Une Dame en détresse...

Voilà qu'il la menaçait! Dans sa propre maison! Alors qu'elle était son hôtesse, sa guide, et qu'elle avait partagé un repas avec lui? C'était trop, et la femme aux cheveux blanchis aurait pu s'insurger, si elle en avait eu la force. mais déjà, la nausée la gagnait, et sa tête tournait dangereusement. Trop d'émotions en même temps, et ses pauvres nerfs...

Elle écouta l'histoire de Khazad. C'était complètement, totalement invraissemblable. Ca ne se pouvait pas. Elle ne pouvait pas le croire et continuer à penser qu'elle était saine d'esprit. Mais pourtant, ce qui venait de se passer... la transformation de cet homme en... espèce de...monstre...

L'île d'Ys, vraiment? Oh elle en avait entendu parler... Dans les contes... Comme venait de lui dire cet... étrange créature...

Un dragon... UN DRAGON!

Cette pensée sembla faire réagir la Dame, qui sursauta, et fit un effort pour garder la tête claire. Elle se rendait bien compte que Khazad lui coupait sciemment la route vers la sortie. Mais de toute façon, elle savait également qu'elle n'aurait plus la force de courir.

Il y a ving ou trente ans? Il la flattait. Elle en avait tout de même presque 40.

Et se sentait de plus en plus faible. Elle savait bien ce qui allait se produire. Mais se trouver aux mains de cet individu, impuissante... Il n'y aurait pas une grande différence avec l'instant présent. Et peut-être aurait-il pitié d'elle, et ne lui ferait pas de mal.

Etrange torpeur qui l'envahissait. De nouveau des nausées. Elle tenta de parler, un filet de voix s'échappa de sa bouche.

Elle tourna la tête vers Khazad, lentement, comme pour l'implorer de ne rien lui faire.

Quelques secondes plus tard, elle tombait mollement sur le parquet. Elle semblait exsangue comme si toutes ces émotions l'avaient vidée de son énergie.

Thaïs se réveilla à peine quelques instants après avoir été déposée sur son lit. Néanmoins, elle s’accorda encore quelques minutes sans bouger, s’accordant par le fait un peu de repos, et un moment de réflexion. La Dame ne brillait pas par une intelligence aiguë. Néanmoins, elle était assez maligne pour se rendre compte que si Khazad s’était montré pacifique, et qu’il avait pris soin d’elle au point de la déposer dans sa chambre, c’est qu’il n’avait pas vraiment l’intention de lui faire de mal. Quant à sa nature… particulière, Thaïs avait déjà eu l’occasion de rencontrer des gens étranges au cours de sa vie dissolue, même si ils n’atteignaient pas la bizarrerie de Khazad. Elle sentait sa présence, quelque part dans la pièce.

En ouvrant un œil, elle le localisa, accoudé, regardant par la fenêtre. La femme s’étira précautionneusement, attentive à ne pas faire trop de bruit afin de ne pas le déranger. Si elle avait décidé de se montrer conciliante, sa méfiance ne s’était pas tout à fait envolée. Néanmoins, Khazad s’était montré sincère, il fallait bien le reconnaître.

Quand elle fut sure de tenir sur ses jambes, maudissant cette fâcheuse tendance qu’avaient ses nerfs à la lâcher sans prévenir, elle se leva, défroissant sa robe et vérifiant machinalement sa coiffure. Elle devait avoir un visage affreux! Depuis combien de temps était elle inconsciente?

Elle s’approcha lentement, sans pour autant dépasser une certaine distance de sécurité. Elle n’allait pas non plus lui sauter au cou, au bel homme!

Elle attendit d’être en état de parler, avant d’articuler, le plus calmement possible:

« Si jamais vous avez d’autres révélations de ce genre à me faire… n’attendez pas… Je ne vous trahirais pas… Je pense de toute façon que je n’ai pas le choix, n’est ce pas? Pour vous prouver ma bonne volonté, je suis prête à vous héberger le temps que vous voudrez… »

Elle se rengorgea, avant d’ajouter, sa fierté reprenant le dessus:

« Ne pensez pas cependant que je fais ça uniquement par peur »

C’était aussi une forme de curiosité qui la poussait. Elle n’était pas très courageuse, certes, mais elle avait l’occasion d’en apprendre plus que beaucoup de gens sur ces… draconiens…Même si elle ne pourrait pas partager sa science par la suite, Thaïs était prête à prendre quelques risques par simple curiosité.

Le chevalier admirait le jardin que l'on pouvait voir à travers la fenêtre; beau petit havre de paix a l'abris des cris, de la boue et des mandiants vérolés. Derrière lui, la deame se réveillait et s'étirait avec autant de discretion que possible. Mais cela n'échappait pas à l'oreille éxercée de Khazad qui fit pourtant semblant de ne rien entendre.

Il finit par se retourner alors qu'elle refaisait quelque peu sa coiffure. Afficher ne serait ce qu'un demi sourire aurait paru incongru, et en revanche un rictus pourrait encore l'effrayer d'avantage. Non, il se devait d'afgficher un visage bienveillant, rien de plus.

Il la laissa approcher un peu plus, avec précautions, ce qui était malgré tout compréhensible. Lui en revanche s'approcha d'elel ete avant qu'elel ai pu esquisser un mouvement de recul, il l'avait dépassé et saisissait son épée sur la table de chevet.

-J'en aurai bien une autre mais je n'aimerais pas vous revoir tomber, aussi je vais la garder encore quelques temps, si quelques temps je demeure en votre charmante compagnie. En vérité, fit il en ceignant son épée à sa taille, je ne sait pas si je dois accepter. Vous me semblez etre une dame d'honneur mais je n'aimerais pas me retrouver avec un deuxième sourire au niveau de la gorge... de toute façon la journée n'est pas encre finie.

-Ne pensez pas cependant que je fais ça uniquement par peur.

-C'est vrai de nombreuses personnes m'auraient lancé les gardes aux trousses et je me serais enfui a dos de dragon pour ne plus pouvoir revenir dans la citée.

Ses paroles étaient plutôt cyniques mais il n'en voulait pas a Anathaïs. Qui, d'ailleurs pourrait lui en vouloir? Enfin bref, si il avait énoncé sa dernière tirade avec une pointe de méchanceté ce n'était pas vraiment voulu.

A peine s’approchait-elle de lui qu’il la dépassait afin de saisir son épée. Cette fois, Thaïs crut que sa dernière heure était venue, et faillit de nouveau s’écrouler par terre. Heureusement, elle s’évanouissait rarement deux fois dans une même demi-heure.

Heureusement également, Khazad ne manifesta aucun geste d’agressivité à son égard, se contentant de fixer épée et fourreau à sa ceinture. Cependant, si son discours n’était pas impoli, Anathaïs, rompue aux sous-entendus depuis sa jeunesse, releva immédiatement la pointe d’ironie, voire même de méchanceté (gratuite!) qu’il y avait glissé.

Horriblement vexée, elle se détourna, fière, oubliant pour le coup qu’elle risquait de se prendre un coup d’épée dans le dos.

« Vous me surestimez, Khazad. Je n’ai déjà pas la force de supporter vos révélations sans tomber dans les pommes, alors vous ne pensez quand même pas que je suis physiquement capable de vous porter un coup? »

Le ton était devenu mordant. Thaïs savait faire preuve d’auto dérision, voire même d’une certaine cruauté envers elle-même. Cela lui servait en quelque sortes à se protéger, et à cet instant, de prouver à Khazad que, bien malgré elle, le plus dangereux des deux, c’était bel et bien lui.

« Et j’ai cependant assez d’honneur, malgré tout ce que vous pourrez entendre dire sur moi, pour ne pas vous prendre en traître et appeler la garde. J’aurai pu le faire tout à l’heure, quand Lou est venue. Je ne l’ai pas fait. Vous faudrait-il une autre preuve que je ne suis pas en mesure, ni même que je n’ai pas la volonté de vous prendre en traître? »

C’était bien beau de la part de Thaïs de se proclamer femme d’honneur, elle qui s’était vendue pour vivre. Mais dans ces circonstances, dans son excentricité même, elle était parfaitement sincère.

D’un ton las, les épaules se voûtant très légèrement, elle acheva:

« A présent, vous pouvez partir, je ne lancerais personne à vos trousses, je n’évoquerais jamais votre présence ici. Ma servante saura également garder ce secret. Alors si vous voulez partir, faites! »

* Mais c’est bien dommage…J’aurais pu apprendre…*

-L'homme détruit ce qu'il ne comprend pas, j'ai pu le prouver de nombreuses fois mais heureusement vous etes différente.

Il se fendit d'une révérence alors qu'elle disait qu'elle serait incapable de lui porter uncoup. Ca il voulait bien le croire, en voyant ses bras, il se disait qu'un coupporté par cette femme n'aurait pas eu sur lui plus d'effet qu'un moustique. Après tout quand on a passé vingt-cinq ans à faire la guerre dans une carapace d'acier, les coups de poing on les oublie...

-Que non point même si dans votre esprit pouvait planer la menace de votre mort a cet instant, mais j'en doute fort.

Il se détourna et regarda la porte puis la fenêtre donnant sur les jardins, puis Anathaïs. Non, il ne désirait pas partir, il vpoulait connâitre un pêu plus cette femme aux cheveux blancs et aux manières excentriques. Peu être elle aussi voudrait en savoir plus, aussi dans ses dernières paroles il décela une pointe de regret.

-On ne peut pas empecher les suivantes de raconter a leurs amies ce qu'il s'est passé et puis je vous rappelle que nous avons croisé bon nombre de vos connaissances, fit il avec un sourire amusé, je vois mal comment vous leur expliquerez ma soudaine disparition. Mais la vérité c'est surtout que je vous apprécie Anathaïs, votre compagnie ne me déplait pas et après tout, nous nous entendions bien il y a à peine une heure alors pourquoi ne pas continuer?

C'était la première fois qu'il l'appelait sans le "Dame" qui se manifestait dans ses paroles quand il s'adressait à elle. Après tout, il avait été contraint d'une certaine manière a lui révéler un grand secret, n'étaient ils pas devenus ainsi plus intimes?

* L'homme détruit ce qu'il ne comprend pas.... c'est bien pour cela que je suis une femme!*

"Quand aux disparitions de mes... amis... disons simplement que Lou a l'habitude... Elle n'est pas sans connaître mon train de vie, et elle sait rester discrète."

Loin de Thaïs l'idée de révéler quoique ce soit de sa vie à chevaucheur de Dragon. Cependant, elle pouvait lui assurer que Lou ne dirait rien à personne. Elle savait tenir sa langue.

- Mais la vérité c'est surtout que je vous apprécie Anathaïs, votre compagnie ne me déplait pas et après tout, nous nous entendions bien il y a à peine une heure alors pourquoi ne pas continuer?

La disparition du "Dame" ne choqua pas plus que celà l'ex courtisane, qui elle même avait appelé son invité par son prénom quelques instants plus tôt. Le partage d'un tel secret les avait certainement rapproché... Mais l'ancienne comtesse n'était plus sure de vraiment devoir se réjouir de cet état de fait. La curiosité, c'était bien beau, mais elle était plutôt mal à l'aise.

Cependant, elle ne voulait pas le montrer, et se retourna de nouveau vers Khazad, se composant une attitude plus ou moins décontractée.

"C'est vrai... le fait qu'il vous pousse des crocs de temps en temps ne doit pas changer votre tempérament, n'est-ce pas?"

Elle s'efforça de sourire.

"Dans ce cas, mieux vaudrait redescendre... A moins que vous ne souhaitiez vous éterniser ici, mais je pense que nous serons plus à l'aise en bas..."

Elle avait repris ses automatismes d'hôtesse agréable et distinguée, et, entraînant Khazad à sa suite, elle descendit les marches d'un pas redevenu alerte, s'efforçant de ne pas retourner sans cesse dans sa tête les mêmes idées. Cela ne servirait à rien de toute façon. Elle était rassurée que l'homme reste avec elle. Cela l'aurait déçue de se retrovuer de nouveau seule, et elle appréciait sa présence, malgré (ou à cause de) son étrangeté.

Il fut soulagé que la dame finisse par capituler, il fut même surpris qu'elle lui tournat le dos. Enfin il était certain qu'elle ne lui ferait aucun mal d'aucune sorte. Il la suivit dans les couloirs et descendit à sa suite, cependant il se demandait sérieusement sur quoi ils porraient repartir sans etre trop génés. Le chevalier pria pour qu'ils soient à l'aise.

Ils arrivèrent dans le salon ou ils avaint mangés, cette fois ci le chevalier ne tira pas la chaise d'Anathaïs mais attendit toutefois qu'elle soit installée pour s'asseoir. Après la frayeur qu'elle avait eu, il se voyait mal tant l'approcher.

-Je tiens d'abord a m'excuser ma chère de la peur que j'ai pu vous causer, il ne convient guère à un gentilhomme de faire évanouir une femme de votre trempe.

Il attendit un momennt pour voir la réaction sucitée et saisit sa coup a moitié pleine encore de ce vin rouge délicieux. Il la vida d'un trait, content de la tournure que prenaient les évênements, ils finiraient peut etre par s'entendre comme larrons en foire mais il en doutait, elle avait encore quelques choses à découvrir sur lui. Des écailles par exemple sur le corps du draconien ou encore un bon dragon d'une tonne et demie.

-Bien, j'imagine que vous vous posez de nombreuses questions en découvrant ma "particularité", sur le monde vous entourant. Je pourrais vous en apporter autant que vous le désirez, sur mon peuple ou d'autres encore; je crois que mes quarante trois années de vie m'auront apporté suffisament d'éléments pour répondre a tout ce sur quoi vous pouvez vous interroger.

Lassé de tourner autour du pot, autant y aller franchement et tout dire, ce serait autant de choses qu'il n'aurait pas à faire plus tard. Et puis si il s'e fiait à son instinct, Anathaïs n'avait pas une connaissance digne de ce nom, non pas qu'elle soit stupide, ça le cevalier se serait bien gardé de le dire ni même d'y penser, mais elle avait certaines lacunes dont il se ferait le plaisir de les combler.

(c'est de plus en plus court... )

Voilà qu’il s’excusait, à présent ! Qui aurait cru qu’en ce levant ce matin là, la Dame Erhéos connaîtrait une journée aussi plein de rebondissement ? Elle avait presque l’impression de se tourver dans quelque roman d’aventure, où la belle rencontre un chevalier et où les apparences sont trompeuses. Bref, puisqu’on lui avait parlé, il fallait répondre !

« Je ne peux pas vraiment vous dire que ce n’est rien mais disons que… Je ne peux pas vous reprocher d’être ce que vous êtes."

Décidément, elle était tellement retournée qu’elle ne parvenait plus à dire quelque chose de cohérent. Un instant, son visage donna l’impression d’une presque-vieille-femme lasse et fatiguée, avant de reprendre son sourire et son beau port.

Il lui proposa de répondre à ses questions. Le problème, c’est qu’elle n’avait pas vraiment de questions. Du moins, elle ne s’interrogeait pas sur un ou plusieurs points particuliers. Elle était curieuse de tout ce que Khazad pourrait lui apporter. Après quelques secondes de réflexion, durant lesquelles elle imita son hôte et but une ou deux gorgées de vin, afin de faire passer la surprise et l’évanouissement, elle déclara :

« Je ne connais rien de votre monde… je serais donc bien en mal de vous interroger sur ce dont je ne connais même pas une parcelle… Peut-être serait-ce plus judicieux que ce soit vous qui racontiez… Vos souvenirs, des anecdotes… n’importe quoi qui puisse me faire comprendre, si vous le désirez, qui vous êtes et d’où vous venez… »

Pour une fois, Anathaïs avait parlé avec une rare maturité et une certaine intelligence. Elle ne s’en rendait pas compte, mais le ton de sa voix était plus grave, moins surperficielle qu’au début du repas. La présence d’un être mystérieux et possiblement dangereux à sa table avait complètement changé la donne…

Le chevalier s'étendit un peu plus sur son siège. il joignit les mains devant sa bouche et fit mine de réflechir un moment, par ou commencer, c'était là la question.

-Bien, comme je vous l'ai déjà dit, ma race vient d'un croisement ancestral entre des elfes et des dragons, je vous rassure tout de suite, certains dragons avaient et ont encore la capacité de prendre forme humaine. c'est de là que nous venons. Il y a plusieurs siècles, au moment de la grande Guerre, des colonies de dragons,d'elfes et de draconiens ont pris la mer et y ont trouver une île. Enfin c'est une île particulière. C'est un rocher immense en suspension d'ans l'air, à quelques mètres au dessus de l'eau. Et vous avez aussi probablement entendu parler de ces incroyables tempêtes qui se manifestent autour du continent du mal? Et bien en vérité ce sont de forts vents et courants marins générés par un immense dragon, il décide qui passe et qui trépasse...

Il prit un moment pour boire un autre verre et laisser son discours pénetrer dans le crâne de son hôtesse.

-Pendant des siècles ils ont fait évoluer la citée et ont élevé leurs enfants avec tout un tas de valeurs propices au bon développement d'un monde en paix. Tout ça doit vous paraitre utopique mais ce monde éxiste a plus petite échelle, à Ys. Ainsi j'ai été élevé pour faire régner la paix. Mais parfois, la guerre est nécessaire, j'ai donc participé aux batailles du dernier demi siècle. Et suis devenu un des lieutenants de l'armée aerienne d'Ys. Voilà pour mon histoire en résumé. Quant à ce que je suis, l'apparence que j'ai présentement, est plutôt fausse. Ma véritable apparence est effrayante pour les humains, pourtant mes traits ne changent pas. Bref, aujourd'hui, l'île est régie par un conseil de sages.

Faisant des efforts pour ne pas se tenir bouche bée devant son interlocuteur, Thaïs écoutait, émerveillée, Khazad lui parler d’une sorte d’autre monde, ou du moins d’autre pays, qu’elle ne pouvait qu’imaginer, tout en sachant que les images que son esprit lui composerait seraient toutes fausses, ou au moins bien en dessous de la réalité. Elle qui n’avait jamais voyagé que sur son continent avait du mal à voir plus loin que ses rivages. Elle faisait un effort pour retenir toutes les informations que lui donnait son invité, ayant encore du mal à réaliser la situation dans laquelle elle se trouvait.

-Pendant des siècles ils ont fait évoluer la citée et ont élevé leurs enfants avec tout un tas de valeurs propices au bon développement d'un monde en paix. Tout ça doit vous paraitre utopique mais ce monde éxiste a plus petite échelle, à Ys. Ainsi j'ai été élevé pour faire régner la paix. Mais parfois, la guerre est nécessaire, j'ai donc participé aux batailles du dernier demi siècle. Et suis devenu un des lieutenants de l'armée aerienne d'Ys. Voilà pour mon histoire en résumé. Quant à ce que je suis, l'apparence que j'ai présentement, est plutôt fausse. Ma véritable apparence est effrayante pour les humains, pourtant mes traits ne changent pas. Bref, aujourd'hui, l'île est régie par un conseil de sages.

A la fin, cependant, elle resta pensive, avant d’oser poser une question, terrifiée d’avance par la réponse :

« Votre… véritable apparence… Quelle est-elle ? Vous transformez-vous volontairement ? »

Elle avait peur de ce qu’elle risquait de découvrir, mais d’un autre côté, quitte à savoir, autant aller jusqu’au bout, d’autant plus qu’elle préférait savoir qui elle hébergeait, même si l’apparence de Khazad pouvait paraître monstrueuse. Thaïs possédait assez de discernement, dû à ses propres malheurs et à son observation du genre humain, notamment des hommes, pour savoir que les apparences étaient trompeuses. Elle appréciait le chevalier, et même si la forme jouait beaucoup de choses dans les relations, le fond était tout de même, fondamentalement, le plus important. La Dame était donc presque disposée à accepter son hôte comme il était, tant qu’il le laissait s’habituer lentement à cette idée, et qu’il ne se précipitait pas sur elle pour la manger toute crue à la moindre occasion !

Tandis qu’elle réfléchissait à tout cela, elle commença à débarrasser la table, les restes refroiddisants dans les plats la dérangeant.

Il l'observa pendnat tout le temps ou elle réflechissait, après avoir décrit vaguement comment fonctionnait Ys, heureusement, elle était suffisemment bien élevée pour ne pas rester bouche ouverte à gober les mouches et il l'en remercia interieurement. Elle voulait connâitre sa véritable apparence, qui ne lui plairait probablement pas au premier abord, mais il n'en était pas moins séduisant, c'est surtout que les écailles quand on est pas habitué cela fait très étrange. Ne vous méprenez pas, les draconiens qui ont des écailles ont tout de même des cheveux, implantés sur le sommet du crâne, d'ou partent quelques fois quelques cornes.

-Eh bien en vérité je demeure sous forme humaine pour ne pas me faire flécher à vue sur les continents et aussi car ma véritable apparence sucite la peur et l'on m'as maintes fois pris pour un démon, alors que ceux ci n'ont que de très rares liens draconiques. Je me souviens également que plusieurs personnes un peu fragiles du coeur on fait un infarctus, fit il avec une grimace torve, c'est peut etre en partie pour sa que je ne vous montrerai pas tout de suite mon véritable visage. si vous vous évanouissez pour des crocs, je n'ose pas immaginer si on y rajoute des écailles.

Elle se levait pour enlever les assiettes en l'écoutant avec attention. Il finit par se ever lui aussi et déposa sa main sur le poignet gracile de cette femme aux cheveux blancs.

-Laissez donc ça très chère et venez avec moi, je vais vous montrer certaines choses à l'exterieur

Il la prit par le bras et c'était leur premier véritable contact depuis "l'incident"...

(Pardon, retard… t’façon j’t’ai déjà expliqué sur msn^^)

Ce que lui répondit Khazad suffit à la faire frémir. Surtout l’expression de son visage, en fait, qui n’avait rien de très rassurant… Un arrêt cardiaque ? Vraiment ? Quelqu’un qui pouvait tuer rien qu’en se transformant ne pouvait être qu’excessivement dangereux…

Elle ne le vit pas se lever tandis qu’elle faisait son petit ménage. Sa main sur son poignet la fit sursauter, mais elle ne se déroba pas. Peut-être parce qu’elle lui faisait un peu confiance, ou peut-être au contraire parce qu’elle était trop effrayée pour oser bouger.

« Me montrer quelque chose ? De… quel genre ? »

Elle avait bien une idée. Il avait parlé de dragon, n’est-ce-pas ? Non, c’était impossible ! Il n’avait quand même pas stationné sa bestiole dans la ville comme Thaïs l’aurait fait avec une voiture à chevaux !

Elle n’avait d’autre choix que de le suivre, mais cela ne l’empêchait pas de sentir la peur remonter en elle, alors qu’elle pensait en êtr e un peu débarrassée. La Dame aux cheveux blancs avait certainement eu son compte de frayeur et de bizarreries pour la journée, mais d’un autre côté, ç’aurait été difficile de suivre son invité, alors même qu’il pouvait, selon toute vraissemblance, la tuer d’un simple geste.

Aussi s’empressa-t-elle de le suivre, non sans avoir d’abord insisté pour laisser un mot au cas où Lou rentrerait plus tôt que prévu, et avoir insisté pour fermer sa maison à double tour (avec tous les objets précieux qui s’y trouvaient, l’inverse aurait certainement été très imprudent).

Quand ils se retrouvèrent dans la rue, Anathaïs s’arrangea pour que Khazad lui lâche le bras. Qu’auraient dit les pasants s’ils voyaient un drôle de bonhomme l’entraîner de manière aussi brusque à travers la ville ? C’était dans son intérêt, pour une fois, de ne pas trop attirer l’attention. La Dame l’avait compris, et avait décidé d’appliquer au mieux ce nouveau principe.

Une fois dehors, il avait repris osn air distingué et tenait Anathaïs bras dessus bras dessous, ils étaient arrivés ainsi, alors pourquoi pas en repartir de la même manière.
C'était la fin de l'après midi, le soleil printanier offrait une douce chaleur très agréable. Peu à peu les gens dans les rues rentrèrent chez eux mais il en retainet suffisament pour ne pas passer non plus pour des suspects. Cette fois ci, ils ne croisèrent aucune connaissance d'Anathaïs. C'était plutôt une bonne chose, il ne voulait pas perdre de temps, si sa rencontre se passait dans le noir total, la dame aurait de quoi avoir quelques crises cardiaques en un court laps de temps.

Ils mirent près de dix minutes pour sortir de la ville par la porte Ouest. Porte qui d'ailleurs se referma juste après leur passage. Le chevalier ne s'es soucia pas et continua à mener Anathaïs à l'exterieur, puis à travers els bois qui s'assombrissaient peu à peu. Le soleil commençait à plonger derrière les pics de Nennvial, plongeant la plaine te la forêt dans une lumière rouge-orangée.

Près quelques minutes qui passèrent effroyablement lentement, les deux compères arrivèrent dans une petite clairière ou trônait un énorme rocher noirâtre. Ils s'en approchèrent et le chevalier se mit a parler dans sa langue natale. Il ne restait plus que cinq toises entre eux et ce recoher qui paraissait étrange, aussi il haussa la voix.

-Edaïna trohn geran Tredek Anathaïssara azoreih hed!

*Pourquoi as tu ammené cette humaine fit le dragon dans les pensées de Khazad, elle n'est pas censée connâitre mon existence*

*Je sait, Dagnir, je sait, mais mes crocs sont sortis tout seuls pendants le dîner qu'elle me servait*

*Un dîner, tiens tiens...*

*laisse moi finir vieux! Je t'avoue quelle m'as plu, mais je lui devais des expliquations, on ne se fait pas inviter chez les dames comem sa sans fournir un minimum d'explications, surtout si elels on vu quan a des crocs plus acérées que des dagues!*

Le dragon lença un coup de sonde mental discret envers la dame qui ne savait pas quoi faire face à cet étrange rocher. Il en découvrit certaines choses, cette femem avait été une catin de luxe et stérile qui pus est! Son ami méritait mieux que cela! Ou avait elle changé ?

*Tu sait que elle...*

*Qu'y a-t-il?*

*Non, rien*

C'est alors que la majestueuse créature se déplia, c'était elle le rocher, elle ouvrit grand les ailes et s'avança légèrement, elle courba alors l'échine et s'inclina devant Anathaïs en guise de salut.

(Enfin !^^)

Un rocher ? C’était ça que Khazad voulait lui montrer ? Il n’avait rien d’une œuvre d’art, ce rocher ! essayait-elle de se dire. Anathaïs marchait avec la peur au ventre depuis qu’elle avait aperçut cette clairière. Elle sentait confusément ce qui s’y trouvait mais n’osait pas se le dire clairement, de peur de faire un infarctus.

Le chevalier parla dans une langue inconnue, la même que lorsqu’il avait chanté. La langue de son pays, certainement, songea Thaïs, qui n’en menait vraiment pas large. Elle essayait de s’accrocher à ce genre de réflexion pour ne pas s’évanouir.

Le rocher bougea, donnant à la femme confirmation de ses craintes. Impuissante, elle regarda l’immense dragon s’approcher d’elle et ployer l’échine. Terrorisée, la Dame mit un moment à réaliser que la bête, loin de vouloir la dévorer toute crue, voulait au contraire la saluer. Pour sûr, elle se devait de faire de même, sinon, la bestiole la prendrait certainement pour une hors d’œuvre appétissant. Mais pencher la nuque vers une créature qui pouvait la briser d’un coup de griffe, cela n’avait pas non plus quelque chose de rassurant.

Elle gratifia cependant le dragon de sa plus belle révérence, comme il se devait, mais recula de quelques pas une fois que cela fut fait, pour murmurer, d’une voix tremblante

« Bonjour… »

Le chevalier avait prononcé le nom du dragon, lors de leur explication. S’en souvenait-elle ?

« Bonjour… Dag… Dagnir ! »

C’était très… étrange. Une voix qui lui parlait dans sa tête, un dragon en face d’elle (une créature magique dont elle ne soupçonnait même pas l’existence quelques heures plus tôt), Khazad le draconnien qui demeurait immobile à côté. Vraiment très surprenant. C’était terrifiant pour la femme de tout récapituler, mais en même temps, les découvertes de cette journée avait quelque chose d’exhaltant et de palpitant qui l’empêchaient de se sauver en courant et de se baricader chez elle.

*Je parle à un dragon*

Une pensée toute simple en elle-même, mais qu’elle avait beaucoup de mal à assimiler.

L’humour du dragon la pris au dépourvu. Elle ne savait pas si elle devait se sentir extrémement vexée ou rire. Elle ne voulait pas déplaire à l’immense bestiole. D’abord parce qu’elle aimait plaire, c’était symptomatique chez elle. Ensuite parce que la Dame se disait qu’avoir un dragon en colère en face d’elle n’était pas une preuve de prudence et de discernement.

A la question de Dagnir, elle ne put s’empêcher de rosir légèrement.

*Sieur Khazad est quelqu’un de très… sympathique*

Anathaïs n’était pas habituée à ce mode de communication. Elle se trouvait bien bête, de rester là, immobile, sans parler. Et elle avait plutôt peur que le dragon ne profite de son avantage pour lire dans ses pensées autre chose que ce qu’elle voudrait bien lui livrer. Son passé, par exemple. Ou même ses pensées du moment, qui disaient que Khazad était sympathique, certes, mais plus encore.

* Mais sauf votre respect, ces choses là ne se font pas automatiquement et… vous pouvez bien reconnaître que ce que je découvre aujourd’hui, loin de me faire porter un jugement négatif, va quand même être difficile à assimiler dans l’immédiat. Je n’ai rencontré votre ami que ce matin et ce qui adviendra par la suite dépend aussi de la manière dont il voudra agir.*

Parfait. Elle avait exprimé son point de vue très poliment, et en laissant sous entendre qu’elle était toute disposée à se montrer « jolie et gentille » avec le draconien, malgré son étrangeté, et même si le mot « femelle » lui avait particulièrement déplu.

Il grogna. Pourquoi un dragon grognait-il, à part s’il était mécontent ? Cours, Thaïs, cours ! fut sa première pensée. Mais la créature reprit rapidement la conversation, comme pour la rassurer, et Khazad était parti sans que son amie ne s’en rende vraiment compte.

Lorsque le dragon lui avoua qu’il connaissait en quelque sorte son passé, la Dame sursauta brutalement, se demandant combien il lui restait de secondes à vivre avant de finir rôtie. Ou avant que Khazad ne fuie en apprenant la vérité. Certes, cet homme lui plaisait, mais elle pourrait se faire à son départ. Cependant, le fait qu’il ait une mauvaise idée d’elle et qu’elle n’ait pas le temps de s’expliquer la rongeait.

* De toutes façons, il a été honnête avec moi, en me montrant sa nature de draconnien, et en me présentant à vous. C’est d’ailleurs une rencontre que je ne regrette pas d’avoir faite. Khazad a été honnête avec moi, et s’il décide de rester, il faudra que je le sois avec lui. Je lui révèlerais tout cela, et mieux vaut que ce soit le plus vite possible, pour qu’il ne décide pas de rester sur une fausse impression. Encore faut-il que j’en trouve le courage. *

Elle baissa la tête, embarassée. Elle avait été assez courageuse pour ouvrir son cœur à un dragon, mais elle n’osait pas le faire devant un homme étrange mais diablement plaisant. C’était du Anathaïs tout craché. Elle pouvait affronter les moments les plus difficiles sans coup férir, mais niveau honnêteté et relations humaines longue durée, c’était vraiment un zéro pointé. En plus, le fait de savoir que l’énorme reptile pouvait savoir ce qu’elle pensait en cet instant même était des plus gênant. C’est pourquoi la Dame aux cheveux blancs tourna ses yeux verts vers Khazad, qui venait de fouiller les sacoches accrochés au dos de la créature.

« Que faites-vous », s’enquit-elle avec curiosité, et aussi pour échapper au regard du dragon, un peu pesant et inquiétant malgré la bienveillance qui émanait de la créature.

Thaïs hocha la tête, flattée et soulagée par le jugement plutôt appréciateur du dragon. Elle s’inclina de même devant lui, comme elle l’aurait fait devant un monarque. Le rouge aux joues, elle se tourna vers Khazad, et l’écouta, se sentant à la fois gênée et ravie. Elle ne pouvait pas accepter ce cadeau, qui était trop beau pour elle. Certes, elle avait déjà reçu de superbes bijoux, et des œuvres d’art. Mais c’était au temps de sa splendeur, alors qu’elle était encore belle et désirée. A présent, qui pourrait lui offrir un tel présent? Elle n’osait pas penser à ce que cela laissait présager sur les sentiments de Khazad envers elle… si Dagnir avait raison…

« C’est… c’est trop beau pour moi… je ne peux pas accepter… c’est… c’est vraiment très gentil de votre part. Mais… »

Elle inspira lentement, profondément. C’était bien la première fois depuis longtemps qu’elle perdait ainsi ses moyens. Finalement, retrouvant ses réflexes de commerçante d’objets d’art, elle prit l’instrument, et regarda le draconnien dans les yeux, en murmurant:

« Merci »

Et maintenant, qu’allait-il se passer? Peut-être allait-il partir? Cette perspective attristait la Dame plus qu’elle ne l’aurait voulu. Mais elle ne voulait pas avoir trop l’air de le retenir non plus. Ce n’était pas dans son habitude. D’habitude, c’était plutôt les hommes qui essayait de l’attacher à eux… alors, elle n’avait plus qu’à espérer que cette fois encore…

"A la belle étoile? Mais voyons c'est impossible! Il ne peut pas encore faire..."

Un regard vers le ciel, un soupir exaspéré:

"...nuit? Mais... Comment... "

Cela avait passé si rapidement qu'elle ne s'en était pas aperçu. Le mation, un chevalier l'empêchait de se faire détrousser par un voleur, et le soir même, elle se retrouvait à dormir dehors avec un draconnien et son ami dragon! Bon, Lou ne devrait pas trop s'inquiéter, et elle avait l'habitude d'être seule quand Thaïs était invitée. Mais la Dame, elle n'en menait pas large. Comment allait-elle faire si elle n'avait pas ses vêtements et son maquillage à proximité? Ils allaient mourir de froid! En plus elle avait faim. Et puis... et puis? Non c'était totalement impossible!

Même durant son errance, Thaïs n'avait jamais dormit dehors. Quitte à payer en nature le toit qu'on lui offrait, elle s'était toujours débrouillée pour s'en procurer un. Mais maintenant... elle faisait confiance à Khazad, et presque autant à Dagnir, mais là n'était pas la question. Une Dame, une femme de qualité, élevée dans la noblesse, ne dormait pas dehors!

Bon. Pas d'autre solution. Et elle ne pouvait pas faire de grands gestes pour s'expliquer, le cadeau de son ami toujours dans les mains. Aussi renonça-t-elle à déclencher leur première scène de ménage. Enfin, de ménage. Disons la première dispute de leur amitié à peine naissante, c'était plus sûr.

Retroussant sa robe, elle se laissa gracieusement tomber par terre, tout en prenant soin de se montrer sous son meilleur profil à la lueur du soleil couchant.

"Bon... comment faisons-nous?"

Elle faisait confiance à Khazad pour tout organiser. Cette aventure et cette sortie de la ville, c'était sa faute... Elle suivrait les instructions si celles-ci lui plaisaient, mais c'était à lui de se débrouiller.

La ballade à dos de dragon fut à la fois impressionnante et très agréable. La Dame, confortément callée contre Khazad, qui la retenait pour la rassurer, savoura le spectacle de la terre vue de haut. Le balancement de la démarche de Dagnir lui donnait un peu la nausée, mais elle le cacha très bien.

En descendant, un de ses souliers à talon glissa. Heureusement, le draconnien était là pour la rattraper, et elle le récompensa par un délicieux b... sourire.

Puis, le dragon, complaisant, se coucha, les abritant sous son aile, dont la femme put admirer l'envergure, avec cependant la peur de se retrouver broyer d'un seul mouvement de la créature.

Elle grelottait, et sans Khazad, elle aurait eu peur d'être attaquée par... elle ne savait quoi. Ce n'était pas évident pour elle de s'adapter à cette situation nouvelle... pas déplaisante, mais disons inhabituelle.

Elle s'efforça cependant de sourire. La lanterne que tenait son ami projetait des ombres étranges sur l'aile du dragon, et faisait briller ses cheveux blanc et son maquillage. En fait, malgré ses pattes d'oie et ses complexes multiples et variés, elle était plutôt attirante. Et l'ambiance se prêtait bien à... non, pas avec un dragon télépathe à côté. Et elle ne connaissait Khazad que depuis... quoique ce n'était pas ce genre de détail qui l'avait arrêtée auparavant...

Finalement, elle se contenta de lui adresser un grand sourire, en réfléchissant à sa conversation avec le dragon. Cela lui trottait dans la tête, et se retrouver incertaine sur un point aussi épineux lui posait problème.

"Heu Khazad... j'aimerais... vous dire quelque chose..."

Etait-ce le bon moment pour ça? Il faisait nuit, et si l'homme s'en allait après cette discussion, elle se retrouverait toute seule, dans le noir... Mais quand même... elle devait être honnête...

"Je dois vous dire que... AHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!!!!"

Un truc... un truc qui venait de se ballader entre ses pieds. Par réflexe, elle recula brusquement, hurlant de plus belle, sans se rendre compte du ridicule de la situation ni de sa peur incontrôlée à cause... d'un rat!