Egaré sur la route de la solitude.......

Le vent glacial emportant sur son chemin les quelques flocons qui ornaient et surtout blanchissaient purement la route s'écrasaient éphémèrement et silencieusement sur le sol gelé. Des flocons par-ci et par-là, un vent froid quelque part, personne sur la route, et un désert de neige s'étendant sur toute la totalité des terres D'Aerandir. Ce blanc aveuglant et traître fatiguait notre pauvre Daläwerm qui sous les bourrasques du vent se pliait en deux pour résister le plus longtemps possible. Ce vent meurtrier fait retentir ses voix mortelles sur son passage entendu par les quelques personnes qui marchaient sur cette route.

Daläwerm avait l'impression que ses pieds pèsent une tonne à chaque foulée fatigante qu'il effectuait dans la neige. Un pas puis encore un, ce manège infernal et incessant torturait l'esprit de Daläwerm qui n'avait qu'une idée en tête trouver un abri pour se réchauffer. Regardant avec effort devant-lui tout en affrontant les violentes bourrasques, l'elfe ne voyait rien. Les flocons de neige défilant à tout vitesse devant-lui formaient un mur blanc empêchant de voir à plusieurs mètres devant soi.

Une douleur intense picotaient ses pieds comme-ci quelque chose était à l'intérieur de lui, le faisaient souffrir. Le froid pénétrait dans ses vêtements, séchant sa peau et lui provoquant des gerçures qui visiblement lui faisaient atrocement souffrir au moindre mouvement. Haletant et sentant que tout devint irréel autour de lui, comme-ci le temps s'était stopper, l'elfe tomba sur le côté épuiser par le froid qui régnait sur ces terres.

La neige mouilla les vêtements de Daläwerm à son contact. Un grand frisson incontrôlable s'empara de Daläwerm qui désespérer ne tenta plus de remarcher, ni d'espérer que quelqu'un lui vienne en aide. Regardant avec ses yeux gris clair le ciel blanc, ce ciel blanc qui se perdait dans les hauteurs impénétrables du ciel. Un grand trou noir s'installa par la suite puis Daläwerm se sentit tomber de très haut, une chute interminable dans les profondeurs de son esprit.

L'elfe ne chercha pas à résister, il se laissa entraîner par ce gouffre sans fond. Ses membres ne répondaient plus à son cerveau, ses bras, ses jambes rien ne fonctionnaient. Des blocs de glaces étaient comme à la place de ses membres, sa conscience était le seul outil qui fonctionnait un peu près. Au fil des minutes, Daläwerm avait l'impression de partir, il sentait son esprit se vider de toute sensation.

Le vent quand à lui continua son vacarme habituel tout en ignorant ce pauvre elfe mourrant.

(A celui ou a celle qui veut bien sauver ce pauvre Daläwerm)

Animatrice Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 19/02/2006

Pascale, ses cheveux violets aux quatre vents, était bien cachée sur un nuage de tempête particulièrement violente. Elle regardait ce petit insecte (un elfe apparemment) se perdre dans l'immensité blanche de ce royaume. Elle détestait tout ce blanc... Cela représentait tant la pureté que le coeur lui levait. Mais elle résistait, l'attrait du jeu étant plus fort. Si elle n'avait pas été seule, elle aurait parié que ce minable allait mourir. Et si elle n'avait pas été seule, elle aurait gagné.

Mais à quoi bon, lorsqu'on est seule, regarder les autres mourir. D'ailleurs pourquoi cet insecte mourrait-il, c'était très vilain d'enlever le plaisir que Pascale avait à le regarder se démener pour lâchement mourir! Non, mais pour qui se prenait-il de lui enlever ce délectable plaisir?

Et bien soit, ça n'allait pas se passer comme cela!

Pendant que l'elfe tombait lentement dans l'abîme de la mort, Pascale réfléchissait. Serait-il plus plaisant de le faire dévorer par des loups (qui traînaient dans le coin) ou de le tuer à mains nues? Ou alors, elle pourrait le (le mot n'apparut pas dans son esprit, c'était trop horrible)... lui... éviter la mort... Non, reporter sa mort. Exact, elle pourrait jouer un moment avec lui, le faire vivre pour qu'il tombe de plus haut encore! Ensuite, elle le tuerait. Ce serait bien plus amusant, il était si pitoyable en ce moment, que mourir semblait une aubaine pour lui... Après son petit jeu, peut-être le donnerait-elle aux loups... Il fallait bien que les pauvres bêtes, les seules qui vivaient ici d'ailleurs, aient leur pitance pour survivre!

C'est ainsi que descendit lentement vers la terre enneigée une jeune femme d'une vingtaine d'années habillée d'une robe simple, mais, contrairement aux autres robes de ce genre qui sont toutes grises, celle-ci était d'un pourpre profond et envoûtant. Quelques centimètres avant que le pied de la femme se dépose légèrement sur le sol, le cercle de neige sous elle devint gris et sale, mais tout autant froid.

Une fois par terre, la jeune femme aux cheveux d'ébène emmena l'elfe dans une modeste cabane en bois où la cheminée fumait. Chacun de ses pas norcissait la neige sous son pied, salissant la pureté de l'endroit.

Elle installa l'elfe dans un petit lit, rustre mais propre. Qu'est-ce que cette habitation faisait-elle là? Eh bien, l'elfe, dans son tourment, ne l'avait peut-être pas aperçu. Quoiqu'il en soit, il se passait toujours des choses étranges, dans cette contrée enneigée.

Ayant perdu connaissance depuis un bon moment, Daläwerm ne s'était même pas aperçu que quelqu'un ayant la pitié de le voir ainsi était venu à son aide. Il se laissa se faire transporter et il ne résista pas, de toute façon, il s'en fichait complètement de tout ce qu'il lui arrivera. Une jeune femme dont les cheveux violets volaient au vent, portant une robe légère pour un temps si froid était venu lui porter secours.

L'elfe n'eut que la vision des pas noircissant la neige du sol, une et encore une trace noire sur le sol. Cette femme était apparemment venue d'un autre continent et celui-la ne s'appropriait pas du tout à sa nature. Mais à peine avait-il ouvert les yeux qu'il s'évanouit encore une fois pour partir dans un autre endroit.

Le mouvement d'une déposition sur quelque chose fit réveiller Daläwerm. Il n'ouvrit pas les yeux, il se méfiait et cette femme d'après ses premiers aspects qu'avait vu Daläwerm ne lui inspirait aucune grande confiance. Il toucha ses armes et sentit qu'elles étaient encore dans leurs fourreaux, de toute façon, il n'allait sans doute pas s'en servir.

*Mais qu'est-ce qu'il m'arrive bon dieu !! Je me comporte comme un désespérer qui attends chaque occasion pour mourir. Il faut que je me reprenne, je ne suis pas bien ! Bon sang !! .*

Alors que Daläwerm était poser sur un lit au chaud, l'elfe ouvrit les yeux et ne bougea pas. La femme était non loin de lui et le regardait apparemment tout en étant assise. Daläwerm ne la regarda pas, ses yeux gris clair intenses fixaient le plafond en bois de l'abri. Ses lèvres bougèrent lentement mais les mots qui en sortaient étaient tout à fait clairs:

"Pourquoi ne pas m'avoir tuer ? Pourquoi ne pas m'avoir laisser ? Vous n'êtes pas, je pense quelqu'un de bien. Mes impressions et observations sont toujours bonne, vous ne pouvez pas nier le contraire."

Ses mots froids et durs questionnaient cette jeune femme aux apparences trompeuses. Sa beauté trompait son intérieur qui était sûrement très mauvais, malgré son visage envoûtant dont Daläwerm ne ressentait rien. Il ne se laissait pas piéger par cette femme empoisonnante dont le venin servirait d'appât pour amuser à manipuler une personne sous toutes les formes.
Il attendit la réponse de cet être étrange, il attendait de voir ce qu’elle allait lui dire, ce qu’elle justifierait de cette action.

Animatrice Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 19/02/2006

{Note : Les cheveux de Pascale sont violets. Ceux de la jeune femme devant toi sont noirs.}

Comme elle s'était assise pour que le jeune elfe reprenne ses esprits, il ouvrit les yeux. Mais il ne la regarda pas, il regardait le plafond. Évitait-il son regard?

Alors qu'elle allait lui demander si il allait mieux, elle l'entendit parler.

"Pourquoi ne pas m'avoir tué ? Pourquoi ne pas m'avoir laissé ? Vous n'êtes pas, je pense, quelqu'un de bien. Mes impressions et observations sont toujours bonnes, vous ne pouvez pas nier le contraire."

La femme ouvrit de grand yeux surpris. Dans son for intérieur, elle maudit les elfes d'avoir les sens si aigus, mais rien ne parut sur son visage. Changeant de plan, elle pencha un peu la tête et observa l'elfe, perplexe de son raisonnement apparemment. Puis, elle haussa les épaules, fit un petit sourire et se leva.

Elle alla devant la cheminée où brûlait un grand feu. Au-dessus de celui-ci était accrochée une marmite qui bouillonnait. Elle prit un bol en bois, plongea une louche dans le potage et remplit le bol. Elle saisit au vol une cuiller et s'approcha de l'elfe.

Elle s'accroupit à ses côtés et lui tendit le potage. Après une seconde de retard, elle pensa qu'il ne pourrait certainement pas le prendre, dans l'état où il était. Alors elle plongea la cuiller dans le liquide chaud, souffla sur le potage pour le tiédir et l'avança vers la bouche de l'elfe, en faisant des mouvements de tête qui l'invitait à manger ce qu'elle lui offrait.

La jeune femme muette attendit la réaction de l'elfe suspicieux.

{Note : C'est pas du jeu, ça... ¬¬ Vilain instinct que tu as!}

[Je suis vraiment désolé du retard que j'ai encouru pendant ces deux derniers mois. Vraiment dsl.....]

Daläwerm fut très vite énervé par l’attitude de cette femme qui lui tendait certes avec gentillesse et politesse cette cuillère mais qui n’avait pas idée du caractère de Daläwerm.

Tout en regardant la cuillère qui lui était tendue et proposée, l’elfe tout en fronçant légèrement les sourcils fit remarquer :

" J’ai passer l’âge pour me faire nourrir. De plus, je n’ai pas besoin de manger ou de boire quelque chose. Je vous remercie, je n’ai pas besoin de ça "

Daläwerm qui regardait à présent Pascale attendit que celle-ci retire sa cuillère. Une fois le geste effectuer, l’elfe se leva pour s’asseoir sur le lit. Tournant la tête vers la droite, en direction de cette fille, Daläwerm lança d’une voix sombre et froide :

" Comment est-ce que j’ai pu savoir que vous n’étiez pas quelqu’un de bon ? Premièrement, le fait de me transporter sans avoir eu trop de mal, sans sentir une faiblesse de votre part, sans sentir vos jambes trembler sous mon poids. Deuxièmement, comment avez-vous résistée à ce froid intense tout en me portant sur vous ? Et oui, moi qui suis dehors depuis au moins deux heures, comment vous pouvez être encore sur vos deux pattes ? Troisièmement et dernièrement, comment se fait-il que quand vous posez vos pieds, un gris remplace la couleur blanche de la neige ? Bizarre non. "

Après avoir dit- tout cela, Daläwerm reprit son souffle qu’il avait bien mérité. Un silence pesant s’imposa dans la maison qui subissait les bourrasques et la neige de dehors. D’ailleurs, un petit bruit de vent retentissait de temps en temps comme pour annoncer qu’il neigeait encore.

L’elfe qui attendait, reprit la parole :

" Alors, je me trompes ou pas ? Si vous aviez prévu de vous amusez avec moi en me manipulant, vous êtes tombez sur le mauvais cheval "

La grosse marmite qui bouillonnait à côté de Daläwerm réchauffait toute la pièce. Une grande chaleur reposante régnait en maître dans le local inconnu où se trouvait Daläwerm. L’elfe qui avait finit de dire ce qu’il pensait de cette fille s’assit au bord du lit pour pouvoir ensuite se lever et se préparer pour repartir une fois la tempête calmer et finie.

Animatrice Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 19/02/2006

[Qu'importe. Je suis moi-même une personne plutôt occupée. Toutefois, on ne m'avait pas dit que tu étais devin! Tu en devines, des choses, sans même que cette pauvre femme ne te dise un mot...]

Pascale, qui attendait patiemment que l'elfe veuille bien avaler son potage, fut surprise par sa réaction. Non seulement il l'accusait d'être quelqu'un de mauvais alors qu'elle l'avait sauvé de la tempête, mais il refusait aussi de manger ce qu'elle lui tendait. Eh bien, tant pis! Qu'il crève de faim si cela lui plaisait! Il n'était pas tomber sur cette route pour rien. Oui, le froid pouvait être meurtrier, à Aerandir ("raison de plus pour aimer cette contrée", se dit Pascale), mais s'il ne se nourrissait pas convenablement, cela n'allait certes pas aider.

Comme il refusait la nourriture qu'elle lui offrait, elle mit le bol sur une petite table, près du lit. Au cas où il changerait d'idée... On ne pourra pas dire que c'est Pascale qui l'a tué s'il refuse même de manger! Peut-être croyait-il le potage empoisonné? Après tout, cet elfe avait l'air assez paranoiaque pour s'imaginer ce genre de choses... Dommage, c'était un des seuls moyens que Pascale se répugnait à utiliser pour tuer (ou faire souffrir) ses victimes... Sauf, bien sûr, s'il s'agissait d'une punition méritée pour un gros noble joufflu et gourmand...

Elle ne s'était pas relevé que l'elfe se lançait dans un long monologue. Il semblait vouloir répondre au manifeste questionnement de la jeune femme. Bien sûr, elle était mauvaise. Elle n'avait pas froid, elle était forte et la neige se norcissait sous ses pas! (Une inspiration) Forcément, elle était un être dépourvu de sentiments et mauvais, qui ne cherchait qu'à manipuler les pauvres passants de cette route. Et il n'allait pas se laisser faire!

*Ah la la... Je n'imagine pas quand il rencontre quelqu'un qui lui veut du bien!* Pensa Pascale.

Dehors, la tempête s'intensifiait. Eh bien tant pis pour lui. Il ne l'amusait pas, beaucoup trop suspicieux. Qu'il aille se perde dans la tempête, les loups ou autres bêtes sauvages le retrouveraient aisément. Ou alors, elle le laisserait filer et le trouverait au détour de chemin. Elle viendrait personnellement assister à sa mort. Peu importe le temps qu'elle attendrait, elle avait l'éternité devant elle.

Mais la jeune femme regarda l'elfe qui était assis sur son lit. Tout de même, il avait du culot de l'incriminer ainsi alors qu'il était chez ELLE, dans son lit à ELLE, près de son feu à ELLE. Elle lui lança un regard de sincère incompréhension et de désespoir. Il ne devait pas avoir beaucoup d'amis proches, lui!

Il semblait vouloir sortir... Voulait-il vraiment affronter la tempête? N'avait-il pas encore les orteils gelées? Le voyage serait difficile. Et il semblait épuisé.

Décidant de ne plus s'occuper de son invité réticent, la jeune femme (qui était muette et ne pouvait donc pas répondre à ses questions) alla regarder par la fenêtre et vit la tempête qui faisait rage. D'ailleurs, la petite maison tremblait sous les assauts de puissants coups de vent. Elle alla ensuite s'asseoir sur l'unique chaise de la maison et entreprit un travail de racommodage, qu'elle avait manifestement commencé il y avait peu de temps.

Quant à l'elfe, qu'il fasse ce qui lui plaise, elle en avait assez. Le jeu ne l'intéressait plus. Qu'il dorme, qu'il mange, qu'il parte, peu lui importait. La mort rattrape toujours les mortels, quoi qu'ils fassent. Toutefois, la mort prenait-elle les êtres sans coeur qui ne bronchaient pas devant une jolie et gentille femme muette qui tentait de leur venir en aide?

[Ok. Mon perso ne les devine pas, c'est par ses observations qu'il les devine. Mon perso et réputé pour son observation et son calcul]

En ayant entendu les réflexions de l’elfe, la jeune femme semblait être en colère. Posant brusquement le bol sur une table en bois usée, celle-ci regardait par la suite à la fenêtre pour voir si la tempête s’était arrêtée. Une autre occupation emporta Pascale, s’asseyant sur une chaise, la jeune femme se mit à raccommoder quelque chose que Daläwerm ne regardait pas précisément.

Qu’allait faire Daläwerm à présent ? Si il partait de la maison, sa vie serait de nouveau menacée par ce froid intense qui abattait ardemment ses rafales sur ces terres. Comment un froid aussi intense pouvait-il perdurer aussi longtemps ? Le faisait-il exprès afin d’emprisonner Daläwerm dans cette maison de bois ?

Une faiblesse passagère s’emparait de l’elfe suivit d’un malaise. L’elfe qui était assis baissait la tête tout en la tenant avec ses mains gantées. Un tournis incessant le projetait dans un malaise incontrôlable. Fermant les yeux comme pour espérer que ce moment disparaisse de son esprit, l’elfe avait l’impression que tout tournait autour de lui.

*Je ne comprends pas, que m’arrive-t-il ?*

En un instant, le tournis qui le menaçait de le faire tomber cessait d’effectuer sa torture sur Daläwerm qui ne sentait pas très bien. Un vide s’emparait de son corps et de sa tête, et des picotements à la tête lui provoquèrent un mal de crâne pas possible une fois que celle-ci fut relevée. Se levant doucement, un mouvement se balançant de gauche à droite s’emparait de son champ de vision. Les objets qui basculaient vers la gauche puis vers la droite provoquèrent des nausées chez notre elfe qui avait du mal à tenir debout.

A peine avait-il fait un pas, que ses jambes se dérobèrent sous ses yeux. Tombant brusquement sur le sol, l’elfe fixé au plancher poussiéreux de la maison ne pouvait plus du tout se relever. Lançant un juron avec une voix faible, Daläwerm sentait son corps s’enlever de toute force pouvant l’aider à se relever.

Un rire nerveux s’emparait de l’elfe qui ne pouvait plus l’arrêter. Ses nerfs lâchaient et il était vraiment à bout de toutes les choses qui s’étaient déroulé, il y a quelques heures. Lâchant des paroles que lui seul pouvait comprendre, il se mit à dire tout en rigolant en même temps :

" Je suis une vraie limace !! "

Bien évidemment Daläwerm n’en pouvait plus et ce n’était pas dans ses habitudes de réagir comme cela. Son bras qui soutenait sa tête posée de contre vibrait sous le poids à cause de son manque de force. Effectivement, il était une vraie limace car à présent tout ces membres tremblaient et l’elfe n’avait aucun contrôle sur ces muscles.

Animatrice Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 19/02/2006

Décidemment, cet elfe était entêté (un elfe, quoi!). Puisque Pascale avait décidé de l'ignorer, elle ne tourna pas son regard vers lui, même lorsqu'elle sentit qu'il avait un malaise. Elle ne put toutefois s'empêcher de sursauter lorsque Dalawerm s'effondra au sol. Que faisait-il encore, cet imbécile? Il essayait de marcher alors qu'il avait été gelé par le froid glacial dehors?! Non mais! Quel insouciant!

Soudain, un rire monstrueux, affreusement laid et suintant la peur, la fatigue, le trop-plein d'émotions contradictoires et le "Pourquoi-moi?" éclata dans la cabane. Pascale tourna subitement la tête vers l'elfe. Était-il devenu fou? Bien qu'elle aurait trouvé cette éventualité plutôt réjouissante, elle en doutait fortement. Jusqu'au moment où l'elfe dit, se trouvant toujours aussi drôle, : Je suis une limace!

*Ça y est, son cerveau a lâché... Pauvre créature, les épreuves auront eu raison de lui apparemment...* Pensa Pascale, tandis qu'une expression d'étonnement fleurissait sur son visage à la vue de Dalawerm, étendu par terre, à bout de force, incapable même de se lever.

*Qu'il est fier et noble, le bel elfe, étendu sur le sol et sans possibilité de mouvements!* Se dit-elle, mi-figue, mi-raisin.

Néanmoins, dans son rôle de salvatrice compatissante et muette, la jeune femme aux cheveux noirs s'avança vers l'homme et essaya de lui faire comprendre à l'aide de signes qu'il devait rester au lit et qu'elle allait l'aider à y remonter.

Ne sachant pas trop s'il avait compris, elle glissa un des bras de l'elfe autour de son cou et lui lança un regard qui semblait dire : "Tu es prêt? 1, 2, 3...Go!" Sans bruit, mais en respirant fortement, la jeune femme tenta de relever l'elfe.

{Désolée du retard, je suis plutôt occupée (Quoi? J'me répète? Rolling Eyes

). Bref, continuons ce rp!}

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