Foire des Marchands

Kronos déambulait depuis une petite heure déjà dans la grande foire des marchands.Il regardait partout se servant sur les étales et ignorant littéralement les marchands,plusieurs d'entres-eux étaient partits chercher les gardes mais ils tardaient à arriver.Il se servit dans l'étale d'une d'un patissier et se ramassa quelques petits pains.Soudainement il entendit:

-Allez,allez c'est lui je le reconnait!

Kronos se retourna mécontent,son dernier petit pains dans la bouche.

-Merchdre!crachotta Kronos en dégainant sa lame.Le guerrier n'avait pas eu le temps d'enduire sa lame de poison et donc il devra se débrouiller sans cela.Très rapidement la foule vient se placer autour en formant un cercle et laissant des entrées seulement pour d'autres gardes qui arrivaient en courant.Le guerrier ramassa un passant par le colet et lui tient sa lame sous la gorge.

-Laissez-moi partit sinon je tranche sa gorge et je vous tues tous après!cria le sombre personnage

-Non,lachez-le et battez-vous contre nous!ordonna un des soldats,visiblement le chef

Vous l'aurez voulu!laissa tomber Kronos


Il lacha le pauvre humain et lui lança un coup d'épée dans le dos,lui fesant une grosse entaille.Les guerriers vinrent tous en même temps,le premiers en vu leva les bras et Kronos ne dut que lui trancher la gorge facilement.Il pirouetta et assena un coup de pommeau sur la tête d'un guerrier et le poussa d'un coup de botte dans le dos.Il envoya son épée dans le ventre d'un garde.Il n'en restait que cinq,le guerrier les vit l'encercler,il tourna sur lui-même et donna un coup dans la gorge du garde,il revira son épée sous son bras et la planta dans le corps du garde derrière lui.Il courru vers les deux derniers gardes et leurs assenèrent des coups assez puissant sur leurs sabres pour enfin en finir avec leurs vies.Reprenant un soudain contact avec la réalité.Il ressentit une terrible brûle dans son dos et se rendant compte qu'il n'était plus sur l'adrénaline,se retourna plus lentement et vit un des marchands avec un tisonnier chauffé rouge à blanc.Il ressentit également une douleur à l'épaule et vit du sang couler.Le guerrier fendit la foule après avoir renguainer sa lame.Il partit vers ailleurs...


---> suite : en quelque part dans le continent de l'air

En cette belle journée ensoleillée, Belldandy avait seulement prit l’initiative de se promener entre les marchands et surtout prendre un peu d’air. Les marchands couraient de tout bord en essayant de vendre leurs marchandises soient volées ou achetées à un tout petit prix. Continuant toujours son chemin, Belldandy remarqua un homme sur le sol. Avec le nombre de voleurs dans cette foire, elle ne s’étonna pas d’en voir un couché sur le sol. La femme ailée s’approcha un peu plus du jeune étendu sur le sol, il avait l’air inconscient.

-Cher dame,fit le garde près du jeune homme,il serait préférable que vous vous éloignez de ce voleur sans scrupule


-Qu’a-t-il dont fait pour mériter d’être assomé et traité de la sorte ?

-Il a non seulement volé des biens dans cette foire mais a tenté de se sauver des gendarmes!! Cria t-il sur belldandy

Belldandy recula un peu, elle n’aimait pas du tout le ton que prenait le gendarme sur elle. Baissant la tête pour observer le jeune homme, elle remarqua qu’il avait une blessure sur le cou. Une grande plaie ouverte dont le sang ne semblait pas vouloir arrêter. Belldandy se mit a genoux sur le sol.

-Que faites-vous fit le gendarme qui commençait à perdre patience

-Il est blessé,fit Belldandy, je ne le laisserai sûrement pas mourir

Le gendarme, déboussolé par tous les évènements prit la main de la jeune dame et la leva d’un coup sec.

-J’ai dit que c’est un voleur et que je ne vous laisserai sûrement pas le guérir fit le gendarme avant de repousser Belldandy un peu plus loin

Outré de se faire pousser de la sorte, Belldandy se rapprocha du gendarme à nouveau. Celui-ci se retourna avant de lui décrocher un regard réprobateur. .

Le garde, toujours près de Bellddandy, l'empêchait d'avancer plus loin vers le corps inerte sur le sol. En ayant une quelques minutes à peine pour observer la plaie, Belldandy avait sentie comme une odeur un peu familière. Il fallait qu'elle retourne près de lui, c'était son devoir en tant que guérisseur de le sauver.

- Vous ne pouvez quand pas le laisser mourir!

- Et pourquoi je le sauverai? dit-il avec un petit sourire moqueur, est ce qu'il est prince? roi ?

Belldandy qui venait juste de le rencontrer ne pouvait pas savoir qui il était. À son point de vue, il ressemblait plutôt à un voleur. Belldandy aurait pu mentir à son sujet mais puisqu'elle en est incapable, il fallait trouvée une autre astuce.

- Je ne peux savoir! Je le connais encore moins que vous! Mais voulez-vous vraiment prendre une chance?

Le garde regarda Belldandy, les deux savaient très bien que c'était impossible. À court d'idée, elle essaya de nouveau de se rapprocher du corps mais très lentement.

- c'est un voleur, si il avait du sang de la royauté, il n'aurait pas essayé de voler!

Il avait sûrement raison sur ce point, et plus les deux parlaient plus le sang coulait. Il fallait faire vite. Comme elle regardait encore une fois le jeune homme sur le sol, celui-ci ouvrit les yeux, il essaya de prononcer quelque chose.

-Aidez...moi...je...vous..en...pr....

Mais comment l'aider? Elle ne pouvait pas l'apporter plus loin c'était au dessus de ses forces. Prenant sa petite bourse, elle en sortie son couteau. Elle n'aimait pas menacer les gens mais dans cette situation la.

- Vous allez ranger de couteau toute suite! fit le gendarme en reculant de quelques pas, comme si soudainement il avait peur

-Je ne vous ferai aucun mal, je veux seulement le guérir et comme vous m'en empêcher, c'est la seule solution que j'ai trouvée.

Courant vers le jeune homme, elle déposa le couteau sur le sol pour observer la plaie. Le gendarme avait bien remarque son geste.

-Ne vous en faites, dit-elle près de son oreille, je vais faire mon possible pour vous sauver la vie

Elle ouvrit sa petite bourse pour en sortir quelques plantes. Elle prit une feuille qu'elle déposa sur sa blessure. Rapprochant la feuille imbibée de sang, elle le sentit à nouveau.

-c'est du poison!

Belldandy chercha dans sa bourse et en sortie une feuille rouge qu'elle déposa sur la plaie. Comme elle avait mit son couteau sur le sol, le gendarme approcha de Belldandy pour la prendre par en arrière la et la repousser plus loin.

-Arrêtez! Il va mourir si je ne l'aide pas!

-C'est peut-être ce que je souhaite madame

Le gendarme apporta Belldandy plus loin, lui retenant les mains, elle ne pouvait pas se défendre contre lui. Le jeune homme étendu par terre, ne bougeait pas encore. La feuille rouge ne devait pas avoir réagit encore, surtout que Belldandy n'avait pas tout à fait guérit sa plaie.

Même en essayant de se défendre contre le garde, Belldandy se rendit compte qu’elle n’avait aucune force contre lui. Le garde, bien têtu de l’apporter le plus loin possible, continuait à lui serrer la main. Puis le moment d’après, le garde était retourné lâchant la main de Belldandy. Le jeune homme, malgré le poison, avait réussit à bouger. La roche avait bien atteint sa cible et le gendarme se dirigeait maintenant vers lui.

-Il est en vie souffla t-elle pleine d’espoir,

Mais pourquoi voulait-il faire approcher le garde? Il n’était pas tout à fait remis du poison, il ne pourrait pas se lever, donc pas se défendre. Il y avait toujours espoir de faire peur au garde pour qu’il s’enfuie. Sinon il serait toujours de retour à les troubler. Non loin de l’endroit où il se situait, il y avait une table remplie de bijoux de toutes sortes. Belldandy n’aimait pas voler mais c’était le seul moyen pour l’attirer le plus loin possible. S’approchant doucement de la table, un joli collier bleu parsemé de pierres précieuses turquoises était la, juste devant elle. Le prenant dans ses mains elle se retourna pour voir le gendarme.

-Vous n’allez quand même pas retourner voir ce pauvre voleur étendu sur le sol qui ne peut plus rien voler quand vous avez devant vous une vraie voleuse prête à s’enfuir, non?

Le gendarme tourna radicalement de position pour commencer à courir vers sa direction. Belldandy se mit à courir entre les marchands ne sachant pas ou aller. Il ne l’avait pas vu faire, mais elle avait remis le collier sur la table. Courant encore, le gendarme la suivait de près. Arrivée à un tournant, c’était le moment idéal pour s’en débarrasser. Elle réussit à se faufiler parmi les marchands, le gendarme resta en place ne sachant plus ou elle était. La foule l'aiderait à s'en sortir. Belldandy se remit à courir dans la direction contraire pour retrouver l’homme encore empoisonné. Arrivée à destination, elle s’agenouilla à sa hauteur.

-Vous êtes capable de m’entendre? Dit-elle sans parler trop vite n’y trop fort

Dégageant la feuille rouge de sur sa plaie, elle sortie de sa bourse une flasque d’eau et une dizaine de petites feuilles vertes. Elle déposa de l’eau doucement sur sa plaie, et y déposa ensuite les petites feuilles pour cicatriser le tout.

- Le poison s’est complètement dissipé, vous devriez vous sentir mieux maintenant

Melias voyait d'un très mauvais oeil le garde se diriger vers lui, une lueur mauvaise au fond des yeux. Non, décidément, cela n'avait pas été sa décision la plus sensée. Ses facultés cognitives ne devaient pas toutes avoir repris du service, selon toute vraisemblance. Alors qu'il s'apprêtait à lui mettre une bonne correction pour lui faire payer son arrogance, Belldandy s'empara d'un magnifique collier (même s'il était composé de fausses pierres) et l'agita quasiment sous le nez du gendarme, pour regagner son attention. Melias ferma les yeux, souhaitant silencieusement que la chance du débutant accompagnerait la jeune femme et lui permettrait d'échapper à son poursuivant, habitué aux traques urbaines. Il les ouvrit juste à temps pour la voir redéposer le collier plus ou moins où elle l'avait pris, et s'enfuir à toutes jambes, le garde sur les talons. Honnête jusqu'au bout des ongles.

Inquiet, mais incapable de faire quoi que ce soit pour l'aider, Melias se résolut à tenter de s'ôter du milieu de la ruelle. Pour le moment, c'était le mieux qu'il pouvait faire : éviter de se faire piétiner à mort. Il se traîna de peine et de misère jusqu'à pouvoir s'adosser contre la table du marchand, qui avait sagement pris la fuite dès que Melias, alors inconscient, avait été traîné dans cette ruelle. Dans ce milieu, l'espérance de vie était directement reliée à sa capacité de se mêler uniquement de ses affaires.

Melias prit un petit moment de répit, pour s'habituer à sa nouvelle position à moitié verticale. Moment durant lequel son instinct lui rappela ce qui se trouvait sur la table, derrière lui. La plupart des objets étaient en toc, mais le regard exercé de Melias avait repéré une magnifique bague d'argent ornée d'un petit saphir véritable taillé en forme d'étoile. Le bijou s'agencerait merveilleusement bien avec les yeux de sa bienfaitrice, ainsi qu'avec les pierres précieuses de son visage.

*Un instant...comment une femme peut-elle avoir des gemmes incrustées dans le visage ?? C'est la journée des rencontres étranges...*

N'ayant pas la force de se lever pour effectuer son larcin, il tenta de se rappeler l'endroit où se situait la bague et la chercha à tâtons. Cela fut plus difficile que prévu, car il éprouvait une grande difficulté à se concentrer. Il commençait même à tanguer dangereusement d'un côté à l'autre, menaçant de rejoindre le sol de manière plutôt brutale. Il mit la main sur l'anneau alors même qu'il voyait Belldandy déboucher dans la ruelle, le souffle court. Il l'empocha rapidement, et en profita pour se stabiliser en appuyant la main contre le sol. Pris de vertige, il ferma les yeux pour mettre fin à la rotation hallucinante de son environnement.

Il la sentit s'agenouiller près de lui et entendit sa voix douce et délicate s'adresser à lui :

"Vous êtes capable de m’entendre?"

Il rouvrit les yeux et les tourna vers elle, souriant à son air réconfortant et hochant lentement de la tête. Il n'osait pas trop bouger le cou, de peur de faire reprendre l'hémorragie. Elle se pencha sur lui, s'affairant à il-ne-savait-quoi autour de sa plaie. Suffisamment près pour qu'il puisse sentir son délicieux parfum floral, qui lui rappelait l'odeur d'une magnifique orchidée qu'il avait vu une fois, dans le quartier des herboristes.

Il la regarda s'occuper de lui, ses yeux affichant une concentration extrême, ses doigts fins besognant avec une précision et une délicatesse quasi surhumaine (ce dont il lui était infiniment reconnaissant). Sa voix brisa la contemplation de Melias, alors qu'elle prenait du recul pour s'assurer de la qualité de son travail

"Le poison s’est complètement dissipé, vous devriez vous sentir mieux maintenant"

"Merci..beaucoup..", parvint-il à dire faiblement.

De tels élans de générosité et de bonté envers un parfait inconnu, et contre la volonté de la Loi de sucroît, n'étaient pas légion dans ce quartier, et le fait d'en avoir été l'heureux bénéficiaire laissait Mélias pantois. Cependant, pour autant qu'il aurait aimé demeurer ainsi, les yeux dans les yeux d'une belle inconnue, il se rappela qui il était, et le genre de vie qu'il menait.

"Nous ne...devons pas rester ici... Il va revenir...et il y en a... d'autres."

N'ayant ni le temps ni la force d'expliquer en détail sa situation, il espérait qu'elle n'allait pas le prendre pour un criminel notoire recherché activement par les autorités... En fait, c'était le cas, mais seulement pour défroisser l'orgueil d'un gradé. Ce n'est pas comme s'il était le plus grand meurtrier de Lòmelindi

Prenant appui contre le rebord de la table, il tenta de se hisser sur ses jambes flageollantes. L'effort le laissa en sueur, mais il y parvint. Dans son état, il serait incapable de s'en sortir par la fuite. Il devait se planquer, pour attendre que les choses se calment et que ses forces reviennent... Il regarda brièvement autour de lui, puis s'empara de deux grandes toiles de couleur marine, qui servaient à recouvrir les objets du marchand. Il en tendit une à Belldandy, manquant de perdre l'équilibre à cause de la position étendue de son bras qui causait un contrepoids.

"Tenez...servez-vous en...comme d'une cape"

Illustrant son conseil, il passa la toile par-dessus ses épaules, et noua les deux coins qu'il tenait ensemble, au niveau de son cou. Il tâcha également d'en relever un côté, pour masquer au mieux possible sa blessure

"Par ici", dit-il en désignant du menton l'extremité de la ruelle opposée à celle par laquelle elle était arrivée.

Il effectua un pas vers l'avant et sentit ses muscles se dérober sous lui, tandis que son champ de vision se rétrécissait. Il avait perdu un peu trop de sang. Il tendit le bras pour tenter de se retenir à Belldandy. Profondément embarassé par sa propre faiblesse, il lâcha un

"Désolé..." , sans oser la regarder en face.

Son orgeuil masculin se mettant en fonction, il enterprit de faire un second pas, sans toutefois éloigner sa main du bras délicat, mais solide, de Belldandy. Celui-ci se déroula sans anicroche, et il parvint à se mettre en marche, de manière aussi lente qu'inélégante, en demeurant près de la jeune femme.


[HJ : à toi de poursuivre Je fais confiance à ton inspiration]

Belldandy fit un petit sourire en voyant que Mélias avait repris ses esprits. Sa blessure se cicatriserait d’elle-même, mais pour l’instant sa force musculaire serait affectée plus que la force de son esprit.

"Nous ne...devons pas rester ici... Il va revenir...et il y en a... d'autres."

Encore d’autres! On dirait bien qu’elle était tombée sur le voleur le plus rusé et le plus connu. Puisqu’il avait l’air sûr de lui que tout le monde le chercherait, il ne fallait pas perdre de temps et partir au plus vite. Le jeune homme essaya, sans l’aide de Belldandy, de se remettre sur ses pieds. En voyant qu’il tanguait un peu, Belldandy essaya de lui prêter main forte.

"Tenez...servez-vous en...comme d'une cape"

Elle n’aimait pas l’idée de se cacher mais s'il le fallait. Le jeune homme lui donna une grande toile de couleur marine. Belldandy déchira deux extrémités sur la toile, tenant encore sa bourse près d’elle, elle en sortie un bout de ficelle. Attachant la plus grande partie sur son collier, elle se servit de la partie plus déchirée pour la déposer sur sa tête.

"Par ici",

Au moins, le jeune homme savait plus qu’elle où aller. Comme il perdait l’équilibre, ce qui était tout à fait normal, Belldandy tenta de prendre le bras de l’homme en dessous du sien pour qu’il puisse circuler avec plus d’aisance. Marchant un peu lentement, ils suivaient encore la petite ruelle. Maintenant qu’elle observait l’homme de plus près, il ne ressemblait pas tant que ça à un grand voleur. Ses cheveux bruns volaient au vent lui donnant un petit air charmant. Belldandy secoua la tête pour garder ses yeux doit en avant d’elle, il ne fallait quand même pas que les deux tombent.

-j'espère que ces gardes ne nous rattraperons pas

Arriver au bout de la ruelle, il y avait en face d'eux les marchands qui continuaient de poursuivre leurs chemins. Personne ne portait attention à eux. Même les quelques paysans qui se promenaient pour observer les marchandises, ne semblait pas les voir.

-Je ne sais même pas votre nom,cher inconnu, fit-elle avec un petit sourire en coin, je m’appellel Belldandy

[HJ: merci de me faire confiance ]

Cette journée, qui avait commencé sans aucune surprise, avait finalement terminé en vrai conte de fée! Belldandy n’avait jamais autant pris de risques dans toute sa vie. Vouloir ainsi sauver un homme dont elle ne connaissait que le nom. Même si tel était son métier de sauver les gens, c’était la première fois que tous les obstacles du monde ne l’auraient pas empêché de le guérir.

"Ne t'inquiète pas. Les gardes du coin sont tellement incompétents qu'ils ne pourraient même pas empêcher une chèvre de traverser la rue"

Cette remarque fit naître un petit sourire sur le visage de Belldandy. Il ne pouvait être un voleur, il semblait si aimable et poli.

"Enchanté de faire votre connaissance, mademoiselle Belldandy"

Pour faire encore plus prince charmant, il essaya même de lui baiser la main. Pendant un instant, les gendarmes avaient disparus, comme s'ils n’avaient jamais existés. Elle en avait oublié qu’ils se sauvaient d’eux.

"Melias, à votre..."

La vitesse à laquelle Mélias l’enlaça fit sursauter Belldandy. Il l’emporta un peu plus loin pour l’adosser à un mur. Le linge qui lui servait de capuchon, tomba doucement sur ses épaules. Approchant doucement sa tête, Belldandy était pourtant sûre que Mélias allait l’embrasser, mais il arrêta quelques millimètres à peine de ses lèvres. Son visage n’avait jamais été aussi près du sien. Ses yeux étant fermés, il ne pouvait pas se douter que Belldandy, elle, les avait gardés ouverts pour observer son visage. Ses cheveux en bataille lui donnait un côté voleur que Belldandy aimait bien. Ses lèvres semblaient aussi douces que des ailes d’anges.

"Désolé, c'était nécessaire... Nous devons aller dans un endroit plus sûr"

Sortant de son rêve, Belldandy observa enfin les gardes derrière Mélias. Il ne regardait pas dans leurs directions, ce qui était un bon signe. Belldandy remit son capuchon pour être sûre de ne pas se faire reconnaître.

-Alors suivez-moi

Elle empoigna la main de Mélias et commença à marcher parmi les paysans et les marchands. N’y trop vite, n’y trop lent, juste assez pour se séparer du gendarme. Voyant qu’il continuait dans leur direction, Belldandy s’arrêta à une table où l’on vendait des perles.

-Oh regarde mon chéri, fit-elle avec un petit rire, j’aimerais tellement avoir un collier en perle!

Le marchant, avec sa grosse barbe et son sourire, semblait satisfait de voir qu’on s’intéressait à son œuvre. Belldandy tourna légèrement la tête pour voir le garde continuer son chemin sans se préoccuper d’eux.

-Finalement, les perles c’est trop gros!

Elle serra la main de Mélias pour continuer dans le chemin inverse du garde, étant sûre ainsi qu’il ne les suivrait pas. Après quelques minutes de marche, Belldandy arrêta tout en ne lâchant pas la main de Mélias.

-Vous connaissez un endroit où l’on pourraient se cacher?

Se laissant, à son tour, porter par la main de Mélias, elle le suivait en prenant bien note de ce qu’il y avait autour. Prenant toutes sortes de ruelles, Belldandy se demandait bien comment il pouvait se retrouver dans ce labyrinthe! Ils finirent enfin par s’arrêter dans une petite ruelle.

-Je dois vérifier quelque chose avant qu'on se perde dans la brume, chérie.

Belldandy sentit le sang monter à une vitesse folle jusque dans ses joues. Elle inclina la tête vers le sol pour que Mélias ne la voit pas ainsi.

-Très bien trouvé, en passant! Maintenant, rabaisse..hum...rabaissez votre capuchon s'il-vous-plaît. Il ne faudrait pas qu'il vous voit.

Mélias s’éloigna un peu pour aller discuter avec un vieillard. Belldandy écouta la conversation un peu de loin perdant ainsi quelques fois le fil de la conversation. Son attention se portait plus sur ce qui avait autour d’elle. Dans cette petite ruelle, miteuse, on pouvait apercevoir au bout des petits chats qui devaient se battre pour leurs dîner, qui n’était qu’un seul petit rat d’égout. Le soleil disparaissait peu à peu, rendant la ruelle encore plus sombre.

-Hey, Melias, tu me présentes pas à ta nouvelle conquête ?

C’est ce qui remit Belldandy à la réalité, elle se tourna pour observer Mélias qui manifestement, retournait auprès d’elle. Son visage avait prit une tournure différente, comme si il ne savait guère quoi répondre.

-C'est ma petite cousine. Elle vient pour s'acheter une robe de soirée.

Mélias recommençait à nouveau à presser le pas, comme si les gendarmes se retrouvaient à leurs trousses. Arrivé dans une autre ruelle, Melias la fit rentrer à nouveau dans un nouvel endroit.

-Ce n'est pas le grand luxe, mais pour le moment, nous devrons nous en contenter. Je vous en prie, faites comme chez vous! Enfin, mettez-vous à l'aise, plutôt. Nous ne pourrons rester bien longtemps, alors autant en profiter pour se reposer un peu. Je ne sais pas pour vous, mais moi, j'en ai grand besoin!

Ce n’était pas l’endroit le plus grand, mais il suffisait très bien dans ce cas si. Les quelques chopes laissés sur la table, démontrait que quelqu’un avait dû passer il y a peu de temps.

-Je ne dirais pas non à me reposer un peu fit-elle avec un grand sourire, puisqu’elle était debout, elle en profita pour aller s’asseoir sur une des deux chaises en bois.

Elle défit enfin le linge qui lui servait de capuchon, pour rester encore dans la politesse, elle déposa le linge derrière elle, sur le dossier de la chaise. Ses cheveux longs retombèrent jusqu’à son dos. Elle prit quelques minutes, pour ajuster ses cheveux. Elle repoussa les quelques mèches folles derrière ses oreilles. Après avoir fini de se peigner les cheveux, Belldandy vit que Mélias se massait le cou. Elle avait totalement oublié sa blessure!

-Laissez-moi regarder votre blessure dit-elle en se levant pour s’asseoir sur le bout de son lit.

Belldandy recula un peu pour pouvoir observer la plaie, qui maintenant avait presque disparue. La cicatrisation avait été assez rapide. Cherchant à nouveau dans sa petite bourse, elle en sortit une petite bouteille remplie d’eau scintillante. Enlevant le bouchon, ses petits doigts fins prirent quelques gouttes de cette mixture assez spéciale. Elle en déposa derrière sur sa plaie, cela devait l’aider à se détendre.

- c'est à vous cette pièce? dit-elle en continuant détendre le produit sur sa plaie.

Belldandy fit de son mieux pour détendre les muscles de son cou. Sa blessure, avait presque disparu, laissant comme souvenir une fine ligne argenté, crée par les feuilles que Belldandy avait déposé.

-Non, pas vraiment. Je ne crois pas que ce lieu ait de propriétaire, en fait. C’est plus un espèce de repère universel, où ceux qui cherchent tranquillité et isolement peuvent trouver refuge. La seule convention, c’est de revenir porter des vivres lorsque nous en avons profité, tout simplement. Mais ne vous en faites pas, vous n’aurez pas à passer la nuit ici. Quand la poussière sera retombée un peu, je vous conduirai ailleurs, où vous serez plus confortable.

Ainsi, cet endroit était un moyen de se cacher des gardes. Mélias commençait à bouger drôlement, quelque chose ne marchait pas, Belldandy retira ses mains de son cou pour porter son attention sur le visage de Mélias.

-Belldandy, je..je voulais vous dire que je suis vraiment navré que vous soyez mêlée à tout ça. Je ne sais pas ce qui vous emmenait à Lòmelindi, mais quoi que ce fût, un être tel que vous ne devrait jamais avoir les autorités à ses trousses, et je suis conscient que c’est entièrement ma faute…

Belldandy prit ses deux mains et les déposa sur les deux joues à mélias, le forçant ainsi à la regarder droit dans les yeux. Ses joues étaient infiniment douces, elle écarta quelques mèches devant ses yeux pour mieux l’observer.

-Ne dites jamais plus que c’est de votre faute. J’ai décidé de venir vous aider donc à l’occurrence c’est moi qui me suis dans ce pétrin. Ne vous en faites pas pour de tel chose et surtout arrêter de vous culpabiliser, je le ressens.

Dégageant ses mains de son visage, elle les déposa sur ses genoux. Elle remit sa fiole à l’intérieur de sa bourse avant de la mettre sur le sol, près du lit.

-Il ne faut pas vous en faire pour moi. J’ai seulement décider de venir à Lomelindi pour me promener, je ne savais guère que j’allais vous y rencontrez. J’aime votre présence, alors même si vous m’apportiez dans un château décoré de pierres précieuses et d’or, je serai aussi bien qu’ici, puisque vous êtes à mes cotés, je sais que rien ne m’arrivera.

Un petit sourire gêné naquit sur le visage de Belldandy. Elle baissa d’ailleurs la tête, un peu honteuse de tout ce qu’elle venait de dire. On avait presque dit qu’elle le disputait, comme un mère et son enfant.

À chaque fois que Mélias touchait ou même frôlait Belldandy, c’était une sensation de bien être qui l’envahissait. Elle dut remonter la tête, pour regarder à nouveaux ses beaux yeux bruns, son sourire réapparut en voyant son visage.

-Merci…Merci beaucoup, Belldandy. Vous savez, il n’y a pas beaucoup de gens qui m’ont parlé avec tant de gentillesse…

Pourtant, ça se voyait dans ses yeux qu’il était bon. Même s'il pouvait voler parfois, il avait une bonne âme. Ses paroles coulaient comme du miel pour Belldandy, elle adorait l’entendre parler. Aller dans un manoir? Mélias en possédait un? Certes se serait peut-être un peu plus confortable qu’ici mais cela ne changerait rien, elle serait encore aussi bien.

-Vous m’honorez de la confiance, probablement déplacée cependant, que vous placez en moi. Je en suis ni prince, ni grand guerrier, mais sachez tout de même que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’il ne vous arrive rien de fâcheux.

-J’ai appris que lorsque l'on est capable de regarder quelqu’un droit dans les yeux, c’est que la confiance est acquise fit-elle avec un petit sourire avant de repousser une de ses mèches devant ses yeux

Le petit sourire de Mélias avait disparu pour prendre un ton un peu plus sérieux. Il avait toujours les yeux rivés sur Belldandy, mais sa voix n'était plus comme tantôt. Il fouilla dans sa poche pour en sortir une petite bague en forme de fleur argentée et bleue.

-J’aimerais vous offrir un petit quelque chose, pour vous remercier. Ce n’est qu’une petite babiole sans importance et sans grande valeur, mais je trouvais qu’elle s’agençait bien avec vos yeux. C’était avant que je ne sache que vous préfériez l’or, par contre!


La main de Belldandy alla chercher la bague que Mélias lui tendait. Elle la déposa dans le creux de sa main afin de pouvoir la regarder. Les mots ne voulaient simplement pas sortir de la bouche de Belldandy, elle était surprise de voir qu'il avait quelque chose à lui donner.

-Merci .. Mélias.. mais vous n'aviez pas à m'offrir un tel présent ..

La bague était magnifique, une belle petite fleur bleue. Elle la fit glisser dans l’annuaire de sa main gauche. Elle n’avait rien d’autre que des mots pour remercier Mélias, comme se leva un peu s’approchant doucement du visage de Mélias pour déposer un petit baiser sur sa joue.

- Merci encore, je suis désolée de n’avoir rien à vous offrir, dit-elle en reprenant sa place, ses joues avaient prit un petite teinte rosée après avoir fait ce geste. Elle regarda encore la fleur à sa main gauche, maintenant elle pouvait être sûre qu'elle n'oublierait jamais cette journée.

Belldandy regarda Mélias qui continuait à parler. Ses mots coulaient comme du miel à ses oreilles. Mais Belldandy se sentait encore un peu de n’avoir rien à offrir à Mélias qu’un baiser sur une joue.

-Vous m’avez déjà offert la vie, Belldandy, et même si plusieurs ne lui donnent pas plus de valeur qu’à leur première paire de chaussette, personnellement j’aime bien le fait d’être vivant, et je crois que c’est l’un des plus beaux présent que vous pouviez me faire!

L’ange sembla un peu surpris de la déclaration de Mélias. Elle n’aimait pas entendre de tel propos.

-Je suis sure que si je ne vous avais pas sauvé la vie, quelqu’un d’autre l’aurais fait. Je ne dois quand même pas être la seule dame sur terre à avoir un cœur non? Votre vie vaux beaucoup plus qu’une paire de chaussette à mes yeux dit-elle en souriant à Mélias. Celui-ci, se leva pour aller chercher la cape que Belldandy avait déposer sur sa chaise.

Belldandy regarda encore une fois la petite bague en forme de fleur. Elle détourna les yeux pour voir que Mélias l’aidait à remettre sa cape. Il fallait encore se cacher et fuir les gendarmes. Belldandy aimait bien le sentiment d’aventure qu’elle vivait depuis qu’elle avait rencontré Mélias mais elle espérait tout de même que les gardes ne les verraient pas. Serrant un peu plus force la ficelle pour bien retenir la cape, elle remit le capuchon sur sa tête et cacha bien son visage.

Vous êtes prête, mademoiselle, à ce que nous nous rendions à nos nouveaux quartiers ?

-Mais bien sure! Dit-elle sur un petit air enjouée

Ils sortirent tours les deux de la pièce avant que de refermer la porte derrière eux. Des deux cotés de la ruelle, ils n’y avaient que des marchands, aucun signe de vie de la part des gendarmes et du certain Rhéodur.

-j’espère que vos nouveaux quartiers ne seront pas très loin!

HJ: dsl pour le court post j'avais comme vraiment pas d'idée!!

Alors qu'ils sortaient du minuscule repaire, Melias ne put empêcher son coeur de sauter un battement. Il imaginait déjà une foule de soldats en manque d'action tout disposés à les cueillir à leur sortie... Heureusement, une fois de plus, son naturel méfiant le trompait. Rien à l'horizon, sinon que d'inoffensifs marchands avares et quelques consommateurs. Fastak ne les avait donc pas vendu...ou du moins, pas encore. Il sentait également une légère tension du côté de Belldandy.

-J’espère que vos nouveaux quartiers ne seront pas très loin!

-Hum..en fait, ils sont à l'opposés de la foire...dans le quartier des aristocrates. Faut voir les choses du bon côté : je suis quasiment certain qu'ils n'oseront pas venir nous chercher là-bas!

*Et encore dans la maison où nous serons!*

Melias salivait déjà à l'idée de sa petite vengeance personelle sur Rhéodur... Il ne devait pas perdre sa concentration cependant, car le chemin pour s'y rendre ne serait pas une balade champêtre. Il remonta calmement la ruelle, le corps droit, le pas régulier, afin de paraître le plus naturel possible. Il surveillait de loin les gardes, afin de s'assurer de passer à distance sécuritaire de ceux-ci. Malgré sa vigilance, un gendarme sembla déboucher de nulle part directement en face d'eux. Réagissant d'instinct, Melias prit la main de Belldandy et bifurqua rapidement sur la gauche, l'entraînant à l'intérieur d'une boutique d'animaux exotiques. Ils restèrent quelques instants à faire semblant de s'intéresser à des écureuils volants albinos et à des lézards poilus, guettant l'entrée du garde. Melias, qui n'osait lâcher la main de Belldandy de peur qu’elle ne soit entraînée loin de lui, ressentit une légère chaleur monter le long de son bras. Il jeta un coup d’œil en coin, croyant que cela était dû à la nervosité de sa compagne. La lumière bleutée qui se dégageait de leurs mains entrelacées le fit cependant se retourner complètement, son regard ahuri fixant bêtement le phénomène qui prenait de l’expansion, auréolant maintenant jusqu’à leur coude. Son instinct lui souffla de couper le contact, de projeter l’ange et son étrange éclat loin de lui, mais il trouva la force de raffermir sa prise. Qu’aurait été ses belles paroles s’il les bafouait le premier obstacle venu. D’autant plus qu’il soupçonnait la bague qu’il lui avait donné d’être à l’origine de l’événement mystérieux. Alors que la lumière commençait à englober leur épaule, il regarda Belldandy et lui sourit, dans une maigre tentative de la rassurer

-Ne t’inquiète pas : quoi qu’il soit en train de se passer, je serai là. Tout ira bien, tu verras…

Si seulement pour une fois dans sa triste vie il pouvait avoir raison…

Sans un bruit, les deux corps disparurent de la boutique, devant les yeux amorphes des écureuils emprisonnés et de quelques exclamations des clients curieux dont l’attention avait été captée par la lumière. Ne restait plus sur le sol qu’une petite bague en argent, ornée d'une fleur aux pétales de saphirs…



suite---> À l'intérieur d'une prison d'argent




[HJ : Si quelqu'un veut s'approprier la bague, qu'il se serve! Mais qu'il soit prêt à vivre avec les conséquences ]

Ming c'était sortie depuis bien longtemps de la dense forêt du continent de la terre et avait atteint le continent de l'air depuis peu. Elle avait atterit à Lòmelindi sans vraiment le savoir. Désirant refaire ses provisions...et surtout s'acheter une nouvelle cape de voyage ainsi que d'autre vêtements, elle s'était arrêté à la foir aux marchands. Elle errait maintenant en regardant la marchandise éttalé devant ses yeux. De partout on pouvait entendre les voix des commerçant désireux de vendre quelque chose. Elle s'arrêtat alors prêt d'une table, son regard ayant capter un curieux objet

-Désirez vous acheter un peu de ma marchandise?

Ming releva la tête un peu surprise. Lorsqu'elle se rendit compte qu'on lui parlait à elle, elle se contenta de répondre

-Non merci, j'ai emplement de quoi me suffir.

Elle reporta donc son attention sur le curieux scintillement qu'elle avait apperçu par terre. Il s'agissait d'une magnifique bague en forme de fleur. Ses pétales semblaient être faits de saphirs et son centre de diamants. Quand à l'anneau, il semblait être en argent. Se rendnt compte de la valeur inestimable de l'objet qu'elle venait de trouver, elle s'en empara et le glissa à son doigt. S'assurant que personne ne l'avait vu, elle continua sa route comme si de rien n'était.

En voyant les tentes des marchands, Belldandy se sentit rassurée d’être exactement la ou elle le voulait. Marchand tranquillement dans l’allée principal, il fallait non seulement qu’elle retrouver la tente mais qu’aucun garde de l’aperçoit. La noirceur l’aiderait à se faufiler entre les paysans malgré que ses ailes n’étaient pas très discrètes. Sa cape avait restée derrière les arbres et il n’était pas question d’aller la chercher! Elle s’arrêta à une table où il vendait des longs tissus noirs. Cherchant dans sa bourse, elle sortir quelques pièces de monnaie et les tendit au marchand. Il croqua dans chaque pièce avant de lui remettre le tissu en question. Le tissu était noir et foncé et assez long pour couvrir toutes ses ailes. Elle l’attacha à son cou avant de continuer de marcher. Une chance pour l’ange, la tente avait un plus que les autres. Vu les animaux exotiques, la tente était de couleur très vive et facile à remarquer.

*Pourvu qu'elle y soit encore!*

De loin, Belldandy avait crut remarquer un petit point jaune et orange. Plus elle s’approchait, plus son cœur battait dans sa poitrine. Ce ne pouvait être que la tente qu’ils avaient visitée. Elle commença à marcher un peu plus vite, trop impatiente de retrouver la petite fleur argentée bleue sur le sol. Arriver à l’entrée de la tente, Bellandy prit une grande respiration et mis les pieds à l’intérieur. Son regard se précipita sur le sol à la recherche de la bague argentée. La tente n’était pas bien grande mais pourtant, aucun signe de la bague. Quelqu’un aurait-il pu partir avec? C’était toujours une possibilité. Le marchand, un peu curieux, se demandait ce que cette dame pouvait bien chercher en regardant le sol ainsi.

-Je peux vous aider Chère dame?

Belldandy releva la tête en voyant que c’était bien à elle qu’il s’adressait. Elle se releva et s’approcha un peu de lui. Il pourait lui indique si il avait vu sa bague sur le sol.

-Hey bien, j’ai perdue ma bague ici, et j’essayais seulement de la retrouver ! Dit-elle en se mettant les mains sur les hanches pour prendre un air un peu fâchée. Vous ne l’auriez pas vu par hasard?

-Non je suis désolé, mais j’ai eu une cliente qui a ramassé quelque chose sur le sol, dit-il en se remémorant la scène.

Ainsi, quelqu’un était parti avec sa bague. C’est vrai qu’en voyant un objet brillant sur le sol, personne ne peut vraiment résister et ne pas la prendre. Voyant que la dame semblait déçue, le marchand essaya de l’encouragée.

-Elle est partie il y a de ça un petit bout de temps. Fit-il en pointant la sortie. Mais pour vous aider il s’agissait d’une elfe et si je me rappel bien elle portait une chaîne en or dans le front.

L’ange souria pour la première fois depuis qu’elle était rentrée. Un elfe était un peu rare mais avec une chaîne en or qui orne son front, il ne devrait pas y en avoir des centaines! Belldandy sortie de la tente en laissant un ''Merci!'' au marchand. Il fallait retrouvée cette dame et lui expliquer la bague était non seulement à elle mais aussi très dangereuse. Belldandy regarda dans tous les sens en souhaitant voir une elfe aux horizons. Elle se promena encore dans l'allée central, mais personne ne semblait correspondre aux indications du marchand. Ce n'était pas si simple de trouver une elfe dans cette masse remplis de monde!

Belldandy continua toujours de marcher en regardant près des tables si elle y serait. Puis, à une table de bijoux, elle crut voir un petit scintillement doré sur le front d’une jeune dame. L’ange s’approcha de la table et fit semblant de s’intéresser aux bijoux du marchand. Du coin de l’œil, elle observa la dame. Une chaîne en or était fixée sur son front et en dessous de ses cheveux blonds, on pouvait noter deux grandes oreilles. Son regard se tourna donc ver sa main et ouais! Elle portait une bague en argent. C’était elle.

-Excusez moi- fit Belldandy en se tournant vers la dame, je peux vous demander ou vous avez prit cette bague?

N'ayant plus grand chose à faire de ses journées depuis que la jeune fille qu'elle poursuivait semblait s'être volatilisée, Ming passait donc ses journées à errer et à voyager. Ses derniers pas l'avaient conduit dans une foire à quelque part au continent de l'air. Où, elle ne le savait pas trop, mais le mot Lòmelindi revenait souvent. Donc elle supposa que c'était là qu'elle avait atterrit. La chance semblait d'ailleurs avoir tourné en sa faveur, car il n'y avait pas plus longtemps que 2 heures elle s'était arrêter pour regarder quelques marchandises lorsqu'elle avait aperçut une magnifique bague par terre. Certes se n'était pas très bien de prendre quelque chose qui ne lui appartenait pas, mais il y a avait tellement de monde que cela aurait été impossible de reconnaître son propriétaire...et puis il était difficile de ne pas la prendre vu sa valeur. Elle avait en sa possession plusieurs objets de grande valeur, mais la tentation avait été trop forte.

Elle avait ensuite continué sa route en regardant par ci et par là, toujours en entendant les vendeurs crié la valeur de leur marchandise. Elle c'était finalement arrêter devant un stand de bijoux. Elle les regarda durant plusieurs minutes. Ils n'étaient certes pas aussi beau et de valeur que ceux que l'on pouvait trouver chez les elfes, mais elle dut admettre qu'ils avaient un certain charme. Voyant son hésitation, le marchand essaya de l'encourager à acheter

-Vous savez madame, ils sont tous faits de véritables pierres précieuses, vous n’en trouverez pas des comme sa sur tous le continent.

Après un certain temps de réflexion, elle se décida à prendre quelque chose. Elle allait sortir sa bourse lorsqu'elle entendit une voix près d'elle

-Excuser moi je peux vous demander où vous avez prit cette bague?

Surprise elle chercha tout autour d'elle la provenance de la voix, et trouva à quelque pas une jeune fille qui la regardait avec un air interrogateur. Ne sachant pas si elle devait répondre franchement ou pas, elle dut réfléchir longtemps, car elle vit la son interlocutrice commencé à montrer des signes d'impatience. Elle choisi donc d'être honnête

-Je l'ai trouvée il y a quelques heures à moitié enfoui dans le sable près d'un stand de marchand.

Maintenant qu’elle avait retrouvée la bague, qui lui restait-elle à faire? Belldandy avait bien songée de la détruire mais ne sait t-on jamais, elle pourrait en avoir de besoin. L’elfe avait au moins été honnête en lui avouant l’avoir trouvée sur le sol. La dame ne semblait pas trop inquiète de voir un ange lui demandait ou elle avait trouvée cette bague. Belldandy mit sa main autour du poignet de l’elfe avant de l’emporter plus loin du marchand. Continuant à marcher, en traînant la dame avec elle, elles s’arrêtèrent près d’un mur, loin de l’agitation.

-Cette bague est maudite, vous n’auriez jamais du la prendre.

L’ange ne pouvait quand même pas l’enlevez du doigt de l’elfe, se serait beaucoup trop impolie et elle croirait s’entretenir avec une folle ou encore une voleuse. Mais pourtant, tout ce que voulait Belldandy c’est comprendre ce qui c’était produit lorsque la lumière bleue était apparue. Dès cet instant, tout avait commencé à changer. Combien de temps avait-elle mit la bague avant que le faisceau bleu apparaisse? Au moins quelques heures.

-C’est moi qui me suis débarrassée de la bague fit-elle en pointant sa main, une étrange lumière bleue en était sortie. Je l’ai laissé sur le sol pensant que personne ne la prendrait et je me disais que cette bague n’était pas vraiment dangereuse, mais je me trompais.

Belldandy ne savait pas encore ce que le bijou avait fait de spécial, a part rendre Mélias un peu spécial disons. Et le fait qu’il l’ait appelé Karel? Peu importe, il fallait enlever la bague à son doigt pour empêcher le malheur de se reproduire. Sans même avoir l’autorisation de l’elfe, elle enleva la bague argentée. Dégageant un peu sa cape, elle arracha une de ses ailes pour enveloppée le bijoux qu’elle déposa dans sa bourse.

-Je suis désolée de vous l’enlevez, dit-elle en fermant sa bourse, j’essaye seulement de vous aidez croyez moi

Il fallait maintenant savoir ou Mélias l’avait acheté. Le marchand pourrait lui en dire d’avantage pourquoi ce rayon bleu en était sortie. Le problème était que Mélias n’était pas dans les environs et il y avait plusieurs tables avec des bijoux. Trouvé la bonne table était presque impossible. Les deux femmes s’éloignèrent un peu du mur pour se retrouver près des tables.

Un homme non loin de la, avait épiée les deux femmes. Il regardait attentivement la scène qui c’était déroulé près de mur. Elles se disputaient pour une bague? Cette bague devait avoir une très grande valeur se dit-il en se frottant les mains. Il n’avait pas réussis à voler quoi que ce soit aujourd’hui, mais ces deux dames étaient une chance inouïe qu’il ne pouvait se permettre de laisser passer. Marchand doucement vers elle, il bouscula Belldandy.

-Excusez moi au belle dame, dit-il en se penchant vers le sol pour faire le gentilhomme. Il souria avant de repartir dans la foule.

Belldandy ne se préoccupa guère de cette rencontre. Les bijoux sur la table captaient toute son attention. Il y avait une certaine bague qui ressemblait à tout point à la sienne à un seul détail. Les pétales n’étaient pas bleus mais rouge. L’ange s’approcha du marchand avec la ferme intention d’obtenir le plus de renseignement possible.

-Cette bague dit-elle en pointant la fleur rouge, elle est chère?

Chère vous dites? Seul de puissants aristocrates pourraient se la procurer!

-Bien je vois, dit-elle en la prenant dans ses mains. Elle l’essaya à son doigt, aucune lumière rouge ou bleue ne s’alluma. Quoi que Belldandy ne s’y attendait pas vraiment. A-t-elle un quelconque pouvoir magique?

Les yeux du marchand s’agrandirent, son regard avait une petite étincelle de peur. Il enleva la bague du doigt de Belldandy. Il y a une terrible légende sur cette bague. Il y a très longtemps, un homme aurait essayé de s’emparer de tous les trésors de la terre! Les déesses étaient furieuses de voir un homme, ainsi voler tout leurs biens. Elles décidèrent donc de l’enfermer dans cette bague dit-il en pointant le centre argenté. Je ne me rappelle plus très bien comment il peut s’en sortir et si c’est histoire est vraie. Mais plusieurs bandits on fait des milliers de copie de cette bague pour que personne ne retrouve l’unique.

Sur ce, il déposa la bague sur la table, très fier d’avoir pu capter l’intérêt des autres paysans. Il continua à discuter avec les autres, Belldandy se retourna pour faire face à l’elfe quand elle remarqua ne plus sentir sa bourse. Cherchant partout près d’elle et même sur le sol, aucun signe de sa bourse.

-Ma bourse! Ou est-elle!

C’est en se remémorant la scène ou l’homme le bousculait qu’elle comprit ce qu’il avait fait. Il l’avait volé! Comment n’avait-elle pu y penser? Décidément, il n’y avait que des voleurs ici!

Même pas le temps de faire une propositionau marchds après avoir répondu à la question plutôt étrange de l'ange...qui semblait vouloir cacher ses ailes...étrange, cela lui paraissait plutôt suspect...pourquoi vouloir dissimuler sa véritable nature? Elle même elfe, elle ne cherchait pas à le cacher même si elle savait que plusieurs personne n'aimait pas les elfes pour autant...mais bon, elle fut entraînée brusquement vers un mur qui se trouvait un peu en retrait. Elle n'eut même pas le temps de reprendre ses esprit et de comprendre se qu'il lui arrivait que l'ange lui fit une déclaration plutôt étrange


-Cette bague est maudite, vous n’auriez jamais du la prendre.

"maudite!!??" Pourtant elle ne sentait pas de vibrations étranges dans cette bague! Et puis si elle ne cherchait qu'à la lui prendre pour la revendre...Il y avait beaucoup de voleurs dans le coin et tout était bon pour faire du profit. Voyant les yeux de l'ange se promener de sa main à sa cape et de sa cape à sa main, elle se dit qu'il lui faudrait filer avant de ne se faire cambrioler...mais se qu'elle dit ensuite lui changa aussitôt son opignon de l'ange

-C’est moi qui me suis débarrassée de la bague une étrange lumière bleue en était sortie. Je l’ai laissé sur le sol pensant que personne ne la prendrait et je me disais que cette bague n’était pas vraiment dangereuse, mais je me trompais.

Devait-elle la croire? Elle avait l'air plus que sinsère, donc elle se dit qu'elle disait sûrement vrai. Elle se demanda si elle devait l'enlever ou faire la sourde oreille et prendre le risque de voir se qui devait arriver...mais encore une fois, la jeune femme la devenca dans sa reflexion en lui autant la bague et en la glissant dans une de ses ailes pour la mettre dans sa bourse. Un peu surprise du geste qu'elle venait de poser, elle regarda sa main un long moment avant de se faire sortir de sa rêverie

-Je suis désolée de vous l’enlevez, j’essaye seulement de vous aidez croyez moi

Elle la vit ensuite réfléchir un long moment, puis un homme assez curieux s'approcha d'elle. il lui fit une jolie révérence et partit..."Étrange" pensa Ming... L'ange s'approcha soudainement de l'une des tables. Ming la suivit discrètement ignorant si elle lui voulait encore quelque chose. Elle la vit ensuite interroger le marchand sur sa marchandise et comprit qu'elle essayait de retracer la bague. Elle la vit aussi s'exclamer en s'appercevant que l'homme lui avait voler sa bourse...

-Est ce que cela vous dérange au plus au point? Questionna Ming. Si oui, je vous suggère d'essayer de vous aidez à la retrouver...après tout...à vous entendre parler on jurerait que vous venez de me sauver la vie, ne serait-il pas juste que je vous aide un peu en échange?

Le petit brigand en avait profité pour voler sa bourse! Belldandy était folle de rage de voir qu’elle c’était fait prendre comme une gamine. Donc, la bague dans sa bourse contenait un homme exilé. Supposons que l’histoire est vraie, Belldandy l’avait fait sortir en mettant la bague? Mais elle n’avait rien vu de suspect sortir de la bague, un homme apparaissant de nulle part était quelque chose d’assez remarquant normalement!

-Merci beaucoup pour votre aide, je ne la refuserai certainement pas!

Belldandy commença à marcher dans la direction que le gamin avait prit. Sa bourse ne contenait rien de très précieux, il serait fâché en voyant qu’il n’avait rien prit de bon. Il fallait se remémorer la scène, trouver un quelque chose sur lui qui attirait plus l’attention que n’importe qui d’autre. Il avait un gilet noir foncé, certes ce n’était pas très remarquant. L’elfe suivait à ses cotés, les deux femmes regardaient à chaque table pour voir si il ne c’était pas arrêter.

-Il va peut-être vendre la bague, fit- Belldandy en se retournant vers la dame, il faut le retrouver avant qu’il ne s’en débarrasse!

L’ange était bien content d’avoir un peu de compagnie, au moins, elle n’était pas seule pour retrouver la bague. Pourtant, quelque chose clochait dans cette histoire. Et elle ne comprenait toujours pas pourquoi elle se forçait tant à retrouver une stupide bague. Mélias avait été odieux avec lui, peu importe, il devait être mort maintenant.

-Nous n’avons pas eu le temps de nous présenter! Je m’appel Belldandy fit-elle avec un petite sourire, je m’excuse si je vous ai déranger, mais je crois vraiment que votre vie aurait été en danger avec cette bague au doigt.

Puis de loin, on crut apercevoir un homme assez petit avec un gilet noir. Malgré le fait que l’allé était peuplé de monde, Belldandy se mit à courir vers sa direction. Bousculant les gens, l’ange n’avait pas le temps de s’excuser à chaque personne. Arriver à quelques mètres, l’homme se retourna pour montrer enfin son visage. C’était lui! Il avait encore sa bourse entre les mains. Dès qu’il s’aperçut de la présente des deux femmes, il se mit à courir à son tour.

HJ: je sais que c'est pas écoeurant comme message mais bon je voulais absolument répondre