Foire des Marchands

La Foire est un endroit où se promène des milliers de marchands ambulants mais un aussi grand nombre de voleurs (Ou presque) y avait établi une guilde.

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Derek se releva. Il était accroupi derrière quelques tonneaux à l’extérieur d’une auberge. Cela faisait au moins trente minutes qu’il était là, à cause de ces anti-élémentalistes. Vous voyez, il y a trois heures, il était dans un village tout près d’ici. Une maison était en feu et menaçait de s’écrouler. Derak, qui passait par là, avait vu la scène et s’était précipité à l’intérieur…

Il y faisait une chaleur étouffante. Il se pencha et murmura un léger : "Bouclier". Aussitôt, autour de lui, la fumée se dissipa à l’intérieur du globe comme si elle avait été poussée à l’extérieur. Il marcha de pièces en pièces, pour trouver une femme cachée sous une table. En lui disant que tout allait bien aller, il poussa le table sur le côté et elle prit aussitôt feu. Il emmena la femme jusqu’à dehors et son bouclier se dissipa. Mais quelques personnes l’avaient vu. L’oracle parla à la femme des Déesses et, après quelques minutes, elle devint une prêtresse de Sylphe. Heureux d’avoir pu convertir un personne aujourd’hui, (Parfois, quand il tentait de convaincre quelqu’un, cette personne hurlait à mort et essayait de le tuer) il se retourna vers la foule qui s’était amassée autour d’eux. Elle s’était approchée et avançait de plus en plus… Il vit les gens dégainer leurs armes et un homme en armure cria :

-Attrapez-le! C’est un magicien! Il répand des mensonges sur de fausses Déesses! Tuez-le!

Et c’est ainsi que commença une folle poursuite. Le loyaliste recula et retourna dans la maison enflammée. Il se recréa un bouclier et traversa la maison jusqu’à la fenêtre. Il chercha un objet pour la briser mais il n’y avait rien de très solide. Comment défoncer cette fenêtre? À moins que... Poussant un soupir, il prit un élan et sauta à travers la vitre. Il tomba sur le sol avec un bruit de métal qu’on laisse tomber. Son armure avait un peu amorti sa chute, mais elle avait fait un vacarme épouvantable. Il se releva et entendit l’homme en armure dire :

-Attendez là! Je vais le tuer moi-même!

Il surgit de la fenêtre brisée après quelques instants. Derek se retourna et vit que l’homme avait dégainé son arme et s’apprêtait à la couper en morceaux. N’ayant pas le temps de sortir son épée, Il évita un coup et donna un coup de pied au ventre de l’homme. Mais il avait oublié que son ennemi avait une armure. Il se fracassa le pied après la protection du guerrier. Il ressentit une douleur immense mais il ne lâcha aucun signe qui pourrait qui montrer qu’il avait terriblement souffert. Il profita du moment où le guerrier réalisa qu’il avait donné un coup de pied. L’oracle avait dégainé son épée et frappa l’ennemi. Il para et contre-attaqua. Ce fut ainsi pendant une bonne minute. Finalement, à l’aide d’un revers, le loyaliste toucha le bras de l’homme, celui qui tenait l’épée. L’homme poussa un cri de douleur et lâcha son épée. Le cri avait attiré la foule, qui arriva en passant autour de la maison.

Sans perdre un instant, Derak rengaina son épée partit à la course, poursuivi par des anti-loyalistes zèlés. Il courut et atteignit Lòmélindi. Quelle meilleure cachette que la Foire! Il se cacha et c’est à ce moment qu’il attendit pendant une demi-heure.

Quand il s’eut relevé, il observa aux alentours. Aucun signe des anti-élémentalistes. Il se détendit et alla s'acheter une cape. Il la choisit rouge puis il retourna à sa cachette. Il avait fait brûler la sienne dans la maison. Il avait survécu à cette rencontre. Il aurait pu y rester, tout comme l'autre homme qui l'avait poursuivi... Derek répugnait à tuer mais il savait que, parfois, c'était inévitable. Il devrait un jour s'y mettre, pas seulement blesser son adversaire. C'était une vie très dangereuse qu'il avait choisi en devenant l'Oracle de sa Déesse. Il aurait pu ignorer l'appel de Guerluse, et tout se serait bien passé. Avait-il fait le bon choix?

Il chassa cette idée de ses pensées. Il ne devait pas douter de sa foi. C'était ce qui importait le plus dans sa vie. Elle avait guidé ses choix et c'était grâce à elle qu'il avait ces pouvoirs et c'est aussi grâce à elle qu'il avait survécu jusque là. Il changea de réflexion. Il se souvint de la douleur qu'il avait ressenti en sautant à travers la fenêtre. Le loyaliste observa s'il avait des blessures.

Une hématome dans le dos, dûe à la chute de la fenêtre au sol. Une coupure dûe à un morceau de verre... Oh! Un orteil cassé à cause du coup de pied qu'il avait donné à son ennemi. Il avait déjà vu un docteur replacer un os brisé avec ses doigts mais Derek n'avait jamais essayé... Prenant sa respiration, il plaça ses doigts sur son os et... CRAC!!! L'Oracle étouffa un cri de douleur. Sa respiratiion s'était accélérée... Il observa l'orteil, qui était maintenant quand même assez droit... Comment avait-il couru jusqu'ici, sans se rendre compte de sa blessure? L'adrénaline probablement... Il se concentra et il sentit une chaleur bienfaisante se répandre dans son corps, signe que ses soins magiques étaient en cours. Après quelques secondes, il était en pleine forme. Du moins, il n'avait aucune blessure, il n'était qu'épuisé.Il faisait une chaleur supportable, ce qui faisait qu'il pouvait garder sa cape... Ça compliquerait la tâche à d'éventuels pickpocket... Le loyaliste se mit donc à la recherche de gens qui pourraient peut-être l’écouter…

Angelus, qui venait d'arriver dans le continent de l'air, s'était fondu dans la foule des gens qui avaient regardé la scène. Et bien, au moins ici, il y avait de l'action. Il venait de se taper tant de kilomètres qu'il était épuisé. Il commenca par changer de vêtements.

Est ce qu'ici aussi il y avait des gens anti-élémentalistes ? Il avait encore tout à apprendre sur ce monde, lui qui ne vivait que dans sa bulle. Il parcourut les étalages des différents marchands et s'extasia des richesses qu'ils proposaient. Ce monde était tellement fascinant, qu'il laissa de côté sa "mission" et voulu en savoir plus sur les moeurs et les traditions de ce pays.

Il vint donc vers une dame qui se tenait devant un étalage et entama la conversation :

- Bonjour madame....

Le regard de la vieille dame se tourna vers celui d'Angelus, et ce dernier remarqua que ce n'était pas une femme qui était là, mais un être, une puissance maléfique. D'abord surpris, il fit un pas en arrière. La regarda mieux et lui dit.

-Excusez moi....

Il repartit en se demandant ce qu'il venait de voir. Il continua sa route et trouva une auberge. Enfin un peu de réconfort. Il décida alors d'y entrer et de s'y installer pour la journée.

Derek observait les alentours. Rien de spécial. Des gens achetait des choses. Soudain, il vit un jeune homme s'approcher d'une dame, avec l'intention évidente de lui voler ses possessions. Mais, avant qu'il n'ait pu faire un mouvement, la femme se retourna vers le voleur. D'où il était, le loyaliste ne pouvait pas voir le visage de la madame mais il put voir le voleur blêmir. La "victime" se mit à parler au jeune garçon, dont les yeux devinrent soudain vides. Étrange... On aurait dit un possédé... L'oracle trouvait très bizarre qu'un garçon ait extrêmement peur une seconde et que l'autre, il est comme un zombi. Le regard vague... Le témoin de la scène comprit... La sorcellerie! Un être maléfique! Le jeune garçon se retourna et sembla regarder l'élémentaliste dans les yeux. Puis le voleur se précipita vers l'auberge. L'oracle l'arrêta et commença à l'observer. Puis il prononça une incantation. Le garçon ouvrit les yeux, tout à fait normaux cette fois.

-Qu'est-ce qui s'est passé avec cette femme? dit l'oracle en la pointant du doigt.

Elle les observait avec un air... amusé? Trop loin pour le voir, il détourna son attention sur le garçon qui tremblait.

-J...J'ai essayé de voler son sac à main... Mais elle s'est retournée... Elle m,a parlée. Elle a dit: "Petit voleur, tu pourrais m'être utile." À ce moment, j'ai commencé à me sentir las et très bizarrement, j'ai aquiescé à ce qu'elle m'a demandé...

-Qu'a-t-elle dit?

-Elle a dit: "Tu vas aller dans l'auberge. Là, tu vas voir un homme assis à une tabe près de la porte. Vas-le voir, prends un couteau et tues-le!" Je sais pas ce qui m'est arrivé mais...

-Ne t'inquiète pas. Tu peux t'en aller et ne vole plus jamais!

-Non monsieur! plus jamais!

Et le petit garçon s'en alla. Lorsque Derek voulut regarder la dame, il vit qu'elle avait disparu. Il se tourna vers l'auberge et entra. Une odeur de viande rôtie vint chatouiller ses narines. IL vit l'homme de qui le jeune homme avait parlé. Il alla s'asseoir deux tables plus loin et commanda le repas du jour, tout en gardant un oeil sur l'étrange homme.

Le repas de l'auberge le rassasia et bientôt, Angelus aurait récupéré la totalité de ses forces. L'auberge était chaleureuse et le repas fût vraiment bon. Une seule chose qui l'ennuyait, c'était cet homme qui l'épiait depuis un certain temps. L'avait il repéré ? savait il qu'il était un anti-élémentaliste ? ou croyait il qu'il était un espion sous le service d'Odyssée ? Si seulement il savait. En tout cas, une chose était sûr, cet homme n'était pas net du tout.

Angelus décida alors de se partir. Il paya l'addition. Quand il était sur le point de partir, il décida de prendre un dernier verre. Peut être que l'homme se déciderait à venir lui parler. La curiosité d'Angelus fût plus grande que son instinct de survie et décida de prendre un verre au bar. Il ne risquait rien, il était dans un bar, enfin.... ici, il n'en savait rien.

Quand il eut fini son verre, il se dirigea à la table de l'homme qui l'épiait.

- Un probléme ? lanca-t-il

Derek mangea son repas composé d'un pain frais (D'après la serveuse, mais il n'en était pas certain), d'une soupe (On aurait dit de l'eau de vaisselle) et d'un carré de fromage (Il était presque bleu). Mangeant ces aliments avec un léger dégoût, il arrêta quand il goûta au fromage (il commença par le fromage). Il cracha dans sa soupe le morceau mâché de fromage bleu. Le bouillon se mit alors à prendre une couleur bleue. Le loyaliste se jura de ne plus jamais manger à Lòmelindi. Il ne mangerait qu'à des endroits peu peuplés. Il se mit à observer la clientèle de l'auberge, tout en gardant un oeil sur Angelus. Il y avait l'aubergiste (On dirait un orc), la serveuse (on dirait une orque), quelques soûlons et deux gardes qui surveillaient la salle. Cherchaient-ils quelqu'un? Quand le garde aperçut Derek qui les observaient, il se tourna vers son camarade et lui chuchota à l'oreille. Celui-ci se tourna vers l'oracle et éclata de rire. Le jeune orphelin s'apprêtait à aller leur demander ce qu'il y avait de drôle quand l'homme qu'il "surveillait" vint lui parler.

-Un problème?

Derek sursauta et se tourna vers son interlocuteur. C'était un homme d'âgé d'environ une trentaine d'années, avec les yeux bleus et les cheveux noirs. Il était très étrange, le loyaliste se l'avoua. Mais il lui répondit:

-Et bien, ce sont ces gardes qui me causent un problème. J'ai bien l'impression qu'ils se moquent de moi.

Puis, il se leva et se dirigea vers les deux hommes, qui cessèrent de rire à l'approche de l'oracle. Au moment où il s'apprêtait à leur parler, la porte s'ouvrit, pour laisser entrer un homme en armure avec une entaille assez profonde au bras. Celui-ci se tourna vers Derek et le reconnut immédiatement.

-Attrapez-le! Il a essayé de me tuer!! hurla-t-il.

Sans perdre un instant, le loyaliste retourna vers sa table, prit sa cape qu'il avait achetée plus tôt et la mit en quelques secondes tout en disant:

-Je suis désolé, nous allons devoir remettre notre conversation à plus tard. Vous viendrez à l'orphelinat de Lòmelindi, je m'y rendrai dès que possible. Au revoiret que Guerluse vous garde.

Sans se préoccuper de ce qu'il venait de révéler, c'est-à-dire qu'il croyait aux Déesses, il fonça vers la fenêtre qu'il brisa avec son bol de soupe en le lançant. *Pour une fois, je n'aurai pas à la défoncer...* La vitre se fissura et tomba en morceaux. Derek sauta dehors et recommença à courir. Le garde blessé le poursuivit à travers les ruelles. Ils atteignirent finalement un cul-de-sac. L'oracle lâcha un juron et se prépara à combattre. Il dégaina son épée, détacha sa cape et se retourna. Le garde avait disparu. Il n'y avait qu'une dame qui avançait. Une dame maléfique! C'était la même que tout à l'heure. Elle s'avança vers lui et plongea son regard dans celui du loyaliste. Elle prononça quelques mots de pouvoirs et Derek se sentit envahi par le sortilège. La sorcière prononça quelques mots.

- Va au point de rendez-vous avec ton ami et tues-le!

Cette parole eut sur lui un effet très étrange. Lui demander de faire quelque chose complètement contraire à son code d'honneur lui fit se réveiller. Le sort se dissipa et le loyaliste la menaça.

-Vous feriez mieux de vous rendre sorcière, votre magie n'a aucun effet sur moi.

-Et que penses-tu faire, petit guerrier? Me donner des coups d'épées? Ça ne me fera rien!

Comme pour le prouver, elle matérialisa une épée qu'elle passa au travers de son corps, là où se trouvait son coeur. Puis elle retira l'arme et la femme était indemne. Derek, réalisant qu'il n'avait plusle choix, recula de quelques pas.

-Ce n'est ce que j'avais en tête...

Il se concentra. Une petite lueur rouge étincela dans ses yeux et une boule de feu de la grosseur d'une tête d'ogre apparut dans sa main.

-Que dites-vous de ça?

Sans dire un mot, la sorcière ne fit apparaître une avec un diamètre double à celui de l'oracle. Ils lancèrent leur projectile, qui se touchèrent en plein vol. Elles restèrent un moment immobile puis, explosèrent en une déflagration de flammes. Derek fut projeté par terre, tout comme la sorcière. Il se releva une fois l'explosion arrêtée. Le loyaliste s'aperçut alors que la sorcière avait disparue. Il regarda partout autour de lui, mais ne vit rien. Il sonda les alentours avec son esprit. Il n'y avait qu'une personne mais l'oracle ne la reconnut pas. Il se releva, lâcha un second juron en voyant sa cape brûlée et retourna au marché. Ça s'était calmé. Mais aucun signe d'Angelus. Il était probablement parti. Derek observa le soleil puis vit qu'il était encore très tôt, alors il resta dans la place et s'acheta une seconde cape, bleue cette fois. Mais après quelques minutes d'attente, il partit pour aller à son "rendez-vous"...

(Suite à l'orphelinat)

Angelus était parti de l'auberge après que Derek se soit enfuit. Il ne se sentait pas en sécurité ici. La peur qu'on découvre qu'il est un étranger et qu'il dénoue une rancoeur inimaginable pour les élémentalistes ne le mettait pas à l'aise. Il pris donc son sac et prit le chemin de l'orphelinat que lui avait dit l'élémentaliste. Le fait qu'il avoue croire aux Déesse démontrait qu'il ne connaissait rien de lui, et cela le rassurait dans un certain sens.

Angelus acheta une carte du royaume et se dirigea en direction du fameux orphelinat.... Un orphelinat... Un endroit qu'il connaissait bien puisqu'il avait vécu dans un orphelinat 16 ans de sa vie. Une drôle de coïncidence tout de même. Et si cet homme en connaissait plus sur lui qu'il ne voulait le croire ? Une seule façon de le savoir, se rendre à l'endroit dit.

Sur le chemin, Angelus rencontra un marchand auquel il acheta une potion de sang qui le rassasia et l'empêcha de devoir tuer pendant la nuit pour ne pas se faire découvrir dans ce continent inconnu. La nuit passa et bientôt, Angelus arriva à bon port.

Une jeune femme chevauchait dans la nuit, avec un jeune homme. Ils s'étaient perdu, enfin, c'est ce qu'elle croyait. Elle s'adressa alors à l'autre homme:

- Ça y est, nous nous sommes perdu! Qu'allons nous faire maintenant ?

La jeune femme, nommé Cristal en l'honneur de ses yeux d'un bleu pâle troublant, leva les yeux au ciel en signe de découragement. À combien de mille pouvaient-ils bien se trouvés de la foire? Elle aperçut alors un homme dans l'obscurité, qui semblait attendre quelque chose.

* Hum, peut-être qu'il sait où la foire se trouve... mais dois-je aller le voir, est-ce un malfaiteur?*

Cristal avait un drôle de pressentiment. Elle allait allé lui parlé. Elle descendit de la monture et s'approcha alors de l'homme, assez confiante. Elle s'adressa alors à lui.

- Pardonnez-moi de vous dérangez monsieur, mais auriez-vous l'amabilité de m'indiqué le bon chemin pour se rendre à la foire?

Elle attendit alors une réponse de la part de l'homme, qui semblait assez jeune, aux cheveux noirs et aux yeux bleus. Elle aperçut aussi une morsure dans le coup du jeune homme... Étrange.

Angelus s'étonna de voir une jeune femme rôdée dans les parages. Il n'avait nullement besoin ni envie de tuer ce soir là. Alors, comme il devait se faire tout petit, et ne pas se faire remarquer, il lui adressa un grand sourire et lui répondit :

- La foire vous dîtes ? Je vous déconseille d'y aller, il y a pas mal de grabuge dans ce coin. J'en viens et je peux vous assurer que l'endroit n'est pas tranquille. Mais si vous cherchez vraiment a y aller, vous continuez votre route vers l'Est, ensuite, vous trouverez l'entrée du village, la foire est dedans. Bon courage.

Angelus semblait satisfait de sa prestation. Il avait été pour une rare fois quelqu'un de gentil, prévenant et bienveillant. Ce côté gentil et le fait de rendre service aux gens le dégoutait. Il n'aimait pas le regard que lui apportait l'homme qui l'accompagnait.

- Quel drôle d'endroit pour une si jolie demoiselle. Puis je me permettre de vous demander ce que vous faîtes ici à des heures pareilles ?

Tricenda marchait sur le chemin de terre menant vers la foire, quand il vit une personne à pied et deux à cheval à l’horizon. Le mercenaire revenait tout juste du village voisin après avoir rempli avec brio son dernier contrat.

La mission consistait à sauver quelques jeunes femmes qui avaient été kidnappé par une bande de truands. Ils demandaient une rançon ou sinon ils allaient faire la peau aux paysannes. Ce fut une bataille très brève car les brigands avaient peu ou aucune expérience de combat.

Après avoir escorté les femmes jusqu'à la maison du maire, il fut remercier pour son excellent travail et décida donc de quitter le village. Depuis plus d’une heure qu’il marchait maintenant lorsqu’il fait la rencontre du petit groupe. Il décida donc de s’approcher et de faire plus ample connaissance.

- Une heure tardive pour rencontrer une demoiselle et deux seigneurs. Puis-je être d’une utilité pour vous ?

Il posa alors les yeux sur la femme et vit une aura de bienveillance et de pureté mais lorsqu’il détourna son attention vers le jeune homme aux cheveux noirs, il ressentit l’aura enivrante des ténèbres tout autour de lui.

Plusieurs questions prirent alors forme dans son esprit à cet instant. « Un allié possible ou un ennemi ? Est-il digne de confiance ou me poignardera t’il dans le dos ? » Ces questions resteront sans réponses en attendant une rencontre future avec cet homme.

Angelus sourit.

- Je leurs demandait la même question.... Laissez moi me présenter : Ang... Angus Dorton. Et vous ... êtes ?

Angelus voulait connaitre son nom, savoir s'il était un ennemi potentiel qui serait capable de le détecter et savoir que c'était un imposteur. Se présenter avant lui mettait la personne ne confiance, la ruse était une qualité première à l'université où il appris les rudiments de la magie. Peu de gens connaissent aussi bien les comportements humains que lui. C'était un jeu d'enfant.
A présent, Angelus observait le nouvel invité en essayant de décrypter tous ses gestes pour connaitre son for intérieur et déceler ses intentions.

Hélix ne disait pas un mot et restait près de Cristal au cas ou un des deux individus commence a se bagarrer. Il se tourna vers le sois-disant Angus Dorton et lui dit: Bonjour ou devrais-je dire bonsoir, je suis Hélix Runes l'un des décendant du grand Arthur Runes. Je vous remercie de nous avoir montrer le chemin alors, nous n'allons pas rester pour ne pas vous dérangez.

Puis, il se tourna rapidement vers le deuxième hommes et dit d'une voix assé rapide: Merci de vous proposez mais, nous n'avons pas besoin de vous pour le moment.

Sur ce il prit la selle du cheval de Cristal et s'approcha de Cristal et lui fit signe de remonter sur son cheval.

-Vite Cristal nous devons partir sinon euh... Sinon nous n'arriveront qu'à l'aube.

Cristal décida de se présenter, car elle ne l’avait pas encore fait. Elle leurs sourit et dit :

- Je me nomme Cristal. Nous étions seulement ici car nous cherchions la foire et nous avons voyagé toute l’après-midi!

Elle regarda alors les alentours pour apercevoir une vielle bâtisse entourée de clôture rouillée et où il y avait une petite pancarte inscrit : orphelinat. Cette endroit lui faisait pensé à ses frères, qu’elle n’avait jamais connu. Elle s’approcha alors de la bâtisse avec une certaine appréhension, imaginant que ses frères avaient peut-être vécus ici. Elle caressa alors la clôture, avec tristesse.

Tout en regardant le compagnon équestre de Cristal, Tricenda acquiesça d’un signe de tête et à son tour se présenta.

- Permettez-moi de me présenter, je suis Tricenda Baran, un simple mercenaire. Je revenais d’un contrat lorsque à l’horizon je vous ai aperçu. Je me portais garant de vous escorter jusqu’à la foire mais comme seigneur Runes l’a mentionné, mon aide n’est pas requise. * Il se tourna alors vers Angus Dorton* J’aimerais bien faire plus ample connaissance avec vous. Depuis mon arrivée à Lòmelindi il y a quelques mois, j’accumule les contrats pour secourir des gens ou leurs servir d’escorte mais de l’autre côté je n’ai pas encore eu la chance de me faire des amis.

« Angus Dorton a hésité lorsqu’il a prononcé son nom. Il doit se méfier de moi et souhaite cacher sa véritable identité. Pour quelle raison ? Je n’en sais trop rien mais j’ai l’intention de le découvrir. » Se dit-il perdu dans ses pensées pendant quelques secondes. »

- Si vous m’en donnez la permission, j’aimerais bien vous accompagner là où vous vous dirigiez avant de rencontrer lady Cristal et seigneur Runes.

Il attendit patiemment que son interlocuteur lui adresse la parole de nouveau.

Les geste de l'invité ne semblaient pas l'avoir trahis. Un homme simple, en errance. Ces yeux sombres cachaient ses intentions, il semblait détenir un côté très sombre. Un allié? Angelus ne savait pas.

- Et bien, j'apprécie votre générosité, mais je suis à la recherche d'un certain homme qui m'a donné rendez vous à l'orphelinat de Lomelindi, d'après la carte, je suis presque arrivé. Je suis quelqu'un de très solitaire. Et je suis quelqu'un de dangereux... des fois.

Angelus avait bien l'intention de lui faire peur afin qu'il ne découvre rien sur sa véritable idéntité et qu'il n'insiste pas à l'accompagner. Seulement, il ne savait pas quand Derek arriverai à l'orphelinat, et il aurait peut être besoin de sa portion de sang. Tricenda Baran avait la carrure idéale pour un vampire. Quoi de mieux qu'un compagnon délicieux pour la prochaine nuit ? Il finit donc par accepter son aide, mais lui affirma qu'il n'avait nullement l'intention de le payer car il n'avait rien demandé.







Suite de mon Histoire

(HJ: Désolé Sylphe... Je m'excuse... Alors, si vous partez pour l'orphelinat bientôt, allez sur l'autre topic pour ne pas subir la colère de Sylphe...)

( bon, puisque la plupart des personnes qui ont écris ici n'étaient pas à la foire, mais bien près de l'orphelinat, on continu nos post là-bas!)

Sanji poursuit par la marine cour très vite dans la foire en essayant de s'enfuir mais la marine était à ses talons. Prés d'un marchant la marine l'encercle et sortent leurs sabres pour l'embrocher, mais il saute alors qu'ils partent en piquer. Sanji debout sur leurs lames repris sa course mais il avait mal à la jambe gauche, car un des marins lui avait tranché un peu la jambe. Plus très loin de la sortie la marine à former un barrage pour pas qu'il puisse sortir, alors que le groupe qui la semer le rattrape. Sanji, encercler sans aucune sortie, décide de faire semblant d'être prit. Il prépare une cigarette et l'allume. Il se met a la fumer et attendre de savoir se qu'il vont faire. Un marin s'avance pour se battre, il sort son sabre et dit:
-tu ne peut plus rien faire je vais t'embrocher et empocher la prime
Sanji le regarde cigarette dans la bouche et fait un petit sourire narquois. Le marin la saute dessus et fait des coups de sabre n'importe comment, alors que Sanji ne fait que de petit mouvement pour esquiver les coups. Le marin trébuche en avant, Sanji en profite se décale et envoie un coup de pied derrière la tête qui le fait culbuter la tête la première au sol. Le marin assommer, le blondinet qui fume tranquillement et les autres marins qui attendent. Une fois sa cigarette finie il dit:
-Bon, allez approcher vous! Venez vous battre!
Les marin réagissent et sortent tous leurs sabres et se rapprochent en forment un cercle avec Sanji au milieu de ce cercle. Mais il utilise sa technique "tourbillekick" qui met tout les marins a terre hors d'état de nuire. Sanji continues sa route en courant vers l'auberge où ici il sera protégé par le propriétaire.

Cinn avait assisté à la scène. Frapper de plein fouet un homme aussi riche... Elle sentait que ce voleur de pomme allait avoir beaucoup d'ennui... Elle décida donc de faire diversition. Elle ramassa l'améthyste que le noble venait de perdre dans la colition. Les gendarmes arrivèrent peu après, voyant qu'ils voulaient donner une bonne raclé au jeune homme encore à terre. Elle s'interposa et dit à un garde qui venait de crier à ses hommes d'attraper ce voleur, avec son plus jolie sourrire:
-Vous ne voulez pas réellement emener cet homme?
-Et pourquoi pas?répliqua le garde d'un air blasé
-Parce qu'il voulait simblement redonner un bien précieux à ce noble, quand il c'est enfargé dans le sol craquelé de cette rue. dit-elle est glissant la pierre dans la main de l'homme qui c'était relevé derière elle:
-Tenez... Regardez! Regardez cette améthyste qui vaut certainement beaucoup plus que votre salair d'un mois. Pourquoi enfermer quelqu'un qui ne voulait que du bien? Dites-moi. rétorqua-t-elle en gardant son sourrire presque éternel.

-Je...
Cinn attrapa subtilement la cape rouge vin du garde mesquin, et commença à parler en le faisant reculer toujours plus vers un arbre qui se trouvait juste là:
-Vous êtes toujours aussi vile ou c'est juste pour moi? Demanda-t-elle un sourire sur son visage
-Je ne suis pas vile, je profite simplement de la situation...déclara le garde, un air qui se voulait «gentil homme» embaumait sa figure d'escroc.
-En la tournant à votre avantage! Seul un vil personnage mesquin et profiteur pourrait agir de la sorte.
-Je suis simplement un gentil garde! S'exclama-t-il en riant à gorge déployée.
-Garde, peut-être. Gentil, certainement pas!Répliqua-t-elle en planta la dague que lui avait tendu Melias, dans la cape du garde qui resta coincé contre l'arbre.
-Court! Cria-t-elle au moment où le garde venait de constater la situation, pour le moins fâcheuse. L'homme hurla de rage et devant la réaction figée de ses hommes, leur ordonna de s'emparer de «la sale petite peste aux cheveux bleus» et du voleur. Même si les hommes leur couraient toujours après, Cinn éclata tout de même d'un rire cristallin:
-Ha! Ha! Ha! Ils se sont fait avoir comme des gamins! C'était presque trop facile! Quand dites-vous très cher?Demanda-t-elle, toujours en courant parmi la foule du marché qui leur lança des insultes en se faisant bousculée. Mais son sourire s'effaça bien vite: les gardes gagnaient de la vitesse:
-Vous me suivez?Intérrogea-t-elle en courant vers un arbre et en grimpa sur le tronc. Cinn monta jusqu'au sommet et sauta sur la toile bleu d'un des marchands, que son propriétaire avait ouverte pour se protéger du soleil. Elle rebondit légèrement et sauta sur le toit d'une maison avec l'agilité d'un chat. La jeune femme s'arrêta, puis regarda en arrière pour constater que les gardes l'avait complètement perdu dans toute cette foule.

Puis, comme elle était venue, elle partit vers le port de Elenwë, en quête de nouvelles aventures, décidément, ce mot contrôlait sa vie!