Marchant, seule sur la route...

Invité

Clac...
Clac...
Le claquement régulier des bottes d'Ama, sur une route de Cianan était le seul bruit que percevait la musicienne.
Amarylisse marchait, sans but, sur la route de terre, battue par le temps, bordée d'arbre plus beaux les uns que les autres.
Cela faisait déjà quelques mois qu'elle avait quitté le chateau des Fenda, et ses parents ne s'étaient toujours pas lancés à sa recherche.
Peut-être aurait-elle dû rester au château?
Elle s'arrêta brusquement, elle n'avait pas le droit de penser cela, quitter le château familial était la meilleure solution, pour éviter toute réprimande et ne plus rester prisonnière jusqu'a la fin de ses jours, ne pouvant jamais aller dehors, ayant comme seule occupation ,le chant et la musique.
Oui, c'était la meilleure solution, maintenant, elle était libre, plus libre qu'elle ne l'avait jamais été!
Une petite brise se leva, les cheveux irisés chatouillèrent délicatement les épaules de la ménestrelle.
Sa tunique de soie rouge flottant agrablement et claquant contre son pantolon de lin noir usé et délavé.
Elle s'étendit.
Là-bas, une pierre blanche, elle ferma les yeux, les rouvrit...
Que c'était bon la liberté!!
Elle s'assit, sur la pierre blanche, et entama de sa voix chaude et douce, une ôde à la liberté, accompagné de sa lyre en argent.

Invité

Anzûl se promenait depuis quelques temps sur un route, déseuvré, sans savoir quoi faire. Le doux soleil lui chauffait la peau du coup.L'air n'était pas vicié, comme au chateau qu'il venait de quiter.
Soudain, il entendis une merveilleuse voix vibrer dans l'air, accompagné par une magnifique musique à la lyre. Il tenta de trouver la provenance de ce chant, et il vit une femme, assise sur une pierre en train de chanter un ode à la libertée avec sa lyre.
Il s'approcha doucement d'elle, sans se faire remarquer, puis il lui dit :

"-Bonjour. Seriez vous, vous aussi une ménestrelle sans compagnie ?"

En attendant la réponse, il détailla attentivement la femme. Elle était très belle dans sa tunique rouge sang. Ses cheveux magnifique flotant au vent encadrait un visage d'ange. Elle était assise sur une pierre blanche qui réfléchissait tellement la lumière qu'Anzûl en fut éblouit.

Invité

Une voix douce s'éleva derière la musicienne,
Surprise, Amarylisse sursauta, faisant tomber sa lyre sur le sol, plusieurs cordes cedèrent.Elle se retourna, et ses yeux rouges s'équarquillèrent.
Devant elle se tenait, un homme, de carrure athlétique, mais lorsqu'elle le détailla elle remarqua, que son visage se séparait en deux: d'un côté ses yeux et ses cheveux étaient violets de l'autre ils étaient doré.
Mais elle ne pus s'empecher de penser que les deux parties du visage étaient d'une grande beauté.
Elle rougit à cette pensée, et pour ne plus avoir de telles émotions répondit au jeune homme.

"Et bien oui, je suis aussi une ménestrelle sans compagnie..."

Elle mit plusieurs instants à répondre, puis hésita..

"Hum..."
"Je m'apelle Amarylisse..et vous?"

Invité

"-Enchanté. Je me nomme Anzûl et j'ai quité le château de l'air car je m'y enuis et je n'y trouve pas d'inspiration. Ici, à la campagne, je trouve plus d'inspiration. Mais vous avez cassé votre lyre... J'en suis sincèrement désolé. C'est de ma faute si vous avez été surprise et que vous l'avez lachée. Tenez, prenez la mienne. Je vous l'offre."

Il farfouilla dans son sac à dos, puis, trouvant enfin sa lyre, la tendit à Amarylisse. Il resta comme cela le bras tendus en attendant qu'elle accepte son présent.

[HJ : pas d'inspiration dsl]

Invité

"Non, non je ne puis accepter votre lyre, garder là, c'est la vôtre."

Elle repoussa délicatement l'instrument vers le jeune homme, et ramassa le sien.

"Je pense que vous me comprenez, chaque instrument à une âme propre et des souvenirs, je ne sais jouer que de cette lyre qui est pour moi ce que j'ai de plus cher au monde"

Elle éfleura doucement le métal sculpté de l'instrument.

"De toute façon, je devait me rendre en ville, je pense qu'un luthier pourra facilement rajouter les cordes qui ont céder, et ce n'est pas votre faute, je ne suis presque plus consciente lorsque je joue de la musique, je m'endors presque, mes doigts joue d'eux-même, et ce fut normal si j'ai été surprise".

Invité

Anzûl était stupéfié. Il croyait être le seul à penser que les instrument avaient une vie propre, une conscience. Il pensait que Amarylisse allait accepter sa lyre comme nimporte quel ménéstrel qui ne faisait de la musique que parcequ'il n'avait que cela à faire. Lorsque Amarylisse lui dit que lorsqu'elle jouait, elle "perdait" conscience, il pens qu'il se passait exactement la même chose pour lui. Il rangea sa lyre dans son sac puis il lui dit :

"-Madame, vous avez toute mon estime. Bien peu de ménestrels auraient refuser ma lyre. Permettez moi de vous acompager en ville, ou vous allez réparer votre lyre."

Puis il attendit la réponse d'Amarylisse

Invité

Ama esquissa un sourire,
Anzûl n'avait pas pris mal qu'elle n'avait pas accepter son présent, au contraire, le ménestrel l'avait comprise, elle le savait.
Elle se leva de la pierre blanche toujours aussi éblouissante, et accrocha à sa ceinture sa lyre, qui étincelait sous la lumière douce et pure du soleil du Cianan.
Elle tourna les talons dans un claquement et se retrouva face au ménestrel.

"Je serais ravie d'avoir un peu de compagnie pour aller jusqu'en ville"

Elle se retourna et commenca à marcher d'un pas léger et fin, mais s'arrêta soudainement.

"Au fait, si je puis me permettre, ne me nommez pas madame, dites justes *Amarylisse* ou *Mademoiselle* "

=>Vu qu'Anzul ne répond pas, je me dirige vers la ville seule ^-^

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