La salle du trone

Citation :

Venant des Portes !!

Des pas rapides mais amples se firent entendre dans les couloirs menant vers la salle du trône .
Traversant Anti-chambre , poste de garde et même salle des Servantes , à la recherche d'un petit encart , une Ombre de grâce et de complaisance fesait vibrer les murs du Château .
D'un geste de la main elle détacha le ruban de sa cape maculée et la tendit à l'un des majordome la suivant avec assurance .
Ensuite elle detacha ses cheveux , nouant le ruban autour de son cou gracile.
En sa toison Océane perdurait encore les quelques pétales de Cerisier qui s'y étaient refugiés.

Souriante et heureuse d'être de retour dans son " Home Sweet Home " , la Princesse salua de la Tête le crieur de la Salle du trône , celui qui annoncait les arrivants .
A son habitude il lui fit une courte reverence , comme tous les autres chevaliers , cavaliers et même gardes et servantes la croisants.
De sa voix porteuse , le Crieur Annonça avec Joie et entrain :

-" La Princesse Luthiën , Fille de Liliane la Douce et de Berganon le Hardi . Faites place , La princesse ..."

-" Cela ira messire , je pense qu'ils ont comprit ... Merci ."

Le crieur fut gené et se recula doucement en une reverence , de sa voix moderée il lui dit :

-" Qu'il en soit fait selon votre desir Majesté."

La Princesse avança donc , ne perdant rien de l'Héritage de sa Mère , elle qui lui eut donnée grâce et Beauté . Se defesant de sa Dague courte , qu'elle donna à un Cavalier non loin , elle marcha plus rapidement . Son visage irradiait , transfigurait par la simple vision de ses parents.

-" Père ... Mère ..."

La Fille du Printemps leur adressa la plus gracieuse des Reverences .

* Magie ?...*

Ses sens la prevenait d'une succinte apparition Divine .. Elle en frissonna d'Horreur.

liliane, qui regardait la scène de loin, était totalement figée, comme si le temps c'était arrêté, comme si elle ne pouvait plus bouger...
Lorsqu'elle reprit ses esprits, elle constata que Berganon n'était pas mort! Elle accouru jusqu'à lui, et le prit dans ses bras.
* oh seigneur, mais qu'est-ce qui me prend? j'ai vraiment eu peur de le perdre... !*
elle lui donna un doux baiser sur la joue en continuant de se questionner. Peut-être qu'elle l'aimait vraiment après tout...

[désolée, ça fait longtemps que je suis venue, je suis très occupée... je ne savais pas que j'avais une fille!]

Le soir...

Lorsque Galathée arriva enfin devant le roi, la nuit était déjà tombée depuis un long moment. Elle lacha le bras de Neffarasiel en pénétrant dans la salle, et, après que les gardes l’eurent annoncée, elle s’avanca, seule, dans l’immense pièce, ses deux compagnons suivant à quelques distances.

La jeune Reine ne perdit pas de temps à s’extasier sur la splendeur de la salle. Elle voulait en venir le plus vite possible au vif du sujet et les mondannités avaient tendance à l’énerver… Malgré ses efforts pour se tenir droite et avancer dignement, l’on voyait clairement que la princesse était fatiguée. Les yeux cernés et le teint pale ne pouvaient mentir. Cependant, elle conservait une attitude fière, due à son éducation.

Elle traversa la pièce d’un pas cérémonieux, ne quittant pas des yeux le trone sur lequel était juché le roi Berganon. Sa femme et sa fille était à ses cotés. Arrivée enfin devant les souverains, elle fixa un instant chacun déux dans les yeux, l’air sérieux, impénétrable. Le souverain semblait né pour commander. Il lui parut immédiatement un homme dur, avec qui il serait difficile de négocier. Son épouse lui semblait plus douce, plus rassurante. Elle rapellait à la rouquine sa propre mère. La fille,enfin dame Luthien, était une jolie princesse. Un instant, la Reine l’envia. Les deux demoiselles avaient à peu près le meme age, mais Luthien semblait etre plus insouciante. Elle n’était pas encore écrasée par le poids des responsabilités. Une chance pour elle…

Enfin, après un long moment, à l’instant où la famille royale aurait pu penser asue, décidément, on lui manquait de respect, la Reine ploya gracieusement la teille, en une révérence impeccable. Meme si elle paraissait savoir parfaitement ce qu’elle faisait, intérieurement, la jeune femme tremblait, tiraillée entre les soucis de politesse, et le fait de ne pas pouvoir montrer qu’elle n’avait rien à voir avec les accusations dont elle faisait l’objet. Elle devait aussi etre attentive à conserver une attitude digne d’une fille de sang noble, sans pour autant offenser le Seigneur des lieux. Tant de choses à combiner… Et sa pauvre tete qui tournait…

Se relevant rapidement, car après tout, elle et ses interlocuteurs possédaient le meme rang, elle les fixa de nouveau, chacun à leur tour, les yeux interrogateur, le visage fixe, contraint dans une expression des plus protocolaires: le sourire forcé. Sans se retourner, elle sentait les regards de Galaad et Neffarasiel, qui observaient la scène. Cela lui redonna assez de courage pour au’elle puisse prendre la parole, d’une voix claire, audible.

«Roi Berganon, votre Majesté, je suis heureuse de vous voir en bonne santé. Vous avez demandé à me voir pour une grave affaire, semble-t-il… »

Elle entrait directement dans le vif du sujet, trop épuisée et inquiète pour s’attarder à discuter cour et famille… Il s’agissait tout de meme d’une tentative de meurtre !

« J’ai interrompue un important voyage sur le continent de l’eau afin de venir ici. Pourriez-vous, je vous prie, m’expliquer la situation ? »

En parlant la première, elle influencait la conversation. De plus, elle avait bien fait sentir au roi qu’il l’avait dérangée, ce qui pouvait lui faire comprendre qu’elle n’avait rien à voir dans cette histoire. Elle attendit patiemment que le roi parle, le visage attentif. Elle voulait en apprendre plus afin d’éclaircir cette dangereuse affaire au plus vite…

En silence durant tout le trajet depuis la porte, Galaad avait profité de l'occasion pour étudier les murs et les fortifications de l'endroit. Les murs à eux seuls semblaient d'une solidité à toute épreuve, ce dont le drow ne doutait pas qu'ils fussent en effet aussi résistants. Chevauchant en avant du groupe de cavaliers pour ouvrir le chemin, le drow sentit les regards posés fréquemment sur lui, même s'il ne tourna pas le tête de la route devant lui jusqu'au château. Il avait été regard. ainsi depuis toujours, il n'allait pas s'en étonner maintenant...

Lorsqu'ils arrivèrent au château, Galaad devint admiratif envers les constructeur sans doute défunt de cette demeure. les murs taillés dans le pierre la plus solide, s'élevant à des mètres au dessus d'eux, les diverses ailes du château réparties à plusieurs endroits spécifiques. Il regarda un moment l'endroit, puis suivit la reine lorsqu'elle entra. Il se retira en silence en attendant que la reine fut apte à faire face au roi Berganon.

Lorsqu'enfin la reine reparut pour aller à la rencontre du souverain de la Terre, il la suivit avec Neffarasiel, observant une fois de plus les corridors et toutes les formes et les modèles de décoration qu'il vit en chemin. Ils arrivèrent finalement à la grande salle où se trouvaient le roi, son épouse et sa fille. Le drow écouta attentivement otu ce qui fut dit entre la Reine du Feu et le Roi de la Terre, et marcha quelques pas lorsque celui-ci fit venir une table. Il refusa cependant de s'asseoir, et se plaça, debout derrière la reine, à regarder le parchemin que Berganon tendait à celle-ci.

La jeune fille écouta attentivement ce que lui disait son interlocuteur. Elle se demandait franchement si ses paroles rassurantes n’étaient pas que rouerie, mais son père Galaël lui avait toujours présenté le roi Berganon comme un être franc et honnête. C’est pourquoi elle s’autorisa à se détendre légèrement, bien qu’avec ses nerfs mis à rude épreuve depuis leur départ de Glingal, ce n’était pas une mince affaire.

Quand le seigneur fit amené des chaises et une table, Galathée lui aurait sauté au cou si elle ne s’était pas sentie aussi fatiguée. Elle s’assit lentement, se forçant à ne pas se laisser littéralement tomber sur le siège. Là ! Jambes croisées, doigts entrecroisés sur la table… Elle avait toujours préféré, en tant qu’ambassadrice, les discussions autour d’une table, où chacun se trouve sur un pied d’égalité . De plus, à présent, elle avait une contenance, et ne demeurait pas plantée là, les bras ballants.

Elle attrapa du bout des doigts le document que lui tendait le roi, installé en face d’elle. Lentement, elle le retourna, afin de l’examiner, avant de se mettre à lire. A mesure qu’elle déchiffrait le papier, ses sourcils fins se fronçaient, ses lèvres s’amenuisaient tant elles étaient serrées. Plus que les mots, c’était la supercherie qui la laissait en rage. Non seulement il s’agissait de son écriture, régulière et pointue, et de sa signature, long paraphe orné de pattes de mouche, mais en plus, il s’agissait de son style, de ses expressions, de sa manière de s’exprimer.

Elle allait dire quelque chose, donner ses impressions, lorsque la princesse Luthiën parla à son tour, pour leur proposer à boire. Le ton important et le vocabulaire un peu trop soigné agacèrent la demoiselle rousse, mais la gentillesse et la franchise qu’elle lisait dans les yeux de cette fille de roi l’obligèrent à répondre en souriant :

« En effet, il serait dommage que la soif vienne interrompre notre conciliabule. Je vous remercie pour cette attention »

Revenant au parchemin, elle soupira, donna la lettre à son voisin, afin que celui-ci puisse la lire également, avant de se tourner vers le maître des lieux.

« C’est… bien imité, en effet… Je ne connais pas beaucoup de faussaires qui puissent accomplir un pareil travail. Cependant, je peux vous certifier, sur mon honneur ou ce que vous voulez, que je ne suis pas l’auteur de cette lettre… »

La souveraine marqua une pause, pour donner plus de poids à ses paroles. Elle attrapa le verre qu’on venait de lui apporter, remercia d’un signe de tête la servante, avant d’y tremper délicatement les lèvres. Bien qu’elle ne le montra pas, elle faillit tout recracher. Malgré son éducation et ce qu’on lui en avait dit, Galathée n’avait jamais apprécié outre mesure l’alcool, et un peu d’eau l’aurait certainement mieux rafraîchie. Cependant, elle ne devait pas se montrer impolie, elle avala une gorgée de la boisson, sans faire de commentaire, avant de continuer :

« Quand aux personnes susceptibles d’avoir orchestré une telle mascarade… j’ai mes idées également… Mais nous ne devons pas perdre de vue que c’est votre fille que l’on visait. Il faudrait donc chercher parmi nos ennemis communs, car sinon, l’assassin aurait certainement reçu l’ordre de tuer quelqu’un d’autre… »

liliane, en tant que reine, devait assister à cette échange, mais elle savait qu'elle n'était pas la bonne personne pour discuter et décider de ce qui en était. Elle laissa donc son époux régler tout ça calmement. Elle observa longuement la reine du feu, et elle y décela beaucoup de sincérité, d'originalité, mais aussi, beaucoup trop de fatigue et d'épuisement. Elle chercha donc un moyen d'intervenir en sa faveur, question qu'elle puisse se reposer un peu. Elle cherchait les bons mots, la façon dont elle interromprait la discution... Puis, elle se lança, pas encore certaine de ce qu'elle allait dire:

- Sans vouloir vous offenser, j'ai cru remarqué que vous étiez épuisée. (regardant son époux) Accepterais-tu de remettre cette conversation à demain? (se tournant vers Galathée) Je suis certaine que cela vous ferait le plus grand bien, vous avez fait une longue route. N'est-ce pas, Berganon? Y aurait-il une raison de ne pas remettre cela?

Galathée accueillit la proposition de la Reine avec autant de soulagement que de satisfaction. A cet instant de la journée, après un si long voyage, elle ne rêvait que d’un lit douillet précédé d’un bon repas. Elle savait qu’elle ne dormirait pas forcément, car c’était dans les périodes où elle se sentait le plus fatiguée qu’elle se reposait le moins. Mais elle voulait avoir le plaisir de prendre possession d’un endroit bien à elle, un ouïe-clos où elle serait tranquille.

Elle se leva, autant pour remercier que pour prendre congé :

« Je suis honorée de votre hospitalité, et vous en remercie, Madame »

Un signe de tête et un gracieux sourire accompagnèrent la réplique à cette femme compréhensive. Ce n’était peut-être pas un modèle de gouvernement, mais elle s’averrait certainement la compagne idéale pour ce Roi autoritaire.

Celui-ci, d’ailleurs, se mit à parler également. Dressant l’oreille, la rouquine sourit, avant de se courber en une jolie révérence, tandis que Berganon quittait la salle. Comme elle ne se trouvait plus sous son regard, la noble damoiselle se trouvait tout de suite bien plus à l’aise.

Elle était pressée de s’en aller, maintenant qu’elle en avait l’occasion. Mais ignorait où se trouvaient ses appartements, ce qui demeurait un véritable problème. Saisissant cette occasion pour peut-être, faire connaissance de la jolie princesse qui se trouvait en face d’elle, la voyageuse la fixa droit dans les yeux, avant de demander d’une voix douce :

« Auriez-vous je vous prie, la gentillesse de m’indiquer le chemin jusqu’à ma chambre ? Cette demeure est vaste… »

Elle s’y sentait plutôt bien, d’ailleurs, maintenant qu’elle n’y venait plus en tant qu’accusée. Elle espérait que Luthien lui accorderait une réponse favorable, car elle désirait s’entretenir avec elle. Durant son adolescence, elle avait été privée de la présence de filles de son âge, car ses parents ne la laissaient plus fréquenter les enfants de domestique. Aussi espérait-elle nouer quelques liens avec cette jeune personne, ce qui serait également profitable pour leurs deux royaumes…

Se disposant à partir, elle se tourna vers ses deux accompagnateurs, leur souriant également :

« Je ne doute pas que vous serez également bien logés. Nous nous reverrons de toute évidence demain matin. Bonne soirée. »

[Désolée, j'avais pas vu le sujet ]

Durant tout l'échange, pas une parole n'avait franchit les lèvres de l'ange. D'ailleurs, il n'avait plus été très bavard depuis que l'émissaire de Berganon était venu chercher Galathée. Le visage fermé, il avait suivi le troupe, toujours à proximité de la Reine, mais encore trop loin à son goût. Elle avait reprit son rôle et lui le sien et il semblait qu'un gouffre s'était à nouveau creusé entre eux.

Il se reprocha cette pensée. Elle était accusée de tentative de meurtre! Elle n'avait certes pas l'envie, ni le désir de parler de choses futiles avec lui. En fait, elle n'avait parlé à personne, plongée dans ses pensées. Elle n'avait pas eu besoin de clamer son innocence devant lui et Galaad. L'ange était certain qu'elle n'avait pu commanditer ce meurtre.

Il avait observé le couple royal et sa ravissante fille. Le dur Berganon, la douce Liliane et la charmante Luthien. Joli petit portrait de famille qui avait bien failli être brisé. Liliane était sortie de son silence effaçé pour leur permettre de se reposer un peu, alors que Luthien avait proposé les rafaîchissements. Un alcool fort délicieux d'ailleurs. Oui, ils étaient fatigués, même si à voir Galaad, on ne le pensait pas. Neffarasiel avait des cerne slui aussi, mais son regard brillait et il se tenait bizen droit, détendu bien que vigilant. Ils ne semblaient pas être en position de prisonniers, mais d'invités. Pour le moment. Il fallait encore faire la lumière sur cette sinistre affaire.

Galathée tenta de se rapprocher de Luthien. La jeune fille avait un phrasé un peu alambiqué, mais semblait vraiment sincère. Et elle avait environ le même âge que Galathée. Plus que de futurs liens diplomatiques, il se doutait que la petite rousse recherchait un peu d'amitié d'une de ses semblables. Elle se tourna vers eux et leur donna congé. L'idée de la laisser jusqu'au lendemain ne lui plaisit guère. Elle ne risquait sans doute rien, mais quand même... Il lui rendit son sourire et s'inclina.

- "Bien ma Reine."

Maintenant, il n'avait plus qu'à suivre un serviteur qui lui indiquerait ses quartiers. En espérant qu'ils ne se trouvent pas trop loin de l'objet de son attention.

liliane, fit un simple et modeste révérence à la reine lorsqu'elle sortit de la salle avec sa fille. Elle trouvait un peu étrange le fait que ces deux jeunes femmes allaient peut-être devenir amie, puisqu'il s'agissait d'une reine et d'une princesse, et que la reine devrait plutôt fréquenter les autres reines, et non leur fille.

Et puis, liliane elle-même avait à peu près cette âge, à quelques années de différence avec sa fille. Sa naissance avait été des plus spéciale, pour ne pas dire vraiment anormale. Lorsqu'elle naquit, la jeune princesse vieillit tellement rapidement, qu'après 6 mois, elle avait déjà environ 5 ans, ce qui fait que maintenant, alors qu'elle devrait être agée d'à peine 2 ans, elle a presque 20 ans.

Tout au long de sa courte enfance, sa vie avait été normale, quoique rapide, mais semblable à celle de toutes les autres jeunes princesses. Sa famille ignorait toujours ce qui allait se produire au fil des années, si sa croissance accrue finirait par arrêter et se stabiliser, mais ils tentaient de réduire au maximum les commentaires ou les attitudes rappelant la situation étrange de leur fille.

Constatant qu'elle était désormais seule dans la salle du trone, elle se rendit donc à la chambre royale question de se reposer pour la nuit. Elle allait dormir avec la jeune fille encore endormie, et peut-être Berganon viendrait-il les rejoindre?

(suite à la chambre royale)

Comme toute Bonnes Princesses , Luthïen se leva et suivit du regard sa mère alors qu'elle prenait le chemin de ses quartiers . Puis Elle se tourna vers la Reine des Terres de Feu et par la plus grande des Bienveillances et surtout des envies , elle lui repondit positivement :

-" Cela sera avec une immense joie que je vous accompagnerais Majestée . "

La Princesse sourit au nouvel arrivant et lui accorda un tendre regard , l'un de ceux qu'elle ne donnait que tellement rarement . Puis , sous le bruit des tissus de sa robe de couleurs Pâles et fraiches, Luthïen se tourna vers son père , le Roi , lui demandant avec un amour veritable dans la voix :

-" Père , puis-je disposer pour mener la Reine Galathée à ses quartiers ? "


Sans doutes lui dirait-il qu'elle peu accompagner la Reine mais Luthïen aimait faire voir tout son respect et son amour envers son père . Lui qui était si bon en toutes circonstances avec la Princesse un peu sauvage et capricieuse par moment aussi . La Princesse ne semblait pas avoir entendue les paroles de son père , celles qui revelaient que Berganon n'était pas la cible du forcin mais bien elle .
Lorsque Le Roi fut sortit , la Princesse sourit à la Reine et lui tendit son bras amicalement en lui demandant :

-" Dois-je faire preparer une Chambre pour votre compagnon Ma Reine ? Voulez vous vous rendre de suite dans vos appartements ? "

[ Edit : j'ai créé la Suite diplomatique pour Toi , Galathée ... ]

[A l'aube]

Le roi s'était levé tot, beaucoup d'évènements s'étaient passés le jour précédent et il fallait régler bon nombre d'affaires, il s'assit sur son trone de pierre et se frotta les yeux entre son pouce et son index. C'est ce moment que choisis un homme en tunique grise pour entrer, il portait une pile de parchemins sur les bras. Ils étaient déjà au couant qu'il était debout. Bon! Avec un peu de chance il pourrait prendre de l'avance, mais il ne fallait pas compter la dessus. Avec une révérence un pêu gauche, l'homme s'inclina et donna les papiers au roi.

Eh bien, voyons, le rapport d'entrainement des soldats, l'ouverture de l'agence d'espionnage d'Iridrien, et divers autres choses sans plus d'importance. Un détail attira l'attention du Paladin, dans l'encoche sur le trône ou il coincait habituellement sa dague, avait été glissée un parchemin soigneusement roulé et cacheté. Berganon s'en saisit entre ses doigts et le décacheta.

"A son Altesse, Messire Berganon, Roi de la Terre,

Votre Majesté,

Veuillez pardonner mon départ précipité, dont j'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur. Ne prenez pas ombrage de ce que vous pourriez considérer comme une fuite, et sachez que j'aurais bien volontier profité un peu plus de votre hospitalité, si d'importantes affaires, que je ne peux malheureusement pas nommer dans cette missive sans violer un secret d'état que vous connaissez autant que moi, ne m'avaient obligée à rebrousser chemin en mon royaume.

En ce qui concerne la terrible affaire qui m'avait amenée en ce lieu, sachez que je compte mener une enquête approfondie. Il n'est pas dit que l'on s'attaquera impunément à une princesse et à deux monarque. Bien entendu, vous serez immédiatement informé de toute information que je pourrais découvrir, dans les limites de ce que l'éthique me permettra de vous révéler. Je vous prierais de faire de même de votre côté, afin que ce dossier soit clos le plus vite possible.

Veuillez recevoir mes plus sincères et amicales salutations,

Galathée Ker'Osken, Reine du Feu."






La reine était partie tôt plus tôt encore que le roi l'avait prévu. Berganon fulmina un moement a l'idée que la reine soit partie comme une voleuse. Mais après tout, il connaissait pour avoir les mêmes charges sur les épaules, ce qui poussait la jeune femme à faire ça.
Il soupira a nouveaux, malgré tout cette jeune femem avait raison ils iraient plus vite chacun de leurs côtés et ils pourraient en même temps s'occuper de leurs affaires respectives. Il regea la missive dans sa tunique et s'empara d'une autre. Quoi!! Un gouffre avait été ouvert devant son château? Comment était-ce possible, apparement, deux combattants se seraient battus dans un affrontement titanesque ou se mélaient les éléments. Ce qui expliquerai cette tempète. Et donc ils auraoieint ouverts un gouffre! Et apparement ils étaient dans le chateau les gagnants, ceux qui oeuvraient pour le bien. Bine, il les retrouverait et il ferait construire des ponts le long de ce gouffre; gouffre qui pourrait etre une bonne défense.
Oui l'idée commençait a germer dans la tète du monarque. Les seuls acces possible au chateau était mainteannt les deux extémitées du gouffre, sela empéchait une sortie efficace mais aussi une rentrée éfficace. Il fallait donc faire construire des ponts, a l'extrémitée peu large du côté du chateau, mais large du côté de la forêt. Cela pourrait être utile en fait.

Un garde entrait en trombe dans la salle, se prenant les pieds dans sa lance, il avait l'air alarmé et souflait comme un cheval après une journée de course, il se courba maladroitement pour saluer sonseigneur et s'adressa a lui d'une voix saccadée par sa respiration.

-Seigneur, Dame Lüthien n'est pas dans ces appartements, nous l'avons cherchés dans tout le château, mais nous avons vu un cavalier sortir a l'ouverture des portes; Seul!

-Merci, n'ébruitez pas le cette disparition, et dites à la reine de s'occuper des affaires ce matin, je pars seul et maintenant, faites sceller Thanathos.

-Bien monseigneur. Le soldat s'inclina a nouveau e-t partit d'un pas rapide vers les appartements royaus, au passage, il ferait seller le cheval du roi.

Le monarque quant a lui se dirigea vers soon armurie personnelle, outre son épée qu'il gardait quasiment en permanence, il y trouvait une cotte de mailles pour son buste, il ne voulait revetir sona rmure qui le rendait beacoup moins discret, d'autant plus que tout le monde le reconnaissait avec.

Berganon dévala les escaliers songeur, sa fille était partie car elle s'ennuyait ici, de plus son interdictiond e sortir avit agravé le cas. Mais elle risquait sa vie, biensur le monarque voulait le bonheur de sa fille, mais il ne voulait pas sa mort.
Sur ces entrefaits, il arriva dans la cour, un magnifique cheval noir avait était sellé et il piaffait d'impatience en attendant son cavalier. Le roi attrapa la bride qu'un page lui tendait et il monta sur le destrier. Thanathos fila alors que el roi était a peine installé, il franchit les portes ouvertes, celles du premier cercle, puis du deuxième, puis du dernier, le destrier franchit d'un bond le gouffre béant, large de deux toises.
Puis ils filèrent en direction de la forêt, vers les seules traces de cheval les plus fraiches.

Lilianne étant désormais presque seule dans le chateau, n'avait pas du tout envie d'y rester. Elle avait toujours voulu voyager mais n'en avait jamais eu l'occasion. Elle décida donc de se parer d'une cape et de sortir du chateau pour aller visiter la ville et se promener pendant une certaine période de temps, en cachant son identité bien sûr.
Elle se dirigea donc vers son immense garde-robe, et opta pour sa plus modeste robe, question d'attirer un peu moins les regards.

Lilianne, surexcitée à l'idée d'être enfin libre et de se promener sans décider à l'avance ce qu'elle fera plus tard, courut jusqu'à la porte en enfilant sa cape noire et traversa la cour.