrer son coeur jusqu'aux racines de son âme.

Ce que votre personnage déteste : Premièrement, il se déteste lui même, il déteste ses origines, sa mère, sa vie, sa mort si inévitable. Ensuite, il porte une haine féroce à la plupart des autres races humanoïdes, spécialement les elfes. Il déteste leur prétention, il déteste qu'on le prenne pour l'un des leurs, il déteste la magie qui trouble la beauté de la nature à l'état pure. Il déteste ces prétentieux qui se croient supérieurs à lui et qui le regardent comme s'il était sans le moindre intérêt, comme s'il allait s'écrouler à chaque instant. Il déteste être pris au dépourvu, veut éliminer toutes ces créatures magiques grossières et contre-nature.

Ses plus grandes peurs : Même s'il ne veut pas se l'admettre, il craint de perdre sa vie, ignoré et haït de tous. Il veut voir sa mort en face, avec honneur... pas dans son sommeil..

Rêve(s)/Espoir(s) : Il rêve d'amour, de tendresse, de respect. Il rêve de pouvoir vivre assez longtemps pour voir ces choses... et dans son for intérieur, il a espoir de pouvoir vivre une vie ordinaire, sans maladie et sans mort...

Talents/Pouvoirs/Capacités : Nordrakul connaît maintes langues, a appris les rudiments de la psychologie humaine. Ses yeux percent la noirceur et ses ongles sont durs et tranchants comme le fer. Outre un esprit hors du commun et des sens particulièrement affûtés, c'est son adresse qui le démarque. Cette adresse qui en fait l'un des, sinon le, plus grands duellistes du monde. Sa rapidité et sa précision ont causées la mort à beaucoup d'imprudents. Cette même adresse qui en fait un musicien hors pair et un habile calligraphe. De plus, malgré sa fragile constitution, il ne ressent ni la peur ni la douleur, le feu ne le marque presque plus et sa volonté de vivre le fait survivre à des coups potentiellement mortels. De plus, personne ne soutient son regard bien longtemps et la majorité succombent sans un mot, mal à l'aise, intimidés, devant l'enfer qui brûle dans ces yeux.


Indications Historiques

Histoire : La prestigieuse famille Nordrakul vivait depuis de nombreuses générations dans le palais de Durenzteng, isolée dans une plaine du royaume de Cianàn. Le père de Dalek, Talos Nordrakul, était un personnage sombre, tourmenté par ses propres origines. En effet, celui-ci partageait sa chair d’homme avec le sang de son père, un démon Incube. Impuissant devant son côté sombre, il décida de faire de bonnes actions pour compenser et se rassurer sur lui-même. Pour se faire, il épousa une pauvre femme sur son petit territoire, une belle femme nommée Akivasha. Celle-ci était désoeuvrée, désemparée, et avait déjà deux enfants, Rhada et Naberus. Talos lui en fit un autre, Dalek. Au fil du temps, Talos réalisa peu à peu que ce qu’il avait d’abord cru être de la peur et du trouble chez sa partenaire était en fait une folie et un égoïsme sans borne. Peu de temps après la naissance de Dalek, enfant chétif, malade et dont le regard était celui d’un serpent, Akivasha compris les origines démoniaques de son mari et se mit à craindre qu’il la rejette maintenant qu’il avait un fils bien à lui. Dans son délire, elle assassina l'homme et cacha son cadavre dans une geôle du palais. Incapable de gérer le royaume laissé par son mari et souvent portée par ses pulsions meurtrières, elle fit rapidement dépérir ce majestueux domaine et partir tous ses habitants. Cloîtrée dans sa sombre demeure, la Comtesse de Durenzteng éleva sans relâche ses trois enfants… Rhada, l’aîné, le plus fort, le plus fier, était son favori. Il apprit tout naturellement l’art du combat, le meurtre étant un art pour lui. De plus, il prenait un malin plaisir à violenter Dalek, de 6 ans plus jeune que lui. Naberus, pour sa part, était noble, fier et digne. C’était un fin manipulateur, passionné de magie noire et de torture. Pendant de nombreuses années, lui et son grand frère torturèrent Dalek tant physiquement que mentalement. Mais ce n’était rien comparé à ce que Akivasha lui faisait subir. Le brûlant, le coupant, le frappant, lui infligeant les pires sévices, tout ça au nom du sang impur qui coulait dans ses veines. L’enfant, malade, souffrait de cette ambiance déplorable et attrapait toutes sortes de maladies. Il rêvait de voir le monde extérieur, les forêts et l’herbe qu’il avait vu dans ses livres. C’était d’ailleurs sa seule distraction que celle de la lecture. Il pratiquait un peu le violon et la calligraphie, aimait apprendre sur de nombreux sujets. Sa maladie lui causant de violentes quintes de toux, il crachait souvent du sang. Un jour où la toux fut particulièrement violente, il en répandit sur le sol devant sa mère qui, dégoûtée, lui cousit les lèvres ensemble. Voulant se cacher, honteux, il allait se réfugier dans la geôle où traînait le cadavre de son père. Il y trouva les restes du corps ainsi que ses possessions. Il enfila sa chevalière, décousu le fil de ses lèvres pendant des heures entières dans cette même cellule. Puis il trouva Sombrespoir… Il empoigna la rapière noire comme l’encre dans sa paume et pratiqua quelques mouvements maladroitement. Après quelques heures d’acharnement, il avait déjà maîtrisé la base de son maniement. Il revint chaque soir pratiquer le maniement, passait ses journée à lire sur le sujet et à pratiquer son mouvement avec son archet pour que personne ne se doute de rien. Sa maîtrise du violon comme de la lame s’aiguisèrent aux cours des trois années qui suivirent, où personne ne se douta de rien.. Puis, à ses 16 ans, alors que ses frères avaient respectivement 22 et 18 ans, ceux-ci l’espionnèrent et se rendirent jusqu’à la geôle où Dalek pratiquait. C’est Rhada qui s’avança d’abord, l’épée à la main, plaquant son frère au mur plus fortement que jamais, faisant luire le fer de sa lame juste devant son nez. Dalek était apeuré, il ne réfléchit pas et enfonça sa rapière dans ses entrailles. Naberus regarda la scène, surpris et confus, alla chercher sa mère en vitesse. Dalek profita du moment, prit même la peine de parler un moment au cadavre. L’émotion lui brassait l’estomac quand Naberus et Akivasha entrèrent dans la cellule. Malade, il vacilla un peu et s’accota contre le mur. Sa mère, perdue, les larmes aux yeux et le cœur battant, s’approcha prudemment de lui, le réconfortant de maintes paroles, un poignard camouflé dans le dos. Au moment où elle allait frapper, il ferma les yeux et décocha un coup rapide. Elle le regarda un moment dans ses yeux de feu, lu en lui une haine profonde, un plaisir malsain de transpercer son corps avec cette même lame si familière.. Il la laissa traîner sur le sol et enferma son autre frère, béat, dans la cellule ensanglantée. Il sortit enfin du palais et dormit à la belle étoile une semaine durant, écoutant avec admiration les cris de détresse de son frère affamé et assoiffé, contraint de se nourrir à même ceux de son propre sang pour rallonger un peu sa triste vie. Puis il reprit le contrôle du palais, fit un brin de ménage et brûla les cadavres. Le palais ne lui servit plus que comme repaire temporaire en quelques rares occasions. Il découvrit le monde, ses vices et ses beautés. Il devint amoureux de cette liberté, de la nature pure. Il se mit a voyager, se trouva quelques postes comme tacticien et interprète pour des armées ici et là, et il pu ainsi se faire connaître ici et là comme le Compte du château oublié de Durenzteng, Sir Nordrakul.

Fonction : Duelliste


Inventaire

Armes*: Sombrespoir, une longue rapière faite de main de maître, dont la lame est d'un métal noir. Des symboles en argent sont gravés dans la garde. Il dédaigne l'utilisation des armes à distance, conscient que cela pourrait un jour causer sa mort. Il garde aussi toujours un poignard dans ses affaires.

Bijoux*: La chevalière en argent de son père. Il aime les beaux ornements mais préfère ne pas les laisser sur sa personne.

Vêtements*: Toujours en habit chic et sombre, généralement poussiéreux. Il prend soin d'être toujours digne et présentable.

Autres*:-
Mixture aux pommes cultivées par les fées d'un arbre maigre ayant été profané par un Démon du nom de BalfurrrrYu cent ans plus tôt: Permet de digérer plus rapidement les ananas.

Corde de Giouk : Cette corde obéit à son maître.(Note : Mais elle ne vole pas... Bref, elle ne peut pas tenir seule dans les airs.)

[Correction: Eléonore]
[Re-correction : Sylphe ^^]