Chambre royale

La chambre royale est spacieuse et magnifique, et un immense lit est placé au centre. Le lit est munie de nombreuses et épaisses couvertures, de quoi sustenter le désir de confort d'un souverain et de ses invités de choix. Aujourd'hui, c'est la déesse Kanbonverka dans le corps d'une fillette qui s'y repose, laissée là, tout près de la salle du trône, par les soins du roi Berganon.

L'esprit de Watoo Salimane rôdait au dessus d'un palais qu'il avait peine à comprendre. Ces gens étaient clairement fort étrange, et définitivement éloignés de la voie pure de la nature et de ses merveilles... N'empêche, le chaman en transe voyait son but se rapprocher de lui à toute vitesse, entre 4 murs de pierre... L'esprit pénétra les fondations de la tour principale et entra dans cette petite pièce, invisible aux yeux de tous. Il regarda dans la salle et y apperçu Banzaya, le bourgeon... L'être pouvait le voir et l'entendre, c'était certain. Watoo s'approcha prudement d'elle et chuchota quelques mots à son oreille assoupie.
- Réveille toi Banzaya, toi pas plantée dans le bon sol, toi devoir partir !

Il fallait attraper la graine, l'enlever de cette terre pas apte à la recevoir, et ensuite la libérer de ces pouvoirs dangereux et eccessifs, là était la clé, la planter au bon endroit, là où il n'y aurait plus de risque... Elle devait absolument se réveiller ! Elle le devait absolument...

[est-ce que je peux te voir, ou tu es un genre d'esprit?]

Lorsqu'elle entra dans la pièce, il faisait sombre, et elle sentait comme une présence... froide, pas très réconfortante. Elle eu peur pendant quelques instants. N'en pouvant plus, elle se retourna brusquement et sortit de la pièce en refermant rapidement la porte derrière elle. le souffle rapide, elle appela Berganon le plus fort possible, pour que quelqu'un l'entende dans ce garnd chateau. Elle l'appela avec son esprit, n'étant pas certaine si cela fonctionnerait ou non.

*Berganon, vite, dans notre chambre! Il y a... quelque chose de pas normal, je sens une présence, et j'ai peur! Cette chose est avec la petite fille!*

- Berganon, Berganonnnn! Quelqu'un, est-ce qu'il y a quelqu'un dans ce foutu chateau gigantesque?!, cria-t-elle en courant.

[hj : pour me "sentir", il faut avoir une sensibilité incroyable, alors d'accord pour Lilianne, mais en principe, je dirais qu'un homme de la trempe de berganon ne pourrais aucunement me détecter. Je suis une projection astrale, je suis un peu comme un fantôme, mais relié à son corps (qui est en dehors de vos murs, soit dit en passant (voir grande porte, où se joue maintenant la rencontre entre Théo, guerrier possédé immortel, et Sym, chasseur de forces du mal.... qu'est-ce qu'ils font vos gardes, votre peuple.. ?)) Menfin, voila pour les détails, Watoo ne réagira pas à vos actions, il ne le fera que lorsque Kankan répondra ou que quelque chose de spécial se produise (exemple, si on touche son corps...) Merci ! ^^]

La déesse de la terre sommeillait toujours dans les draps de soie du roi et de la reine de la terre. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas dormi aussi bien et dans une telle sécurité!

Les premiers rayons commencèrent à se faire entrevoir dans la pièce. Kanbonverka battit légèrement des paupières quand elle entendit une voix qui la fit frissonner de tous ses membres. Que faisait un être du mal ici dans son château? Elle ignorait où il se cachait, mais elle pouvait sentir son énergie.

- '' Réveille toi Banzaya, toi pas plantée dans le bon sol, toi devoir partir! ''

Qui était Banzaya? L'esprit lui parlait c'était certain, il s'adressait à elle. C'est à ce moment que l'esprit du mal se fit apercevoir. Que lui voulait-il? S'avait-il qui elle était?

- '' Vous vous trompez! Je ne suis pas Banzaya, mais Mariquita! Demandez au roi, il... ''

Elle s'arrêta un moment... Elle voulait dire quelques instants plus tôt que le roi allait lui donner une bonne leçon. Il n'était pas le bienvenu ici, c'était certain.

- '' Partez d'ici, je vous en conjure. '' Chuchota la jeune fille de sa voix d'enfant.

Dehors, les rayons de soleil furent vite caché par les sombres nuages de la tempête qui se jouait dehors... Watoo le sentait, il sentait la force du mal qui se raprochait, il sentait le danger ! Et il écoutait la jeune fille. Mariquita ? Non, c'était simplement un leure, elle était Banzaya, il le savait et le sentait ! Elle irradiait cette force que lui seul pouvait voir... Il lisait la force des esprits, l'ancienneté dans son être, dans ce corps pourtant si jeune. Elle avait peur de lui ? Pourquoi donc ? Elle devait le prendre pour un mauvais esprit, alors qu'il n'était qu'un messager du bien du monde, de l'équilibre du multivers infini ! enfin.. c'est du moins ainsi qu'il se voyait.

- Vous partir, vous venir avec moi, moi devoir protéger vous de grand danger, protéger monde de chaos. Vous pas savoir vous Banzaya ? Vous pas être Mariquita, vous bourgeon.... Vous être Le Bourgeon du Début des temps, Bourgeon Originel, celui de début ! continua le chaman en plan astral d'un air extatique, toujours calme et ignorant avec professionalisme les propos ridicules de la petite.

Elle ne savait pas, assurément, se dit il. Elle doit croire à cause de vilains esprits qu'elle est fille ordinaire... Mais moi pas être leurré par astuce des esprits gardiens, moi voir choses vraies ! Moi pas être fou, moi Watoo, moi avoir science ! Vérité des yeux !

- Regarder dehors ! danger danger !!! Vous sortir et aller dehors, tranquillement, avant que tempête dévorer vous ! Vous me trouver, et nous partir dans grotte de Watoo, où Banzaya sera plantée et faire vivre monde sans peur. Pas de danger, moi ami des esprits, eux vous protéger.

Et, dans toute cette ambiance de mystère, l'air assuré que la fille viendrait à lui, Watoo la regarda, et attendit qu'elle se prépare à sortir le rejoindre dans la tempête qui se préparait. Il était sur. Elle devrait comprendre, car elle était Banzaya, et son destin était de venir, pour le bien du monde et de l'univers ! Ho comme il était étrange et mystérieux le chaman... ho comme il était difficile de voir le vrai du faux et le bien du mal autour de cet être, mais son charisme... mystérieux....

Soudain... Le chaman sentit une force incroyable se déchaîner, et il regarda aux allentours, regarda dehors où en effet, une tempête fesait rage alors que deux guerriers incroyables entreprenaient une bataille épique entre le bien et le mal. *hoooo* se dit le chaman... et, l'air exstatique, il quitta la pièce en jetant un dernier regard entendu avec Banzaya avant de retourner dans son corps matériel...

[HJ : esprit du mal ? ^^ Je suis une projection astrale, et je ne suis pas maléfique, même si je fais peur (ironique, mon seul perso du continent du mal est le seul qui ne soit pas mauvais,... quoique bien antipathique, j,en convient) À toi de jouer Banzaya ! ... Je veux dire... Kankan ;P]

Comme elle n'avait rien à perdre et qu'elle se demandait ce qu'il avait derrière la tête, Kanbonverka avait vraiment envie de savoir ce qu'il voulait. Le nom qu'il lui avait donné et sa façon de la traîter le rendait si mystérieux! Que voulait-il vraiment? De nature plutôt curieuse, Kanbonverka acceptait de le suivre. Cependant, trop de questions se bousculaient dans sa tête. Voulant jouer le jeu, la déesse de la terre embarqua dans l'histoire de Watoo.

- '' Vous avez raison. Mon deuxième nom est bien Banzaya. C'est que... je ne révèle pas ma véritable identité à beaucoup de gens, voyez-vous... ''

Ainsi, il y avait vraiment du danger pour elle? Pourquoi et qui lui avait dit qu'il y aurait du danger? Pourquoi devait-elle partir? Et où devait-elle aller? Au continent du mal? Ah ça, non! Il y avait trop de dangers là-bas! Et en plus, pourquoi irait-elle au continent maudit si elle était à l'aise ici avec son <<peuple>> ? Les questions s'étranglaient dans sa gorge. Que devait-elle lui dire? Devrait-elle lui faire confiance? Quelque chose dans sa tête la poussait de le suivre, mais sans aucune raison précise.

* Lit-il mes pensées? * S'inquiéta-t-elle, songeuse. Qui était-il vraiment? Que voulait-il?

Lorsque Berganon s'avança vers elle et la prit dans ses bras, elle eu enfin un sentiment de sécurité, et un élan de passion la traversa quand il l'embrassa, à son plus grand étonnement. Quand elle se reprit de ses émotions, elle lui dit enfin:

- J'ai ressenti une présence dans la chambre avec la petite fille... Ce n'est pas normal, je ne sais pas ce que c'était, une sorte d'esprit qui m'a fait peur, c'était froid, étrange... J'ignore si c'est bon ou mauvais mais en tout cas, ça ne m'inspire pas confiance. Vas voir, je t'en prie.

Elle enfoui de nouveau son visage au creux de son épaule et pensa à quel point elle ne se comprenait plus. Elle était ce qu'il y a de plus confus. Pour le moment, ils avaient autre chose à faire, mais elle pensa qu'elle allait peut-être enfin s'abandonner à cet amour, peut-être l'avaient-ils mérité tous les deux, après tant d'années passées ensemble; ils se connaîssent très bien, il est grand temps qu'ils en profitent.

H.J: mmh fais comme si je t'avais accompagné dans la chambre puis comme si j'atais reparti dans la nuit s.t.p

La salle du trône était vide, les couloirs, lui révélèrent un monde qu'elle ne connaissait guère, et elle fut surprise des réactions des serviteurs face à l'anneau qu'elle présentait pour demander les appartements royaux. Elle n'aurait pas su dire s'ils lui manifestaient du respect, de la crainte ou elle ne savait quoi d'autre... Et à vrai dire, l'instant de stupeur passé, elle avait l'esprit concentré sur autre chose. Par là, donc pour les appartements royaux. Très bien. C'est sans grand ménagement qu'elle ouvrit la porte qui donnait sur la chambre, presque désertée. Une fillette à l'air même plus jeune qu'elle s'y trouvait. Le regard de la titane s'assombrit, autant que la sphère verte à son poignet, enserrée dans les bracelets de lierre, se mit à briller. Elle resta quelques instants, silencieuse, puis s'approcha, de sorte que, lorsqu'elle s'arrêta, et tendit le bras portant la sphère à l'attention de sa "mère", celui-ci se trouve à une vingtaine de centimètres d'elle.

- Ceci vous appartient. Et on a besoin de vous dehors. Je dois vous y emmener, tout de suite.

Ses prunelles couleur de lierre ne quittaient pas la Déesse, et, bien qu'elle s'acquittât de son devoir - parce qu'il était question de la survie d'un être, et de plusieurs mêmes, vu les massacres dont était capable le monstre - il était clair, à l'éclat de son regard, qu'elle gardait une certaine rancoeur contre sa créatrice.