bagarre de taverne

Waterlight marchait depuis le matin, elle était fatiguée et devait se reposée. Elle entra dans la taverne, elle était faîte en bois de chêne, Waterlight aperçut une piste de danse immense. Tous les regards se posèrent sur elle, il y avait aussi bien des personnes richement vêtues que de personnes pauvres. Elle se dirigea timidement vers le comptoir, en passant devant une table, où visiblement tout le monde avait bien bu une horrible odeur d’alcool et de bouse lui monta au nez. Arrivée au comptoir elle commanda une chope de bière naine. Elle s’assit, plus personne ne faisait attention à elle, elle était encore étonnée par la taille de cette taverne.
La porte s’ouvrit et un homme rentra. Il était grand, tout le monde semblait le connaître. Un homme complètement bourré commença à l’insulter. L’homme qui venait d’arriver l’ignora complètement et se rendit au comptoir pour commander. Mais l’autre ne cessa pas, il se leva et s’approcha du grand homme il continuait à l’insulter, tout les regards étaient posés sur eux. Waterlight, qui était assise à proximité sentait cette horrible odeur lui remonter aux narines. Le bourré cracha à la figure de l’autre qui riposta par un énorme coup de poing le plus petit se releva aussitôt et repartit à l’attaque. D’autres personnes se rajoutèrent et ça évolua en bataille générale. Waterlight avait reculée dès le premier coup de poing et se tenait loin de la bagarre regardant la scène avec effrois. L’aubergiste fît stopper la bataille, tout le monde regagnait sa place, mais un homme était à terre, inanimé. Un homme plus raisonnable que les autres (il avait l’air d’être riche) fît remarquer que quelqu’un allait mal, tout le monde se regroupa autour du blessé. La personne qui l’avait remarqué alla tâter son pouls et l’examina rapidement :

« Il est encore vivant, mais il saigne de la tête, il faut le soigner ! »

Waterlight se tenait derrière, lorsqu’elle entendit ces paroles elle serra son collier machinalement, elle était tentée d’aidé cet homme mais avait peur de le tuer, tout se bousculaient dans sa tête, elle ne bougeait pas, était statique, les yeux grands ouverts, une lueur de peur dans le regard. L’homme qui était au chevet du blessé rappela qu’il fallait l’aider maintenant, sinon se serait trop tard. Waterlight lâcha son collier, elle risquait de le tuer, elle était fatiguée, trop fatiguée, le souvenir de cet homme qui avait péri par sa faute lui remonta en mémoire, elle se mit à courir vers la sortit, mais quelqu’un l’arrêta.



A qui veut…

Médée venait d'arriver dans la taverne après quelques jours de marche et de bateau en provenance de Kwade. Sa bourse commencait à être vide et la jeune femme savait qu'il lui fallait peut être trouver une solution.
Aujourd'hui, elle n'était pas d'humeur à chanter et à se donner en spectacle. Comme tous les autres jours finalement; Medée commencait à réaliser que sa vocation de menestrelle était delaissée au profit de ses larcins. Elle n'avait plus chanté depuis longtemps et se contentait depuis dejà pas mal de temps à survivre grace aux petites pièces volées par ci par là.
C'est d'ailleurs ce qui l'avait amenée dans cette auberge. Medée était rentrée sans se faire remarquer et s'était assise au bar. Là, elle sortit sa dernière pièce d'argent pour une bière. Une fois servie, elle se retourna et observa les victimes potentielles. Ses yeux s'arretèrent sur une jeune femme qui semblait bien mal à l'aise dans cet endroit.
Elle ne put pousser la reflexion plus loin, car une bagarre éclata dans l'auberge. Médée jubilait.

*Rien de tel pour faire divertion....la récolte s'annonce bien...*

La menestrelle posa sa chope de bière et se leva doucement. Elle passa derrière pluiseurs clients qui, debouts, assistaient à la scène et ne se souciaent guère de la bourse...que Médée s'empressait de recueillir. Puis elle chercha la jeune fille qu'elle n'avait pas encore put dépouiller.
A l'autre bout de la salle, elle était là, à l'écart, tenant fermement un pendentif qu'elle avait autours du cou et qu'elle serrait nerveusement.
Médée tenta de se rapprocher d'elle mais c'est ce moment que choisit sa victime pour décamper.

*Ah non ! Toi tu ne vas pas t'en sortir comme ca ma jolie !*

Médée lui attrapa le bras pour la retenir et l'empecher de disparaitre dans la foule. Mais lorsqu'elle se retourna, Medée ne vit qu'une jeune personne completement perdue et terrorisée. Le regard qu'elle pouvait lire dans ses yeux la frappa et toute intention de vol disparut à son égard.
Intérieurement, Médée maudissait ce sentiment de compassion qui parfois pouvait naître chez elle et la mettait dans des situations délicates. Mais elle était ainsi, et savait faire de cette faiblesse une force.

"Hé ! Tu es sure que tu vas bien ?? Ce n'est qu'une bagarre, pas la peine de se mettre dans des états pareils ! Tu veux boire quelque chose ? Ca ira mieux tu verras."

Mais la jeune fille avait les yeux rivés sur l'homme qui était à terre et qui avait besoin d'un médecin. Médée regarda l'homme et devina que celui ci n'allait pas tarder à quitter le monde des vivants. Elle regarda de nouveau l'inconnue. Elle tenait toujours fermement son pendentif. La ménestrelle pensait qu'elle devait surement le connaitre. Par souci des convenances, Médée ne prefera pas lancer le sujet et atténua les évenements.

"Il va s'en sortir....ils s'en sortent tous..."

(Hpr : Bon j'en ai un peu marre d'attendre une réponse qui visiblement ne viendra pas, si je n'ai pas de réponse dimanche 9 juillet au soir, je quitte les lieux)

Waterlight regardait la jeune femme qui venait de lui attraper le bras, elle était terrorisée, elle serra son pendentif très fort, la jeune femme changea de regard d'un coup, elle lui demanda :

"Hé ! Tu es sure que tu vas bien ?? Ce n'est qu'une bagarre, pas la peine de se mettre dans des états pareils ! Tu veux boire quelque chose ? Ca ira mieux tu verras."

Waterlight ne répondit rien et posa ses yeux sur l'homme qui gisait à terre, elle sera son collier encore plus fort, il était sur le point de mourir, elle était fatiguée et se sentait impuissante et coupable, elle essaya de se dégager mais la femme la tenait toujours fermement :

"Il va s'en sortir… ils s'en sortent tous..."

Waterlight tourna son regard sur la jeune femme qui avait lâché son étreinte, elle serrait le pendentif à deux mains, elle baissa le regard :

" Ne dites pas n'importe quoi, il va mourir ça se voit."

Elle posa à nouveau son regard sur l'homme. L'homme à son chevet tata à nouveau son pouls

"Il est mort…"

Waterlight laissa échapper une larme, elle se sentait coupable

*J'aurais dût essayer, je suis lâche ! *

Elle desserra le pendentif et regarda à nouveau la jeune femme :

" Vous voyez ? J'aurais dû l'aider, mais je…"

Elle se tût et regarda le sol, tout le monde avait rejoins sa place, 4 personnes s'occupait de faire sortir le mort.


[hj: dsl, mais je n'étais pas là, dsl aussi pour le petit post, je suis un peu crevée]

Medée avait relaché la jeune fille qui ne semblait pas aussi naïve qu'elle le pensait. Elle ne semblait même pas trouver anormal le fait qu'elle lui ait attrapé le bras. Peut être était-elle trop bouleversée pour s'interesser à ce genre de détail. En réalité, l'homme qui était à terre attirait toute son attention.

" Ne dites pas n'importe quoi, il va mourir ça se voit."

Medée s'approcha alors de l'homme; il était vieux et son visage plein de sang, mais il respirait encore. Medée tenta de faire le rapprochement entre lui et la jeune fille, mais elle n'y arriva pas. Ces deux là n'avaient rien en commun. L'homme qui était en train de surveiller le blessé se releva et annonca la mort du blessé.
Medée avait remarqué que son interlocutrice n'avait pas desserré son pendentif et ne cessait de le regarder. Cet objet intriguait Medée qui était lassée de voler les bourses remplies de pièces de cuivre des passants naïfs.

*Avec cet objet, je vis comme une reine pour la semaine !*

C'est alors que l'inconnue s'adressa à Medée. Elle semblait desesperée et ses yeux étaient rougis par les larmes. Medée ne savait pas si c'était le choc de la mort de cet homme qui la rendait dans un tel état et qui la faisait délirer, ou bien si ses propos étaient tout ce qu'il y avait de plus sérieux.

" Vous voyez ? J'aurais dû l'aider, mais je…"

L'inconnue se tut lorsque le corps de l'homme passa devant elles. Medée soupira et s'écarta pour le laisser passer. Elle tira par la manche la jeune fille qui visiblement ne pouvait plus bouger. Une fois le corps sorti, tout le monde reprit la vie normale en oubliant cet incident. Medée aurait dû être du nombre. Mais pas cette fois-ci. La jeune personne qui l'accompagnait était bouleversée.
Medée se retourna et commanda une bière qui fût servie presqu'instantanément. Elle porta la chope à ses lèvres puis la reposa. Elle soupira et se dit qu'elle devait essayer d'engager la conversation, plutot que de rester sur le cadavre quotidien qu'on voyait sortir de la taverne.

"Tu n'étais encore jamais venue ici pas vrai ? Il va falloir que tu t'habitue à ces morts, autrement, tu vas vite devenir folle, ou hystérique. Cela arrive de temps à autre."

Devant l'absence de réponse de la jeune fille, Medée soupira une seconde fois et finit sa chope de bière d'une traite. C'est alors que l'image du pendentif lui revint en mémoire, ainsi que les dernières paroles de l'inconnue. Medée se redressa et regarda fixement la jeune femme.

"Comment aurais-tu pu aider cet homme qui était mourrant ? Et qu'est ce que c'est que ce pendentif ? Je n'en ai jamais vu de semblable...."

Ses yeux brillaient de convoitise en regardant le pendentif, mais Medée se ressaissit la seconde d'après. Ce n'était pas dans les convenances de dépouiller quelqu'un avec qui l'on discute. Medée avait ses propres valeurs, et refusa cette idée de vol à contre coeur. Elle recommanda une bière et commenca à boire, avant de s'arreter.

"Je t'offre à boire ! Tu veux quelque chose ?"

(Hpr : Ce n'est pas grave, la qualité du rp n'est pas forcement dans sa longueur )