La demeure familiale de Shendin et Arkanne

Le rôdeur écouta la réponse de Némésis et fut lui aussi intrigué par la jeune femme qui ne voulait pas se joindre à eux.
* premièrement la femme bizarre des ruines et maintenant elle, étrange *
Shendin entra et leur proposa des couvertes. L’idée lui sembla plutôt agréable.
- Merci Shendin je prendrais bien une couverte pour essuyer mes cheveux mais sinon je vais être correct.
Cairn, lui, ne remarquera pas la réticence de l’elfe à s’approcher du feu. Autour de lui les autres discutaient de si on devait se sécher ou faire à manger en premier. Une idée lui passa alors par la tête.
- Si on approchai la table du feu, on pourrait faire à manger en séchant et sa serait plus simple de faire cuire la nourriture. Moi je sais cuire mais je ne suis pas très bon cuisinier.
Il se leva et mit quelques bûches dans le feu.

Voyant ses invités parler, Shendin était à peut près content. Sur la proposition de Cairn, il traîna la table vers le feu. L'idée de ce sécher en mangeant était bonne au goût de Shendin. Il était un peut trempé, mais il s'en contrefichait, après cela, il laissa une fois de plus ses hôtes seuls le temps d'aller chercher des couvertures.

Arrivé en haut, il alla chercher des couvertures. Il remarqua qu'il en aurait jamais assez, et il vit, dans sa chambre, son lit. Il prit les couvertures de son lit pour combler le manque de ces objets convoités. Il redescendit avec tout cela dans les bras et il dit:

-Voila, j'ai pris les couvertures qu'il restait, j'espère qu'il y en aura assez.

Shendin vit que Itzalina se tenait à distance du feu. il eut envie de lui proposer de ce rapprocher, pour qu'elle sèche, elle aussi, mais il se retint. Tout comportement avait une raison qui l'expliquait.

La pluie continuait à tomber, depuis maintenant quelques heures. Shendin ne pouvait se retenir de pensé à cette jeune demi elfe et à sa louve qui dormaient dans l'écurie, il se promit d'aller les voir plus tard dans la nuit pour leur apporter un morceau de viande et de quoi boire. Il ne voulait pas les déranger, car en passant, il les avaient vu en train de dormir. Il se dit aussi que le lendemain matin, il irait discuter un peut avec elle.

Shendin qui c'était assit, se releva et alla dans la cuisine pour préparer le repas.

-Cairn, tu pourra le cuire, s'il te plaît, je vais le cuisiner un peut... Il paraît que je me débrouille en cuisine!

Après ces paroles, Shendin avait l'air plus heureux, ce n'était pas encore ça, mais il commençait à ce détendre, à avoir confiance en ses compagnons.

Il se mit à la préparation de la "popote" comme il se disait. Il commença par couper les différentes parties de l'animal: la tête, les cuisses, les pattes, il ouvra le torse du cerf pour délimiter les zones mangeables. Après quelques minutes de préparation, il appela Cairn pour qu'il commence à cuire les morceaux de viande. Pendant ce temps, il prépara des pommes de terre, assortiment qui se faisait rare dans cette région de Wilwarin.

-J'ai trouvé des pommes de terre dans la réserve... ça vous convient?

Attendant la réponse des autres, il commença à éplucher ces légumes.

"Ce serais avec plaisir" répondit Itzalina a la question de Shendin. "Puis-je aider?"

Elle s'approcha de la table où était posé le jeune cerf. Biensur, elle n'aimais pas beaucoup le feux (aussi ne s'en approchait-elle pas plus qu'il n'était nescessaire). Mais l'idée de ne pas se rendre utile auprès de celui qui les invitait tous et de ceux qui alaient peut-être devenir ses compagnons de voyage lui était très désagreable.

"Merci encore Shendin de nous inviter tous ici"
Là dessus, elle attendit que quelqu'un sollicite son aide tout en gardant un oeil sur me feu qui lui rappelait trop des mauvais souvenirs. Souvenirs que l' elfe aurait préféré oublier mais qui la poursuivaient inlassablement depuis prèsque 200 ans.

Cairn fut content que son idée soit approuvée si aisément. Cette fois ci il remarqua bien qu’Itzalina évitait le feu autant que possible mais il se tût ça devait être parmi les mœurs des elfes. Shendin partit dans une autre pièce et revint vite avec des couvertes. Lorsque ce dernier lui proposa de faire à manger pendant qu’il cuisait la viande, Il accepta d’un hochement de tête et saisit une couverte. Il se séchât un peu les cheveux puis il la replaça de côté.
- Moi aussi je suis d’accord pour les patates sa serait plutôt bon. *L’elfe à l’air de tourné autour sans savoir quoi faire mais elle n’a pas l’air de vouloir s’approcher du feu * Itzalina ! Veux-tu peler les patates ?
Cairn s’assit sur le bord du feu en attendant qu’il ait de la viande à cuire et regarda de gracieux mouvement des flammes et le pétillement des braises, se laissant assommer par la chaleur de la pièce qui contrastait avec l’extérieure. Soudain un souvenir le sortit de sa torpeur et s’écriât :
- Merde ! Mes silex.

"oui, biensur" répondit l'elfe au rodeur.

Elle était contente qu'on lui donne quelque chose a faire. Celà faisait si longtemps (près de 200 ans) qu'elle vivait en solitaire et n'avait été invitée où que ce soit par qui que ce soit. Elle avait un peu perdu l'habitude de vivre en société.
Elle se lança donc a l'attaque des patates, heureuse de pouvoir se rendre utile auprès de ses nouveaux compagnons.

Puis, pour meubler la conversation car elle se sentait un peut en marge par rapport aux autres, elle dit:

"Je me demande pourquoi la femme avec la louve n'as pas voulu se joindre a nous. Toutes les deux ne sont pas en bonne santé et semblent épuisées. Il n'est pas bon qu'elles restent dehors avec l' humidité et le froid automnal."

L'elfe aurais bien ajouté qu'avec un peut d'insistance, le femme serait peut-être entrée. Mais elle n'en fit rien. Ce n'était pas elle qui avait parlé a la femme a la louve. Elle ne connaissait donc pas son état d'esprit ni la raison de son refus. De toute manière, c'était a Shendin de voir.

Shendin voyait tout le monde s'activer pour manger, il était content de les voir tous aussi serviable. Cela était rare chez les personnes qu'il avait rencontré.

La chaleur de la pièce était maintenant montée, il faisait plus chaud que à leur arrivé. Shendin entendit Itzalina parler de la jeune elfe, il acquiesça en entendant qu'il n'était pas bon pour elles de rester dehors.

-Oui, ce n'est pas bon, mais, je n'ai pas pour habitude de forcer les gens à aller là où ils ne veulent pas. Pendant que vous préparez tout, je vais voir ce qu'il en ai de leur coté. Cairn, les morceaux à cuire sont près. Tu les cuit quand tu veut.

Sur ces mots, Shendin se dirigea vers la porte, avec un peu de nourritures dans un baluchon, qui était destiné à la jeune demi elfe et à sa louve. Quand il l'ouvrit, le vent s'engouffra dans l'ouverture et Shendin dû lutter un peut pour fermer les portes après lui.

Il pleuvait de plus belle, le parc c'était transformé en un terrain de boue. Il arriva à la porte de l'écurie et regarda par l'entrebâillement si elles dormaient.

*Apparemment, elles dorment... je ferais peut être mieux de les laisser...*

Enlevant cette pensée de son esprit, Shendin frappa doucement à la porte, pour éviter de les réveiller en sursaut, puis attendit la réponse. Il était trempé, et commençait à trembler. Il se dit que, le feu de la salle lui manquait déjà, mais il avait envie d'en savoir un peut plus sur cette mystérieuse personne et sur sa louve.

Némésis trouva que l'idée d'approcher la table du feu était très bonne. Ils pourraient ainsi préparer à manger en se réchauffant. Déjà, avec une bonne couverture, elle put se sécher un peu. Cependant, comme elle voulait aussi aider pour le repas, elle ne s'emmitouffla pas dans la couverture comme elle avait espérer faire. S'approchant de la table, Némésis proposa à son tour son aide.

- Si vous avez besoin d'aide pour le repas, je suis également disponible. Quoique vous semblez très bien vous en tirer tous les deux! Dit-elle à Cairn et à Itzalina. Ha, et l'idée des patates est très bonne.

Elle attendit qu'on lui dise ce qu'elle pouvait faire. Elle pourrait peut-être suivre Shendin et aller s'occuper de la femme à la louve elle aussi.

*En y pensant bien, je crois que je préfère rester à l'intérieur, au chaud... J'espère seulement qu'elles n'ont pas trop froid dehors...*

Shendin était parti porter la première ration prête à la femme qui couchait dans l’écurie, Itzalina s’affairait à peler les patates, d’autre viande commençait à cuire et Némésis demandais si elle pouvait faire quelque chose, les choses allaient de bon train.
- Némésis si tu veux-tu peux t’occuper de finir de cuire la viande et les patates, moi je vais tanner la peau du cerf, on pourrait la laisser à Shendin pour le remercier de son hospitalité.
Pour accompagner ses dires le rôdeur se leva, sorti son couteau et prit la peau en main, il commença à nettoyer la peau et repris la parole.
- Si sa ne vous dérange pas, demain on pourrait peut-être repasser par les ruines, histoire de reprendre mon silex. D’ailleurs on a toujours pas décidé par où on partait demain.
La pièce était maintenant bien réchauffée, les vêtements commençaient à sécher. À l’extérieur, on pouvait entendre le vent et la pluie tapaient sur le toit et les fenêtres. À l’intérieur le craquement du feu se fessait entendre et la délicieuse odeur de viande cuite se répandait dan la pièce. Les grelottements s’étaient changer en échanges bien plus chaleureux chaleureux.

(H-J : Pour quand on va changer de location, si sa serait possible j'aimerais bien m'occuper des transitions d'endroit comme sa je vais pouvoir plus facilement m'occuper des rencontre de monstre qu'on peut avoir en chemin, Merci)

[excuser Aléa si elle ne répond pas se soir, mé elle taf sur un exposé...excuser la, sil vous plait...de tt façon celui ki lexcuse pa il a ma main ds la....koi Aléa n'est pas...rhooo....bon ok je retire...donc voila, elle sera un petit pe absente]

Némésis acquiesça à la demande de Cairn et prit sa place devant le feu. Elle prit les morceaux de viande qui restaient et s'affaira à les faire cuire. Elle se tourna ensuite vers Itzalina qui avait terminé de préparer les pommes de terre et lui demanda :

- Est-ce que tu pourrais aller voir dans la cuisine si il y a quelque chose pour faire cuire les pommes de terre?

Elle retourna ensuite à "sa cuisson". Lorsque Cairn leur demanda si ça leur dérangeait de repasser à les ruines le lendemain, elle se demanda s'ils pourraient vraiment repartir le lendemain ou s'il allait encore pleuvoir à verse.

- Ça ne me dérange pas du tout de repasser par les ruines du château ; ce n'est qu'à quinze minutes de marche. Pour ce qui est de notre prochaine destination, j'aimerais peut-être faire le tour du royaume... Toutefois, vous qui y vivez, vous savez peut-être si mes recherches ici seraient utiles.

(H.J. : Si tu veux faire les posts de transition, vas-y! Fais le pour toi! Une fois qu'on aura mangé, on se couchera et on se réveillera tout de suite après!)

[ Salut à tous je sui désolée de l'absence j'ai eut quelques empechement .... ]

La louve se releva brusquement en entendant les coups frappés doucement à la porte, tous les sens en alerte. Ce mouvement inhabituel réveilla de la part de Needyle Aléa en sursaut, la soustrayant à un rêve bien étrange…

Elle se voyait courir dans la forêt au côté de sa louve. Cela était plutôt quelque chose d’habituel… mais cette fois-ci la jeune femme courrait à quatre pattes. Son aspect ressemblait d’avantage à celui d’un loup qu’au sien. Elle pouvait encore se rappeler de l’envie de chaire fraîche qui l’avait saisie … de la chaire humaine. Aléa frissonna d’horreur au simple rappel de ce cauchemar.

La jeune semie elfe se releva et essaya vainement de chasser ces images monstrueuses de son esprit. Elle ajusta un peu sa tenue, se dirigea vers la porte puis l’ouvrit. L’obscurité régnait au dehors. Seule la lumière de la lune qui dispensait une douce lueur, lui permettait de voir qui venait la réveiller à une heure si tardive. Elle fut surprise en voyant le maître des lieux la porte de l’écurie. Se poussant de l’entrée pour lui permettre de rentrer, elle ne put s’empêcher de sentir une gêne par rapport à cet homme dont elle ne connaissait rien et qui l’intimidait. Pourtant son visage peu engageant lui rappelait celui qu’elle se forçait à arborer lorsqu’elle croisait des inconnus. En observant plus attentivement le jeune homme elle se demanda si il était vraiment maître de ce visage impassible, presque froid …

La louve se contenta de jeter un regard intéressé sur le nouvel arrivant puis se recoucha tranquillement avec un grognement de contrariété.

Shendin vit la porte de l'écurie s'ouvrir, découvrant la silhouette de la jeune demi-elfe qui se debout lui tenant la porte, et s'écartant pour le laisser passer. Il sentait qu'il la gênait. Il trouvait cela bien dommage, il aurait voulu discuter un peut avec elle, de tout et de rien, mais si il la gênait, cela risquait d'être difficile. C'était une sensation qu'il connaissait assez bien, la gêne, car, à cause de son visage fermé, partout où il avait put aller, il gênait, les gens ne savait pas quoi faire de lui.

Après être entré dans l'écurie, Shendin posa le paquet contenant la nourriture sur un rebord.

-Tenez, je vous ai apporté de quoi manger, j’espère que vous aimerez cette nourriture. Si vous avez besoin de quelque chose d'autre dite le moi.

Et comme si il avait une idée qui lui était passé par la tête, Shendin fouilla une poche intérieur de sa tunique et en sorti une gourde.

-J'allais oublier ça.

Il alla poser la gourde à coté du sac de nourriture.

Shendin entendit les grognement de la louve. Il pensa qu'il avait dû les réveiller. Son visage n'exprimait toujours aucunes émotions sauf peut être une légère tristesse. Il n'aimait pas gêner, il aurait voulu connaître un peut mieux cette personne qui avait l'air solitaire. Il se prépara à partir quand une question lui vint.

-Excusez moi si je vous parait impoli, mais puis-je savoir votre nom?

Il était dans l'encadrure de la porte, près à partir, mais il voulait savoir comment cette jeune demoiselle s'appelait. Il attachait beaucoup d'importance aux noms, peut être même un peux trop, pour lui, un nom était l'identité, la carte de visite de son propriétaire. Un nom révélait souvent le caractère de celui qui le portait.

Il pleuvait toujours, et Shendin sentait à présent les gouttes d'eau couler doucement sur sa peau. Shendin eut un frisson au contact de sa peau avec l'eau. Cette eau froide, glacée, était en un sens une apparence, car l'eau peut être douce, belle et chaleureuse. En tout point, l'eau qui tombait ressemblait à Shendin.

Itzalina s'occupais toujours des patates quand Shendin alla ammener une ration de viande à la femme a la louve.

Elle aprouvait cette initiative et aurais bien aimé venir elle aussi en aide a la demi-elfe et sa louve. Elle ne voyait malheureusement pas vraiment quoi faire.

Elle avais prèsque terminé d'éplucher ses pommes de terre quand
Nemesis lui demanda d'aller dans la cuisine chercher de quoi les cuire.
Elle s'y rendit donc.

La cuisine ne faisait qu'un avec la pièce centrale et était d'assez belle dimensions. Elle comprenait de nombreux placards si bien que l'elfe eu quelques difficultés à trouver ce qu'elle cherchait.
Mais, avec un peut de perseverence, elle denicha une sorte de grande marmite qu'elle ammena au près du feu.

"Je n'ai trouvé que ça" dit-elle "Je pense que ça ira mais si vous préférez, nous pouvons les emballer dans des feuilles et les mettre directement au feu"
"C'est comme vous préférez"

Puis, elle enchaina: "Vous croyez que shendin va poursuivres son voyage avec nous? Il a l'air très attaché a cette demeure....."

Cairn continuait à nettoyer la peau et répondit à Némésis.
- Moi je suis d’accord pour explorer le royaume, le problème ses que même si je suis du royaume je ne peux pas vraiment dire si tes recherches étaient utiles parce que je n’ai pas vraiment d’idée de quoi on l’air tes parents, mais je peux toujours te montrer chacun des villages du royaume.
C’est à ce moment qu’Itzalina revint avec un gros chaudron, le rôdeur réfléchit un peu puis reprit la parole
- Je suis d’accord avec toi Itzalina, sa serait une bonne idée de les emballer et de les placer sous les braises. Sa te dérange si je t’appelle Itz ?
Cairn déposa sont couteau et la peau et s’étira un peu. Il reprit ensuite son couteau et la peau et continua sa besogne.
- Pour Shendin je sais pas trop, sais vrai qu’il à l’air attaché à la place, et vu que je ne le connais pas beaucoup je sais pas trop comment il va agir.

"Non, ça ne me derange pas du tout d'être appelée Itz. Je vais chercher des feuilles"

Ce qu'elle fis sans plus attendre. Elle se rendit au près de l'arbre situé a côté du porche pour y récolter un brassée de feuilles humides mais toutefois propres.
Shendin était toujours avec la femme-à-la-louve. L'ouie d'elfe d'itzalina entendit d'ailleur gemir cette dernière quand la porte s'ouvrit.

Ne voulant pas les déranger, elle rentra.

"Voilà les feuilles" dit-elle simplement. Puis elle repartit a la cuisine et remit la marmite à sa place.

Elle se rapprocha ensuite du feu(tout en gardant toujours avec lui une certaine distance avec lui). Et commença a emballer les patates dans les feuilles.

"Pour ce qui est de Shendin, nous verrons bien après tout. Quand a moi, je suivrais toute personne voulant parcourir le royaume sur au moin une partie de son vayage. Après, nous verrons biens"

(désolée Nemesis, tu va devoir éditer aussi, je n'ai pas d'idée pour un message complet)

Némésis continuait à faire cuire la viande quand Cairn lui répondit qu'il était d'accord pour parcourir le royaume. Si Itzalina et Shendin -s'il venait avec eux- aussi étaient d'accord, ils pourraient commencer par Wilwarin.

-Je sais bien que vous n'avez probablement jamais vu mes parents... Je ne les ai d'ailleurs jamais vus moi non plus... Ils m'ont abandonnée à la naissance et je veux me venger.

Elle avait décidé qu'elle était mieux de les mettre au courant tout de suite. Comme ça, s'ils trouvaient ses parents, ils ne s'étonneraient pas de sa réaction face à ceux-ci.

Voyant qu'Itzlina avait commencé à emballer les patates, Némésis se dit que le repas serait très bon.

- Vous pouvez commencer à manger, dit-elle en tendant des morceaux de viande qui étaient déjà cuits.

Pendant ce temps, elle termina de cuire le reste de la viande.

Cairn fini de tanner la peau et la plaçât à côté de lui. Il reprit ensuite ses vêtements qui avaient fini de sécher et les remis. ( Bon, petite accélération temporelle, sa commence à s’étirer)
L’homme était un peu dans la lune dans la lune, envoûter par l’odeur de bonne viande cuite et légèrement abruti par la chaleur de la pièce.
Cairn prit un morceau de viande et prit une bouchée
- Merci
Némésis prit la parole
- Je sais bien que vous n'avez probablement jamais vu mes parents... Je ne les ai d'ailleurs jamais vus moi non plus... Ils m'ont abandonnée à la naissance et je veux me venger.
Cairn prit un morceau de viande et prit une bouchée
- Merci
* …vus moi non plus... Ils m'ont abandonnée à la naissance et je veux me venger.
Le rôdeur sorti vivement de sa torpeur, surpris parce que Némésis venait de dire. Ou plutôt, surpris de ce que Némésis avait dis un peu plus tôt.
- Mais… Euh… Ein ? Quoi ? Tu à été abandonnée ? Tes parents ne devaient pas avoir beaucoup de cœur pour abandonné un enfant. Moi je vais t’aider à les retrouver.

Némésis se tourna vers Cairn qui semblait très surpris de ce que ses parents avaient fait.

-Oui, ils ne doivent pas avoir beaucoup de coeur. C'est pour ça que je veux me venger de ce qu'ils m'ont fait. Heureusement, j'ai été recueillie par un homme qui m'a aimé comme sa propre fille. C'est grâce à lui si je sais chasser et me battre comme un homme. Finalement, je pense que c'est la meilleure chose qui aurait pu m'arriver. Mais ça pourrit ma vie depuis que mon père adoptif est mort, tué par des élémentalistes. Alors si l'un de vous pratique la magie... Je crois bien que je ferais mon voyage seule.

Elle se plongea dans ses réflexions tout en déposant dans un plat toute la viande qu'elle avait terminée de faire cuire. Elle s'en prit un peu et commença à manger se demandant si Shendin allait bientôt rentrer.

Dehors, il pleuvait toujours et il faisait de plus en plus sombre. Némésis commençait à être fatiguée. Elle engouffra donc son morceau de viande et ses patates. Elle avait terminé de manger, mais elle resta encore un peu en compagnie des deux autres.

Aléa fut un peu surprise par la question de Shendin.

-Je me nomme Aléa, Aléa Sheï'... lui dit elle.

Elle se tenait debout, à quelque mètres de lui, c'était comme si elle instaurait un périmètre de sécurité autour d'elle. Elle observa d'un rapide coup d’œil le jeune demi elfe qui était en face d'elle. Il n'avait aucun sentiments sur son visage. Aléa tourna la tête vers Needyle, sa louve, et se rendit compte que la louve regardait "l'étranger" un peu mieux qu'au début. Maintenant, elle avait l'air indifférente à cet homme.

Son estomac commença à crier, alors la jeune demi elfe commença à ce diriger vers les victuailles apportées par Shendin. Aléa était encore craintive devant cet homme, qui avait autant d'argent, et qui possédait une immense propriété. En arrivant devant le paquet de nourriture, elle s'arrêta et dit

- Vous devriez retourner avec vos hôtes, il fait froid et il pleut, se serait bête que vous tombiez malade à cause de nous deux, dit elle en regardant l'homme. Aléa voulait voir comment il allait réagir, Si son visage allait changer, ou si il allait rester de glace.

-Vous inquiétez pas pour moi, je suis résistant au maladie... dit-il sans très bien savoir si cette Aléa le mettait à la porte ou si elle se préoccupait vraiment de lui.

Shendin se présenta très brièvement

-Je suis Shendin.

Shendin cru voir un léger sourire se dessiner sur les fines lèvres d'Aléa. Cela lui fit plaisir. Il cligna des yeux pour voir si le sourire était vrai, mais quant il rouvrit les yeux, le sourire avait disparu. Il eut à cet instant un peu de peine.

*Sa doit être mon esprit qui est trop fatigué... dommage*

Il était toujours dans l'encadrure de la porte, ou du moins de ce qui restait de la porte, et observa la louve et sa maîtresse. Il les trouvait posées, agréable. Il se rendit compte qu'elles ne s'approchaient pas, ce qui, d'un certain point de vue, était tout à fait normal, car à part leurs nom, Il ne connaissaient rien l'un de l'autre, en clair, Shendin était un étranger, tout autant qu'Aléa était une étrangère dans ces lieux. En plus, le visage de Shendin, ne donnait pas envie de faire connaissance, vue les expressions de son visage, ou plutôt l'absence d'expressions sur son visage.

Shendin passa sa main gauche dans ses cheveux et se rendit compte que ses cheveux étaient tellement humides et trempés qu'ils n'absorbaient plus l'eau, ils gouttaient sur le sol.

Le vent durcit ses rafales, dehors. Maintenant les arbres de la forêt se pliaient sous cette force et cette volonté qu'avait ce vent. Une rafales s'engouffra par ce qui, dans un temps lointain, avait servit d'emplacement pour une fenêtre, et ressortit par la porte, en poussant Shendin dehors, sous la pluie.

Shendin se retrouva sous un arbre, allongé, avec un mal de crâne pas possible. Il se releva, et se redirigea vers l'écurie qui était devant lui. Revenue à la porte, il s'appuya sur un pan de la porte et regarda l'intérieur.

*Oulla...sa tourne, encore plus que quand tu prend une bière avec un nain ivre!!!*

Shendin mit sa main sur ses yeux, et les ferma. Après quelques minutes, il enleva la main de ses yeux et les rouvrit, sa allait mieux, sa ne tournait plus.

Il regarda alors de nouveau Aléa, il la trouvait... mystérieuse. Il ne savait pas pourquoi mais il l'aimait bien malgré leur rencontre un peu spécial et la distance qui les séparait, à tout les niveaux.

Shendin prit alors la parole :

-En fait, j'était venu pour vous apporter la nourriture, mais j'avais l'espoir que l'on pourrait discuter... Avoua -t -il, si vous ne voulez pas, ce n'est pas grave, dit-il avec une telle rapidité que même lui avait eut du mal à se comprendre, ou bien je ferais peut être mieux de vous laissez.

Il se sentait gêné de dire se qu'il avait pensé, pour lui, cela était un peu comme se mettre à nu. Son visage exprimait maintenant une espèce de peur, pas mauvaise, mais la peur de la réaction de cette femme qu'il essayait de caché tant bien que mal. Shendin entendait le souffle de la louve, qui s'était couchée sur un amas de pailles, brisait le silence qui s'était installé depuis plusieurs minutes.

[scuzi pour l'absence, mé j'étais au paradis avec une personne pour qui mon coeur est ouvert]
[j'ai un peu développer...j'espère que tu m'en veux pas Aléa...j'avais un peu d'inspiration, sa m'a changé les idées un petit peu... ]

[ Bon tout d'abord mes excuses pour la longue absence et merci a Shendin d'avoir fait bouger mon perso. Ce que tu as mis me convient parfaitement merci beaucoup !!! ... mes excuses aussi d'avoir monopoliser Shen cette semaine ... ]

-En fait, j’étais venu pour vous apporter la nourriture, mais j'avais l'espoir que l'on pourrait discuter... Avoua-t-il, si vous ne voulez pas, ce n'est pas grave, dit-il avec une telle rapidité que même lui avait eut du mal à se comprendre, ou bien je ferais peut être mieux de vous laisser.

La jeune fille rougit brusquement en entendant ces paroles... Certes la présence de ce jeune homme la gênait énormément parce qu'elle ne savait pas où se mettre, mais elle ne voulait pas non plus paraître mal polie face à quelqu'un qui lui avait offert un toit et de la nourriture pour la nuit. Un silence glacial s'imposa, brisé par les halètements de gourmandise de la louve et par le vent qui avait redoublé.

Lorsqu'elle osa enfin lever les yeux vers Shendin, elle fut surprise de voir que son visage n'était plus dénué d'expression... Il semblait ne pas être très à l'aise ...

* Pourtant il est chez lui et c'est moi qui suis plus ou moins intruse dans cette immense propriété ... *

Elle se sentit encore plus coupable de son attitude peu engageante. Elle poussa un léger soupir en se résignant à parler avec cet homme si étrange. Ce n'est pas qu'elle ne voulait pas ... c'est plutôt qu'elle ne savait pas ... Elle se rendit compte à ce moment là qu'il lui manquait bien des choses. Tout d'abord elle ne connaissait pas les "règles" de politesse et puis elle avait toujours appris à se taire avec son grand-père. De plus entre Needyle et elle, toute parole était inutile ; chacune se comprenait d'un seul regard.

D’ailleurs en portant son regard juste derrière elle, elle pouvait facilement comprendre que la louve faisait d'énormes efforts pour ne pas se jeter sur la nourriture. Un léger sourire éclaira son visage en voyant ce ventre à patte en proie d'un combat intérieur pour ne pas déplaire à sa maîtresse.

S'adressant à Shendin, elle dit d'une voix assez rauque :

-Cela ne me dérange pas du tout de parler un peu avec vous... Si vous voulez nous n'avons qu'à parler en mangeant. Je crois que Needyle, ma louve, risque de nous en vouloir d'attendre encore plus longtemps...

Un sourire franc et affectif éclaira son visage sur cette dernière phrase.

[ Si cela dure trop longtemps faites nous signe , on abrégera pour que vous évitiez de vous ennuyer ... ]

[moi j'ai bien aimé être monopolisé...]

Shendin vit qu'Aléa était mal à l'aise devant sa présence, il ne voulait pas la mettre dans cet état la. Cela avait renforcé son malaise, Shendin savait comment se comporter devant les gens de la haute noblesse : en faisant des courbettes à tout bout de champs, ce qui l'agaçait au plus au point, car pour lui, tout le monde était égaux et personne n'avait à ce plier sous le titre d'une autre personne. Mais pour ce comporter avec des gens "normaux", il était un peu embeté, mais il improvisait.

Il regardait toujours la jeune demi elfe. Il ne savait pas pourquoi, mais il aimait regarder les personnes autour de lui, les regarder dans leur moindre détails. Il s'était aperçu que cela dérangeait beaucoup de gens, donc il essayait de s'abstenir.

Shendin regarda la louve, qui avait l'air de sauter sans sauter, comme si elle était impatiente. Il observait avec intérêt les regard d'Aléa pour cette louve. Il était effaré d'une telle "symbiose" entre cet animal et le jeune femme, il semblait qu'un regard suffisait pour qu'elles se disent tout ce qu'elle avait besoin de se dire.

Shendin percevait peut être trop de chose, ou s'imaginait trop de chose, mais il voulait connaître ce "couple".

Quant il entendit le demi elfe dire

-Cela ne me dérange pas du tout de parler un peu avec vous... Si vous voulez nous n'avons qu'à parler en mangeant. Je crois que Needyle, ma louve, risque de nous en vouloir d'attendre encore plus longtemps...

Il eut un changement d'humeur. Maintenant, il ne voyait plus le noir, mais il se projetait dans l'avenir en imaginant une amitié entre elle et lui. Les nobles qu'il avait côtoyés pendant ses jeunes années pensait qu'une amitié entre une femme et un homme ne pouvait exister, sauf sexuellement, Shendin avait été en désaccord avec cet opinion, les femmes étaient égales aux homme, et même, en plusieurs points, supérieurs. Perdu dans son imaginaire, Shendin fut ramené à la réalité par une petite crampe au pied qui lui indiquait qu'il devait peut être rentrer plus dans l'écurie.

Il s'avança dans cette demeure improvisée et approcha de la louve. Il s'avait bien que si elle ne l'aimait pas, elle lui ferait savoir tout de suite, en le mordant, ou en grognant. Il se tenait à un mètre maintenant de la louve. Il ne voulait pas perdre un de ses membres ou "faire l'intéressant" en se faisant mordre.

Shendin avait vu, avant de se perdre dans son imaginaire, le sourire de la jeune femme, cela lui réchauffa le cœur, même si il ne lui était pas destiné. Il aimait voir les gens heureux, même si cela devait lui nuire.

Il essaya d'engager la conversation.

- Excusez moi si je suis indiscret mais, d'où venez vous?

- Excusez moi si je suis indiscret mais, d'où venez vous?

Le jeune femme pris quelques secondes avant de répondre sincèrement :

- Je ne sais pas vraiment ... murmura-t-elle songeuse. De Mynorie je crois... J'ai parcouru quelques forêts avant d'arriver dans votre propriété. Cela fait deux années je crois que je suis partie ... je ne sais plus ...

Aléa était embarrassée. Jusqu'ici ces questions n'avaient aucunes importances... Elle resta songeuse pendant de longues minutes en repensant au passé. Quelques souvenirs revenaient...

La masure de son grand-père était près d'une grande muraille. On y rencontrait peu de gens. De toute manière elle n'avait pas le droit de s'aventurer très loin. C'est pour cela qu'elle c'était sentie si perdue lorsqu'elle s'était enfuie. Heureusement qu'elle avait découvert Needyle ... Cette dernière lui avait appris malgré elle à s'adapter à la forêt. Elle se rappelait avoir franchie de grands murs pour atteindre ensuite la forêt où elle avait passé deux années de son existence à élever sa seule et meilleure amie.

Un gémissement de la louve lui fit reprendre ses esprits. Needyle avait très faim. Elle repris la parole, cette fois d'une voix plus douce :

- Pourrions-nous commencer à mangé ... Je sais que ce n'es pas très poli de ma part ... nous n'avons qu'à nous asseoir. Vous devriez vous sécher ... avec cette pluie vous allez attraper froid.

Laissant cette dernière phrase en suspens, elle saisit les couvertures que le jeune homme leur avait laissées si gentiment. Elle rougit de nouveau en se rappelant brusquement qu'elle ne l'avait pas remercié...

- Je... je vous remercie pour ... pour ces couvertures ... articula-t-elle difficilement. C'est vous n'est-ce pas ?

Son visage se referma brusquement sous l'effet d'une honte soudaine.

Shendin vit que sa question avait réveillé des souvenirs en Aléa. Il voyait qu'il l'embarrassait avec sa question, il se dit qu'il ne poserait plus de questions, car il ne voulait en aucun cas, embarrasser ou faire autre chose, il voulait juste la connaître. Il fixa les yeux de la jeune fille, ceci montraient qu'elle était là physiquement, mais pas mentalement.

A ce moment, où la jeune femme semblait se perdre dans ses souvenirs, la louve, qui se prénommait Needyle si Shendin avait suivit, gémit. Le jeune demi elfe se dit que la bête devait avoir faim, très faim même. Shendin était content de les avoir rencontrées et de pouvoir les aider, du moins les nourrirent pour l'instant.

Aléa sembla alors s'apaiser et redescendre sur terre. Elle commença a parler au jeune homme d'une voix aussi douce qu'une caresse.

- Pourrions-nous commencer à mangé ... Je sais que ce n'es pas très poli de ma part ... nous n'avons qu'à nous asseoir. Vous devriez vous sécher ... avec cette pluie vous allez attraper froid.

A ces mots, Shendin obéit et s'assit à distance raisonnable de la louve toujours.

*Je sais que ce n'es pas très poli de ma part ...* il repensa à ces mots et prit la parole :

-Vous n'avez pas besoin de vous tenir, de faire preuve de politesse. Je ne suis peut être pas accueillant à première vue, mais je ne suis qu'une personne. Sachez que vous êtes ici chez vous si vous le désirez.

Shendin fut surpris des paroles qui venait de sortir de sa bouche. Il ne savait pas ce qui l'avait poussé à dire sa. Il devait avoir pensé tout haut.

-Vous devriez commencer à manger, votre louve à vraiment l'air affamée.

Sur ces mots, Shendin sorti de sa poche une dague et s'approcha du morceau de gibier, le coupa en deux et mit un morceau devant Needyle. Il se doutait bien que le morceau ne ferait pas long feu...

Aléa évoqua soudain les couvertures que Shendin leur avait mis quant elles dormaient :

- Je... je vous remercie pour ... pour ces couvertures ... articula-t-elle difficilement. C'est vous n'est-ce pas ?

-Oui, c'est moi. Ce n'est pas la peine de me remercier, j'ai juste voulu vous rendre service, vous aviez l'air d'avoir froid, donc je vous ai mis des couvertures.

Shendin vit que quant elle l'avait remercier, elle avait rougit, et que, maintenant, son visage était refermé. Il pensa que, soit il avait fait ou dit quelques chose qui était de trop, ou elle était gênée qu'il soit aussi attentif au bien être de ses hôtes. Il croyait percevoir de la honte en Aléa, mais se retenu de tout commentaires, de toutes paroles. Il ne voyait pas pourquoi, si cela était bien de la honte, elle avait honte.

Shendin fut un peux gêné devant ce renfermement soudain. Il savait qu'il fallait "paraître" devant un étranger, mais il ne voulait pas de ça avec lui. Il ouvrit la bouche pour lui dire que c'était naturelle, qu'elle ne devait pas avoir honte, mais il se ravisa, jugeant qu'il avait déjà instauré un certain malaise.

Shendin essaya de faire continuer la conversation

- Et vous faites quoi dans la vie? excusez moi si je suis trop indiscret, rajouta-t-il.

- Vous n'avez pas besoin de vous tenir, de faire preuve de politesse. Je ne suis peut être pas accueillant à première vue, mais je ne suis qu'une personne. Sachez que vous êtes ici chez vous si vous le désirez.

Aléa essaya de reprendre un peu contenance avant de répondre à Shendin.

- Je vous remercie vraiment pour cette invitation mais je ne pense pas rester ici. Ma louve ne supporte pas de rester longtemps au même endroit et moi-même j'aime beaucoup voyager. Vous êtes vraiment très gentil mais je n'abuserait pas de votre hospitalité très longtemps. Je compte repartir demain matin dès qu'il fera jour. Je n'ai rien pour vous dédommager ... si je peux faire quelque chose pour vous ...

Sur ces mots, elle se rendit compte à quel point elle devait être misérable. Elle n'avait ni argent ni bien ; rien pour payer sa nuit. Elle se dit que si l'homme le désirait elle aurait volontiers réaménagé cet endroit. Il lui plaisait vraiment avec cet air un peu vieillot mais à la fois si solide. Les poutres en bois ne semblaient pas avoir souffert de l'humidité. Elle avait appris un peu le métier du bois avec son grand père. Juste assez pour pouvoir consolider un bâtiment. Et puis en regardant avec un oeil plus consciencieux, elle voyait bien que la bâtisse ne demandait qu'une nouvelle porte et qu'on rebouche les petits trous dans les murs. Une fois toute la paille salle enlevée, un coup de balais passé ...

* Que m'arrive-t-il ? Cet endroit ne m'appartient pas, je n'ai aucune raison de faire autant de projet ... * se reprocha-t-elle.

Elle ne pouvait cependant pas s'empêcher d'apprécier cet endroit à la fois si sobre et si chaleureux...

-Vous devriez commencer à manger, votre louve à vraiment l'air affamée.

Les paroles de son hôte la ramenèrent sur terre. Elle se tourné vers lui et se rendit compte qu'il avait déjà découpé deux bonnes part dans la pièce de gibier qu'il avait apporté. L'eau monta à la bouche de la semie elfe. Avant qu'elle ne puisse prononcer aucun mot, Shendin avait déposé un morceau devant Needyle. L'animal ne se fit pas prié et commença à attaquer sa viande avec un plaisir non dissimulé. Un immense sourire s'afficha sur le visage d'Aléa. Dans ces yeux on pouvait voir briller une étincelle de moquerie.

Elle se saisit du morceau que le jeune homme lui tendait et commença à le manger presque aussi avidement que la louve. La viande était délicieuse. La jeune fille n'en avait pas mangé de telle depuis bien longtemps.

- Je vous remercie beaucoup Shendin...

Elle s'apprêtait à rajouter quelque chose quand le jeune homme lui demanda :

- Et vous faites quoi dans la vie? Excusez moi si je suis trop indiscret.

- Je suis ... heu ...

* Guerrière ? Guérisseuse ? Vagabonde ? Que vais-je lui dire ? Grand père voulait faire de moi une combattante... la forêt a fait de moi une guérisseuse respectueuse de la nature et de ses bienfait... pourtant la vie a fait de moi une vagabonde. *

- Je ne fais rien de particulier ... je parcours le continent pour l'instant. Je vais peut-être chercher un travail par la suite. Un endroit où on acceptera Needyle ... finit-elle avec amertume.