Mal Absolu : le retour.

Olympia cheminait tranquillement sur le chemin venant de Valaurakar. Il semblerait que l’ancien Tyran, celui qui avait assuré l’intérim, pouvait-on dire, avait habité une immense forteresse… Il tardait à la déesse ressuscitée de découvrir l’endroit. Il serait sûrement exceptionnel et, après quelques modifications pourrait même lui servir aussi à elle… Bien entendu elle n’espérait pas que tout soit parfait… Malgré tout le mal qu’elle avait pu entendre sur Odyssée, il restait un humain, et les humains avaient une tendance à ne pas aller jusqu’au bout des choses. Elle se doutait vaguement que le Tyran n’avait pas été aussi malfaisant que ne le proclamaient les quelques habitants qu’elle avait choisi pour son amusement et pour glaner quelques informations… Il fallait toujours que les petites gens exagèrent les mérites de leurs dirigeants… Elle s’adressa une prière silencieuse pour se remercier de son propre discernement. En effet, même si les informations n’avaient pas été précises, elle avait correctement remercié les pitoyables créatures en leur accordant sa bénédiction. Son cœur s’emplissait encore d’une joie sans borne en se rappelant de l’expression figée par la mort que leur visage arborait lors de leur dernier voyage. Surtout ce jeune garçon d’environ sept ans qui avait pu réaliser son destin sous l’œil de sa Déesse, la famine avait fait son œuvre en quelques secondes à peine, plongeant l’enfant dans une agonie sans nom aussi douloureuse que brève.
Olympia sourit : une âme bienheureuse qu’elle avait rendue à la Nuit Primordiale, décidément l’existence matérielle apportait de grandes satisfactions. En plus elle n’avait plus à supporter la laideur des démons qui pullulaient en enfer. Quel manque de goût, décidément… L’esthétique de ce monde était plus intéressante.
Au détour du chemin elle aperçut enfin la forteresse. Jolie couleur… La porte était impressionnante et colossale. On distinguait des minuscules silhouettes au pied de la muraille : des gardes. Derrière, semblait régner une activité peu commune, des nuages de fumée noire s’élevaient pesamment…
Haussant les épaules, Olympia décréta que tout cela manquait d’étendards, et de tentures. En plus, la façade aurait besoin d’un ravalement et la haie devrait être taillée…
Insouciante, elle continua sa route d’un pas léger et se mit à chanter une joyeuse chanson vive et festive parlant d’écorchage de lapinous et de jolis manchons en fourrure. Un coup d’œil circulaire lui indiqua que Pochi n’était pas dans en vue… Probablement en train de folâtrer dans les hautes herbes, à la recherche d’une créature innocente à dépecer. Tant d’enthousiasme et d’énergie mise au service d’une noble cause ! C’était vraiment admirable : ce Pochi était une véritable malédiction. Olympia était heureuse qu’il lui soit si dévoué et se promit de lui trouver un joli coussin de soie pour qu’il puisse s’y reposer.
Cessant un instant sa chanson, elle appela le familier : la muraille était toute proche, il ne faudrait pas que la créature soit absente si une tuerie se préparait…
Et oui, Olympia était d’une grande prévoyance et elle prenait soin de son peuple et des ses amis…

Sous sa figure corporelle fétiche, Pochi cabriolait à une pomme près du postérieur de sa maîtresse, ses jolis crocs d’au moins quatre bons centimètres chacun formant son sourire des jours les plus gais, jusqu’à-ce qu’un bruit sur sa gauche, provenant sans aucun doute des hautes herbes, fisse frémir ses microscopiques oreilles, alertant son ouï et avisant au passage l’estomac qu’un repas potentiel rôdait dans les environs. Un steak, gras et juteux ? ou… De la viande de dragon, rugueuse, mais dont la succulence était à vous faire gémir de plaisir ? ou… Un lapin nain? Ou… éventuellement une chienne domestiquée qui, adorablement affolée, s’était échappée de son foyer ? Comme Pochi adorait ces animaux « valets des mortels » qui, étant élevés dans un nit de coton, ne concevaient rien de ce que pouvait être la réalité et qui, lorsque le fatidique moment de se débrouiller seul venait à arriver – car, oui, le familier en étant persuadé, ce moment arrivait un jour ou l’autre-, leur monde titubait, puis basculait dans un néant d’incompréhensions multiples et de sentiments divers, inimaginables à leur cher petit cerveaux. Pochi poussait déjà une plainte de plaisir à l’idée de pouvoir harceler une telle bête, la faire entrer, queue première, tête derrière, en un état pur de folie en déclanchant une ronde de bruissements, en lui glissant, à l’oreille, des réalités, et changeant de forme lorsqu’elle croyait l’avoir discerné. Le familier plissa, par trois fois, chaque coup un peu plus, ses grands yeux aux pupilles lilliputiennes, et se propulsa, à l’aide de ses pattes, vers l’avant, accomplissant un prodigieux saut aérien, accompagné d’un léger « bong ! », qui en aurait étonné plus d’un. Alors qu’il se trouvait dans les airs, Pochi ferma les paupières : Il se voyait, dans un pâturage envahi par les mauvaises herbes, par les démons-nains et les cobras, dansant avec entrain un tango endiablé, accompagné de Milady Olympia et d’un cortège de pucerons géants.

La folle créature fut précipitamment ramenée à la réalité : son petit crâne s’écrasa rudement sur le sol. Ah, quel rêveur, ce Pochi ! Il était si absorbé par ses pensées qu’il avait complêtement oublié qu’il accomplissait, dans les airs, une magnifique figure aérienne ( la triple swing-Ilo infernal, qu’un nain acrobate lui avait apprise lors d’un de ses travaux forcés aux fourneaux de l’enfer), et que le sol, lui, n’attendrait pas qu’il ait fini de rêvasser pour s’approcher de lui –car, bien sûr, c’était la faute du sol, non celle de Pochi !-. Le familier se secoua farouchement, faisant s’envoler de tous les côtés de généreux morceaux de boue, qui allèrent prendre logis sur l’herbe. Mais que Pochi venait-il faire ici, déjà ? Hum… Ah ! Oui ! Son dîner !

Fâché que, pendant sa mésaventure, son repas ait prit le temps de fuguer, la triste créature rebroussa chemin, la mine piteuse. Mais qu’avait-il prit à sa collation de midi de se sauver ainsi sans attendre le pauvre familier, qui avait horriblement faim, et qui ne demandait qu’un peu de chair fraîche ? « Quels égoïstes, ces animaux » Songea Pochi en retournant vers sa maîtresse, dont la mélodieuse voix venait tout juste de résonner à ses oreilles, réclamant son retour auprès d’elle. C’est avec un plaisir apparent que Pochi gambada jusqu’à la Death’s Mistress, déçu d’avoir loupé un repas, mais se promettant de raconter ses folles aventures à Olympia dès qu’ils auraient aménagés dans leur nouveau chez-soi.

Un homme se matérialisa près de Olympia. Il mesurait approximativement deux mètre et demi. Ses muscles surdimensionné donnait l’air à ses vêtements d’être trop petit. Son aura respirait la force et la puissance. Ses cheveux sombre flottait derrière lui et ses yeux noir scrutait le paysage. Ses vêtements, une simple chemise en coton et une paire de pantalon, cachait sa véritable nature. Une longue épée noire pendait à sa ceinture, un arc à flèche ainsi que des flèche constituer en bois noir étais accroché dans son dos.

Il ressembla si bien à un homme que personne ne pouvait le distingué, mais ce n’était pas un homme, c’est un marionnette crée pas Saram dans l’obscurité la plus sombre. Il déplaçait son esprit de son corps à sa création et il pouvait sortir de son marécage sans se faire reconnaître et surtout sans se faire tuer.

Saram regardait le paysage où il était tombé. Il reconnu Carcharoth seulement à la grande muraille qui encerclait le palais sombre.

Il posa son regard sur Olympia et son familier, Pochi. Il s’approcha du petit animal et lui caressa le dessus de la tête :

- Comme il est mignon, il doit venir des enfer, mais il a en lui une autre chose qui le rendait différent.

Il se tourna vers sa maîtresse, l’admira durant quelque seconde et dit.

- Bonjour, je suis Saram le titan du mal et vous devez être la mère du mal je suppose ?

L’immense forteresse s’élevait au loin, grandiose, belle, éclatante de cruauté...Pochi bondissait sur place devant une manifestation physique si imposante –la première d’une si grande stature qu’il voyait depuis son tant attendu retour des enfers-. « Impressionnant gabarit…pour un château édifié par un mortel. » Jugea le familier, dont la queue fouettait à présent l’air, sans remords, comme s’il voulait mettre à mort un insecte qui le pourchassait.

Pochi trottina vers sa maîtresse, espérant trouver, en frottant son museau contre sa jambe, un moelleux réconfort. Cependant, le familier trébucha sur une roche, et son retrouva tête sur le sol, pattes dans les airs. À l’avis de Pochi, cette pierre s’était jetée sur lui sans avertissement, telle une bête sauvage, ne laissant pas à la pauvre créature le temps de la remarquer. Ah, la sournoise, vilaine petite roche ! Il allait la châtier comme il se devait lorsqu’il aperçut, cheminant en rangs serrés entre quelques brindilles d’herbe rebelles, une armée de fourmis aussi rouge que sa peau. Hypothèse, Analyse, conclusion, démarche scientifique dont Pochi usa à ce moment : Il formula une hypothèse selon laquelle ces bestioles se seraient plus en vie d’ici cinq minutes, puis il analysa la situation, observant les fourmis avec soin. Il conclu d’un geste sec de la main, avec laquelle il écrasa la minuscule armée. Aucun survivant.

Lorsque le familier releva la tête il aperçut un homme – un titan, plutôt. Il avait aussitôt ressenti son essence maléfique.-. À peine Pochi avait-il fait un geste que cette chose s’était approchée de lui et…lui tapotait la tête ! Au fond du familier, une âme se mit à bouillir à un point tel qu’elle revint à la surface, prenant le dessus sur le familier, explosant comme un bombe… une bombe dénommée Malvyn Infernox.

Pochi enfonça brutalement ses dents dans la main de l’être maléfique, la transperçant, et la déchirant comme s’il n’avait s’agit que d’un simple bout de papier. Le familier doubla, puis tripla de taille, jusqu’à devenir un Pochi format géant.

« Pour qui te prends-tu, pitoyable créature, pour profaner mon être de ta main ? Arrière, fauve primaire, ou je te réduirai en poussières ! Exécrable petite vermine ! Il en coûte cher de s’en prendre ainsi à Malvyn Infernox ! »Hurla l’ancien roi d’Anfauglith, faisant sursauter les gardes, au loin, qui surveillaient l’entrée du Palais Noir.

Un type louche venait d'apparaître à proximité en plein milieu d'un couplet de la chanson d'Olympia. Elle finit donc le vers sans se presser avant d'accorder un semblant d'attention a nouveau venu.
Le curieux personnage était vraiment un cas. Olympia se demanda brièvement si toute cette mise en scène était sensée l'impressionner. Elle haussa les épaules : elle aurait préféré quelque chose qui sortait plus de l'ordinaire mais bon, tout le monde n'avait pas un talent inné pour le grandiose.

Tandis que le géant s'avançait et discourait, Olympia remarquait pour elle-même :
*berk, un Titan, je détestes ces saletés... Ils ne servent vraiment à rien et ils fourrent leur nez partout, de véritables nuisibles. Celui là devait correspondre au mal. On se demande bien d'où il peut sortir.... Le mal, c'est moi... Alors avoir un amateur en prime, c'est un peu redondant. Il y a plus de mal concentré dans mon Pochi que dans trois trucs comme lui...*
Elle fit la moue.
Et resta sans voix quand le Titan tapota la tête de Pochi et s'adressa à elle en l'appelant "la mère du mal". Quel manque de discernement et de politesse.
Virant au rouge et les yeux lançant des éclairs, Olympia fut un instant sur le point de tester la mort par combustion spontanée sur le Titan. Puis elle laissa échapper un soupir de frustration : elle n'était pas ici pour faire joujou avec toutes les créatures surnaturelles de ce plan et les humeurs folâtres du titan devraient attendre.
A la place elle s'appréta à répondre vertement à son interlocuteur, lui indiquant qu'il allait devoir surveiller son langage, surtout devant une jeune femme à la beauté sans pareille comme elle, quand Pochi réagit à la provocation.

Rien de plus normal... Ses dents démesurées se plantèrent dans la chair et en arrachèrent un morceau considérable qu'il sembla mâchonner goulument, avant de hurler comme un damné (ce qui finalement n'avait rien d'étonnant...). Olympia regarda la scène avec un air horrifié ! Tant de violence et de déchainement contre quelqu'un qui ne pouvait se défendre la révoltait. C'était au delà du Mal ! Pire que tout. Monstrueux ! Incompréhensible.
Elle se précipita et prit dans ses bras un Pochi qui déjà diminuait de taille pour retrouver ses dimensions habituelles. Serrant ensuite de toutes ses forces le familier contre son coeur, elle regarda Saram et lui jeta un regard innondé de larmes.
"Comment... Comment pouvez vous agresser une créature si délicate ? Seriez-vous réellement un monstre pour ainsi vous attaquer à mon pôôôôôvre petit amour ? Non mais ?! Qu'est ce qu'il vous a fait qui puisse justifier pareil comportement ?"

Elle reporta son attention sur Pochi, toujours pressé contre son sein.
"Là, Là... tout va bien... Le méchant monsieur ne te fera plus rien... Il ne te blessera pas... Je ne le laisserai plus t'embêter..."

Elle déposa un rapide baiser sur le front de la créature démoniaque et jeta un nouveau regard hostile au Titan, le défiant d'oser seulement essayer d'ennuyer son Pochi...

Saram ou du moins sa marionnette regarda le petit familier lui mordre la mains comme si s’était naturel et que ça lui arrivait à tous les jours, il ne pris même pas le temps de regardé son membre manquant.

- Je suis désolé, j’aime beaucoup votre familier. J’ai essayé d’en faire un a partir d’obscurité mais je n’est pas réussie, j’ai découvère que je suis capable de faire un être vivant seulement quand j’y met mon esprit.

Un bulle d’obscurité entoura l’endroit où était son bras, le titan marmonna une suite de mot au sujet du pouvoir de l’obscurité. Quand l’enchantement s’arrêta son bras étais revenu.

- Veux-tu que l’on se fassent une petite partie de mon préféré. Le but du jeu est le simple, celui qui utilise le pire maléfice de torture. Je commence.

Un homme apparut soutenu dans les air par des corde invisible. Saram se concentra et une masse obscure apparut et rentra dans une oreille de son prisonnier. Subitement, le corps de l’homme se raidit et du sens lui coula par les oreille. Il poussa un hurlement à glacé le sang et s’effondra inconscient. Le titan content du résulta il se tourna vers Olympia avec un air euphorique étampé sur le visage

- À toi, à moins bien sûr que tu veuilles allez attaquer les gardes sur la muraille.

Olympia s’était jetée contre le pauvre petit Pochi « sans défense », et l’avait serré contre son cœur, comme s’il avait s’agit d’un gros nounours en peluche douillet à souhait. « Po…chi… »Gémit le petit familier au cœur sensible, déversant un torrent de larmes sur le sein de sa maîtresse en se plaignant du mauvais traitement que lui avait fait subir cet horrible personnage. Malgré la tristesse qui lui rongeait l’âme– enfin…les âmes…-, la petite créature rouge était enchantée que Lady Tenebra ait prit son parti. « Et vlan, se dit-il. Pochi :1 ; Saram :0 ! »

Les larmes cessèrent de couler brusquement, et les oreilles du familier se tendirent, attirées par un son, sur sa droite, qui narguait ses tympans : Saram expliquait, dans un horrible jacassement, qu’il aimait beaucoup Pochi – celui-ci dévisagea le Titan de ses yeux gros comme des balles de tennis, cligna par deux fois des paupières et lui montra les dents, le défiant de lui porter la moindre marque d’affection ! Pochi n’en avait pas besoin. Il avait Olympia, sa belle Olympia, et c’était amplement suffisant. - et qu’il avait déjà tenté de créer un familier à partir d’obscurité – Pochi en fut outré ! Comment ? Créer un Pochi numéro deux ? Qu’est-ce que ça allait être après, eh ? Une production en masse de Pochi ? Des produits dérivés ? Des T-Shirts ( clin d’œil à Olympia ) ? Mais où allait donc le monde si tous se permettaient de créer des bêtes aussi mignonnes que lui ? Ah, ça, Pochi avait la réponse : Vers la Nuit Primordiale ! -.

La sournoise petite créature, un sourire sadique au lèvres, regarda l’être des ténèbres reconstituer son bras avec une espèce de… bulle – que Pochi analysa pendant quelques secondes pour finalement conclure qu’il s’agissait d’un pot remplis de navets-, et en marmonnant quelques mots qui n’atteignirent jamais les minuscules oreilles du familier, son attention étant portée sur le ci haut nommé « pot de navets ».

En attendant le mot « jeu », Pochi lança un regard suppliant à la douce Olympia, la langue pendante, espérant pouvoir se dégourdir les jambes après tous ces évènements pour le moins… choquants : La fugue de son repas, le meurtre d’une colonie de fourmis – le problème, là, était que les fourmis s’étaient laissées avoir trop vite. Résultat : Faible dose de plaisir, conséquence de morts trop rapides.-, et surtout, la traumatisante expérience des dernières minutes ! Et, maintenant, il voulait jouer…seulement jouer ! Après tout, comme se disait Pochi, il le méritait bien !

Olympia accepta les excuses du Titan d'un haussement d'épaules... Elle restait méfiante mais après tout, quel genre de déesse serait-elle si elle ne laissait pas le bénéfice du doute au moins de temps en temps à ses fidèles ? Il fallait bien qu'il y ait un avantage à la vénérer, après tout....

Dans le même temps, elle caressait la tête du familier pour le rassurer : les gens avaiient tendance à ne pas apprécier quand Pochi était énervé. Elle se demandait pourquoi. Il était si mignon quand il gambadait avec ses petites pattes patogeant dans le sang et son sourire si heureux qui laissait voir ses belles dents blanches et pointues... Heureusement, même les mécontents se taisaient très vite après un dernier "argh" contrarié.

Saram annonça son projet. La première impression d'Olympia, avant même qu'il n'ait pu commencer son cinéma fut de s'apprèter à le réduire en cendres. L'impertinent avait cru approprié de la tutoyer... ça en devenait ridicule. Elle ne pouvait pas tolérer un pareil comportement. Après tout, elle avait une réputation à défendre.

Alors que Pochi s'agitait, sûrement excité à la perspective d'un jeu quelconque, elle le déposa soigneusement par terre après un dernier calin furtif. Elle laissa un regard sans expression se poser sur le Titan en train de s'amuser follement. Elle soupira en levant les yeux au ciel de façon théatrale quand l'humain rendit son dernier souffle. Une telle tentative pour faire du spectaculaire... ça manquait de naturel... A quoi pouvait bien servir une vie de milliers d'années si on n'apprenait pas un minimum de "trucs" ?

Lorsque la scène prit fin, elle s'avança d'un pas, agita la main comme un charlatant de foire . Des disaines chaînes incandescentes jaillirent du sol dans une débauche de mouvement et de flammes infernales. Les liens s'enroulèrent autour de la marionnette du Titan comme des serpents rageurs, l'immobilisant sur l'instant.
Olympia se rapprocha mais le géant la toisait toujours du haut de ses deux mètres et quelques... Contrariée, la déesse frappa dans ses mains et les chaînes coulissèrent les unes sur les autres, reserrant leur étreinte et obligeant le colosse à tomber à genoux. Même ainsi il dominait toujours légèrement Olympia.
Un sourire naquit sur les lèvres de cette dernière. Elle étendit une main et tapotta la joue du prisonnier d'un geste presque affectueux.

"J'ose espérer que vous comprenez que vous m'avez tutoyé pour la dernière fois... Un grand gaillard comme vous, il serait dommage de subir ma désapprobation pour si peu... N'est-ce pas ?"
Elle eut un sourire inquiètant.
"Je resterais volontier m'amuser avec vous si le jeu était un peu plus élaboré et si je n'étais pas sur le point d'aller visiter une vieille connaissance... En attendant, je vous saurais gré de vous entraîner. Vous savez... Histoire de me fournir un divertissement de meilleure qualité... Oh ! vous pouvez même jouer avec Pochi ! Il a besoin de se changer les idées et surtout, cela vous donnera une merveilleuse occasion de vous faire pardonner votre indélicatesse !"

Elle laissa courir son indexe le long de l'arrète de la mâchoir du Titan. Elle considérait encore le géant d'un oeil appréciateur, les lèvres légèrement entrouvertes, rêveuse.
Au bout d'une longue minute de ce manège, elle se retourna brusquement et s'éloigna en lançant un dernier :

"Et si vous avez du temps libre, vous pourrez penser à ceci : il reste des pantins qui doivent traîner ici et là. Le désir de votre Déesse est de les voir morts. Jusqu'au dernier."

Elle s'éloigna lentement le long du chemin vers la forteresse.
"Pochi, quand tu auras fini, tu me rejoindras, hein ? Amuse toi bien ! Je vais aller discuter avec ces messieurs là bas... Et quoiqu'en pense notre ami Titan, je ne suis pas gentille au point de leur accorder à tous la chance de rencontrer leur destin... Pas encore...."

Elle continua et, au bout de quelques pas, se mit à se trémousser au rythme d'une petite gigue qu'elle sifflotait joyeusement et avec entrain.

Saram resta sans rien faire au supplice que lui fessait subir Olympia.

Quand elle partie, le titan s’empressa de formuler une courte excuse à son comportement.

- Je suis désolé, je ne suis pas habituer à vouvoyer, la plus part du temps je côtoie toujours des gens de rang inférieur. Je ne ferais plus, pour de démontré mon dévouement je vais aller exterminer tous les pantin, où du moins je vais essayer. Je voulais te proposer une alliance, mais comme je vois, je vais oublier ça…

Il regarda le petit familier près de lui. Il ne présentais pas de peur mais ça c’en approchait.

- Gentil Pochi !!!!! Si tu veux on peut aller chasser les pantins ensembles. Je connais plein de belles façons de torturé un méchant pantin, tu va voir c’est génial, mais avant tu peut pas me libéré. Je suis un peu prisonnier.

Saram se débâtie mais ne réussi pas à brisé l’enchantement.

*Je vais devoir recourir à la manière forte.*

Durant plusieurs minute le temps fut comme en suspend, puis, un nuage sombre sortie du sol et se mit à rongé les cordes.

* J’espère que ça va marché, j’espère que ça va marché.*

Les yeux grand ouverts, Pochi contempla Olympia, qui s’éloignait de lui, son petit familier adoré, en lui disant, de sa voix mélodieuse, de la rejoindre lorsqu’il aurait fini de jouer. Le petit Pochi émit un léger gémissement, autant parce que sa maîtresse s’éloignait que par admiration pour sa générosité. Depuis toujours, la Dark’s Mistress offrait au Dernier Soupir une multitude de présents et le remerciait de son éternel dévouement avec de petites attentions. Des petites attentions qu’Olympia était, bien certainement, la seule à pouvoir donner avec autant…d’efficacité ! Ah, cette très chère Lady Tenebra…

Le petit monstre rouge bondit sur lui-même en avisant le Titan qui essayait de se libérer des chaînes de sa maîtresse. Vaines tentatives, bien sûr. Mais l’espoir selon Pochi, c’était comme une fleur qui, aussi née, se mettait à faner, comme un arbre poussé par le vent et qui, obstinément, tient tête au soleil, ou encore tel un chien perdu dans une forêt, et qui continue de chercher la sortie. Bref, c’était quelque chose de mortel que les êtres supérieurs ne connaissaient pas. Lors de la Nuit Primordiale, l’espoir n’existerait plus, Pochi en faisait le serment.

Le Dernier Soupir fit un bond vers Saram, puis s’arrêta pour regarder, avec amusement, le nuage sombre qui, aussitôt formé par le Titan, s’était mit à ronger les chaînes…enfin, Pochi le savait, les liens créés par sa maîtresse n’allaient pas céder aussi facilement, mais, encore une fois Pochi le savait – C’est qu’il en sait des choses, ce Pochi !-, Olympia allait très certainement délier la pauvre créature de là où elle était dans les secondes qu’il allait suivre !
Le monstre rouge avait raison : Les chaînes disparurent.

Pochi jeta un dernier coup d’œil à Saram, puis fit se mit à gambader vers le château : Après réflexion, il avait bien plus envie de jouer avec sa maîtresse que de s’amuser avec un être incarnant supposément le mal.

Saram rentra dans une intense colère. Des éclaires d’un aspect malsains sortait de son corps. Il en avait plus qu’assez de l’humiliation que lui avait fait subir les deux zigolo. La lumière du soleil disparut et l’endroit fut plongé dans un noir d’encre. Il envoya son pouvoir dans la tête de Pochi et entoura son esprit du sien.

** Toi et ta maîtresse devriez m’oublier, je refuse de faire affaire avec vous. Elle ira elle même détruire ses pantins. **

Il lança une forte charge d’énergie dans la tête du familier puis, se retira progressivement tout en faisant sentir son esprit tordu.

Une sombre lumière sortait du corps du titan. Il explosa dans une gerbe d’étincelle, grillant au passage les arbuste et l’herbe près de l’endroit de l’explosion.

La lumière que le titan avait supprimé revint juste après le départ du titan qui retourna dans son domaine enragé après ceux qui lui avait fait perdre de précieuses minutes de sa journée.

(suite:Le marécage de Saram)

Nagash avait cherché partout dans le château si quelqu'un était présent mais en vain il n'avait trouvé personne, il était aller voir à toutes les portes et n'avait encore trouvé personne, la porte ouest était la dernière porte qu'il devait voir.

A son grand étonnement quand il vint près de la porte ouest, celle-ci était ouverte en grand.
Sur les côtés, des gardes se tenaient immobile, Nagash les avaient déjà aperçut avant et n'avait aucune crainte mais quand détourna son regard pour regarder au loin, une silhouette fine et grande se mouvait à l'horizon.

*Tiens je ne reconnaît pas cette silhouette, elle m'est inconnue*

Au fil des minutes que la silhouette s'approchait Nagash se balançait d'avant en arrière assis sur un rocher, il était stresser et se demandait comment il allait faire si tout ce qu'il avait ressentit s'était réellement passer.

La silhouette que l'on apercevait au loin était à présent près de la porte Ouest, Nagash pouvait l'apercevoir et mieux la regarder.
Il s'agissait d'une femme au cheveux long et noirs, elle était de grande taille son visage montrait de la cruauté mais aussi une beauté rarissime et la couleur de sa peau était remarquablement blanche.

Elle s'approcha des gardes, Nagash la regardait toujours, il remarqua que son sourire était mesquin et diabolique.

*Je n'aime pas cette femme, la mal rôde autour d'elle, je le sens jusqu'ici et cette odeur me dégoûte, ce n'est pas la bonne odeur du mal, j'aimais mieux celle de mon maître*

Nagash ne bougea pas de sa place, il restait immobile et méfiant, prêt à faire apparaître une arme pour se défendre si elle tuait les deux gardes qui jusqu'ici ne la laissait pas entrer.

Olympia se rapprochait des imposantes murailles de la forteresse de feu-Odyssée, tyran du continent du mal. On distinguait mieux la roche qui la composait à présent.... Elle décida qu'avant de mettre des draperies le long des chemins de ronde, elle allait ordonner le ravallement de la totalité de la façade ; que la citadelle aie au moins l'air neuve, pour une fois...
Elle perçut aussi la présence de trois créatures : deux gardes et puis... une autre chose...
Sa petite gigue arrivait elle aussi à son terme aussi soigna-t-elle son "finish"... Elle finit donc par arriver à quelques pas des gardes après un dernier petit saut tonique et salua comme si elle venait d'achevr une performance digne d'admiration.
Elle resta ensuite une longue minute immobile et considéra en silence l'assemblée.
Un garde prit enfin la parole.
"Vous ne pouvez pas enter. Ordre du Tyran. Avancez et vous mourrez."
Il essayait de se rassurer en prenant l'initiative.

Un sourire sinistre vit le jour sur le visage d'Olympia. Elle considéra les gardes d'un oeil nouveau : celui de qui ouvre le garde manger et se demande ce qu'il y a pour le petit déjeuner....

"Je vous trouve bien téméraire, jeune homme... Brandir le nom du tyran à tort et à travers... N'est-ce pas un peu inutile à présent ?"
Elle se tut un instant et sembla considérer d'importantes questions.
"Mais se pourrait-il que vous l'ignoriez ? Oh... Comme c'est embarrassant. Et dire que vous attendez là, tout seuls, fidèles et loyaux... Tout ça pour rien. C'est tellement touchant et tellement pathétique."

Elle sembla très peinée et se tordit même les mains pour simuler son trouble et son indécision...

_Que... Que voulez vous dire ?
Malgré eux les soldats étaient troublés par les insinuations de la femme, ne comprenant pas où elle voulait en venir ni pourquoi elle agissait ainsi au lieu d'adopter un profil soumis comme le faisait le commun des mortels.
Olympia soupira, un poids terrible semblait peser sur ses épaules.
_Je suppose que la tâche m'incombe de vous informer du tragique destin de votre Seigneur... Odyssée est mort. C'est moche, hein ? Mais ne désespérez pas ! Car je vais le remplacer dans son office, c'est le moins que je puisse faire. Après tout, il m'a libérée...

Les gardes restèrent pétrifiés un instant aussi bien par l'audace de l'étrangère que par la nouvelle. Bien sûr des choses étranges, notamment dans l'attitude des pantins, s'étaient produites, mais ils n'avaient aucune raison d'ajouter foi aux dires d'une simple voyageuse manifestement dérangée.

_Silence sorcière ! Tu vas regrèter tes paroles insolentes !
Un des deux gardes, éxcédé par tant d'outrecuidance avait levé son arme pour pourfendre Olympia...

Dans la nuit ténébreuse, un homme, un être humain, d’une vingtaine d’année a peine, il marchait un arc a la main, le bruit de ses pas dans la boue noire éveillait se paysage apocalyptique, sa ceinture reflétait l’éclat des rayons lunaire qui avaient enfin réussi a percé les épais nuages noirs comme si ils étaient rempli pas les ténèbres, l’homme, cette être humain dans la pleine fleur de l’age, il marchait encore et encore, il chassait tel un prédateur. Dans cette sombre nuit, le mal, la mort, rodaient. L’homme se plaça derrière un buisson puis il adressa une prière a son dieux: Stalers! Il prit son arc puis d’un geste vif et franc, il plaça sa flèche. L’arc se banda sous la force masculine du jeune homme, il visait une créature, une sorte de serpent géant qui guettait les humains. Ce serpent n’était pas le seul danger!

Dans l’ombre, un familier d’Olympia, un nuage noir, guettait dans les ténèbres de la nuit. La brume vaporeuse et ténébreuse se déplaça sur l’homme! Elle l’enveloppa puis elle se mit a tourné autour de lui comme dans une danse funeste! Elle tourna autour de l’homme qui la regardait d’un œil agars et terrifié, il lança mille jurons sur ce brouillard macabre. Il laissa partir sa flèche par incidence puis il bougea les bras pour chassé la brume. Cyanure acheva sa danse par la mise a mort, il fonda sur l’être humain puis il le pénétra par les yeux! Cyanure se fit un chemin dans les méandres de ce corps fait de chair et d’os. La brume diabolique arriva a possédé l’âme de cette larve ignoble, il dévora son âme goulûment laissant pour seule trace physique, un œil pleurant du sang, le rouge dégoulina sur la joue du malheureux.

*Hum que c’est bon mais elle est fade!*

Le serpent lui pendant ce temps, se dirigea vers lui. Il avança en sifflotant vers le pantin misérable qui servait de corps au diabolique personnage! Il se dressa devant l’humain possédé puis le vil reptile pétrifia le corps d’un simple regard. Cyanure était prisonnier de cette statue de pierre! Il vociféra plusieurs milliers de jurons, comment lui, le grandiose, et monstrueux Cyanure avait t’il pu ce retrouvé dans cette prison misérable. Le serpent lui prit la fuite comme le lâche qu’il était! La brume diabolique était en train de se rongeait les sangs puis il décida d’exploré les nouveaux souvenirs qu’il venait d’avoir.

*Par l’enfer et les rivières de lave! J’ai eu tord de m’attaqué a cette niaiserie! Si seulement, j’aurai bien voulu m’en prendre a sa famille surtout a sa jeune sœur hahahahaha*

Le temps passa, les heures ne pouvaient plus se compté, Cyanure avait encore du mal a se calmé! Il n’arrivait pas a sortir de cette maudit enveloppe puis il sentait une âme, OUI, une âme d’une pucelle! Il fallait qu’il la goûte, qu’il dévore son âme bénite! La statue se fissura sous la gourmandise de l’esprit! Cyanure observait la jeune femme, IMPRESSIONANT; elle ressemblait trait pour trait a sa chère Olympia, mais elle n’avait pas cette aura si délicieusement machiavélique! Le sosie de sa maîtresse toucha la statue en pleurant, elle venait de perdre son fiancé puis l’esprit murmura a la femme avec la même voie que son défunt fiancé…

« Amour, je ne suis que statue mais pour que je te rejoigne tu doit posé tes lèvres sur les miennes même si elles ne sont que pierre »

La jeune et fragile femme, eu un dégoût puis elle s’exécuta, l’esprit avait une voie toute tracé pour l’acquisition de âme! Il la pénétra dans un baiser mortel puis il dévora son âme avec un plaisir plus que jouissif. Cyanure toucha son nouveau corps dans les moindres détail, il souri puis il alla se regardé dans une flaque! Ce corps oui on aurait pu pensé que la magnifique Olympia était la! Cyanure se caressa le visage, impossible, non, il venait de trouver l’enveloppe parfaite, ce corps, oui, il allait faire de grande chose avec!



*je dois montré ça a ma maîtresse!!*

Il regarda le ciel puis il marcha lentement vers le sombre palais, la ou sa maîtresse devait l’attendre! Cyanure arriva puis il regarda de loin les gardes en train de faire tant d'outrage devant la perfection de se monde!
Il regarda sa maitresse puis il se mit a genoux devant elle, les gardes ne comprennait plus rien!

[Bon. J'ai fait un petit message pour repartir ce topic. ^^'' ]

Pochi sautillait comme une sauterelle attirée par un espiègle doigt du soleil, tout joyeux.
« Bong…Bong…Bong… », faisaient les sautillements de la mignonne petite créature, qui se laissait guider par les caprices de la brise maudite et qui montrait les dents, et avalait au passage les moustiques qui, un peu trop excités par leur tâche quotidienne, ne voyaient pas venir la gueule du Dernier Soupir. Hum ! Un délice !
« Bong…Bong…Bong… », continuaient de faire les pattes de Pochi lorsqu’ils touchaient le sol. Il se sentait comme…comme s’il était sur la plage, et qu’un magnifique soleil se décrochait du firmament pour venir causer avec lui. Soleil que Pochi s’empressait d’avaler tout rond, pour priver le monde de chaleur, et que le paysage se gelait, que les plantes gémissaient, que toute vie disparaissait, aussitôt balayée.
« Bong…Bong…Bong… »… Une odeur mielleuse taquinait les narines de familier. Une sorte de mélange d’odeur de vétustes cadavres et de roses tout aussi veilles et desséchées, d’un humour sarcastique et de prières absurdes. Comme c’était attrayant !

Et… « Bloonngg » ! Pochi venait de s’arrêter, et entreprit de regarder un pauvre garde qui croyait pouvoir pourfendre Lady Tenebrae avec une arme mortelle. La rouge créature eut un léger rictus, et se mit à rire comme un nain coquet. Comme ils étaient stupides, ces mortels. Encore plus qu’avant, selon la logique Pochienne.

Nagash n'avait pas bouger de sa place, il se contentait toujours de regarder attentivement cette Olympia qui parlaient au gardes de la porte Ouest.
Se balançant toujours d'avant en arrière de façon à faire passer son stress, Nagash était perdue dans ses pensées, il ne comprenait pas pourquoi son maître s'était fait vaincre, comment cela a t-il put se passer ? C'était impossible au yeux de Nagash, non c'est une ruse, qu'une vulgaire rhumeur insinuée par cette peste d'Olympia qui ne cherchait qu'a obtenir le reigne d'Odysée, oui c'est ça, ce n'est que de la jalousie et rien d'autres.
Mais pourquoi est-ce que Nagash à ressentit cette grande douleur au coeur ? C'est qu'il s'était quand même passer quelque chose, mais la mort d'Odyssée selon cette dame étrange n'était qu'un mensonge puisque cette douleur au coeur ressentis, Nagash ne l'avait pas ressentis comme une âme qui quittait un corps, nan elle à dut faire en sorte pour que tout le monde croit qu'il a périt.
Un isolement dans un coin desert était la seul hypothése plausible et logique, mais comment pourrait-il faire pour faire revenir Odyssée, comment ? Il devait y réflechir et faire semblant de se plier aux ordres de Olympia, tirer des informations pour qu'il puisse un jour savoir, pour qu'un jour, il puisse libérer son adorable maitre.
Nagash sentit une autre présence au loin, un mal tout aussi noir et inconnus au jeune pantin, mais il ne voyait pas encore cette personne qui portait en lui ou en elle ce mal, c'était bizarre quand même que Nagash puisse ressentir cela, sûrement un don que Odyssée leui avait donné.
Des formes floues et indescriptible se mouvaient au loin, il n'y avaient rien d'autres que ces formes-ci, l'inconnu n'était pas toujours arriver mais, il ne devait plus tarder à présent.
Détournant son regard pour le reporter sur Olympia, le pantin vit que la situation tournait au vinaigre aussi bien pour les gardes que pour la nouvelle prêtresse du mal, menaçant avec leur épées tranchantes et forgées ici-même par un fabuleux forgeron, les gardes avaient l'air de perdre leur sang froid face à cette demoiselle suite à son annonce certainement touchante pour ses gardes.
Nagash qui regardait la scène décida d'intervenir, il se leva de son rocher en s'aidant de ses petites mains puis se mit debout, ses petites jambes portant son poids mouches bougèrent pour faire avancer toute cette panoplie trompeuse.
Une main posé sur l'autre tout en marchant, Nagash s'arrêta au bout d'une brève marche.

"C'est bon, laissez-la passer, elle à raison, Odyssée est bien mort"Après ces derniers mots Nagash baissa la tête pour exprimer sa peine.

"Le maître à dit qu'il faut laisser quiconque passer pour ainsi faire regner le mal comme il aime sur ces terres alors laissez la passer, cela ne sers à rien de la menacer, elle vous reduira en poussière de toute façon"

Le visage sans émotion et sans expression ne regardant que le sol pour cause de faineantise de lever la tête pour regarder les personnes qui se présentaient à lui, Nagash attendit la réponse de Olympia.

Une femme à l’œil ensanglanté, semblable à la toute douce Lady Tenebrae, courbée devant la Mère du Mal. Entre ses pulpeuses babines s’écoulait le mélodieux concerto du silence. La tête basse, elle attendait. Curieuse apparition, en laquelle reposait un…esprit, lui-même se fondant sur une base machiavélique, noire comme funèbre.

Face à elle, la Gardienne de la Nuit Primordiale affublait la scène d’une coiffe d’obscurité ésotérique, sans négliger sa présence, qui, à elle seule, emmitouflait l’atmosphère d’un soupçon de potion-noire-de-la-mort-qui-tue, version Olympia 5.5, c’est-à-dire d’une peur immense et d’une morbidesse peu commune, un singulier mélange, aucunement besoin de le préciser.

Et ce bonhomme, tout mélancolique, tout apeuré, qui faisait réaliser à sa matière grise une besogne tactique, stratégique, et qui se lève, et qui parle, et qui ordonne, et ordonne… et qui maintenait sa tête baissée. On aurait cru, à ce moment, et avec une certaine certitude, que sa tête allait déserter ses épaules et tomber sur le sol, pour s’écraser en un « Blougffboulpglup » écoeurant. Mais elle n’en fit rien, faisant gicler, des grands yeux du pauvre Pochi, un ruisseau de larmes de déplaisir. La vie était si injuste… Une tête qui tombe, un peu de sang… quelques sons morbides… C’est tout ce qu’il demandait, le pauvre familier, mais on ne semblait pas vouloir lui accorder. Bravissimo, Olympia était là, elle, pour mettre un peu d’ambiance et d’effets spéciaux à cet Acte pour le moins ennuyant. Ah ! Quel bonheur d’avoir une maîtresse si délicieuse !

Et…Quoi ? Sur la gauche, une grenouille. Ses grands yeux globuleux narguaient Pochi, qui n’eut d’autre choix de riposter ! Quoi de plus normal ?

[ Mode Animateur On+ Délire ~~~ ]

Et…Hop ! Pochi saute sur la petite bête des marais. Mais celle-ci, plus rapide que Pochi, saute en arrière, effectue un très peu élégant tour de 180 degrés, et se met à bondir aussi vite que ses petites pattes palmées en sont capables. Ah non ! Pochi ne se laissera pas faire ! Il s’élance à la poursuite du batracien ! Et « Boonnng » et « Booonnggg »… Une course effrénée s’engage ! En première position, le tout nouvellement baptisé Gérard, la grenouille, et, juste derrière lui, en seconde position, Pochi le monstre Roouuugggeee ! Et hop hop hop ! Le vert batracien prend un détour très serré vers la droite, entre les hautes herbes, saute par-dessus un rocher et continue sa course. Pochi, quand à lui, vire à gauche, s’aperçoit qu’il n’a pas prit le bon chemin, et va ensuite à droite. Il trébuche sur une roche, mange la poussière – ainsi que quelques vers et autres insectes dont vous ne voulez pas savoir les noms-, puis continue à bondir, encore plus rapidement, afin de reprendre le retard qu’il a perdu. Les spectateurs sont en déélliiirrreee !

Les deux créatures s’enfoncent dans le pénible royaume d’Anfauglith. Gérard évite de justesse un lapin nain, et prend la route Nord. Pochi évite, lui aussi de justesse le lapin nain et… Mais que fait-il ? Pochi rebrousse chemin, il s’approche du lapin nain et… Oh ! HORREUR ! Pauvre animal ! Mieux vaut ne pas décrire ce qui lui est arrivé. Regardons plutôt Pochi qui reprend sa course folle vers le Nord.

Oh ! Oh ! Pochi s’arrête. Il semblerait que nous ayons perdus de vue le gentil petit batracien ! Oh, mais que fait Pochi ? Ah, il semble l’avoir vu et…Oh ! Pochi saute dans l’eau, nage, nage vers la droite, à une vitesse folle. Les deux concurrents s’éloignent du Continent du Mal et se dirigent vers la continent de l'eau! Ah… Hop ! Pochi a rattrapé le batracien, et l’envale tout rond ! Et le vainqueur est… POCHHHIII !!!

[ Mode Animateur OFF]

Perdu en mer, le pauvre familier se mit à regarder de tous les côtés, inquiet et trempé jusqu’aux narines. D’où venait-il ? Était-ce par là ?... ou… là ? Il opta pour continuer dans la même direction… peut-être allait-il, ainsi, retrouver le continent du Mal et, par conséquent, sa maîtresse. Mais, ce que le monstre rouge ne savait pas, c’est, qu’au contraire, il s’éloignait d’Olympia, et se dirigeait, sans s’en rendre compte, vers le Continent de l'Eau...

Linaewen

Cyanure se releva puis il tourna la tête rapidement pour écouté le pantin parlé. Il haïssait cette espèce de pantin, ces jouets idiot sans volonté! Comme si la déesse avait besoin d’aide mais quel idiot, un avorton ne devrai même pas regardé cette silhouette si belle, si désirable. Cyanure marcha d’un pas qui allait de paire avec son corps. La femme a l’œil de sang posa sa main sur le visage si doux de Nagash. Cyanure le regarda puis il/elle se retourna le laissant admiré le corps si parfait qu’il venait de prendre. D’un geste aussi rapide que violent, Cyanure le frappa d’un revers de la main.

"Chien, comment ose tu resté debout? Met toi a genoux devant elle et baisse les yeux quand elle parle, tu es encore en vie parcequ’elle le veut bien!"

L’esprit regarda par la suite Pochi. Elle avait un sourire en le voyant faire le fou. Cyanure commença a courir derrière lui mais la petite créature a quatre patte était rapide et le corps d’empreint ne supportait pas cette marche forcé. La femme a l’œil de sang s’arrêta pour soufflé un peu. Cyanure se retourna pour voir sa maîtresse, il couru puis l’esprit s’agenouilla. La tête baisser, le souffle haletant, le corps en sueur, il/elle parla a sa déesse sombre avec une voie fatigué puis reprenant son calme et sa respiration, il/elle parla.

"Madame, Pochi est encore parti, il suivait un batracien je crois, vous désirez que je le suive?"

Cyanure en avait assez de ses gardes idiot qui ne faisait que rire devant la déesse, elle aussi ne semblait même pas le reconnaître! L’esprit se releva puis il/elle balança sa tête en arrière. Le corps se mit a soufflait comme si elle manquait d’air. Une épaisse brume noir comme la nuit sorti par les yeux, le nez, la bouche, de la jeune femme. Cyanure avait retrouvé sa forme, d’une voie ténébreuse comme si de multiple personne parlait en même temps, il s’exprima en flottant au dessus de son esclave.

"Maîtresse vous me reconnaissez? C'est moi, Cyanure!!!!"

Il regarda l’horizon avec un pincement au cœur, Pochi, oui, l’esprit l’aimait bien, comme un ami, étrange sentiment pour une chose sans la moindre vertu. Après tout, Olympia et Pochi était un peut de sa famille, comment ne pas les aimer même si c’est plus ou moins malsain. Il ne fallait essayé de comprendre Cyanure, car il avait déjà usé plusieurs personne qui se disait thérapeute. D’ailleurs ils avaient un sale goût pour le palais si fin du ténébreux nuage. Il se mit a pensé avec regret, il aurait aimé pourvoir embêté Pochi, le sport favori de Cyanure.

Pearl marchait depuis maintenant une bonne heure... puis elle arriva aux abord des grandes portes noir... Elle leva les yeux et ne voyait a peine l'extrémiter tellement ceux-ci étais impressionnant... La petite avait enfiler sa robe rouge ainsi que son armure, elle était toujours dans sa forme d'esprit car ici, rêgnais sans cesse une ombre qui ne pouvait être transpercer par quelconque lumière du jour... Plusieurs voix ce firent entendre de l'autre côté de la facade...

*Mais quesse qui ce passe...*

Elle traversa a la course le long corridor puis escalada la facade par les longues escaliers qui bordait les portes. Des archers ainsi que plusieurs créatures étrange étais poster dans la citadelle ainsi que sur les murs. La petite, qui vivait entre ces murs depuis si longtemps, ce fit reconnaître et les gardes la laissèrent passer. De toute facon, il ne voyait pas ce qu'une simple petite fille pourrait faire qui viennent perturber leur travail... Pearl ce pencha sur le mur et appercu une jeune femme laissant dégager un aura noir extrémement impressionnant... Puis a ses côtés une esprits... Un pantin ce fit disputer par celle-ci mais elle n'entendit pas très bien ces paroles... La jeune fille s'éloigna et ce transforma en dragon, elle planta ses griffes dans la facade et sauta jusqu'en bas, la chute prit un long moment... puis une fois près du sol, elle atterit en un léger bruit. Ces griffes et son apparence de dragon avait disparue. La petite longea la facade pour s'approcher le plus possible des nouveaux venue... qu'elle curieuse elle faisait...

*D'ici je vais tout entendre !*

Elle leva les yeux et vit Nagash, pas très loin des pantins... La petite étais bien cachée près de la facade derrière une pierre noir énorme, elle ne voulait rien de mal, simplement entendre tous ce que les nouveaux arrivants disait... et puis il dégageait une puissante aura terrifiante... qui pouvait il bien être ?

Drianne arriva, elle avait peur de tout ses gens, elle regarda la femme devant les gardes. La menestrel coura pour la salué, ses vetements rouges volaient ainsi que sa chevelure noir. Son coeur batta, frappait dans sa poitrine comme un tambour. De nature toujour gentille et souriante, elle se planta devant Olympia, Drianne affichait un sourire d'ange, son innocence ne se dissimulait pas. Avec ses grands yeux, elle regarda en l'air pour enfin voir le visage de la gigantesque femme.

"Bonjour moi c'est Drianne, je viens voir le maitre de ses lieux"

Elle ne se méfiait pas, elle avait confience dans les gens et dans la nature des especes vivante, la demi drow regarda Oly puis elle dériva son regard sur l'ensemble du monde puis elle revena vers celle qui attiré sa curiosité. La jeune fille semblait troublé, la géante ne parlait pas trop, était t'elle faite de glace? Drianne ne savait pas dans le doute, elle appuya avec doigt sur la jambe de la déesse sombre, de toute facon Drianne était vraiment petite face a Oly.

L'épée du garde avait décrit un arc mortel, fonçant droit vers le front nu d'Olympia.
Puis elle s'arrêta net.
La déesse esquissa un vague sourire méprisant alors que le garde, éberlué, luttait pour retrouver sa liberté de mouvements.

"Voyez-vous, il s'avère que j'ai oublié de vous informer d'un minuscule détail si insignifiant..."

Elle posa le bout d'un doigt pensivement sur sa lèvre inférieure, son sourire s'élargissant et laissant entrevoir ses canines. Le bruit spectral de chaînes invisibles résonna dans l'esprit de toutes les personnes présentes, provoquant des frissons le longs de leurs colonnes vertébrales.

"Je ... suis de retour..."

En prononçant ces paroles, elle tendit la main vers l'homme et effleura sa joue doucement. Soudain la peau du soldat commença à se déchirer et à se craqueler alors qu'un vent invisible l'entourait. Le yeux exorbité, un cri muet sur ses lèvres qui étaient déchiquetées à vue d'oeil, la pauvre créature était écorchée vivante, couche après couche... Des lambeaux sanglants et des fragments de chair saturaient l'air tout autour de lui.
Olympia secoua la tête devant les regards horrifiés du second garde.

"Une mort fort intéressante... Je n'imaginais pas trouver quelqu'un d'aussi charmant ici..."
Elle fit un second geste et le vent redouble d'intensité. Un second bruissement de chaînes qui, contre toute attente se fit entendre au dessus du vacarme du vent fictif, et le corps écorché, jusque là encore horriblement habité de vie, fur démembré et réduits en morceaux. Une brume de sang s'éleva, plusieurs gouttes maculèrent le visage de la déesse qui en lécha une proche de sa lèvre supérieure, l'air gourmand.

Quand la brume écarlate et la tornade miniature se dissipèrent, quelques secondes plus tard, un petit tas d'os tomba au sol, en un amas informe parsemé de pièces d'armure usées, les seuls restes de ce qui avait été un garde d'honneur de la forteresse.

Olympia se retourna, radieuse et lança à la cantonade, une expression affable sur son visage :
"J'ai toujours trouvé stupéfiante la quantité de sang que pouvait contenir un corps humain, vous savez, c'est vraiment impressionnant... J'ai entendu dire que ce n'était pas le cas des elfes... Je me demande si c'est vrai..."

Elle prit une expression pensive et observa l'assistance, certainement en quête de la personne qui lui permettrait de découvrir le fin mot de cette histoire. En étant aux premières loges...
Elle posa le regard sur Cyanure, qui avait revêtu une enveloppe étrangement ressemblante à son propre corps actuel. Cette découverte chassa la préoccupation précédente de l'esprit d'Olympia, pour le plus grand bonheur de tous les elfes du pays.

"Oh, c'est fascinant... Je serais curieuse de savoir où vous avez pu trouver un tel corps... J'en mettrais bien quelques uns de côté, au cas où..."

Elle ignora purement et simplement le commentaire sur Pochi, estimant que le pauvre petit avait besoin de sa liberté. Il ne faudrait pas qu'il se sente oppressé, ça pourrait être mauvais pour sa santé. Elle était sûre, d'ailleurs, qu'il pourrait même en perdre l'appétit, s'il était soumis à trop de stress. Délicat petit amour...

C'est alors qu'une nouvelle venue s'attira l'attention de la déesse, faisant passer l'examen d'un drôle de petit personnage au second plan et interrompant sa réflexion.
Olympia se retourna vers elle et la dévisagea...
Une adorable jeune femme lui faisait face, l'air un peu perdue.
Les yeux de la déesse s'agrandirent soudain, sa bouche s'ouvrant en un "O" admiratif.

"Oh !!! Mais regardez comme elle est charmante ! Je l'adore déjà ! Viens me faire un câlin !"

Et elle attira la jeune ménestrelle dans son étreinte, lui plaquant la tête contre son épaule et la berçant doucement en lui murmurant les paroles de vieilles comptines pour enfants.