La demeure familiale de Shendin et Arkanne

Cette demeure a plus de 200 ans, elle appartenait déjà a la famille pendant la grande guerre. Elle a tenu bon aux assauts du temps... Cette demeure ce présente comme un grand manoir en pierres apparentes, avec un parc qui se situe à la lisière d'un bois, ou plutôt d'une forêt. A coté du porche, se trouve un arbre d'une taille impressionnante. En entrant dans cette bâtisse, on voit tout d'abord le grand hall, grande pièce avec un escalier à droite et un autre à gauche. Ce hall est sûrement la pièce la plus décorée. Si on s'avance un peu plus, on se retrouve dans la salle principale, qui ne fait qu'une avec la cuisine et le salon. Cette pièce a une ouverture sur le parc. Si vous montez a l'étage, vous trouverez les chambres, celle de Shendin et celle de Arkanne. Dehors, dans le parc, se trouvait des anciennes écuries, le toit du coté gauche c'était effondré. Ces écuries n'avaient plus vue de chevaux depuis des mois, peut-etre même des années. La végétation commençait à prendre ses droits sur la construction : le mur de derrière était envahi de plantes.

Shendin c'était assis sous le vieil arbre à coté du porche, il regardait le ciel sans vraiment le regarder: il était perdu dans ses pensées et dans ses souvenirs. Cette maison qu'il avait quitter en se jurant de ne plus revenir... La mort de son père... Ses retrouvailles avec Arkanne, son demi-frère... L'image de cette louve qui courait à la lisière de la forêt... tous cela se mélangeait dans sa tête. Après un moment, il décida que sa ne servait à rien de réfléchir pour le moment.

Arkanne etait revennu depuis un certain moment il etait dans sa chambre et contemplait son plafond au bout d un moment il se drigeat vers la cuisine et se prepara de la nouriture puis il sortit prendre l air et se degourdir les jambes il se tourna vers l arbre et s envola vers son sommet pour se percher la haut quand il appercut son frere il continua son chemin vers le sommet et dis:

-je t avais pas remarqué

il etait caché par une branche celle ou ils c etait posé il aimait se rendre dans les arbres il etait sur que sa plus grande peur ne s y trouverait pas il commenca a manger en attendant que son frere lui reponde il regardait les nuage passait et dessinait des forme

Shendin était à observer le paysage avant que son frère vienne dehors. Il avait remarqué que le village était caché par des arbres aux couleurs orangée. Cela lui rappela sa vision de la louve courant a travers la forêt en flamme...Celle-ci lui occupait l'esprit, même dans ses rêves, il la voyait... Il n'aurait pas pu dire pourquoi, mais il lui semblait que cette louve, n'était, en réaliter, pas une vrai louve... Il avait entendu des histoires comme quoi des personnes pouvait, dans des temps lointains, se transformer en animaux. Mais toutes ces pensées c'étaient évaporées à l'arriver de son frère. Maintenant, il pensait à leurs enfances a tout les deux, a leur père.

-"Alors, tu retrouves tes marques? moi, j'ai un peu de mal...je redécouvre le manoir!!!

Il alla s'asseoir au pied de l'arbre, il était content de revoir son frère. Une anecdote lui revint en mémoire:

-"Tu te souviens la fois où on avait été dans la cave a papa et où on lui avait cassé ses bouteilles...le pauvre..."

*la solitude le seul endroit ou l on peut reflechir tranquilement*

"-moi aussi je redecouvre"

il resta la un moment a manger et a regardé les nuages puis sauta de son arbre

"-je suis aller voir la cave et elle est vide sa na me derange pas tellement et je ais que je ne suis pas rester trés longtemp ici " il ria "je me demande si ils se sont interressé a moi pendant que j etait partit" il se tourna vers son frere "je vais ientot repartir sa te dirai de venir avec moi ?"

Shendin était étonné de cette proposition, étant donné qu'il avait vécu ensemble sans vraiment se connaître.

-"Je ne peut pas partir avec toi... pour l'instant, s'empressa t-il de rajouter, mais à l'occasion, je serai très heureux de voyager avec toi..."

Il observa Arkanne un moment, puis alla le rejoindre en haut, dans une des branche de l'arbre, une question lui trottait dans la tête, il se demandait si dans quelque mois, ils pourraient se revoir ici.

-"Arkanne, commença t-il, est ce que sa te dirait de revenir ici quand tu aura envie de repos, de calme... Il marqua une pause car il savait que son frère aimait le calme... ou de tranquillité? Sa nous donnerais l'occasion de nous revoir régulièrement."

Shendin était déjà en train de pensé à ce qu'il allait faire quant son frère serait parti: *ranger les affaires de papa, nettoyer un peu... et... ah oui... demander a quelqu'un de vivre ici le temps qu'on ne sera pas là!*

Arkanne etait un peu decus

"-dommage" il se tut quel que instant puis descendit de son arbre

-je vais preparé mes affaire

il se dirigeat vers sa chambre et pris son sac et son épée qu il accrocha a la ceinture et ressortit voir son frere

-je partirait demain

il se tourna et alla dans sa chambre

Shendin regarda son frère préparer ses affaire. Il lui avait l'air déçu, ou bien c'était lui qui se faisait des idées. Il était heureux d'avoir vu son frère après toutes ces années. Shendin était maintenant assis par terre entrain de réfléchir à tout ce qu'il avait a faire. Il vit, tout d'un coup, un oiseau passer au dessus de lui, Shendin le suivit du regard jusqu'au moment où, une mèche de ces cheveux était apparu devant ses yeux. *il faudrait que je pense à les couper un jour* se dit-il en la ramenant derrière. Il se leva pour rentrer dans sa nouvelle résidence, et il eut une idée. Shendin se précipita prendre un parchemin et une plume et s'affala sur la table la plus proche. Il écrivit :

Vieux manoir avec parc a vendre!

Il couru jusqu'à Arkanne qui était encore à faire son sac

-"Tien, donne sa ou parle en à des personnes qui seront sur ta route s'il te plait!"

Shendin était surpris d'avoir trouvé une idée comme celle là, * tout le monde s'améliore en vieillissant... étonnant, j'ai que 17 ans!!*

Arkanne le regarda arrivait et lui donnait le papier et le rangeat dans son sac en suite ilfouilla dans sa chambre pour chercher quel que chose mais ne le trouva pas il sortit et chercha un peu partout et le trouva dans la buanderie c etait un anneau certi d argent qui avait apartenu a sa mère la seule chose qu on ne lui ait jamais legué il le prit et le mis a son doigt c etait comme un souvenir pour lui ensuite il retourna a la chambre et prit son sac aprés un bref au revoir il sortit et s envola

[suite:la ou ses ailes l emmenerons]

Shendin regarda partir son frère, avec un peu de tristesse, cela faisait une semaine qu'ils étaient ensemble, qu'ils c'étaient retrouvés, et le voila reparti. Quant il ne voyait plus Arkanne à travers la fenêtre, son visage retrouva son aspect habituel : un visage sans gaieté, dur, presque insensible. *Bon maintenant, on se reprend... tout d'abord, le ménage*. Il se mit à faire le ménage dans cette grande demeure, il avait l'intention d'y rester quelque temps. Il commença par sa chambre, le hall et le séjour, il se dit que pour l'instant, les autres salles ne servirait pas.

Il s'attarda dans sa chambre pour la remettre à son goût. Cette pièce avait prit une odeur de moisi, Shendin décida d'ouvrir vite la fenêtre, qui donnait une vue sur la forêt. Il changea les draps car ceux qui étaient en place étaient poussiéreux. Il arracha la décoration, et changea la disposition des meubles, au bout d'un certain moment, il fut content de lui. Il rajouta une touche personnelle sur sa table de nuit : il posa une statuette représentant deux loups. Cette statuette était taillée dans une roche de texture proche du granit. Elle avait une valeur inestimable pour Shendin, il ne savait d'ailleurs pas trop pourquoi il y tenait tant... Tout ce qu'il savait, c'est que si un jour, on le lui la volait, le voleur aurait du soucis à ce faire!

Shendin alla poser ses affaires sur le lit, et s'assit sur le rebord de la fenêtre. Les rideau voletèrent avec légèreté sous le vent qui s'engouffrait dans la pièce. Shendin contemplait la forêt, avec ces couleurs orangées, propre à cette région. Au bout d'un moment, il se perdit dans ses pensées. Il était maintenant allongé sur ce rebord de fenêtre, les yeux levés vers le ciel...

Il repensa à sa vie, à toutes ces personnes qu'il avait rencontrées, à tout ce qu'il avait vécu depuis la mort de sa mère: ce souvenir lui était dur. Il ne c'était jamais vraiment entendu avec son père, son père voulait faire de lui son successeur au dépend de son avis. *J'était de toutes façon trop jeune pour comprendre, se dit il*. Il repensa à son enfance, cela lui faisait bizarre d'être là, dans cette maison qu'il n'avait jamais considéré vraiment comme la sienne. C'étant relevé, il commença à s'amuser, avec un morceau de bois qui était accroché juste à coté de la fenêtre, en le faisant tourné entre ses doigts le plus vite qu'il pouvait. Quand le morceau de bois tomba quatre mètres en dessous, on pouvait deviner un léger sourire qui se dessina sur son visage, mais un bruit survint d'un peu plus loin et son sourire disparut aussi vite qu'il était apparu, il laissa place à un visage grave, sérieux. Shendin rentra par la fenêtre pour voir la source du bruit, il descendit doucement l'escalier comme si il s'attendait à trouver quelqu'un en bas. Une fois descendu, il s'aperçu que la tapisserie du hall tenait toutes seule accroché, car les attaches en cuivre étaient tombées. *Voila ce qui faisait ce bruit! Dire que je me suis demandé si j'avais un visiteur... Cette maison commence à tomber en ruine, il faudra que je m'en occupe.*.

Shendin n'avait pas l'envie de s'occuper de ça maintenant, il alla auprès du grand arbre devant la demeure et décida d'attendre quelque chose, il ne savait pas trop qu'est ce qu'il devait attendre mais il se dit que cela était mieux que de se décarcasser à rendre cette baraque présentable.


Après plusieurs jours de travail, Shendin contempla son travail, satisfait * pas mal tout sa!*.
Alors qu'il rangeait ses outils et ses affaires dans le hall, son regard s'arrêta sur la tapisserie, il y vit un château majestueux, avec autour de lui, une forêt de couleurs orangées. Tout en bas de la tapisserie, il était marquer :
'Château de Wilwarin, château de la splendeur de la terre'

Shendin décida d'aller voir ce château pour constater la splendeur de la terre, comme ils disaient, et pour, rencontrer des personnes car la solitude commençait à lui peser.

Shendin prit ses affaires, ferma les portes à clef et posa un mot sur la porte :
Si vous voulez me voir, je suis au château de Wilwarin, vous pouvez attendre ici ou venir me rejoindre...

Et il parti en direction du château de Wilwarin

[suite au château de Wilwarin]

Après un bon quart d'heure de marche pour mener ses nouveaux compagnons chez lui, au chaud et au sec, Shendin arriva enfin. Les autres étaient derrière, ils ne tarderaient pas à venir le rejoindre.

Arrivé à la porte, Shendin enleva le bout de parchemin sur lequel il avait griffonné quelques mots pour dire où il était aux éventuels visiteurs, mais apparemment, il n'y en avait pas eu. Il ouvrit les portes et rentra dans le hall. Il regarda par une fenêtre où étaient rendu les autres, il estima qu'il avait le temps d'arranger quelques petites choses. Shendin se dirigea tout d'abord vers la cuisine, qui avait une taille raisonnable, même une grande taille pour une cuisine, mais là n'est pas le sujet. Il rangea à la va vite les casseroles, les couverts, les pots qui traînaient sur la table de travail. Il évalua rapidement la place qu'il faudrait pour la préparation du cerf. Le jeune elfe avait quelques rudiments en matière culinaire, mais préparer un cerf serait une nouveauté pour lui.

Après avoir rangé la cuisine, il regarda encore une fois à la fenêtre, et vit que ses compagnon s'approchait de plus en plus, ils seraient là d'une minute à l'autre. Il monta alors quatre à quatre les marches de l'escalier pour aller dans sa chambre déposer ses affaires.

*Non... je ne vais pas voyager avec eux pour le moment, se serait précipiter mon rejet...*

Sur ces pensées, Shendin n'était plus sûr de vouloir voyager pour le moment. Il avait comme idée de rester un peu dans sa nouvelle propriété, pour voir ce qu'il ce passait dans les environs, et pour, pourquoi pas recevoir, accueillir des personnes pour un temps indéterminé. Cette idée lui paraissait être une bonne idée car pour l'instant il avait besoin de calme et de tranquillité, mais aussi de compagnie... Mais pour l'instant, il allait offrir un endroit sûr et chaud à ces nouveaux acolytes.

Il vit par la fenêtre qu'il pleuvait encore, il se décida à sortir pour aller à la rencontre de ses compagnons.

Le rôdeur était complètement détremper et grommelais des jurons lorsqu’il déboucha enfin dans le parc à l’entrée du manoir de Shendin. Cairn fut un peu surprit, il s’attendait plus à une petite chaumière qu’à un manoir.
- Ah enfin, la terre promise, un endroit chaud et sec.
Le soleil avait commencé à ce coucher, et la luminosité avait commencé à descendre, dans peu de temps il ferait noir. Cairn continua à marcher et arriva devant Shendin qui venait les rejoindre.
- T’a une belle maison. Ses ou que je dépose sa ?

Shendin vit arriver Cairn trempé, suintant d'eau, portant toujours la belle prise sur ses épaules.

-Suis moi, je vais te montrer où le déposer.

Il le conduisit dans la cuisine du manoir et lui montra le plan de travail.

-Pose le là, s'il te plaît. Tu n'as qu'à t'installer tranquillement pendant que je vais voir les autres.

Shendin se dit qu'un petit feu serait le bienvenue. Il alla devant le vieille cheminée de la salle principal et prit des bûches dans la réserve juste à coté, les mit dans la cheminée, et alluma un feu. La chaleur de ce feu les aideraient à sécher, se dit il. Shendin resta plusieurs minutes à contempler les flammes qui dansaient... Avant de se décider à aller dehors.

Shendin repartit dehors, à la rencontre des autres arrivants, laissant Cairn seul dans la salle. Il se demanda si il devait lui demander de faire attention à certaines choses, mais il se dit que non, malgré son apparence, il avait une politesse et un bon sens incroyable.

Ressorti dehors, Shendin se mit à coté du grand arbre, pour que tout le monde le voye. Il voyait ses compagnons marcher dans sa direction, et surtout, dans la direction du manoir. Il avait tous l'air fatigué à différents degrés, il se dit que, pour une fois, il à été sage de leur proposer de venir, car, il n'aimait pas ne pas pouvoir aider les personnes qui avait besoin d'aide.

Shendin observait ses compagnons approcher quand un hurlement vint le perturber dans son observation. Il se retourna, car le cri venait de derrière lui, et il vit une jeune femme avec les cheveux d'un reflet bleuté intense.

Il ne savait pas pourquoi mais il éprouvait de la sympathie pour elle, alors qu’il ne la connaissait pas, et qu’il ne la connaîtrait peut-être jamais.

Elle était accroupie à coté d’une louve, et lui chuchotait quelque chose. Shendin n’entendait pas ce qu’elle disait à l’oreille de l’animal, mais cela avait l’air de marcher, la louve donnait l’impression de ce calmer.

Shendin les observa longuement, et vit que, toutes les deux, elles étaient fatiguées. Il réfléchit avant de prendre la parole:

-Bonsoir, ne restez pas sous cette pluie, venez vous mettre au chaud, vous serez mieux…

En attendant la réponse de cette visiteuse et son animal, Shendin se demanda comment elles étaient arrivées ici. Il observa de plus près son interlocutrice et se rendit compte qu’elle n’avait pas l’air de se porter bien malgré sa beauté.

Shendin était un peu mal à l’aise devant elle, les autres lui était sorti de l’esprit, il n’y avait plus que la louve, et sa maîtresse. Il voulait les aider mais, il ne savait pas trop comment faire, il se perdit une fois de plus dans ses pensées

Un bruit provint de l’intérieur du manoir, et ramena Shendin dans la réalité

- Si vous voulez, venez toutes les deux manger avec nous, il y a un cerf à manger, sa me ferait plaisir que vous restiez…*même si on se connaît pas…*se dit il

Il était content d’avoir autant de monde à ses coté, mais il ne réussit pas à le montrer, son visage resta de marbre. Il se dit que ça ne servait à rien de lutter contre cette fatalité, de lutter pour changé sa face. Il savait qu’un sourire était chose facile pour les autres mais pour lui, cela était comme une épreuve insurmontable.

Némésis marchait toujours sous la pluie en direction du manoir qu'elle apercevait non loin devant elle. Elle n'avait pas marché bien longtemps, mais elle avait hâte de se retrouver au chaud et au sec. Cairn l'avait devancé malgré son lourd fardeau et il était déjà à l'intérieur. Elle vit ensuite Shendin sortir de la bâtisse puis aller s'abriter sous un arbre.

Elle était bientôt arrivée quand elle entendit un hurlement strident. Cherchant d'où provenait le bruit, elle vit une femme qui était accroupie à côté d'un loup. C'était vraisemblablement l'animal qui avait hurlé, mais il semblait se calmer peu à peu.

*Quelqu'un d'autre qui cherche à se réfugier pour la nuit. On dirait que l'animal est apprivoisé, il ne doit donc pas être très dangeureux. Si Shendin veut bien, la femme et son animal pourraient venir s'abriter dans le manoir. Il doit y avoir assez de place pour nous tous et le cerf est assez gros pour nous nourrir.* Pensa Némésis.

Alors qu'elle se demandait si Shendin voudrait laisser la femme se réfugier dans sa demeure, elle entendit celui-ci s'adresser à la jeune femme en question. Elle était maintenant aux côtés du jeune homme et elle acquiesça à ce qu'il dit à l'autre.

- Bien sûr, il y a assez de nourriture pour vous et votre animal. Et puis, ce serait inhumain de vous laisser dehors par un tel temps, dit-elle pour appuyer les paroles de Shendin.

Puis, s'adressant à celui-ci :

- Je vais rentrer tout de suite. Où se trouvent Cairn et le cerf? Je ne voudrais pas me promener dans le manoir sans savoir où aller.

Elle attendit la réponse en grelotant comme une feuille prête à tomber d'un arbre.

Aléa sursauta en entendant le jeune homme s’adresser à elle. Elle interrompit ses douces caresses et les paroles qu’elle adressait à Needyle pour se tourner vers l’inconnu.

Il était assez grand, ses cheveux noirs et son visage dénué de tout sentiment. Son apparence rappelait celle des elfes et il devait avoir à peu près son âge. Ces deux détails la rassurèrent un peu. Il n’avait pas l’air hostile et son invitation prouvait ses bonnes intentions. Pourtant, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de rester sur ses gardes.

La louve avait cessé de hurler. Elle fixait le jeune homme d’un drôle d’air. Elle paraissait à la fois méfiante et tendue ; pourtant elle n’affichait pas une posture combative. Dans ses yeux brillait une lueur étincelante qu’Aléa ne lui connaissait que lors des jeux qu’elles partageaient lorsque l’animal était petit et inoffensif.

Elle se releva et, alors qu’elle s’apprêtait à répondre à celui qui semblait être le maître de ce manoir, elle aperçut une seconde personne qui s’adressait à elle. La jeune femme rougit brusquement. Elle n’appréciait pas vraiment cette attention qu’on lui portait. Elle n’avait pas l’habitude … les enseignements de son grand-père lui avaient appris que le vie n’était qu’un long combat où il fallait lutter à chaque instant…

Alors qu’elle s’apprêtait à accepter l’invitation du jeune homme, elle observa le manoir et elle sentit brusquement sa gorge se serrer… Cette sensation, elle la connaissait bien… l’angoisse qui lui étreignait le ventre pour ensuite lui comprimer les poumons et l’empêcher de respirer… sa vue qui s’obscurcissait alors qu’elle distinguait les murs qui, lentement, se rapprochaient jusqu’à l’étouffer… Elle essaya de reprendre le contrôle de ses pensées mais elle sentait déjà l’angoisse poindre dans sa poitrine. Elle poussa un soupir puis répondit :

- Je vous remercie beaucoup pour votre invitation ... mais … je ne peux accepter … Cela vous dérangerait-il que ma louve dorme dans votre écurie cette nuit… ? J’ai vu qu’elle était inoccupée…

Elle n’osa pas demander si la louve pouvait avoir un peu de cerf. Elle venait déjà de refuser l’hospitalité de cet homme qui semblait vraiment gentil sous ses airs sérieux et renfermés.
Elle ne put malheureusement pas retenir un frisson qui lui parcourut tout le dos.

-Tu peux aller dans la grande salle, Cairn y ai déjà, moi je vous rejoindrait un peux plus tard, dit Shendin à l'adresse de Némésis.

Shendin se tourna vers la forêt, avant de ce retourner vers la jeune femme, il remarqua que, à la vision du manoir, elle était pas mal à l'aise, mais presque angoissée. Shendin ne voulait pas être indiscret, il s'abstint donc de toutes questions.

Un peu avant ces évènement, il c'était aussi aperçu que la jeune elfe qui se tenait devant lui était un peux gênée par le monde, par les personnes, pour Shendin, elle devait préférer la solitude avec sa louve.

Quand il l'entendit la voix de son interlocutrice lui proposer de loger dans l'écurie, Shendin se demanda si il n'y avait pas un autre endroit plus salubre et plus confortable pour cette demoiselle.

-Oui, je veux bien que vous occupiez, vous et votre louve, l'écurie, mais, je pourrais peut être vous trouvez un endroit plus confortable, et puis en un hochement de tête, Shendin se retenue de proposer les chambres du manoir, si elle ne voulait pas venir dans le manoir, c'était son choix, et Shendin comprenait et respectait se choix.

Shendin accompagna ces deux hôtes un peux particuliers vers l'écurie.

-Je vous préviens, elle n'a pas été occupée depuis un petit moment. Je vous laisse vous installer, si vous avez besoin de quoi que ce soit, dite le moi.

Shendin laissa tranquille la jeune elfe et sa louve pour rejoindre ses convives, et, au milieu du chemin, il se dit qu'une petite pause entre toutes ces rencontres serait la bienvenue.
Il s'adossa à un arbre et leva la tête pour regarder les étoiles. Il repensa à toutes ces rencontres, Némésis, Cairn, Itzalina, la jeune elfe et sa louve...
Il était content de les avoir rencontrés, il éprouvait de la sympathie pour eux, mais n'arrivait toujours pas à le montrer...

Cairn suivit Shendin à l’intérieur, en entrant il jeta un coup d’œil dans le hall d’entrée
- Ouais, c’est vraiment beau ici Shendin.
Il suivit son hôte jusque dans la cuisine ou déposa enfin son fardeau.
- Merci pour l’hospitalité.
Le rôdeur assista ensuite Shendin pour son feu, lorsqu’il fut bien allumé Shendin retourna dehors pour accueillir les autres, Cairn, lui, de son côté retira la fourrure qu’il avait sur le dos ainsi que son chandail et les plaça non loin du feu pour les faire sécher. À peine eut-il le temps de retourner vers le cerf pour commencer à le dépecer qu’il entendit un hurlement à l’extérieur, il était très proche peu être même dans le parc, peu être que les autres avaient des problèmes.
Le rôdeur décrocha les deux haches de sa taille et se précipita à l’extérieur. En sortant, la pluie lui rappela assez froidement qu’il n’avait plus sa fourrure et son chandail. Il vit Shendin qui accompagnait une grande femme et une louve blanche vers un bâtiment délabré.
Le rôdeur recula de quelque pas pour rester à l’abri de la pluie puis haussa la voie
- Qu’est-ce qui ce passe ? Tout va bien ?
Voyant qu’il n’y avait pas d’hostilité il rangea ses haches. Il aperçut Némésis sous un grand arbre et il remarqua qu’Itzalina n’était toujours pas arrivé.

Itzalina arriva le dernière tout aussi trempée que ces nouveaux compagnons. L'eau gouttait de ses cheveux, lui tombant dans les yeux. Rien de bien agréable en somme:La pluie tombait dru. Seul le soleil couchant mettait un peu de couleur dans ce paysage morne et gris.

Le manoir de Shendin ce découpait dans la grisaille devant le soleil rouge Juste a côté se trouvait un très vieil arbre sous lequel il s'abritait.

Quand Itzalina arriva, il parlait a une jeune femme accompagnée d'une magnifique louve qui, bien qu'aparement blanche avait viré au gris sous cette plue torentielle. L'animal ne paraissait pas en très bonne santé, tout comme sa compagne qui n'avait pas dû mangé a sa fin depuis quelques temps déja. Elle semblais amaigrie et fatigué.

Itzalina s'appracha d'elle rejoingnant Nemesis et Shendin.

Némésis fut très contente lorsque Shendin lui dit qu'elle pouvait entrer dans le manoir. Toutefois, elle trouva étrange que l'autre femme refuse d'aller s'abriter dans la demeure. Enfin, elle devait avoir ses raisons.

*Mais quelles raisons peuvent pousser quelqu'un à refuser l'hospitalité des gens alors qu'il pleut à verse?* Pensa Némésis en se rendant vers le manoir alors qu'Itzalina arrivait à son tour.

Elle aperçut Cairn qui était sorti sans sa fourrure et sans son chandail pour voir si tout allait bien. Serrant un peu plus sa cape sur ses épaules, Némésis eut soudainement encore plus froid pour Cairn. Elle monta les marches et passa à côté de lui en disant :

- Mis à part qu'il pleut toujours et qu'on est tous complètement gelés, tout va bien. Mais tu devrais rentré si tu ne veux pas attraper le rhume.

Elle entra à l'intérieur et se jeta vers le foyer où brûlait un feu qui était tout à fait le bienvenu. Elle s'asseya par terre devant l'âtre pour se réchauffer. Enlevant lentement sa cape trempée, elle se força à ne pas trop grelotter.

Cairn ne comprenait plus vraiment ce qui se passait mais puisqu’il n’y avait l’air d’avoir de problème l’homme écouta Némésis et entra à l’intérieur, il ne tenait pas à se geler sous la pluie plus longtemps. Il suivit la guerrière et retourna se faire sécher auprès des flammes bienfaisantes. Il avait plutôt froid mais il savait que maintenant il était au chaud et que la situation irait en s’améliorant. IL se tourna vers Némésis qui avait l’air d’avoir très froid elle aussi.
- Je te prêterais bien ma fourrure mais dans l’état qu’elle est, elle ne te sera pas de grande aide. Au moins maintenant on est au chaud. As-tu comprit un peu ce qui se passait dehors, qui était cette femme avec son loup et ou est-ce qu’elle est aller avec Shendin ?
Le rôdeur affichait un visage interrogateur. Il commença à défaire ses tresses pour permettre à ses cheveux de mieux sécher.

[ H.J. : Pourquoi ai-je pris un personnage si bizarre … Salut à tous et désolé de m’incruster ainsi… si je gène… dites le moi … ]

Arrivée devant l'écurie, Aléa remercia le jeune homme et, voyant qu'il semblait occupé, n'osa pas le déranger pour quelques autres choses. Elle ouvrit la grande porte en bois de la bâtisse délabrée et se précipité à l’intérieur. Le tonnerre venait de retentir. La nuit promettait d’être mouvementée…

Malgré son ancienneté, le bâtiment semblait en bon état. Les murs, n’étant plus étanches, laissaient passer la pluie et les courants d’air. Ils ne semblaient pourtant pas encore près à s’écrouler… La jeune femme chercha un endroit assez confortable pour elle et la louve, à bonne distance de la porte restée grande ouverte.

Aléa ne savait pas d’où lui venait cette terreur des espaces clos… peut-être ne voulait-elle pas s’en souvenir. Elle ne se rappelait pas d’avoir souffert de ce mal étrange pendant son enfance. Cela restait un mystère pour elle.

Cette écurie lui plaisait bien. Elle ressentit une petite déception en voyant que la nature reprenait lentement ses droits. Cet endroit aurait pu être vraiment agréable une fois rénové ; si son propriétaire en avait pris la peine. Les box étaient spacieux et bien aérés. On pouvait même distinguer les restes d’une vieille remise où pouvaient être entreposés le foin et la paille pour les bêtes.
La jeune semi elfe se mit à rêver de ce qu’avait pu être ce bâtiment… il était presque aussi grand que la masure de son grand-père… Ceux qui l’avaient construit semblaient prendre soins de leurs chevaux…

Elle se rappelait la première fois qu’elle avait monté un des ces magnifiques animaux.
*La première… et la dernière fois !* pensa-t-elle avec amertume.
Lorsque son tuteur l’avait vue sur ce cheval de trait d’un des paysans des environs, il l’en avait immédiatement fait descendre et s’était empressé de l’enfermer dans la remise où il entreposait les armes pour la punir d’avoir désobéit à ses ordres.

Aléa reprit conscience de la réalité lorsque Needyle lui lécha la main. La louve avait faim. La jeune femme fouilla dans son sac et en sortit de la viande de lapin séchée. L’animal n’en fit qu’une bouchée et poussa sa maîtresse de la truffe pour en avoir plus.
« Je suis désolée ma belle, c’est tout ce qu’il restait … Il va falloir que tu te contente de ça … Promit demain dès qu’il fera beau nous iront chasser » murmura-t-elle. Elle aussi avait très faim.
La louve poussa un gémissement résigné puis posa sa tête sur les jambes d’Aléa en quête de quelques caresses.

Près d’une heure plus tard, toute deux dormaient, serrées l’une contre l’autre dans une attitude fraternelle.
Au dehors, l’orage grondait mais ne parvenait pas à les réveiller. La louve dans ses bras, Aléa rêvait …

[Aléa...tu gène pas, et puis tu t'incruste pas, c'est mieux comme sa, et comme on dit... plus on est de fou, plus on rit!!!]


Shendin était à regarder les étoiles depuis plus d'une heure quand il redescendit sur terre.

*peut-être qu'il faudrait que j'aille voir comment vont mes hôtes, je les ai invités et je ne suis même pas avec eux...*

Shendin était gêné de laisser la jeune elfe et sa louve dehors, dans l'écurie, alors il repassa devant l'écurie pour voir si tout allait bien. Il les vit toutes les deux serrées lui contre l'autre, Shendin les contempla, se disant que une relation comme celle la était belle à voir.

*Elles doivent avoir froid...*

Shendin alla chercher deux couvertures et, sans bruit, alla les mettre sur la jeune femme et la louve. Il espéra ne pas les avoir réveiller, et il se dit que, le repas terminé, il viendrait leur apporter leurs parts.

Shendin reprit la direction de l'entrée du manoir pour rejoindre les autres invités. Quand il arriva dans la salle, il vit Némésis avec Cairn près du feu.

-Si vous voulez, je peut vous apporter une couverture, tu n'en veut pas une, adressa t il a Némésis qui tremblait comme une feuille. Bon... On s'attaque au gibier tout de suite ou on attend?

Attendant la réponse de ces compagnons, il se prépara à cuire la viande...

(heu, faudrais peut-être l'écorcher et le vider le cerf avant de le cuire, ça va pas être très appétissant sinon lol)

Itzalina entra a son tour. Elle se rendit au près du foyer et proposa son aide aux autres.
Elle resta a une distance raisonnable du feu dont elle se méfiait quelque peu et ce depuis bien longtemps.

Elle se demandait pourquoi la jeune femme accompagnée de la louve blanche n'avais pas voulut entrer comme Shendin le lui avait proposé. Mais, gardant ses pensées pour elle_même, l' elfe dit:

"Si je peux me rendre utile, celà sera avec plaisir"
Et elle resta a sa place attendant une réponse.

Némésis commençait quelque peu à se réchauffer. Cairn était venu à ses côtés pour profiter lui aussi du feu. Elle se tourna vers lui.

- J'ignore qui est cette femme, mais Shendin la conduisait vers l'écurie, car elle a refusé de venir dormir dans le manoir... Étrange. J'espère que nous pourrons au moins aller lui porter un peu de nourriture.

À ces mots, Shendin entra à son tour, leur offrant d'aller chercher des couvertures. Acceptant avec joie, Némésis s'imagina déjà emmitoufflée dans une belle couverture bien épaisse pour se réchauffer. Elle se voyait restant ainsi jusqu'à ce qu'il arrête de pleuvoir et jusqu'à ce que l'été revienne, mais elle réalisa que ce n'était jamais l'été dans ce royaume. Soupirant, elle se dit qu'au moins, elle aurait une couverture.

- Personnellement, je préfère me réchauffer un peu avant de m'attaquer à la préparation du repas. Quoique, lorsque nous aurons mangé, nous aurons moins froid.

Elle se tourna ensuite vers les portes du manoir qui étaient toujours ouvertes, car Itzalina venait d'entrer. Elle semblait avoir peur du feu. Décidément, après l'autre femme qui ne voulait pas entrer dans le manoir, il y avait Itzalina qui ne voulait pas s'approcher du feu, malgré le froid et la pluie qui ruisselait sur son visage et probablement tout son corps.