[ Ceci est uniquement à l’attention de Nassty et Khazad… Dés que vous l’avez lu, et dés que vous avez fini votre post dans l’autre sujet, je mettrais ce texte à la suite.]
Le matin, c’était le matin.
Le soleil faisait son apparition à l’horizon, parsemant la mer d’une myriade d’étoile du à ses reflets. Zéphyr quant à lui avait passé la nuit sur le toit d’une maison dans la ville d’Ys. Et il remontait doucement, son visage fouetté par la brise matinal. Les mains dans le dos, il semblait passif et il l’était. Il avait parcouru le plus gros du chemin quant une ombre fit son apparition devant lui, prés d’une arbre. La dame du conseil, son amie et ancienne enseignante. Elle avait les yeux fermés et semblait écouter les bruits de la nature, vu que la ville était encore plongée dans un doux sommeil.
Elle les réouvrit doucement et les posa sur le draconien. Un sourire en coin apparut et sans rien dire, elle ouvrit sa cape et en sortit un parchemin scellé. Elle le fit bouger dans l’air comme un éventail.
Zéphyr ne comprenait pas. Et quoi? Pourquoi elle lui montrait ce parchemin? Il avait une quelconque valeur? Il continua de gravir la pente escarpée tout en ne perdant pas du regard son amie. Arrivé à ses cotés, elle lui tendit le bout de papier. Délicatement il s’en saisit et lu dessus ce qui était marqué. Son cœur sembla s’arrêter et un sourire large et franc apparut sur son visage.
Elle l’envoyait à Elenwë. Chez la famille Royale en deuil. Sans prévenir il entoura des bras la dame et la souleva pour la faire tournoyer dans sa danse qu’il venait d’entreprendre.
Il était si heureux. Il la lâcha enfin et s’en détacha gêné et conscient de ce qu’il venait de faire. Elle par contre riait de bon cœur. Et rassura comme toujours le draconien de quelques paroles encourageantes.
Il ne partait pas seul. Khazad l’accompagnerait mais après une discussion avec le conseil sur le cas de Nassty. Cas dont il avait déjà parlé avec lui. Car étant un des meilleurs généraux, il savait mieux que quiconque ce qui allait arriver à la jeune femme qu’était la cavalière.
Donc en attente du jeune chevalier, Zéphyr se rendrait sur le continent de l’air avec deux cavaliers qui veillerait à sa sécurité.
Le draconien eut un immense sourire et hocha de la tête. Il n’avait plus de voix. Il était heureux et appréhendait en même temps un peu ce voyage parce qu’il ne savait pas ce qu’il y trouverait. Elle, oui, mais dans quel état? Et puis peut être fiancée ou autre…
Il salua la dame et monta avec son pouvoir ce qu’il lui restait de distance. Il traversa en vitesse les ruines et déboucha sur sa maison.
Il s’avança et poussa la porte doucement. Il se fit léviter pour ne pas faire de bruit et arriva dans sa chambre. Il y assembla un sac de voyage, remplissant son sac de vêtement divers et variés.
Puis se dirigea vers la salle de bain et prit une douche dans la cabine de bois qu’il c’était construit. Rustique mais efficace. Lavé, il s’habilla ensuite. Comme un voyageur, mais cette fois portant l’emblème d’un dragon en broche comme attache à sa cape.
Il était un officiel, il devait donc cette fois être moins passe-partout dans ses vêtements. Il avait revêtu la tunique des dresseurs. Une tunique verte et brun foncé. Si confortable en voyage mais en même temps assez convenable pour être reçu par un membre de la famille royale.
Il descendit et prit quelques vivres pour le voyage. Ses deux amis dormaient sans doute, il leur laissa donc un mot griffonné sur un bout de papier. Il espérait bientôt les revoir. Et sans doute qu’il serait bientôt de nouveau réunis.
Il referma la porte derrière lui et se laissa encore enivrer par la brise marine. Et là, sur les ruines deux dragons, l’un un vert à crête et l’autre noir à la mâchoire impressionnante attendait le commandant. Sur eux, deux hommes. Ils saluèrent Zéphyr de la main avec un sourire franc et amical. Puis levèrent la tête. Là au dessus, un dragon blanc volait en cercle avant de plonger vers le jeune homme au sol.
C ‘était Enlen.
Zéphyr se propulsa et attrapa la sangle qui le maintenait sur la selle. Il grimpa sur son ami et attacha ses sacs. D’habitude il montait à cru, mais vu qu’il avait deux grandes sacoches il devait monter avec une selle permettant d’attacher les bagages.
Il posa sa tête contre l’encolure de son ami dragon et lui demanda de décoller.
Il devait aller la voir, il le voulait si fort. Même si il ne savait pas si il allait avoir le cœur brisé ou non, il devait la voir, même une seule fois.
Déjà haut, les dragons s’étaient envolés, direction le continent de l’air.
==>Direction continent de l'air
Mar 4 Juil - 16:04