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 Un rêve pourpre [3 chap. mais c'est tres court]

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Nataku
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Un rêve pourpre [3 chap. mais c'est tres court] Empty
MessageSujet: Un rêve pourpre [3 chap. mais c'est tres court]   Un rêve pourpre [3 chap. mais c'est tres court] Icon_minitimeVen 6 Jan - 9:07

Un rêve pourpre [3 chap. mais c'est tres court] Gars1615qv



Chapitre Premier






Le soleil brillait ce matin, la Cité de Villon était paisible, un calme serein tapissait les rues peuplées de différents gens sortis prendre l'air et ce promener dans la ville, sous un soleil de plomb et un ciel bleu azur. Un jeune garçon, en pleine adolescence, traversait les rues évitant les passants, slalomant entre les différents commerçants du marché, comme poursuivit par quelque chose ou quelqu'un. Le garçon courait les bras resserrés devant sa poitrine, comme pour protéger quelque chose de précieux. Le sourire aux lèvres, et un éclat dans les yeux, il courait dans Villon, poursuivit par trois hommes.

Trois gardes, trois hommes de la célèbre Garde pourpre protégeant la ville et réglant les conflits, trois silhouettes, trois ombres, essayant tant bien que mal à rattraper le jeune homme bien vivace.
L'adolescent s'arrête violemment dans sa course bifurque sur la droite et rentre dans une petite rue, puis dans l'embouchure d'une grande bâtisse insalubre.

Quelques secondes après, les trois gardes arrivent, l'un deux stoppe sa course et essayant de reprendre son souffle crie "les gars... Je m'arrête là, je vais chercher du renfort.. Attrapez moi ce petit vaurien !"
Les deux autres continuent leur course, comme si ils n'avaient rien entendu, apercevant le jeune homme, ils accélèrent se sachant près du but. Le jeune garçon doué d'une souplesse et d'une agilité peu commune, saute, passe sous les tables, enjambe les chaises, monte par trois marches les escaliers. Une main s'approche de son pied droit....
Manquer ! un des deux gardes restant, s'écroule au sol fatigué de sa course et déçu de l'avoir manqué. Le dernier des gardes, bien plus athlétique que les autres, jouit aussi d'une célérité impressionnante, à l'instar du jeune adolescent, il saute, enjambe et avale les escaliers.
La course folle se poursuit jusqu'au sommet de la bâtisse. Le garçon reprend quelque peu son souffle et marche lentement, le sol, craquant sous son poids pourtant léger. Le garde arrive en trombe au sommet, et vois le garçon essoufflé. Il fait mine de ne pas avoir subit le choc physique et respiratoire de la course et s'approche de l'adolescent.

Celui ci se retourne, les yeux baignant de larmes serrant près de son coeur son butin si précieux. Ses yeux bleu troublés par les larmes qui ruissèlent, regardent le garde, apeurés et cherchant du réconfort.
Des cheveux blond flottent dans la douce brise de l'après midi, ainsi que les haillons que portent le jeune garçon.
Le garde pose sa main sur l'épaule du petit blond "Je me nomme Marth.... Et toi ?" Le jeune garçon hésite, ses yeux parcours le toit, cherchant une porte de sortie, damnation ! Rien ne peux servir a une fuite. Les yeux couleur océan se pose alors sur le garde. Un jeune garde, bien bâtit, solide, il porte l'armure divinement bien, et sa lourde épée au fourreau sur son flanc gauche, ne semble pas être un fardeau.
Le garde est beau, le teint bronzé, les yeux marron, avec une incroyable pupille noire, le redant envoûtant et compatissant. Des sourcils bien taillés, un front clair sans traces ni ombrages, une chevelure brune, fine et mi longue. L'adolescent plonge son regard dans celui du garde...
Un craquement du sol, une légère brise, des cheveux blond qui volent...
Le jeune garçon se blotti près du corps de l'homme, enveloppant ses bras autour de son torse, laissant échapper deux pommes vertes sur le sol, dont l'une trop mûre, s'éclate au contact du sol.

Le garde est surpris, la brise fraîche caressant son visage, contraste avec la chaleur de se coeur qui bat près du sien.
Un murmure, une buée sur l'armure du garde, un mot qui raisonne..."Adel"




Chapitre second





Six mois ont passé depuis la rencontre entre Marth et Adel, Adel a aujourd'hui 18 ans, Marth en a 22. Le vol ne fût rien, et Marth cacha quelques temps le jeune blond chez lui.
Marth aimait le regarder dormir. Si paisible, enfin reposé, sa chevelure blonde tombait sur ses yeux clos, caressant son nez fin. Sa bouche tendre et rosée, ses lèvres parfaitement dessinés s'écartant légèrement pour laisser passé un petit filet d'air, dans un discret bruit de respiration. Sa gorge, finement taillée, une peau blanche, mais pas nacré, un ange sur le monde, une particule de pureté dans ce monde insalubre. Son torse bondé et plus musclé que dans sa jeunesse, stop! La couverture commençait ici. Marth ferma les yeux, laissant son regard hors de l'ange.
Les paupières lourdes, la vision se trouble, elles se ferment...

Deux autres s'ouvrent, deux pupilles rétrécissent, deux yeux bleu éclaircissent la nuit d'un scintillement doux. Un regard se pose délicatement sur le corps sain du garde dépouillé de ses attraits guerriers. Le regard parcours le corps caressant ses formes, redessinant ses hanches à travers la couverture. S'immobilisant un instant au niveau du bassin, puis continuant leur trajet de contemplation. Les yeux se ferment, l'esprit s'évade.

Un rayon chatouille la paupière, un rayon doré, chaud et agréable. Un oeil s'ouvre regardant là ou il s'était arrêté dans la nuit. L'objet observé n'y est plus, la couverture est plissée, froissée, sans l'attrait qui la sublimait. Le visage se tourne vers le plafond, les deux yeux s'ouvrent, découvrant la lumière du jour enveloppant la pièce. Une ombre furtive, un corps en mouvement, une silhouette qui s'approche, deux lèvres qui se rapprochent et qui se pose délicatement sur celle du jeune garçon. Son corps se détend, comme anesthésié par le baiser. Une main en caresse une autre, puis ensemble, elles se lient. Un torse contre un torse, une chaleur qui se découvre, deux coeurs qui battent à quelques centimètres l'un de l'autre. Réminiscence d'un moment, plaisir de la chair, les lèvres se caressent, les deux corps s'étreignent, un amour naît.



Chapitre troisième




Le temps à passé, Adel est maintenant un jeune homme de 19 ans, Marth fait désormais parti de la Garde blanche, le plus haut rang dans la protection de la cité.
Adel, est devenu voleur, une double vie qu'il cache à son amant, par peur de représailles. Sa double vie l'oblige à des missions, les plus risquées, se frottant quelques fois à la garde pourpre. Adel sait que ce qu'il fait est mal, mais il est doué, c'est incontestable, et son maître dénommé "Miguel" le lui répète la plupart du temps. "Tu possèdes un potentiel extraordinaire, tu as ça dans le sang, alors vis mon garçon, vis de ce dont tu es le plus fort » A ces paroles, Adel se sent galvanisé et il retrouve toute sa motivation dans le crime. Mais par une nuit sombre et orageuse, alors de Marth est de garde au château de Villon, Adel, reçoit un billet secret. Son chef lui demande d’assassiner une dame de la cour, pour le bien de la cité. Lisant les quelques lignes, lui indiquant comment organiser son méfait, Adel éprouve un doute, jamais une mission ne lui avait parut si étrange. N’écoutant que son instinct il décide de se lancer a l’assaut.

Le château, rayonne sous la lune cristalline malgré une atmosphère pesante et une température chaude.
Rapide comme l’éclair, disparaissant au moindre mouvement, un corps parcours, les jardins de la cour, se glissant à travers les ombres des arbres, des bancs et des fontaines. Rien n’est sentit, aucun bruit ne se fait entendre, il n’y a qu’un léger déplacement de vent, quand le corps évolue furtivement.
Une fenêtre haut perchée, des sculptures, sur les murs de la paroi, le jeu est trop aisé, le jeune voleur, saisit les aspérité du mur, et l’escalade, se cachant dans la pénombre de la nuit. Il entre, découvrant une pièce incroyablement vaste. Ses yeux parcourent, les boiseries, les bibelot la cheminée, les doreries parsemées un peu partout dans la pièce. La pénombre est bel et bien présente, mais c’est comme si l’or reflétait la lumière du jour. Le regard s’arrête sur la soie. Trois grands draps de soie fin, entourent la literie, enfermant la pureté féminine dans un cocon de douceur.

Une lame traverse la soie, la lune se reflète dans la dague tranchante et claire. L’éclat devient pourpre, se préparant a prendre la couleur du liquide qui sera versé. La lame s’abat, un silence lourd et pesant submerge tout….
La lame éclate dans un bruit assourdissant , elle stoppe nette, bloqué par une autre lame, bien plus épaisse et puissante. L’Ève se réveille, un cri retentit, il vient recouvrir les entrechoquement de lame qui s’abattent l’une sur l’autre. Le combat fait rage, le voleur est bien dissimulé derrière son masque de tissu, le garde est cependant d’une puissance hors du commun et chacun de ses coups menacent dangereusement l’assassin. Une main vole, et arrache le masque, dévoilant au reflet de la lune l’identité de l’agresseur. L’épée touche le sol dans un fracas assourdissant, deux larmes coulent le long du regard du protecteur, ses genoux tombe au sol, devant la révélation, son visage est éclairé par la lune, l’agresseur, découvre son ennemi. Il recule, titube et tombe à la renverse, l’autre tend une main vers ce dernier, l’implorant sans paroles d’une explication. Les deux visages se recouvre du voile de la tristesse, les larmes coulent, comme lors de la première rencontre, les cœurs battent, mais ce n’est plus pareil.
Une ombre surgit des ténèbres et dans une intemporalité fait cesser les cris de la femme dans une éclaboussure de sang, traversant la pièce et noyant les draps. La lame file, et percute un autre corps, celui d’un homme à terre, implorant, pleurant, dont la bouche ne cesse de murmurer « je t’aime » Le sang coule sur le marbre, les regards se croisent, puis se défont . Le voleur rampe vers le corps qui descend lentement vers le sol… les doigts se caressent… Les mains se lient… Le corps s’effondre.

Une main saisit le voleur, l’arrachant au corps sans vie, elle l’entraîne dehors, loin de l’agitation. Le masque se soulève, un visage familier apparaît, deux larmes coule le long des joues du jeune assassin, il découvre sous le masque, le visage de celui qui lui donnait l’espoir.. Miguel



Epilogue




Le cœur toujours meurtri, après un an, Adel cours dans les rues de Villon, il a aujourd’hui 20 ans, et il poursuit un jeune voleur, tenant fermement son butin entre les bras. Le souvenir de son amour perdu ressurgit à travers cette escapade… Le front solide, le corps robuste et entraîné, il s’élance à l’assaut du voleur, une seule pensée en tête, le rattraper, pour savoir ou se trouve désormais l’homme qui lui a arraché son cœur. Adel, cours, une amure sur le dos, une épée large dans le fourreau sur son flanc gauche



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Hodur
Loyaliste du Feu
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Hodur


Masculin
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MessageSujet: Re: Un rêve pourpre [3 chap. mais c'est tres court]   Un rêve pourpre [3 chap. mais c'est tres court] Icon_minitimeSam 7 Jan - 18:38

Ein!!! cheers
Bravo vraiment ses bon ses bien écrit c'est vraiment cool
peace
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Belig
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MessageSujet: Re: Un rêve pourpre [3 chap. mais c'est tres court]   Un rêve pourpre [3 chap. mais c'est tres court] Icon_minitimeLun 9 Jan - 0:34

C'est frais, beau, doux, comme une plume que l'on laisse glisser contre notre visage. C'est comme une brise de vent qui va et qui vient. On aimerait que le vent nous enveloppe toujours, saisisse notre corps à jamais, mais il repart, comme un amant fugueur.

Voilà ce que m'a laissé l'impression de ta fiction. Ce n'est pas du tout fleur bleu, touchant, simplement, comme est l'amour. Mais l'amour peut être aussi meutrier, comme pour Adel.

J'ai vraiment aimé cette lecture. Bravo à toi. Continue.
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Archélia
Oracle du Mal
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Archélia


Féminin
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Age : 34
Date d'inscription : 05/01/2006

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MessageSujet: Re: Un rêve pourpre [3 chap. mais c'est tres court]   Un rêve pourpre [3 chap. mais c'est tres court] Icon_minitimeSam 25 Mar - 17:22

Tu as un talent fou pour jouer avec les mots. En te lisant, j'avais l'impression de voir l'histoire se produire devant mes yeux. On dirait que tu peut faire n'importe quoi avec les mots, leurs donner la signification que tu veut. J'avais l'impression de vivre l'histoire avec Adel...Encore une fois bravo.
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MessageSujet: Re: Un rêve pourpre [3 chap. mais c'est tres court]   Un rêve pourpre [3 chap. mais c'est tres court] Icon_minitime

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