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 Karen Farandola [OK]

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Karen
Invité




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MessageSujet: Karen Farandola [OK]   Karen Farandola [OK] Icon_minitimeMer 29 Mar - 18:55

Indications personnelles

Nom : Farandola

Prénom : Karen

Surnom : On lui donna un grand nombre de surnoms tout au long de sa très longue existence, mais même aujourd'hui elle serrait capable de tous les nommés dans l'ordre de leur apparition. D'abord il y eu, dans un registre plus personnel; Kara Fara, Ren et ensuite Miss Fara, qui court encore, d'ailleurs. Elle semble vaguement se souvenirs de certaines rumeurs à son sujet, du temps qu'elle sortait de sa demeure, dont certains la dénommant comme la Sage, la Philosophe ou l'Ermite de Miscordi, la Gardienne du Savoir et même la Sorcière des Brumes. Toujours est-il que, bien étrangement, elle préfère se faire appeler Tante Ren par ses proches.

Âge : Très, très, très vieille. En fait, si il y a bien une chose dont elle n'arrive pas à tenir compte, c'est bien de son âge. On peut tout de même être sûr qu'il dépasse allègrement les six cent ans… Contrairement à son apparence qui lui en donne une trentaine.

Continent & Royaume : Originaire du continent de la Terre, ses voyages l'ont fait dériver à travers le temps jusqu'à sa demeure présente à Elenwë, sur le continent de l'Air.

Race : Plusieurs sangs différents coulent dans ses veines, les plus dominants étant celui des elfes, dont elle obtint sa longévité étonnante, et celui des humains dont elle garda, au grand désarroi de sa mère, son apparence plutôt anodine.

Tendance : N'ayant pas toujours été coupée du monde, Karen connut l'éclatement de la rancœur générale envers les déesses qu'elle vit évoluer de ses yeux sages à travers le temps. Plus de la moitié de sa vie ayant été passé sous leur règne, elle peut même se vanter d'être une des rares capable de se souvenirs de l'adoration qui leur était autrefois porté. Tant qu'a elle, fidèle à elle-même, elle dit ni les aimer, ni les détester; façon bien subtile de contester leur suprématie, ce qu'elle avouerait faire et avoir fait sans honte si on lui demandait. Elle ne crois tout simplement pas qu'un être puisse naître supérieur à un autre et ainsi obtenir le droit immédiat de le diriger. La disparition de ces êtres ne marqua qu'un nouveau chapitre historique dans son grand journal.


Indications corporelles

Apparence Physique : Contrairement à l'image que l'on se ferrait d'abord d'un sage ou d'une sorcière, Karen n'est pas un vieillard rabougri à la barbe blanche, au visage ratatiné et à l'expression stricte ni même une dame au teint verdâtre et à la verrue sur le bout du nez. Plusieurs qui l'on rencontré se demandent encore aujourd'hui qui pourrait en croire ainsi. Miss Fara est d'une femme de grandeur légèrement au dessus de la moyenne humaine, à la stature décontracté par l'expérience et au tour de taille moyen. Il n'y a pas grand chose d'étonnant chez elle comparée à d'autre jeune femme dans la vingtaine, et à se promener dans le marché on ne la remarquerais probablement pas. Ce n'est que lorsqu'on a conscience de son statut qu'on remarque certains détails discrets comme l'absence des reflets dans ses cheveux et plusieurs autres. En fait, ce n'est que lorsqu'on la connaît qu'on remarque vraiment les différence que le temps à imposer chez elle. Sa démarche est moins gracieuse qu'autrefois car si son corps s'est bien conservé, ses muscles eux ont mieux suivis leur temps. Ses longues mèches châtains clairs semblent tomber sans vie du haut de sa tête au teint plus pâle que l'on aurait présagé d'une femme aussi souvent à l'extérieur. Ses yeux sans éclats reflètent à perfection la sagesse de son âge, ayant perdus toute trace de leur vivacité d'antan. Bien qu'elle soit très loin d'être myope, sa vision connu de meilleur jours. Un sourire serein flotte presque en permanence sur son visage aux traits encore fins, lui donnant un rien de touche maternel. D'un autre coté, son corps qui fut autrefois frêle et délicat s'est renforcé à travers temps et épreuves, bien que cela lui ai enlevé un peu de son charme de jeune fille. On a aucune peine à imaginer qu'elle fut d'ailleurs une très jolie dame du temps où elle se permettait parfois quelques folies. Karen n'est pas devenue laide en fait, elle a juste perdu le fil de ce qui plaît à ses capricieux d'hommes au niveau physique.

Signe Particulier : Elle a une vilaine habitude de dévisager le monde au hasard dans la rue, inconsciente du malaise qu'elle provoque. Il faut dire que dans son temps, cela n'avait rien de bien spécial, mais le temps passe si vite que pour elle c'était encore hier.


Indications mentales

Caractère : Une mentalité de vieille dame dans le corps d'une femme, voilà la meilleure façon de décrire la première impression que l'on a de Karen. Un caractère calme et composé, un rien trop direct, imprévisible et un fort penchant pour les phrases en charade la caractérise. Ajoutons à cela qu'elle ne fait jamais rien sans y penser deux fois et que sa façon de taquiner rappelle un peu celle d'une tante. De plus, sa lassitude pour les longs voyages et sa manie de considérer tout le monde trop jeune trahissent toute tentative qu'elle aurait de se faire passer pour une autre. D'un bon coté, sa mémoire phénoménale n'a fait que s'accentuer avec le temps, et le nombre de connaissances qu'elle a accumuler avec le temps ferrait pâlir d'envie le plus vieux des dictionnaires. D'un moins bon coté, on pourrait facilement lui reprocher de rester de marbre devant les histoires les plus offusquantes, que rien ne l'étonne en fait, mais aussi s'avoir manqué une énorme partie de l'actualité, ce qui à ses dires serrait bien peu intéressant pour une ermite de son genre. Malgré tout, le voyage lui manque. Il y a aussi que, dans son petit village, elle sait tellement tout que cela en devient lassant. On ne se doute pas à quel point les 'vieilles personnes' ont des oreilles un peu partout. Résultat; la voilà devenue très propice à l'ennui, elle qui pourtant demeura une des personnes les plus patientes connue à ce jour. Le fait qu'elle ai perdu toute ponctualité et notion du temps fait que des années pourraient encore passé avant qu'elle songe à partir de nouveau sur les routes, mais qui sait? Après tout, le temps à tout de même laisser intacte sa curiosité. Pour l'instant, seule dans sa demeure, elle passe le plus clair de ses journées à fixer le vide en soupirant et en méditant sur son ennui, sans se rendre compte qu'elle peut y passer des heures. Lorsqu'elle se concentre ainsi, autant avoir un bon livre à lire en attendant qu'elle se sorte de ses interminables pensées. Et dire qu'on raconte qu'elle fut autrefois d'un caractère impatient, énergique et incertain…

Ce que votre personnage aime : Le sommeil qui porte conseil, le calme, les livres, gagner aux échecs, ce qu'elle fait souvent, apprendre de nouvelles choses aux autres, ce qu'elle fait également très souvent, méditer, se souvenirs de ses voyages, se promener dans la forêt à la recherche d'herbes- qu'elle connaît par cœur-, connaître tout par cœur, impressionner les personnes de par sa mémoire. (Elle n'avouerait pas être arrogante, mais…)

Ce que votre personnage déteste : Être dépassée par les évènements, se faire rappeler que le temps passe sans revenir, l'absence de calme, le caprices des hommes –qu'elle ne comprend plus mais plus du tout, l'hypocrisie, les mensonges- qu'elle remarque la plupart du temps, se faire traiter comme un enfant- insulte suprême, oublier quelque chose, perdre au échec et se faire réveiller en pleine nuit.

Ses plus grandes peurs : Apprendre qu'il lui reste peu de temps à vivre car elle ne saurais quoi en faire. Elle a également une peur phobique de l'amnésie, qu'elle croit guetter partout, mais outre cela, ses peurs de gamines se sont estomper depuis bien longtemps.

Rêve(s)/Espoir(s) : Elle n'a pas grands rêves, car la plupart se sont déjà réalisés ou on été abandonnée. Elle a plusieurs petits défis en revanche tel que apprendre la broderie ou mémoriser par cœur le nom de tout les rois et reines qu'elle a connus- et il y en a beaucoup. Plus secrètement, recommencer ses longs voyages en quêtes de savoirs et d'aventures serrait une façon pour elle de se remettre d'actualité.

Talents/Pouvoirs/Capacités : Sa utilisation de la magie compensant quotidiennement sa grande faiblesse, on ne l'a pas surnommée la sorcière pour rien. Si son pouvoirs de télékinésie n'est pas très puissants, sa maîtrise en est parfaite. Son deuxième pouvoir, l'illusion, étant beaucoup plus instable, elle ne l'utilise plus depuis déjà bien des années, ce qui lui fait quelque peu douter si elle le possède encore. Si sa mémoire photographique tient de la magie, c'est très certainement son don le plus travaillé. Lorsqu'il s'agit de capacités plus courantes, le registre est bien étrange. Chose certaines, lorsqu'il s'agit de talents qu'on développe avec l'âge, on peut être presque certains qu'elle y excellera. Autrefois peut intéressée par le monde environnant, elle se découvrit plus tard une passion pour les herbes et la flore générale qui firent d'elle une excellente herboriste. Si elle perdit quasiment tout ses talents physiques et 'trop immatures'- elle n'avouerait jamais avoir perdu sa souplesse d'antan-, ses capacités mentales en firent une savante et même une philosophe. Sinon, outre cela, on peut également remarqué un certain talent pour les charades, les échecs, le dessin d'observation et l'écriture de texte poétiques. Mais ne vous fiez pas trop à ses dires, et surtout gardez-la très, très loin des cuisines…


Indications Historiques

Histoire :

Développement d'un Monde (Atlas des Contrée de l'Air) - Point de vue de l'Auteure – Introduction


Qui que vous soyez cher lecteur, sachez que vous venez d'entreprendre la lecture non pas d'un simple atlas comme l'indique la couverture, mais bien d'un récit de vie. Il ne s'agit pas à proprement parler d'une autobiographie puisqu'à travers certaines anecdotes et faits vécus de mon existence, je tenterai principalement de vous éclairer sur mon point de vue objectif vis à vis certains évènements importants de l'histoire. La période décrite tout au long de ce livre est très longue, j'en conviens, mais vous pouvez avoir la certitude que j'ai bel et bien assisté à tout ce qui y est décrit ou du moins, vécu au temps de leur arrivée. Faites confiance à ma mémoire, car jusqu'à ce jour elle ne m'a jamais faillit…


Karen Farandola naquit par un bel après-midi d'automne tout ce qui a de plus normal dans la petite demeure au bord d'un lac, habitation temporaire de ses deux concepteurs. Sa naissance fut accueillit à grande joie dans la modeste famille, car elle était depuis longtemps prévue comme étant leur unique enfant. En revanche, si les heureux parents n'avait pas de rêve de grandeur pour leur famille, ils souhaitaient par dessus tout que leur seul chef d'œuvre soit élevé dans l'instruction et l'aisance. C'est pourquoi l'homme, agriculteur sur le modèle de ses ancêtres, se résolut au métier plus lucratif de marchand et que la femme, tisserande de renommée, dut abandonner son ancienne clientèle peu fortunée pour se déplacer en grande ville. Oui, il souhaitait que contrairement à eux, leur fille ait droit à l'éducation qu'elle méritait. À leur grand bonheur, leur entreprise connut un grand succès et bientôt, c'est dans une grande maison qu'ils se retrouvèrent logés. La fillette d'alors trois ans eut même droit à sa propre chambre et à sa gouvernante, une silencieuse et souriante dame retraitée du nom d'Orphée. Celle-ci, voyageuse en son temps, ne put s'empêcher de lui raconter les histoires de ses propres périples afin de l'endormir lorsque l'insomnie causée par sa nature frêle l'empêchait de trouver sommeil. Ces récits abracadabrants ne servirent qu'a nourrir la soif d'aventure et de défi de la gamine tout au long de son enfance. À quatre ans seulement, elle se révéla prêtre pour aller à l'école.

…De mon temps, aller à l'école était également quelque chose que seuls les riches pouvaient se permettre, car les prix était tout simplement exorbitants. Je fus chanceuse d'y aller avec la très modeste aisance de mes parents, et j'appris plus tard que l'argent n'était pas la seule chose qu'ils avaient dispensés pour m'envoyer là-bas. En ce temps, l'école était en très grande partie influencée par le temple un peu partout. Dans mon village, c'était extrémiste, et seuls les croyants officiels de la déesse de la Terre avaient droit d'envoyer leurs enfants dans leurs institutions sacrées. Pour être fidèle, dans ce coin, il fallait non seulement recevoir le sacre mais également assister à la prière à chaque fin de semaine. Leur temps était précieux pour maintenir leur commerce, mais ils consentirent tout de même à le faire pour moi. L'école était un endroit stricte, mais loin d'être hostile. Les professeurs étaient prêtres, bien que ce ne fut pas comme cela partout ailleurs. Ils nous apprenait l'art des lettres, l'art des chiffres, l'art des sons et l'art de la prière tels qu'il l'appelait. Il y avait aussi des cours d'une langue ancienne que je n'ai jamais pris. Mes parents n'étaient pas destinés à le regretter, car ce dialecte disparut à peine cent ans plus tard et aujourd'hui je n'en encore jamais revu un mot. C'était il y a peut-être six cent ans…

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Karen
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MessageSujet: Re: Karen Farandola [OK]   Karen Farandola [OK] Icon_minitimeVen 31 Mar - 22:54

[Suite]

Elle grandit dans des draps de soie, selon les mots de la vieille dame chargé de son éducation ménagère, il était donc normal qu'elle devienne un peu capricieuse. Sa faiblesse physique en tant que telle ne la suivit que jusqu'à ses six ans. Alors, elle entra dans une phase particulièrement pénible; le refus de l'autorité. Karen était une jeune fille tout à fait adorable, en encore plus brillante que ses parents à un niveau scolaire, mais ciel qu'elle savait être peste lorsqu'elle le voulait. Orphée ne compta plus après un certain temps tout les fuites qu'elle faisait avec ses amis. D'abord elle disparut pendant une heure, et on la retrouva quelque temps plus tard la bouche pleine de sucrerie, puis elle commença à s'éclipser de plus en plus longtemps, et bientôt, des villageois vinrent s'en plaindre à la porte de sa maison. Même la patience légendaire de la mère risqua de céder, seule la gouvernante garda toujours son calme, la réprimandant avec peut-être un certain manque de fermeté. À travers nombreux cours de coutures et récitations de leçons, elle avait ouvert son cœur à l'adorable petit monstre. Cette phase de gaminerie dura jusqu'à la mort de la dite vieille dame, lorsqu'elle eu douze ans.

…Je me souviens comme si c'était hier de cette vieille ménagère au sourire plus doux que la soie, au passé plus tumultueux que les rivières les plus déchaînées. Si je la mentionne ici, c'est en honneur au courage qu'elle a fait preuve en m'élevant, de la témérité dont elle me faisait part dans ses récits, de ses descriptions si réelles que je m'aurais presque crut capable d'y toucher. Ce sont ses histoires d'aventures et de créatures fantasmagoriques qui ont nourrit ma passion du dessin et de l'écriture, peut-être autant qu'ils ont fait travaillé ma mémoire alors défaillante. C'est grâce à elle qu'aujourd'hui je suis capable de tout raconter avec précision, probablement grâce à elle que j'ai vus ce que j'ai vus, et très certainement grâce à elle que j'ai vécu assez de périples pour cent ans, me permettant d'acquérir une certaine sagesse qui me sauva la vie. Elle fut également très sage, de son temps, mais je me plais à me dire que l'élève à dépasser le maître…

Ses années partagées entre l'école et son énorme demeure vide eurent un bien drôle d'effet sur elle. Elle se détacha progressivement des contacts humains, ses parents étant toujours absents et ses camarades de classes étant devenu trop étrangers à son regard qui avait un peu mûri. Si elle n'eut plus droit aux récits de sa très regrettée gouvernante, elle ne cessa pas pour autant de rêver. Elle se mit progressivement à disparaître, comme elle le faisait autrefois. Mais cette fois, en revanche, ce n'était pas pour aller faire des bêtises dans le village, mais bien pour aller se promener aux abords du village, d'où on voyait au loin la mer. Cette période de sa vie fut plutôt calme, devenant progressivement plus réservé, rêveuse, et se concentrant plus sur ses études. Finalement, la solitude eu raison de sa patience et, un triste jour d'automne, elle quitta la demeure qui l'avait vu naître, destinée à n'y retourner que deux fois; une pour l'annonce de la mort de chaque un de ses parents qui au fil des années, s'étaient visiblement désintéressés de leur chef d'œuvre. C'est donc sans itinéraire précis qu'elle prit le cap de Wilwarin où l'attendrait un voyage clandestin vers le continent de l'eau.

…C'est drôle à quel point le premier pas vers une destination que vous avez tant rêvé de voir est difficile. Il y a cette petite partie rationnelle de vous qui vous dit que vous êtes en train de commettre la plus grosse bourde de votre vie, et il y a bien sur ce petit picotement dans l'estomac qui fait ramollir vos genoux à l'idée de la route devant vous. Beaucoup sont restés toute leur vie dans cette état. Dans mon cas, la décision c'est bel et bien fait. Si je devais donner un conseil à quiconque souhaiterait suivre mon modèle, ce serrait le suivant; coupé votre esprit à tout ce qui vous entourent, ne pensez pas. Ne faites qu'avancer comme vous le faites tout les jours, comme si vous ne faisiez que vous rendre au marché. Surtout, ne vous retournez pas. Un fois bien loin, assoyez-vous au pied d'un arbre et seulement alors permettez-vous de penser. Je ne vous cacherais pas que le choc est horrible et que pendant un instant, la frayeur est si forte qu'on a l'impression que chaque ombre est un assassin près à fondre sur nous; que chaque feuille nous murmure à l'oreilles des moqueries, des insanités. Si votre goût de la liberté est aussi fort que fut le mien à ce moment là, le choc ne durera pas plus d'une heure…

Comme toute tempête qui se respecte, l'époque de sérénité de Karen touchait à sa fin lorsqu'elle mit les pieds à Trâne. Bien qu'ayant passer le plus clair de son enfance dans une demeure fixe, sa soif de périples lui donna le courage nécessaire à sa survie dans cet univers totalement différent du sien. Ce n'est pourtant pas dans la légalité la plus complète que la future sage gagna son pain. Effectivement, l'avantage à embarqué sans permission dans un voilier marchand réputé est qu'on y est rarement seul. Lors de son voyage, la jeune femme d'alors dix-huit ans rencontra deux personne des plus intéressantes même. L'un, voleur de bas étage, ne souhaitait qu'une chose; gagner sa vie dans un endroit moins difficile que les villes trop lumineuse de Wilwarin. C'est d'ailleurs avec celui-ci, un dénommé Kinlyo, qu'elle sympathisa le premier. Bien que retenant des traits de caractère de l'orphelin endurci, le jeune garçon d'à peine un an plus jeune se prit tout de suite d'affection pour la téméraire jeune dame, bien qu'il ne l'avoua jamais. Ce n'est que bien plus tard que Karen fut soulagée de son silence, car la deuxième personne qui les accompagna s'éprit tout autant d'elle, mais d'une façon beaucoup moins réservée. Il s'agissait d'un prénommé Thyn, chef de bande redouté du port où ils atterrirent quelques jours plus tard. Si elle fut d'abord charmée par son courage et son initiative, elle se rendit bien compte, peu après avoir rejoint sa bande en tant que compagne officielle, que quelques défauts étaient destinés à rendre leur union impossible. Tout d'abord, il était beaucoup trop possessif. Même Kinlyo, lui aussi admis dans la bande, qui cachait si habillement son affection pour Karen qu'elle-même ne le remarqua pas avant longtemps, n'avait pas le droit de l'approcher de trop près. Ce fut la première chose qui l'embêta car, même si à ce moment là elle ne l'aimait pas plus qu'un simple ami, c'était tout de même le meilleur qu'elle avait. Un peu peureux et rude par moment certes, mais c'était tout de même préférable au caractère bouillant et extrémiste de son amoureux. Elle n'eut jamais temps de lui faire part de ses remarques car son deuxième plus grand défaut; sa témérité orgueilleuse, l'emporta dans la mort lors d'une opération qui coûta la vie à plusieurs autres membres trop sûrs d'eux-même. Seul les 'trouillards' tel que Kinlyo eurent le bon sens de s'enfuir à temps et Karen, coupable de complicité en tant que revendeuse d'objets volés, dut les suivre dans leur fuite vers l'embarquement de Mairenn en direction du port d'Aegnor.

…Bien sur, quelle que soit l'époque où vous vivez présentement, vous devez certainement savoir à quel point il est désagréable de prendre un mauvais bateau. Imaginez un instant être forcé de resté silencieusement dans la cave de l'un d'eux. L'odeur est si horrible qu'elle hantera vos pires cauchemars pour les trois cents ans à suivre. Tant qu'a l'hygiène, n'en parlons même pas. Mon voyage ne dura que trois jours, mais j'en garde très certainement les pires images. Je serrais peut-être même morte de faim comme plusieurs autres si je n'avais pas eu un voleur particulièrement agile à mes cotés, capable de se fondre dans la masse afin de subtiliser un peu de pain. Les moins chanceux d'entre nous se firent prendre lors d'un inspection et jetés à l'eau, ce qui me fit une fois de plus évité par mon compagnon de voyage. Ne vous méprenez pas, je n'encourage pas le voyage en compagnie d'un voleur, sauf peut-être si il est aussi talentueux et dévoué que le miens. Je ne cacherais pas lui avoir dut ma vie à plusieurs reprises, et même encore aujourd'hui le souvenirs de ses moments difficiles et moins difficiles passés avec lui me ramènent des larmes de nostalgie, car le second de mes conseils serrait bien de ne jamais s'enticher d'une personne à la vie plus courte que la vôtre…

Le continent du feu fut un endroit d'abord accueillant à la vue de Karen. Ce fut peut-être dut en partie à son soulagement d'être enfin sorti de l'enfer sur eau à laquelle elle vennait d'échapper. Toujours est-il qu'elle ne se douta pas que bien après, c'était le sentiment contraire qu'allait lui inspiré ce continent. Tout d'abord, elle voyagea un peu à travers les villes, accompagné de Kinlyo qui, pour des raisons de plus en plus évidentes, ne l'avait toujours pas laissé. Ils furent d'abord bien surpris de voir que tout ces gens qui leur offrait si gentiment leur hospitalité devenait soudain bien froids et distant lorsqu'on leur demandait du travail. Habitués à ce genre de renvoie, il n'en firent pas une catastrophe et continuèrent tout simplement leur chemin jusqu'à ce que leur pas les mènent dans une fille recluse où ils furent accueillit à bras ouverts. Le village était très petits, mais autosubsistant. Les personnes y était peu nombreuses mais plus chaleureuses et originales les unes que les autres. Bientôt, ils connurent tout le village. On leur proposa immédiatement un emploi qu'ils ne pouvaient résister et, abandonnant temporairement leur vie de vagabonds, s'installèrent chez la dirigeante. La femme était dans la quarantaine, probablement la plus têtue et attachante de toutes. N'ayant jamais eu d'enfants de son mari décédé, elle en élevait des autres à l'aide d'un orphelinat. C'est d'ailleurs elle qui leur avoua un soir la raison pour laquelle ils avaient été si froidement rejeté lorsque de leur quête de travail dans les autres petits villages; ils ne vénéraient pas la même déesse que le continent du feu. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle ce village était aussi reclus, avait-elle poursuivis, car tout ses habitants avaient un point commun; ils ne croyaient pas en la supériorité de la déesse du feu. Si certains croyaient ouvertement les divinités toutes égales, d'autres en vénéraient un autre et certains même aucune. Toujours est-il que, rejetés de partout, ils avaient finis par trouver un terrain d'entente dans un village où aucun temple ne serrait érigé. Kinlyo et Karen en furent étonnés, mais n'élevèrent plus le sujet douloureux avec la femme. Ce fut le retour à la légalité pour les deux amis qui devirent bien vite fiancés. Ils célébrèrent leur mariage non officiel à respectivement 29 et 30 ans, entourés de personnes qu'ils avaient appris à connaître et à aimer individuellement. Ils s'entendirent tout de même pour ne pas avoir d'enfants immédiatement, et ne purent que bénirent leur chance par la suite. Ce fut un an après cet heureux événement que l'un des plus tragiques occura. La dirigeante avait eu tord sur un point; on n'ignorait pas l'existence du village dans les alentours. On murmurait à son sujet, on racontait des rumeurs plus fausses les unes que les autres et, après un certains temps, un prêtre enflamma l'esprit guerrier de la population et les conduits jusqu'aux portes du village. Tout se passa trop vite. Kin et Kara, tels qu'ils étaient à présents surnommés, étaient partis depuis trois heures à la recherche d'herbes dans la forêt. Ce fut amplement suffisant aux agresseurs. Lorsqu'ils revinrent, tout était en flamme. Si Karen, croyant à un incendie accidentel, courut avec toute la force du désespoir pour venir en aide aux citoyens, ce fut la sagesse de Kinlyo qui l'empêcha de subir le même sort que ceux-ci. Car il l'arrêta de justesse, un peu plus loin et elle était remarqué par les gardes. Ce qu'ils virent alors les écœura plus que les mots purent le décrire. Les paysans qui n'avait pas périt par le feu étaient rassemblés au milieu du village et tués un a un, chassés comme des bête. S'en fut trop pour le cœur fragile de Karen qui s'évanouit dans les bras de son amants. Lorsqu'elle se réveilla, elle était dans un forêt très loin de là, tard dans la nuit, mais les images vives dans sa tête la poussèrent à ordonné une nouvelle fuite très, très loin de là. Leur prochaine destination se révéla être Elenwë.

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Karen
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MessageSujet: Re: Karen Farandola [OK]   Karen Farandola [OK] Icon_minitimeVen 31 Mar - 22:54

[Suite]

…Je pourrais facilement rabaisser le portrait général de mon temps juste avec ce que j'ai enduré au cours de ma vie, mais ce serrait peu représentatif. Je dirais même que ce que j'ai vécu au long de ces premières années furent les pires malchances qui pouvaient arriver en ce temps. Ce ne sont pas tous les bateaux qui étaient aussi miteux que celui que je pris entre le domaine de l'eau et du feu, ni tout les villages qui furent aussi cruels que celui qui détruit devant mes yeux ma famille de 'païens', comme il les nommèrent. Encore aujourd'hui, on ne pourrait brosser un tableau parfait de l'ensemble des conditions de tel ou tel endroit; il y a toujours une part de paradis et d'enfer. Je dirais tout de même ceci; le jour où vous aurez vu de vos yeux des centaines de personnes auxquels vous tenez plus qu'à votre propre vie se faire brûler sans merci devant vous, l'odeur de leur chair calciné vous montant au cœur et les pleurs de leur enfants qui ne grandiront jamais déchirant vos tympans plus forts que leur propres cris d'agonie, vous saurez ce que c'est d'être en enfer. C'est très certainement à ce moment que j'ai commencé à mettre en doute la suprématie de ces déesses que l'on dit si clémentes. Se sentaient-elles menacées par notre village où se fichèrent-elles tout simplement du sort de leur création? Je ne le sus jamais. Toujours est-il qu'a cet instant je me pris à vouloir leur disparition si fortement que j'allais en rire plus tard. La seule chose qui me fit changer d'avis fut la beauté de certains de leur chef d'œuvre. Si un jours vous veniez à avoir une vision de ne serrait-ce que le dixième de la beauté de la Grande Plaine de Ciànan telle qu'elle fut autrefois, vous saurez ce que c'est d'être au paradis. Il n'y a pas mot, pas musique qui puisse décrire avec fidélité la beauté d'un endroit particulièrement reculé de celle-ci, intouchée de toutes races et urbanisation. L'odeur qui y flotte est très certainement le plus doux de tout les parfums et l'eau qui y coulent plus pure que le plus pur des cristal. Je regrette à présent n'y être resté guère beaucoup de temps, peut-être par peur de souiller l'endroit de mes pas. C'est peut-être sa destruction lors de la disparition de la déesse du vent qui me fit reconsidérer mon avis sur les divinités. Chose certaine, j'évitai cet endroit après sa défiguration autant que le village maudit d'Aegnor, de peur de voir à quel point sa beauté lui avait été brutalement arraché…

La suite de la vie en couple de Kara et Kin se passa uniquement sur le continent de l'air, en partie la raison pour laquelle la sage retourna y habiter même après. Ils purent se vanter à ce moment là d'avoir vu les plus beaux endroits et rencontrés les plus charismatiques des personnages. Ils commencèrent leur exploration dans les plaines torrides du Désert où ils firent la connaissance des mercenaires les plus impressionnants qu'il n'eu jamais rencontré. C'est d'ailleurs là que Karen prit sa passion pour les égnimes qui ne manquaient jamais d'amusé ces fiers combattant au coin du feu, mais également pour la philosophie, sujet qu'elle discuta longuement avec sa meilleure amie; la femme du chef, la très redoutable danseuse de sabre Rajaida. Puis ensuite vint le tour de Lomelindi, ville animée où ils firent nombre de connaissances, et finalement Ciànan qui sidéra Karen de par sa beauté et marqua le dernier voyage de Kinlyo. Ils firent bien étrange impressions lorsqu'ils s'introduirent à un groupe de ménestrels de grands chemins qui leur servirent de guide durant leur séjour en pleine nature. Une petite jongleuse demanda d'abord ce que Karen pouvait bien penser en amenant son vieux père dans un endroit aussi hasardeux. Voyant leur mine déconfite, un cracheur de feu riposta avec empressement que la fillette ne voulait pas offusquer la très chère dame ni son âge, qu'elle avait tout à fait le droit d'amener son grand-père ou bon lui semblait. Lorsqu'ils leur apprirent être mariés, on ne les crut d'abord pas. Si l'âge avait laissé tout à fait intacte l'apparence dans la vingtaine de Karen, ce n'était pas le cas de son mari adoré qui faisait à présent bien ses soixante ans. Ce qu'elle avait mis de coté par amour jusqu'à présent; ses faiblesses continuelles, ses cheveux gris et blancs et son visage ridé lui apparurent soudain comme une révélation qui lui lacéra le cœur comme un couteau; son mari ne la verrait pas vieillir, car elle ne vieillirait jamais. En revanche elle le verrait mourir, et continuerait de porter son deuil pour les centaine d'années qui suivrait. Lorsqu'il la quitta pour de bon, seul son sourire encore jeune et ses promesse de vie heureuses et bien remplie à ses cotés lui donnèrent le courage nécessaire pour survivre. Sa seule source de soutien en tout temps venait de la quitter, mais tout comme lui, elle se promis de n'avoir aucun regrets. C'est donc la mémoire fraîche des moments passés avec son maris qu'elle s'embarqua dans la troupe de ménestrels en tant qu'illusionniste, pouvoir qu'elle avait développé dans la fleur de son enfance et qui lui servit à émerveillé nombre d'auditoires. Elles les quitta tout de même quelques années plus tard, ne pouvant supporter le fait qu'elle verrait aussi disparaître ses tendres amis comme elle avait vu partir l'être le plus cher à ses yeux…

…Je ne prendrais pas le temps d'expliquer en détails tous les autres voyages que je fit, parfois seule, parfois entourée d'amis à qui je pense encore régulièrement. J'ai bien peur qu'il soient si nombreux que leur souvenirs encore clairs dans ma mémoire ne meure avec moi. Je vis de tout au long de ma vie, cruautés, joies et avancées technologiques étonnantes, mais surtout plus de personnes fabuleuse que je ne peux en compter sur mes doigts. Je survie même à la disparition des déesses qui se fit heureusement alors que je voyageait toujours, mais c'est peu après que je consenti à m'installer pour de bon dans la chaîne de montagnes de Miscordi, bordant le marais du Sud-Ouest d'Elenwë. C'est un endroit dur d'accès et très proche des plaines de givres, mais sa floraison en herbes médicinale est inégalée. C'est d'ailleurs ce que je fit pendant plus de deux cents ans, apprendre à connaître les herbes car si la vieillesse apporte la sagesse et la patience, elle apporte aussi une certaine lassitude et détachement. Toujours est-il que je peux désormais bien me venter d'avoir une certaines renommée dans les environs, autant en tant que Sage, Philosophe et Sorcière qu'en tant qu'Herboriste. C'est vrai en fait que le temps m'a rendu un peu sorcière, mais n'ayez crainte, je ne mange pas plus d'humains qu'avant. Bien que je doute que ce journal quitte ma demeure avant ma mort, si jamais un jours vous vous retrouvez dans le besoin des conseils d'une dame qui en a vus de toute les couleurs, chercher à travers les villes des rumeurs à propos de l'Ermite de Miscordi. Qui sais? Peut-être vivrais-je encore mille ans. Tout au long de ma vie du moins, je ne tournerais jamais le dos à une âme en peine pour en avoir longtemps été une, soyez-en certains.
- Karen Farandola, Sage de Miscordi –


Fin du récit, 1345ième page, rédaction achevé lors d'une date inconnue


Fonction : Sage de Miscordi


Inventaire

Armes : Aucune. Sauf si, bien entendu, le bâton dont elle se sert parfois pour marcher peut être considérer comme dangereux. Ce qui est douteux considérant qu'il s'agit d'une banale canne d'environ un mètre à l'extrémité d'un métal léger.

Bijoux : Ses boucles d'oreilles sont ses seuls bijoux. Elle en a tant que rares sont les personnes qui peuvent assumer l'avoir vu porter deux fois la même paire consécutivement.

Vêtements : Les variantes sont peu… bien, variées. L'ermite s'habille constamment de couleurs ternes, cherchant à éloigner l'attention d'elle, généralement des couleurs chaudes brunies accompagnées d'une touche pastelle. Le meilleur exemple serrait son accoutrement de tout les jours; une longue robe orange-brune aux manches en entonnoir accompagnée d'un par-dessus bourgogne, d'un châle et d'une crinoline beige, d'un foulard jaune-orangé et de son éternelle vielle cape de couleur terre délavée par le temps.

Autres : Elle ne voyage jamais sans son journal et son étrange boussole; sorte de pendantif rappelant la montre de poche que l'on ouvre de façon à forme une sphère. Elle n'est pas très efficace à en voir le temps qu'elle prend à se rendre à ses destinations.

[Un seul mot: Enfin. @_a]


[Correction: Derek WoW!!! Je suis épuisé... Voilà, j'ai tout corrigé, sauf les deux dernières pages de l'histoire!! . Les seules erreurs, rares, sont des erreurs de conjugaison et de grammaire. Par contre, une erreur que tu répètes souvent: serrait, ferrait. C'est serait et ferait. Bienvenue Karen/Valentin! ]
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MessageSujet: Re: Karen Farandola [OK]   Karen Farandola [OK] Icon_minitimeSam 1 Avr - 20:46

Présentation Acceptée

+ 20 pts pour l'histoire

Wowww... Rien d'autre à dire.. J'suis enchantée que tu aies choisi Elenwë comme royaume! ^^

Bon jeu! Like a Star @ heaven
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MessageSujet: Re: Karen Farandola [OK]   Karen Farandola [OK] Icon_minitime

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